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Des pro-Kadhafi reprennent Bani Walid


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Bonne nouvelle pour Ladoz and co :D

 

 

Des partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

 

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de «la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense», a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

 

Ils ont ensuite «pris le contrôle de toute la ville», à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

 

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la «libération» en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. La ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

 

«Les assaillants crient «Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout!» La veille, ils avaient distribué des tracts disant: «Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors»», a affirmé M. al-Fotmani.

 

«J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées», a-t-il dit.

 

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, «des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée» situées à proximité.

 

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités «discutent de la question de Bani Walid».

 

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

 

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre «un massacre». «Nous avons demandé l'intervention de l'armée, mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution».

 

Tripoli dément

 

Le ministre libyen de l'Intérieur Faouzi Abdelali a démenti que les violences à Bani Walid lundi soient le fait de partisans de l'ancien régime de feu Mouammar Kadhafi, affirmant qu'il s'agissait de «problèmes internes» à cette ville située à 170 km de Tripoli.

 

«Les informations dont nous disposons disent qu'il y a des problèmes internes entre les habitants de cette ville, et c'est la raison de ce qui s'est passé», a-t-il affirmé à la chaîne de télévision Libya, en confirmant un bilan de cinq morts.

 

«Les informations que nous avons en provenance de l'intérieur de la ville ne disent pas qu'il y a des drapeaux verts et il n'y a rien qui soit lié à l'ancien régime», a-t-il ajouté.

 

Le ministre a expliqué que les violences étaient liées à la question des compensations destinées aux personnes affectées par la guerre et qu'«il y a un différend entre deux parties dans la ville sur cette question».

 

«J'espère que les thowars (révolutionnaires) ne vont pas s'engouffrer derrière les informations diffusées par certaines stations» et attendront «la publication d'un communiqué officiel», a-t-il ajouté.

 

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

 

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre «une guerre civile».

 

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

 

M. Ghoga, accusé d'être un «opportuniste» et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'Université de Ghar Younès, à Benghazi.

 

«Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée», a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

 

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

 

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Saïf al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.

 

Des pro-Kadhafi reprennent Bani Walid | Inès Bel Aïba et Imed Lamloum | Libye: fin de l'ère Kadhafi

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Des partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

 

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de «la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense», a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

 

Ils ont ensuite «pris le contrôle de toute la ville», à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

 

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la «libération» en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. La ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

 

«Les assaillants crient «Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout!» La veille, ils avaient distribué des tracts disant: «Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors»», a affirmé M. al-Fotmani.

 

«J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées», a-t-il dit.

 

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, «des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée» situées à proximité.

 

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités «discutent de la question de Bani Walid».

 

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

 

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre «un massacre». «Nous avons demandé l'intervention de l'armée, mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution».

 

Tripoli dément

 

Le ministre libyen de l'Intérieur Faouzi Abdelali a démenti que les violences à Bani Walid lundi soient le fait de partisans de l'ancien régime de feu Mouammar Kadhafi, affirmant qu'il s'agissait de «problèmes internes» à cette ville située à 170 km de Tripoli.

 

«Les informations dont nous disposons disent qu'il y a des problèmes internes entre les habitants de cette ville, et c'est la raison de ce qui s'est passé», a-t-il affirmé à la chaîne de télévision Libya, en confirmant un bilan de cinq morts.

 

«Les informations que nous avons en provenance de l'intérieur de la ville ne disent pas qu'il y a des drapeaux verts et il n'y a rien qui soit lié à l'ancien régime», a-t-il ajouté.

 

Le ministre a expliqué que les violences étaient liées à la question des compensations destinées aux personnes affectées par la guerre et qu'«il y a un différend entre deux parties dans la ville sur cette question».

 

«J'espère que les thowars (révolutionnaires) ne vont pas s'engouffrer derrière les informations diffusées par certaines stations» et attendront «la publication d'un communiqué officiel», a-t-il ajouté.

 

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

 

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre «une guerre civile».

 

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

 

M. Ghoga, accusé d'être un «opportuniste» et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'Université de Ghar Younès, à Benghazi.

 

«Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée», a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

 

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

 

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Saïf al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.

 

Des pro-Kadhafi reprennent Bani Walid | Inès Bel Aïba et Imed Lamloum | Libye: fin de l'ère Kadhafi

 

Le soucis avec les arabes est qu'il veulent tous devenir des dictateurs, pour pouvoir faire comme les anciens .

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Des partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

 

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de «la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense», a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

 

Ils ont ensuite «pris le contrôle de toute la ville», à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

 

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la «libération» en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. La ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

 

«Les assaillants crient «Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout!» La veille, ils avaient distribué des tracts disant: «Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors»», a affirmé M. al-Fotmani.

 

«J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées», a-t-il dit.

 

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, «des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée» situées à proximité.

 

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités «discutent de la question de Bani Walid».

 

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

 

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre «un massacre». «Nous avons demandé l'intervention de l'armée, mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution».

 

Tripoli dément

 

Le ministre libyen de l'Intérieur Faouzi Abdelali a démenti que les violences à Bani Walid lundi soient le fait de partisans de l'ancien régime de feu Mouammar Kadhafi, affirmant qu'il s'agissait de «problèmes internes» à cette ville située à 170 km de Tripoli.

 

«Les informations dont nous disposons disent qu'il y a des problèmes internes entre les habitants de cette ville, et c'est la raison de ce qui s'est passé», a-t-il affirmé à la chaîne de télévision Libya, en confirmant un bilan de cinq morts.

 

«Les informations que nous avons en provenance de l'intérieur de la ville ne disent pas qu'il y a des drapeaux verts et il n'y a rien qui soit lié à l'ancien régime», a-t-il ajouté.

 

Le ministre a expliqué que les violences étaient liées à la question des compensations destinées aux personnes affectées par la guerre et qu'«il y a un différend entre deux parties dans la ville sur cette question».

 

«J'espère que les thowars (révolutionnaires) ne vont pas s'engouffrer derrière les informations diffusées par certaines stations» et attendront «la publication d'un communiqué officiel», a-t-il ajouté.

 

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

 

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre «une guerre civile».

 

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

 

M. Ghoga, accusé d'être un «opportuniste» et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'Université de Ghar Younès, à Benghazi.

 

«Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée», a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

 

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

 

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Saïf al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.

 

Des pro-Kadhafi reprennent Bani Walid | Inès Bel Aïba et Imed Lamloum | Libye: fin de l'ère Kadhafi

 

C'était prévu,les gens ,surtout de ces deux villes ,bani walid et syrte,n'allaient pas oublier si facilement leurs proches victimes de bombardement intense ,aveugle et injuste de l'OTAN et des rebelles .peu de médias qui en ont parlé et les rares photos/vidéos qui venaient de ces deux villes montrent bien qu'on a bombardé sans distinction entre les civiles et les gens armées ,ni entre homme ,femme ou enfant .on a bombardé à l'aveuglette juste pour contraindre les résistants là à se rendre.alors...

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Occupant pff qu'est ce qu'il ne faut pas entendre

 

Sinon s'ils pouvaient reprendre toute la Libye ça ne serait pas si mal. Libye libérée mon oeil entre la soumission à Kadhaffi et son armée et la soumission aux Sionistes, aux Qataris et aux occidentaux. Vous parlez d'une libération

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Pas du tout. Dans ce cas, les Romains occupent la France, tout comme les peuples germaniques.

 

reste que les francais disent : '' nos ancetres les gaulois'' et non nos ancetres les romains.

les francais celebrent vercyngitorix et non cesar

les algeriens disent: '' nos ancetres... heu !!'' ils celebrent okba et denigrent l,autochtone aksil qui s,est battu contre lui.

c,est ca le harkisme aussi

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reste que les francais disent : '' nos ancetres les gaulois'' et non nos ancetres les romains.

les francais celebrent vercyngitorix et non cesar

les algeriens disent: '' nos ancetres... heu !!'' ils celebrent okba et denigrent l,autochtone aksil qui s,est battu contre lui.

c,est ca le harkisme aussi

 

 

pas les Algériens, ceux qui les ont colonisés après le départ des Fransaouis

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