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la désindustrialisation de l'algérie


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Le secteur de l’industrie en Algérie serait en perte de vitesse selon le FCE qui appelle le gouvernemnt à relancer l’industrialisation du pays.

samedi 15 mars 2008.

 

L'industrie en Algérie. (JPEG) Le président du FCE, Reda Hamiani a exprimé ses inquiétudes et celles du FCE face à la « désindustrialisation de l’Algérie ». L’industrie, a-t-il dit, « est en perte de substance et sa part dans l’économie nationale est en constante diminution ». Il avance un chiffre : l’industrie est passée, en l’espace des vingt dernières années de vingt pour cent à moins de quatre pour cent. C’est, a-t-il jugé, une « véritable descente aux enfers ». Depuis sa création, le forum a formulé une somme de propositions qu’il a soumises aux autorités. Mais il n’a pas eu un retour d’écoute favorable. Aussi, l’association que dirige Reda Hamiani regrette que ses recommandations et ses propositions ne rencontrent pas d’écho du côté des pouvoirs publics, « en tout cas pas tout l’écho attendu ». Le FCE évoque un retour « patent au dirigisme et à la bureaucratie ». Il constate qu’il y a omniprésence de l’économie informelle et que les règles du jeu sur le marché algérien sont qualifiées d’opaques. Il note aussi que la croissance enregistrée ces six dernières années est le fait des dépenses publiques, du programme de consolidation de la croissance (plus de 150 milliards de dollars). Un plan qui, selon lui, ne profite qu’aux entreprises étrangères.

 

Au sujet des investissements étrangers directs, le président du FCE a souligné que l’ouverture tous azimuts appliquée par l’Algérie n’est pas de nature à attirer les capitaux étrangers. De même que l’accord d’association qui n’a pas profité, en fin de compte, à l’économie nationale, risque de faire beaucoup de mal à la PME algérienne incapable de faire face au démantèlement tarifaire et qui va toucher désormais les produits finis. Dans une note de conjoncture qu’il a livrée récemment, le Forum des chefs d’entreprise relève que le PIB est de 116,5 milliards de dollars, que le PIB par habitant est passé de 1 500 dollars en 1999 à 3 478 dollars en 2006, que le taux de croissance a connu une évolution au cours de cette même année pour se situer à environ 5,6%, que le taux d’inflation est passé de 2,5% en 2006 à 3,5% en 2007, que la part du crédit à la consommation est estimée à 47,1% au cours de l’année 2006, que les réserves de changes ont atteint les 110 milliards de dollars. Et que le taux de chômage est de 11,8%.

 

Synthèse de Samir, http://www.***************

D’après La Tribune

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