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Volupté et souffrances


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Je voudrais

 

Ecoute, je voudrais, comme j’ai changé d’âme,

 

Changer de masque aussi, changé d’yeux, que la flamme

 

De mon regard fut neuve, et n’eût brillé jamais

 

Que pour dire à toi seule, enfant, que j’aimais.

 

Ecoute, je voudrais, te louant, que ma phrase

 

Eût des limpidités d’aurore qui s’embrase

 

Pourtant, si tu n’étais qu’une illusion tendre,

 

Le vain fantôme souriant d’un long espoir,

 

Si je t’avais rêvée à force de t’attendre,

 

Seul et les yeux fixées dans le vide, le soir.

 

Si tu n’étais que moi dédoublé dans la glace,

 

Un moi meilleur étreignant l’autre face à face,

 

Si tu n'étais… Si tu n'étais qu’un lieu commun

 

De poète, une métaphore sans parfum.

 

la réponse est à la hauteur de la remarque ...

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Je voudrais

 

Ecoute, je voudrais, comme j’ai changé d’âme,

 

Changer de masque aussi, changé d’yeux, que la flamme

 

De mon regard fut neuve, et n’eût brillé jamais

 

Que pour dire à toi seule, enfant, que j’aimais.

 

Ecoute, je voudrais, te louant, que ma phrase

 

Eût des limpidités d’aurore qui s’embrase

 

Pourtant, si tu n’étais qu’une illusion tendre,

 

Le vain fantôme souriant d’un long espoir,

 

Si je t’avais rêvée à force de t’attendre,

 

Seul et les yeux fixées dans le vide, le soir.

 

Si tu n’étais que moi dédoublé dans la glace,

 

Un moi meilleur étreignant l’autre face à face,

 

Si tu n'étais… Si tu n'étais qu’un lieu commun

 

De poète, une métaphore sans parfum.

 

Celui-là non plus*, il est même agonisant!

*n'a pas d'âme

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Je me demande comment tu sais que je suis encore jeune,que l'autre est encore puceau et j'en passe.Tu maitrise l'art de la voyance?:mad:

Encore jeune tu me l'as dit, puceau car ses réponses sont chargées de puces, je lis entre les lignes aussi:)

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Si tu as peur d'un baiser qu'elle réclame

comment feras-tu quand elle voudra s’accaparer ton âme

Quand brulante, elle aspirerait à ce que tu adoucisses sa flamme

Tu sais soit tu avances, soit tu laisse ta place sans ram-dam!!!!!!!!

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milles cornues alambiquées!!!!!On ne me croit pas.Que dois-je faire,pour ne pas paraitre un menteur?:D

Commence par donner vie à tes écrits

Donne leur un peu du souffle de ton cœur

Même si tu ne veux te dévoiler

Laisser les accomplir leur rôle

Et aérer ses alvéoles...

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Guest Emanuelle

T’es toujours là

 

 

Un jeune flûteur au bout de la rue

 

File un son aigu, flûté, plaintif.. .

 

Dans le silence de l’heure indue,

 

Je tremble comme un enfant craintif.

 

Quelqu’un est là, derrière la porte.

 

Ne l’entends-je pas gratter la porte ?

 

Quelqu’un est là…C’est elle, la morte,

 

La maitresse chérie autrefois

 

Quelle soif donc survit à sa bouche

 

Que chaque jour j’oublie un peu plus ?

 

Quel désir d’amour, autre et farouche,

 

Peut tourmenter un corps qui n’est plus ?

 

Va-t’en, retourne au pays des âmes,

 

J’ai peur du baiser que tu réclames !

 

Si tu me cites, c'est que tu veux mon avis.

 

Encore une fois, je ne sens aucune âme à ton écrit. Il ne suffit pas de savoir manier le verbe pour faire de la poésie. Il est question de sensibilité et de profondeur. Mais bien sûr, cela reste mon humble avis.

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La Discorde.

 

 

La Déesse Discorde ayant brouillé les Dieux,

Et fait un grand procès là-haut pour une pomme,

On la fit déloger des Cieux.

Chez l'Animal qu'on appelle Homme

On la reçut à bras ouverts,

Elle et Que-si-que-non, son frère,

Avecque Tien-et-mien son père.

Elle nous fit l'honneur en ce bas Univers

De préférer notre Hémisphère

A celui des mortels qui nous sont opposés ;

Gens grossiers, peu civilisés,

Et qui, se mariant sans Prêtre et sans Notaire,

De la Discorde n'ont que faire.

Pour la faire trouver aux lieux où le besoin

Demandait qu'elle fût présente,

La Renommée avait le soin

De l'avertir ; et l'autre diligente

Courait vite aux débats et prévenait la Paix,

Faisait d'une étincelle un feu long à s'éteindre.

La Renommée enfin commença de se plaindre

Que l'on ne lui trouvait jamais

De demeure fixe et certaine.

Bien souvent l'on perdait à la chercher sa peine.

Il fallait donc qu'elle eût un séjour affecté,

Un séjour d'où l'on pût en toutes les familles

L'envoyer à jour arrêté.

Comme il n'était alors aucun Couvent de Filles,

On y trouva difficulté.

L'Auberge enfin de l'Hyménée

Lui fut pour maison assignée.

 

La Fontaine

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Si tu me cites, c'est que tu veux mon avis.

 

Encore une fois, je ne sens aucune âme à ton écrit. Il ne suffit pas de savoir manier le verbe pour faire de la poésie. Il est question de sensibilité et de profondeur. Mais bien sûr, cela reste mon humble avis.

 

par contre moi j'apprécie énormément ses poèmes:04:

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