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Deux cents chercheurs algériens sont revenus au pays en 2011


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Deux cents chercheurs algériens vivant à l’étranger sont retournés au pays en 2011. L’annonce a été faite dimanche par Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur, invité de la chaîne III de la radio nationale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué le recrutement cette semaine par l’université de Chlef et de Saïda de deux chercheurs en génomique et en biologie moléculaire. « Ces deux chercheurs publient leurs travaux dans la revue de référence Nature. Cela veut dire que des chercheurs de haut niveau reviennent parce que leur situation socio‑économique dans le pays a été nettement améliorée. Nous essayons, dans la mesure du possible, de garantir au chercheur le même environnement qu’il a déjà à l’étranger. Il est vrai qu’il y a une année, la situation de l’enseignant n’était pas reluisante. Personne n’était tenté de revenir. Aujourd’hui, le niveau social a été relevé. Un statut a été donné à l’enseignant. Les conditions ont donc changé. Je suis sûr que dans les années qui viennent, ce processus de mobilité va se renverser. Nous aurons plus de chercheurs qui reviennent que ceux qui repartent », a‑t‑il expliqué.

Pourtant, 50 % des étudiants qui partent à l’étranger ne retournent pas au pays. Entre 1994 et 2006, 71 000 chercheurs et cadres ont quitté l’Algérie. « Il faut positiver la fuite des cerveaux. Avoir autant de chercheurs algériens à l’étranger, c’est avoir autant de capacités potentielles qui pourront être mises au service de l’Algérie. Nous avons mis en place des mécanismes pour permettre à ces chercheurs d’interagir avec leurs collègues en Algérie. Les textes sont encourageants du point de vue rémunération. Leur voyage et hébergement sont pris en charge par l’État pourvu qu’ils nous apportent un plus avec un projet structurant », a souligné Abdelhafid Aourag. Il a plaidé pour le rapprochement de l’université du monde socio‑économique en encourageant la mobilité des compétences dans les deux sens et a insisté sur la durabilité de la recherche. Il est important, selon lui, de dépasser les programmes nationaux de recherche et les opérations ponctuelles.

Trente‑quatre programmes nationaux ont été retenus lors du précédent plan quinquennal qui s’achève en 2012. Un plan doté de 100 milliards de dinars. « Aujourd’hui, nous sommes à peu près 600 chercheurs pour un million d’habitants alors que la norme universelle est de 1 080 chercheurs pour un million d’habitants. La carence est donc liée à la mobilisation de ressources humaines, pas aux infrastructures. Il faut qu’on redonne confiance aux chercheurs à travers un processus de formation continue. La clef de la réussite du système national de recherche est de garantir une mobilité totale des chercheurs. Grâce à cela nous pouvons créer la compétitivité », a‑t‑il relevé.

tsa-algerie.

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Deux cents chercheurs algériens vivant à l’étranger sont retournés au pays en 2011. L’annonce a été faite dimanche par Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur, invité de la chaîne III de la radio nationale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué le recrutement cette semaine par l’université de Chlef et de Saïda de deux chercheurs en génomique et en biologie moléculaire. « Ces deux chercheurs publient leurs travaux dans la revue de référence Nature. Cela veut dire que des chercheurs de haut niveau reviennent parce que leur situation socio‑économique dans le pays a été nettement améliorée. Nous essayons, dans la mesure du possible, de garantir au chercheur le même environnement qu’il a déjà à l’étranger. Il est vrai qu’il y a une année, la situation de l’enseignant n’était pas reluisante. Personne n’était tenté de revenir. Aujourd’hui, le niveau social a été relevé. Un statut a été donné à l’enseignant. Les conditions ont donc changé. Je suis sûr que dans les années qui viennent, ce processus de mobilité va se renverser. Nous aurons plus de chercheurs qui reviennent que ceux qui repartent », a‑t‑il expliqué.

Pourtant, 50 % des étudiants qui partent à l’étranger ne retournent pas au pays. Entre 1994 et 2006, 71 000 chercheurs et cadres ont quitté l’Algérie. « Il faut positiver la fuite des cerveaux. Avoir autant de chercheurs algériens à l’étranger, c’est avoir autant de capacités potentielles qui pourront être mises au service de l’Algérie. Nous avons mis en place des mécanismes pour permettre à ces chercheurs d’interagir avec leurs collègues en Algérie. Les textes sont encourageants du point de vue rémunération. Leur voyage et hébergement sont pris en charge par l’État pourvu qu’ils nous apportent un plus avec un projet structurant », a souligné Abdelhafid Aourag. Il a plaidé pour le rapprochement de l’université du monde socio‑économique en encourageant la mobilité des compétences dans les deux sens et a insisté sur la durabilité de la recherche. Il est important, selon lui, de dépasser les programmes nationaux de recherche et les opérations ponctuelles.

Trente‑quatre programmes nationaux ont été retenus lors du précédent plan quinquennal qui s’achève en 2012. Un plan doté de 100 milliards de dinars. « Aujourd’hui, nous sommes à peu près 600 chercheurs pour un million d’habitants alors que la norme universelle est de 1 080 chercheurs pour un million d’habitants. La carence est donc liée à la mobilisation de ressources humaines, pas aux infrastructures. Il faut qu’on redonne confiance aux chercheurs à travers un processus de formation continue. La clef de la réussite du système national de recherche est de garantir une mobilité totale des chercheurs. Grâce à cela nous pouvons créer la compétitivité », a‑t‑il relevé.

tsa-algerie.

 

Très bonne initiative :cool:

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si vous saviez à quel point ils sont sous-estimés par les dirigeants.

j'ai travaillé dans un projet de réforme, et l'état a sollicité des experts étrangers et nationaux. les nôtres étaient beaucoup plus efficaces et pourtant on les écouter même parler, et le salaire ... j'en parle même pas. c'est à pleurer.

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Wallah ya Zoubir tu es loin de te rendre compte de la mascarade.

Il y'a un efort certain de la part de quelques bonnes volontés pour faire rentrer un max de scientifiques. La logique est la suivante : faire comme les état-unis de Kennedy. Lutter contre l'emprise de la mafia sur les "affaires" et miser sur la recherche developpement. Kennedy avait fait voter une loi qui allouait 2% du PIB américain à la recherche developpement. La loi est toujours efective. Fais le calcul par rapport au PIB américain tu vas constater que la somme est faramineuse et ce n'est que le budget public. Malheureusement, et après l'incroyable essort technologique qu'elle a provoqué aux states , cette loi a profité aux rapaces néo-libéraux depuis Reagan.

Revenons en Algérie. Les rapaces en profitent déja et ne comptent pas pas lacher prise. Leurs séides que sont les walis, chefs de dairas et autres danseurs de claquettes moustachus du DRS montrent déja que rien ne se fera sans eux. Je te le résume en une phrase prononcée par un wali d'une certaine wilaya ou a été construit le plus grand pole universitaire en Algérie. Avant que cette structure ne soit construite les chercheurs de cette université étaient ceux qui publiaient le plus en Algérie. Depuis ils ont rejoint les rangs et ne publient presque plus.

Phrase prononcée par ce walou lors d'une rencontre entre chercheurs expatriés ( il n'y était meme pas convié) : Nous voulons dépasser les état-unis en 5 ans et les services de la wilaya se chargent de coordonner les recherches et les budgets de recherche..SIC. Cela s'est passé en Septembre 2011.

 

Des cadres qui participent au développement du bled, ce n'est pas une mascarade.

Il faut bien les payer et créer une silicon valley.

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Des cadres qui participent au développement du bled, ce n'est pas une mascarade.

Il faut bien les payer et créer une silicon valley.

 

justement, le problème est là. qui va les payer ? quant je dis payer, pas des petites bricoles comme dans le cas que j'ai vécu:confused:

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justement, le problème est là. qui va les payer ? quant je dis payer, pas des petites bricoles comme dans le cas que j'ai vécu:confused:

 

Quand il s'agit de cadres de niveau international engagés dans un projet reconnu par l'Etat il faudrait multiplier par 2 ou 3 leur grille salariale.

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Quand il s'agit de cadres de niveau international engagés dans un projet reconnu par l'Etat il faudrait multiplier par 2 ou 3 leur grille salariale.

 

par 2 ou 3 !!! ça c'est en théorie. les gens que j'ai connu touche quotidiennement ce que fait un directeur en deux mois. je parle de mon expérience, pour les autres je sais pas

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Tu as tendnace a prendre les choses à l'envers. Ce ne sont pas les chercheurs qui font la mascarade mais leurs vis à vis dont tu ne cesses de chanter les louanges.

Pour ce qui est de les payer la plupart sont titulaires de postes très rénumératifs là ou ils sont et la première approche est bénévole pour donner un coup de pouce aux chercheurs du "terroir" qui eux auront besoins des moyens d'un telle politique. Il ,ne suffira pas de bien les payer. IL faudra les équiper et ça sera la plus grosse partie du financement. Regarde un peu ,à titre d'exemple, combien coute un microtome a congélation ou un ultramicrotome. On ne fait plus de coupes sur des blocs de paraffine depuis les années 40...les équipements techniques, didactiques et autres sont chers, très chers et leur entretient et mise à niveau sont encore plus chers.

Une deuxième partie des expatriès est proche de la retraite et ne désire que rentrer finir ses jours chez elle. Ceux là aussi, dans leur grosse majorité, sont prets à faire du quasi-bénévolat.

 

Si ce n'est pas assez pour te détailler la nature du problème et de la mascarade il faut que tu comprennes que, là ou tu vois un bond en avant pour l'Algérie, les hyènes n'y voient qu'un moyen de plus de se sucrer au passage. Dans l'immédiat avec les budgets d'équipement et de fonctionnement et dans le futur avec les royalties engrangées par les brevets.

 

Le bon coté est qu'un chercheur a fondamentalement plus de matière grise que tous les Hyaenidaes réunis et un "consortium" de chercheurs est apte a éluder ce genre de problèmes.

 

Bien les payer ces super cadres.

Ils font économiser des millions de dollars à Djazairouna.

je préfère payer un Algérien qu'un expert international étranger.

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Tu as tendnace a prendre les choses à l'envers. Ce ne sont pas les chercheurs qui font la mascarade mais leurs vis à vis dont tu ne cesses de chanter les louanges.

Pour ce qui est de les payer la plupart sont titulaires de postes très rénumératifs là ou ils sont et la première approche est bénévole pour donner un coup de pouce aux chercheurs du "terroir" qui eux auront besoins des moyens d'un telle politique. Il ,ne suffira pas de bien les payer. IL faudra les équiper et ça sera la plus grosse partie du financement. Regarde un peu ,à titre d'exemple, combien coute un microtome a congélation ou un ultramicrotome. On ne fait plus de coupes sur des blocs de paraffine depuis les années 40...les équipements techniques, didactiques et autres sont chers, très chers et leur entretient et mise à niveau sont encore plus chers.

Une deuxième partie des expatriès est proche de la retraite et ne désire que rentrer finir ses jours chez elle. Ceux là aussi, dans leur grosse majorité, sont prets à faire du quasi-bénévolat.

 

Si ce n'est pas assez pour te détailler la nature du problème et de la mascarade il faut que tu comprennes que, là ou tu vois un bond en avant pour l'Algérie, les hyènes n'y voient qu'un moyen de plus de se sucrer au passage. Dans l'immédiat avec les budgets d'équipement et de fonctionnement et dans le futur avec les royalties engrangées par les brevets.

 

Le bon coté est qu'un chercheur a fondamentalement plus de matière grise que tous les Hyaenidaes réunis et un "consortium" de chercheurs est apte a éluder ce genre de problèmes.

 

 

Je partage à fond ton point de vue et c'est pour ça que j'ai écrit plus haut : j'espère qu'ils resteront!

 

Je pense que beaucoup des moyens débloqués pour bien recevoir ces chercheurs iront dans les poches de X et Y...

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Meme Adam devait avoir comprit qu'on ne faisait pas le monde avec des slogans alors pour ce qui est de le refaire c'est tintin.

Zoubir goute un peu au terrain avant de te fendre de telles envolées lyriques.

 

- soyons concrets,

- quand les 10 ingénieurs algériens chargés du programme du satellite algérien sont partis à l'étranger, on a dû passer un contrat et payer des millions d'euros (sources: blog militaire sur le site d'El watan).

- je presiste et signe: quand un cadre est engagé sur un programme stratégique (exemple: construction d'un nouveau blindé pour l'ANP, satellite, etc...) son salaire doit être la grille salariale multipliée par 3.

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Zoubir, je te l'ai dèja dit...tu me fais penser à Bouvard et Pécuchet de Flaubert...des gars qui ont une culture uniquement livresque et qui partent en Normandie avec pour idée de révolutionner l'agriculture, la médecine, l'éducation et le reste...

Confronté aux réalités ça tourne au vinaigre...en plus c'est marrant à lire

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Zoubir, je te l'ai dèja dit...tu me fais penser à Bouvard et Pécuchet de Flaubert...des gars qui ont une culture uniquement livresque et qui partent en Normandie avec pour idée de révolutionner l'agriculture, la médecine, l'éducation et le reste...

Confronté aux réalités ça tourne au vinaigre...en plus c'est marrant à lire

 

Ceci dit, à part ces clichés, avez vous des arguments?

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Les clichés sont de ton coté Mr Zoubir....tes propositions aussi louables soient elles ne prennent absolument pas en compte les réalités socio économiques de l'Algérie...

 

- c'est par ce que je peux prendre du recul, qu'il m'est possible de faire des propositions qui sortent de l'ordinaire,

- quand on a laissé partir a l'étranger les 10 ingénieurs du programme spatial algérien, faut mieux réfléchir à retrenir l'élite de nos cadres engagés dans de vrais programmes de recherche avec retombées économiques. Ces Algériens valent de l'or, et il faut les rémunérer comme il se doit.

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