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Barça - Real une histoire de rivalité


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Le Barça et le Real, c'est un peu l'histoire de deux familles, deux modèles qui se détestent et adorent s'affronter. Différences culturelles, rivalité sportive, combat orienté foot-business. un comparatif non entre les deux clubs et leurs villes.

 

4,5: les kilomètres de plage dont profite Barcelone, évidemment Madrid n'en a pas. Et pourtant à voir le teint blafard d’Iniesta c’est pas vraiment évident.

 

1. Soit en degrés Celsius, la différence de température moyenne entre Barcelone (15.6) et Madrid (14.6). Pas énorme, mais le thermomètre devrait prendre un sacré coup dans le mercure ce soir au Camp Nou.

 

1 442 457: Le nombre d'habitants que l'aire urbaine de Madrid, qui compte plus de 6 millions d'individus, a de plus que celle de Barcelone.

35 millions: l'écart de fréquentation annuel entre les aéroports de Madrid Barajas (70) et Barcelona El Prat (35). Sûrement parce que les touristes allemands transitent par la capitale pour aller rougir sur la Costa del Sol ou aux Canaries.

 

667 mètres. L'altitude à laquelle est située la capitale espagnole, alors que le Camp Nou est lui au niveau de la mer, ce qui n’empêche pas le Barça de mettre des taros au Real à Bernabeu. L'altitude un argument galvaudé.

 

3. La différence en années entre les dates de création des deux clubs, le Barça est né le premier en 1899, son rival honni lui est né en 1902. 3 ans c'est court. 100 ans de guerre, c’est long.

 

23: soit en centimètres la différence de taille entre Alexis Sanchez, plus petit joueur barcelonais et Sami Khedira le plus grand du Real.

 

32. Comme le nombre d'agents doubles ayant évolué dans les deux clubs. Dont Figo, Ronaldo, Laudrup mais aussi Robert Prosinecki

 

618 km: la distance qui sépare les deux villes, soit 6 heures et 10 minutes en bagnole, 7 jours et 23 heures à pied selon Mappy, à cheval il n'y a pas moyen de savoir mais ça doit faire quand même faire une sacrée trotte. Un chemin de croix pour les madrilènes. Un pelerinage pour les barcelonais.

 

23. Comme le nombre de magasins Zara , temple de la sape ibère à Madrid, 13 de plus que dans la capitale catalane. Sinon il y a 31 Burger King à Madrid, soit 2 fois plus de chances de s’enfiler des Double Whoppers dans le ventre qu’à Barcelone. Et ça c’est tout sauf négligeable.

 

170 000. Le nombre de socios du Barça, deux fois plus que le Real Madrid. Seul Benfica fait mieux. Oui, oui Benfica.

 

10: le nombre de titres de Liga qui séparent les deux équipes, 31 aux Merengues, contre 21 aux Culés. Les Merengues ont de la marge encore que.

 

200 millions d’euros. Soit l’écart existant entre les dettes du Real (169 millions) et le Barça (369). La crise? Quelle crise?

 

85 euros par semaine en coupe kéké. Soit 4420 euros de dépenses en plus par an pour Ronaldo chez le coiffeur par rapport à Puyol. Le Catalan ne se coupe pas les cheveux, il se les arrache à mains nues. Plus simple et plus économique.

 

1095000 abdos. Soit le nombre d’abdos soi-disant réalisés par CR9. Ça fait toujours 1095000 abdos de plus que tous les joueurs du Barça réunis.

 

19 000. La différence de capacité d'accueil des deux stades en faveur du Camp Nou, qui peut recevoir plus de 99 000 personnes, ce qui en fait le plus grand stade d'Europe. Mes que un estadi.

 

135. Le nombre de sélections avec la Roja qui sépare les deux clubs. Les joueurs Culés en cumulent 508 quand les Madrilènes n'en comptent que 373. La honte.

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5. Le nombre de Ligue des Champions qui sépare le Real avec 9 titres du Barça, seulement 4. Les Madrilènes ont également remporté 2 coupes UEFA. Le Barça se console avec 4 Coupes des Coupes et 3 regrettées coupes d'Europe des villes de foire.

 

13. Comme le nombre de titres de pichichis que le Real a de plus que les Catalans. C’est un fait, les matadors sont madrilènes.

 

1 581 087. Le nombre de fans sur Facebook que le FC Barcelone (25 198 000 et des poussières) a de plus que son adversaire. Pep Guardiola likes this.

 

3. Comme le nombre de joueurs champions du monde que le Barça a de plus que le Real Madrid. Evidémment ce sont les Portugais qui font descendre cette moyenne. Caraio…

 

16 ans. Comme le nombre d’années de footballeur professionnel de Pep par rapport à Mourinho. Le Portugais était “traducteur” avant d’entrainer ce qui explique qu’il ait toujours été plus habile avec sa langue qu’avec ses pieds.

 

2. Comme le nombre de Miss Espagne ayant basculé dans les filets des joueurs du Real Madrid (à savoir Raul et Sergio Ramos). Les Blaugranas peuvent faire la gueule, ils n’ont jamais été foutus de draguer ne serait-ce qu’une miss Catalogne.

 

Match nul: Irina Shayk contre Shakira. A ce niveau là, impossible à départager. Coté coup de reins, c’est quand meme la Colombienne qui l’emporte aux points.

 

13: Comme le nombre de joueurs formés au club à jouer avec l'équipe première au Barça contre "seulement" 5 côté Real. La vraie différence? Ben au Real ils sont remplaçants et au Barça presque tous titulaires.

 

1 pays d’écart entre les deux clubs. Il est là le nerf de la guerre.

 

7 coupes du Roi d’écart entre le Barça (25) et le Real (18). Une chose est sûre, le vainqueur du Clasico de ce soir devrait en rajouter une autre dans les vitrines.

 

1. Soit la différence de buts marqués entre Cristiano Ronaldo(23) et Leo Messi (22) depuis le début de la saison en Liga. Avantage CR7 donc, mais Messi s'en cogne, le Ballon d'or c'est lui.

 

0. Comme le nombre de joueurs catalans jouant au Real et inversement. La barrière de la langue sans doute.

 

15. Comme le nombre de buts d'écart inscrits en deuxième mi-temps à l'avantage du Real (40) par rapport aux Catalans (25). Les Madrilènes finissent fort.

9 cartons jaunes et 3 expulsions d'avance pour les joueurs du Real qui ont reçu une biscotte à 43 reprises et pris trois rouges contre aucun aux Culés. Pepe n'y est sûrement pas pour rien.

6. La différence de buts encaissés entre les deux adversaires, à l'avantage du Barça qui en a pris seulement 12 en Liga depuis le début de la saison. Oui mais ce soir c'est Pinto dans les bois.

 

3ème: Le musée du Barça est le troisième plus visité d'Espagne derrière le Prado et celui de la Reine Sofia. Il est le plus visité de Catalogne devant le musée Picasso. True story, c'est la crise de la culture en Espagne.

1710. Comme le nombre de minutes passées sur le pré par Victor Valdes et Iker Casillas, les deux seuls joueurs à avoir disputé toutes les rencontres en intégralité en Liga. Indispensables.

5. Le nombre de points qui sépare le Real premier, du Barça second au tableau de la Liga. Dans un championnat à deux vitesses, une différence de taille.

 

31: en millions d'Euros, ce que le Real (129) a gagné de plus que le FC Barcelone (98) en billetterie sur l'année 2010. En cause, le prix des places légèrement plus élevé à Santiago Bernabeu, qui dispose de davantage de places VIP.

 

Compter environ 2 euros pour une mousse dans les deux villes, pas si cher pour s'en jeter un petit devant le match.

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Plus sérieusement, d’où est l'origine de cette rivalité ? l'histoire a t elle des réponses ?

 

Di Stéfano était venu d'Argentine pour devenir azulgrana.

L'intervention du régime franquiste a été décisive pour que Di Stéfano change l'histoire…

 

En 1953, le Barça et le Real Madrid n'étaient pas au niveau actuel de rivalité dans le football. Il y avait déjà eu des incidents comme la célèbre retraite volontaire qui s’est terminée par un 11-1 dans la rencontre de Coupe, mais les azulgrana étaient très supérieurs aux Madridistas au niveau du jeu et du palmarès. Cette année est arrivé à Barcelone pour se vêtir d'azulgrana un jeune phénomène appelé Alfredo Di Stéfano, de la main de Pepe Samitier. Cependant, jamais il n'arriverait à concourir officiellement pour le Barça. Par la grâce de Dieu, il fut l’étendard du Real Madrid et du régime et s'est converti comme le transfuge par excellence de l'histoire.

 

Di Stéfano a été emporté par le Real Madrid par décret, dans une 'affaire' scandaleuse qui a donné lieu à la meilleure étape de l'histoire blanche. Jusqu'à ce moment, le Real Madrid avait gagné deux Ligas en 24 éditions, avait été 6 fois second et 3 autres, troisièmes. C'est-à-dire, qu’il était monté sur le podium 11 fois et en 13 occasions il était resté plus bas. L'Athletic Bilbao (5 Ligas), l'Atlético (4) et le Valence CF (3) avaient été champions plus de fois que le Real Madrid. Tout comme le Barça, qui l’avait été en 6 occasions. Le 'Barça de les Cinc Copes' était le dominateur du football espagnol et européen (il avait gagné 2 fois la Coupe Latine, précurseur de la Coupe des Champions) quand Samitier a découvert le jeune Di Stéfano lors d’une tournée en Espagne des Millonarios de Bogota. 'Sami' a pressenti ce que pourrait obtenir le tandem Kubala-Di Stéfano.

 

Le secrétaire technique barcelonais a convaincu la 'Saeta Rubia' (la ‘Flèche Blonde’), dont le transfert était propriété de River Plate. Di Stéfano était prêté au Millonarios, club qui faisait partie de l'Association de Clubs de la Colombie, une scission de la fédération Colombienne ignorée par la FIFA, qui ne reconnaissait pas le droit au Millonarios de transférer.

 

Le Real Madrid s'est rendu compte des qualités de Di Stéfano quand le Barça avait déjà payé à River 4 millions de pesetas pour son transfert, lors de l’été 1953. Raimundo Saporta a négocié alors avec les Millonarios, à qui naturellement cela semblait correct de tirer quelque chose d’un joueur qui n'était pas à eux.

 

Parallèlement, Santiago Bernabéu a mis en marche ses influences dans les bureaux de la Délégation Nationale de Sports, organisme dépendant du Movimiento qui a dicté un ordre qui empêchait les transferts de nouveaux joueurs étrangers avec le prétexte de protéger la sélection espagnole.

 

De cette manière, la FIFA, qui ne reconnaissait pas le droit des Millonarios de transférer Di Stéfano et considérait que le joueur était de River, a accordé le transfert. Mais ce fut la Fédération Espagnole qui l'a retenu, en s’abritant derrière le nouvel ordre de la Délégation Nationale de Sports, présidée par le général Moscardo.

 

Les Millonarios de Bogota étaient obligés par la FIFA de rendre Di Stéfano à River Plate en décembre 1954 et a compris, par conséquent, que jusqu'à ce moment là il avait des droits sur le joueur. Sachant que River était le propriétaire légitime des droits fédératifs de Di Stéfano, les recteurs madridistas ont joué la stratégie d'embrouiller la situation pour forcer un arbitrage de la Délégation Nationale de Sports.

 

Ainsi, tandis que le joueur argentin s'entraînait avec le Barça pendant les trois mois d'attente, le général Moscardo a réuni les présidents des deux clubs et l’accord célèbre selon lequel Di Stéfano jouerait une saison avec chaque équipe est parvenu. Enric Marti Carreto, président azulgrana, a accepté l'accord, mais a démissionné peu après, le 22 septembre 1953, à cause des critiques qu'il a reçues. Peu après le Barça renonçait à compter sur le joueur un an sur l’autre (de plus, l’alternance commençait pour le Real Madrid) avec un joueur qui légitimement lui revenait. Le Real Madrid, quoiqu’il en soit, a dû s'engager à payer 4 millions au Barça, preuve irréfutable de qui avait raison.

 

Quelques années plus tard, le président Narcis de Carreras, dirigeant à l’époque de Marti Carreto, a révélé que ce dernier avait fait l'objet d'un chantage de la part de la Section Nationale des Douanes : s'il n'acceptait pas l'accord, sa vie professionnelle serait un enfer. C’est ainsi que s’est écrite durant plusieurs décennies la rivalité entre le Barça et le Real Madrid, bien qu'il y en ait qui soutiennent que ce que devrait faire les Barcelonais est de se taire, de se laisser marcher dessus et de ne pas s’en aller de victimes.

 

Source : Mundo Deportivo

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Tarradellas a obtenu la paix Núñez-De Carlos en 1980.

Durant le franquisme, le nom et l’écusson du Barça ont été changés…

 

La rivalité entre le FC Barcelone et le Real Madrid a embaumé le terrain sportif tout au long des décennies. Selon des analystes, étudiants et historiens de toutes les tendances, le Real Madrid s'est érigé en l’étendard du régime franquiste et les succès qu'il a obtenus après l'arrivée de Di Stéfano ont été utilisés pour exporter l'image de l'Espagne. Avec Santiago Bernabéu à la présidence, le Madridismo a assumé avec joie ce 'rôle', tandis que le Barça a toujours été vu avec méfiance.

 

Durant le franquisme, par exemple, le club azulgrana s’est vu obliger de changer le nom avec lequel il avait été fondé, FC Barcelona (Foot-ball Club Barcelona), par celui de Club de Futbol Barcelona. De la même manière, a été modifié l’écusson original : les quatre barres rouges sur fond jaune de la partie supérieure, situées avec la Croix de Sant Jordi, ont été substituées par deux barres rouges, plus larges. La raison est évidente.

 

La politisation de la rivalité entre les deux clubs est indiscutable. En 1980, une médiation du premier président de la Generalitat après le franquisme, Josep Tarradellas, a permis que les deux présidents d'alors, Josep Lluís Núñez et Luis de Carlos, signent une trêve à un moment où les rapports étaient très tendus. Núñez défendait les droits du Barça dans la répartition des sommes versées par les télévisions et il avait été très critique envers le traitement de faveur que recevait le Real Madrid. De dures déclarations de Núñez ont fait que De Carlos, qui avait fait quelques mois auparavant un grand geste sportif en encourageant le Barça dans la finale de la Coupe des Coupes à Bâle, ait annoncé la rupture des relations entre les deux entités.

 

Tarradellas a réuni les deux présidents le 7 février 1980 au siège de la Generalitat, avec Pablo Porta comme témoin, à la veille du Barça – Real Madrid de cette saison. Trois jours après, le Real Madrid gagnait 0-2 avec une exhibition de Cunningham et avec un penalty scandaleux de Garcia Remon sur Adjutori Serrat que l'arbitre, Fandos Hernandez, non seulement n'a pas signalé mais a sifflé une faute contre l'azulgrana pour s’être mis sur le chemin du Madrilène qui l’avait bousculé dans la surface.

 

La rivalité entre les deux clubs a souvent été éclaboussée par des scandales arbitraux. Le Barça a gagné en 1902 le premier clasico de l'histoire 3-1. Selon la page Web du Real Madrid, il a gagné parce qu'il jouait avec beaucoup d'étrangers. En 1916, le Real Madrid a rendu la monnaie de sa pièce en demi-finales de la Copa, mais de quelle manière. A l'aller le Barça a gagné et au retour, le Real Madrid. La rencontre pour départager les 2 équipes s’est terminée par un match nul à six buts. Le plus curieux est que l'arbitre, señor Berraondo, a signalé la somme de 3 penaltys en faveur du Real Madrid, desquels le gardien de but Bru en a arrêté deux.

 

L'éliminatoire de la Coupe de 1943 a fait monter la rivalité de plusieurs degrés. Les azulgrana avaient gagné 3-0 à Les Corts et l'atmosphère a été chauffée à Madrid pour le retour à Chamartín. Les joueurs du Barça de l'époque ont dénoncé une retraite volontaire et même des menaces physiques. Des années plus tard, ils ont révélé le fait d’avoir été menacés et violentés par la Police franquiste pour qu'ils perdent. Et ils l’ont fait : 11-1.

 

Un résultat record pour l’une des pages noires de cette rivalité.

 

Source : Mundo Deportivo

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