Antarzamani 10 Posted January 27, 2012 Partager Posted January 27, 2012 HIZIA : Le plus beau poème algérien .... HISTOIRE : Une jeune fille arabe, bent Ahmed Belbey, originaire de Beni Hilal, née en 1852. Elle aimait secrètement son cousin Saïd. Un amour devenu célèbre, après la mort de Hizia en 1875, à l’âge de 23 ans. Ne pouvant supporter la douleur de la mort de sa bien-aimée, Saïd erre quelque temps, avant de demander au grand poète de la région, Ben Guitoun, de l’immortaliser par un poème. Le maître du melhoun le prend en pitié, après avoir écouté son histoire d’amour ....... A suivre ....... Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 La Traduction française : ( En 1902) Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 Le plus beau poème d'amour algérien ... La Traduction française : ( En 1902) Citer Link to post Share on other sites
chougui 10 Posted January 28, 2012 Partager Posted January 28, 2012 la geste hillalienne, un patrimoine de l'humanité. très impatient d'apprendre la suite jusqu'à la fin. Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 PARTIE " ONE " très impatient d'apprendre la suite jusqu'à la fin. Partie " I " de la traduction française de HIzia : (Réalisée en 1902 ) « Amis, consolez-moi; je viens de perdre la reine des belles. Elle repose sous terre. Un feu ardent brûle en moi ! Ma souffrance est extrême. Mon cœur s'en est allé, avec la svelte Hiziya. Hélas ! Plus jamais je ne jouirai de sa compagnie. Finis les doux moments, où, comme au printemps, les fleurs des prairies, nous étions heureux. Que la vie avait pour nous de douceurs ! telle une ombre, la jeune gazelle a disparu, en dépit de moi ! Lorsqu'elle marchait, droit devant elle, ma bien-aimée était admirée par tous. Telle le bey du camp qui s'avance un cimeterre à la ceinture. Entouré de soldats et suivi de cavaliers qui sont venus à sa rencontre, pour lui remettre chacun un présent; Armé d'un sabre d'Inde, il lui suffit de faire un geste de la main, pour partager une barre de fer, ou fendre un roc. Il a tué un grand nombre d'hommes, ennemis du bien. Orgueilleux et superbe, il s'avance fièrement. C'est assez glorifier le bey ! Dis-nous, chanteur, dans une nouvelle chanson les louanges de la fille d'Ahmad ben al-Bey. Amis, consolez-moi; je viens de perdre la reine des belles. Elle repose sous terre. Un feu ardent brûle en moi ! Ma souffrance est extrême. Mon cœur s'en est allé, avec la svelte Hiziya. Lorsqu'elle laisse flotter sa chevelure, un suave parfum s'en dégage. Ses sourcils forment deux arcs bien dessinés, telle la lettre noun, tracée dans un message. Ton œil ravit les cœurs, telle une balle de fusil européen, qui aux mains des guerriers, atteint sûrement le but. Ta joue est la rose épanouie du matin, et le brillant œillet; le sang qui l'arrose lui donne l'éclat du soleil. tes dents ont la blancheur de l'ivoire, et, dans ta bouche étincelante, la salive a la douceur du lait des brebis ou du miel qu'apprécient tant les gourmets. Admire ce cou plus blanc que le cœur du palmier. C'est un étui de cristal, entouré de colliers d'or. Ta poitrine est de marbre; il s'y trouve deux jumeaux, que mes mains ont caressés, semblables aux belles pommes qu'on offre aux malades. Ton corps a la blancheur et le poli du papier, du coton ou de la fine toile de lin, ou encore de la neige, tombant par une nuit obscure. Hiziya a la taille fine; sa ceinture, penche de côté, et ses tortis entremêlés retombent sur son flanc repli par repli. Contemple ses chevilles; chacune est jalouse de la beauté de l'autre; lorsqu'elles se querellent elles font entendre le cliquetis de leurs khelkhals, surmontant les brodequins (vaste plaine au S. E. de Sétif où les nomades de Biskra venaient faire paître leurs troupeaux en été ) A suivre ... /... Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 PARTIE "TWO" Partie " II " de la traduction française de Hizia : (Réalisée en 1902 ) Quand nous campions à Bazer1, je me rendais auprès d'elle le matin; alors nous goûtions les joies de ce monde. je saluais la gazelle; j'observais les présages; heureux comme un homme fortuné, possédant les trésors de l'univers. La richesse n'avait pour moi aucune valeur, comparée au tintement des khelkhals de Hiziya, quand je franchissais les collines pour aller la rencontrer. Lorsqu'au milieu des prairies, elle balançait son corps avec grâce, et faisait résonner son khelkhal, ma raison s'égarait; un trouble profond envahissait mon cœur et mes sens. Après avoir passé l'été dans le Tell, nous redescendîmes vers le Sahara, ma belle et moi. Les litières étaient fermées; la poudre retentissait; mon cheval gris m'entraînait vers Hiziya. Ils ont conduit les palanquins des belles, et ont campé à Azal, face à Sidi Lahcen et à Zerga. Ils se sont dirigés vers Sidi Said vers al- Matkaouak, puis sont arrivés le soir à M'Doukal. Ils sont repartis de bon matin, au lever de la brise, vers Sidi Mohammed, ornement de cette paisible contrée. De là, ils ont conduit les litières à al-Makhraf. Mon cheval, tel un aigle, m'emporte dans les airs, en direction de Ben Seghir, avec la belle aux bras tatoués. Après avoir traversé l'Oued, ils sont passés par Al Hanya. Ils ont dressé leurs tentes à Rous at-Toual, près du désert. L'étape suivante mène à Ben Djellal. De là, ils se sont dirigés vers El Besbes, puis vers El-Herimek, avec ma bien-aimée Hiziya. A combien de réjouissances avons-nous pris part ! Mon cheval gris, disparaissait presque dans l'arène, (derrière un rideau de poussière); on aurait dit un fantôme. Ma belle était grande comme la hampe d'un étendard; ses dents, lorsqu'elle souriait, formaient une rangée de perles; elle parlait par allusions, me faisant ainsi comprendre (ce qu'elle voulait dire). La fille de Hmida brillait, telle l'étoile du matin; elle éclipsait ses compagnes, semblable à un palmier qui seul, dans le jardin, se tient debout, grand et droit. Le vent l'a déraciné, il l'a arraché en un clin d'œil. Je ne m'attendais pas à voir tomber ce bel arbre; je pensais qu'il était bien protégé. mais j'ignorais que Dieu, souverainement bon, allait la rappeler à Lui. Le Seigneur a abattu (ce bel arbre). je reprends mon récit. Nous avons campé ensemble sur l'Oued Ithel; c'est là que la reine des jouvencelles me dit adieu. C'est cette nuit-là qu'elle passa de vie à trépas; c'est là que la belle aux yeux noirs quitta ce monde. Elle se tenait serrée contre ma poitrine, lorsqu'elle rendit l'âme. Les larmes remplirent mes yeux, et s'écoulaient sur mes joues. Je pensais devenir fou, et me mis à errer dans la campagne, parcourant tous les ravins des montagnes et des collines. Elle a ravi mon esprit et enflammé mon cœur la belle aux yeux noirs, issue d'une race illustre. On l'enveloppa d'un linceul, la fille de notable; ce spectacle a augmenté ma fièvre, et ébranlé mon cerveau. On la mit dans un cercueil, la belle aux magnifiques pendants d'oreilles. Je demeurais stupide, ne comprenant pas ce qui m'arrivait. On l'emporta dans un palanquin, embelli par des ornements, la belle, cause de mes chagrins, qui était grande telle la hampe d'un étendard. Sa litière était ornée de broderies bigarrées, scintillantes comme les étoiles, et colorées comme un arc-en- ciel, au milieu des nuages, quand vient le soir. Elle était tendue de soie et tapissée de brocart. Et moi, comme un enfant, je pleurais la mort de la belle Hiziya. Que de tourments j'ai endurés pour celle dont le profil était si pur ! Je ne pourrai plus vivre sans elle. Elle est morte du trépas des martyrs, la belle aux paupières teintées d'antimoine ! On l'emporta vers un pays nommé Sidi Khaled. Elle se trouva la nuit sous les dalles du sépulcre, celle dont les bras étaient ornés de tatouages; mes yeux ne devraient plus revoir la belle aux yeux de gazelle. Ô fossoyeur ! ménage l'antilope du désert; ne laisse point tomber de pierres, sur la belle Hiziya ! Je t'en adjure, par le livre saint, ne fais point tomber de terre sur celle qui brille comme un miroir. S'il fallait la dis****r à des rivaux, je fondrais résolument sur trois troupes de guerriers. Je l'enlèverais par la force des armes aux ennemis. Dussé-je le jurer par la tête de la belle aux yeux noirs, je ne compterais pas mes adversaires, fussent-ils au nombre de cent. Si elle devait rester au plus fort, je jure que nul ne pourrait me la ravir; j'attaquerais, au nom de Hiziya, une armée entière. Si elle devait être le trophée d'un combat, vous entendriez le récit de mes exploits; je l'enlèverais de haute lutte, devant témoins. S'il fallait la mériter au cours de rencontres tumultueuses, je combattrais durant des années, pour elle. Je la conquerrais au prix de persévérants efforts, car je suis un cavalier intrépide. Mais puisque telle est la volonté de Dieu, maître des mondes, je ne puis détourner de moi cette calamité. Patience ! Patience ! J'attends le moment de te rejoindre : je pense à toi, ma bien-aimée, à toi seule ! Amis, mon cheval me fendait le cœur, lorsqu'il s'élançait en avant (attristé par la perte de Hiziya). Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 PARTIE "THREE ET FIN" Partie " III " de la traduction française de Hizia : (Réalisée en 1902 ) Après la mort de ma bien-aimée, il s'en est allé, et m'a quitté. Mon cheval était plus rapide que tous les autres chevaux du pays; dans les échauffourées, on le voyait en tête du peloton. Quels prodiges n'accomplissait-il pas sur le champ de bataille ! Il se montrait au premier rang. Sa mère descendait du fameux Rakby2. (Nom d'un étalon célèbre amené du Maroc par si Ahmed Tidjani ) Combien il excellait dans les joutes entre les douars, à la suite de la tribu en marche; je tournoyais avec lui insouciant de ma destinée ! Un mois plus tard, il m'avait quitté; trente jours après Hiziya. Cette noble bête mourut; le voilà au fonds d'un précipice; il ne survécut pas à ma bien-aimée. Tous deux sont partis pour toujours. Les rênes de mon cheval gris sont tombés de mes mains. Ô Douleur ! Dieu, en les rappelant à lui, m'a enlevé toute raison de vivre. Mon âme est près de s'éteindre, après leur cruelle perte. Je pleure cette séparation, comme pleure un amoureux. Mon cœur se consume chaque jour davantage; ma vie n'a plus de sens. Pourquoi pleurez-vous mes yeux ? Nul doute que les plaisirs du monde vous raviront. Ne me ferez-vous point grâce ? la belle aux cils noirs a ravivé mes tourments; celle qui faisait la joie de mon cœur repose sous la terre. Je pleure la belle aux dents de perles; mes cheveux ont blanchi; et mes yeux ne peuvent supporter cette séparation. Le soleil qui nous a éclairé, est monté au Zénith, se dirigeant vers l'Occident; il s'est éclipsé après avoir été le sommet de la voûte céleste, au milieu du jour. La lune qui se montre à nous, a brillé pendant le mois du Ramadhan, puis a disparu du ciel, après avoir fait ses adieux au monde. Ce poème, je le dédie à la mémoire de la reine du siècle, fille d'Ahmed, et descendante de l'illustre tribu des Douaouda. Telle est la volonté de Dieu, mon Maître Tout-Puissant. Le Seigneur a manifesté sa volonté, et a rappelé à lui Hiziya. Mon Dieu ! Donne-moi la patience; mon cœur meurt de son mal, emporté par l'amour de la belle, qui a quitté ce monde. Elle vaut deux cents chevaux de race, et cent cavales issues de Rakby. Elle vaut mille chameaux; elle vaut une forêt de palmiers des Ziban. Elle vaut tout le pays du Djérid; elle vaut le pays des noirs, et des milliers de Haoussas. Elle vaut les Arabes du Tell et du désert, ainsi que tous les campements des tribus, aussi loin que puissent atteindre les caravanes, voyageant à travers les cols des montagnes. Elle vaut ceux qui mènent la vie bédouine, et ceux qui habitent les continents. Elle vaut ceux qui se sont installés dans des demeures permanentes et mènent une vie de citadins. Elle vaut les trésors, la belle aux beaux yeux; et si cela ne suffit pas, ajoutes-y les habitants des villes. Elle vaut les troupeaux des tribus, les bijoux, les palmiers des oasis, le pays des Chaouias. Elle vaut ce que renferment les océans; elle vaut les Bédouins et citadins vivant au delà du Djebel Amour, et jusqu'à Ghardaïa. Elle vaut, elle vaut le Mzab, et les plaines du Zab, hormis les saints et les marabouts. Elle vaut les chevaux recouverts de riches carapaçons, et l'étoile du soir; cela est peu, trop peu, pour ma bien-aimée, unique remède à mes maux. Je demande pardon au Seigneur; qu'il ait pitié de ce malheureux ! Que Mon Seigneur et Maître pardonne à celui qui gémit à ses pieds ! Elle avait 23 ans, la belle à l'écharpe de soie. Mon amour l'a suivie; il ne renaîtra jamais dans mon cœur. Consolez-moi de la perte de la reine des gazelles. Elle habite la demeure des ténèbres, l'éternel séjour. Jeunes amis ! Consolez-moi de la perte du faucon. Elle n'a laissé que le lieu où sa famille a campé, et qui porte son nom. Bonnes gens ! Consolez-moi de la perte de la belle aux khelkhals d'argent pur; on l'a recouverte d'un voile de pierre reposant sur des fondations bien bâties. Amis ! Consolez-moi de la perte de la cavale de Dyab3 qui n'eut d'autre (l'un des principaux héros de la geste des banou Hilal ) maître que moi. J'avais de mes mains, tatoué de dessins quadrillés, la poitrine de la belle à la fine tunique, ainsi que ses poignets. Bleus comme le col du ramier, leurs traits ne se heurtaient pas; ils étaient parfaitement tracés, quoique sans plume; seules mes mains avaient exécuté ce travail. J'avais dessiné ce tatouage entre ses seins, lui donnant d'heureuses proportions. Au-dessus des bracelets qui paraient ses poignets, j'avais écrit mon nom. Même sur ses chevilles, j'avais figuré un palmier ! Que ma main l'avait bien dessiné ! Ah ! La vie est ainsi faite ! Saiyed, toujours épris de toi, ne te reverra plus; le seul souvenir de ton nom, lui fait perdre ses sens. Pardonne-moi, Dieu compatissant; pardonne aussi à tous les assistants; Saiyed est triste; il pleure celle qui lui était si chère. Aie pitié de l'amoureux, et pardonne à Hiziya; réunis-les dans le sommeil, Seigneur ! Ô Dieu, le Très-Haut. Pardonne à l'auteur, qui a composé ce poème; son nom est formé de deux mim, d'un ha et d'un dal (Mohamed). Ô Toi qui connais l'avenir ! Donne la résignation à cet homme, qui est fou (de douleur); je pleure comme un exilé; mes larmes apitoieraient même mes ennemis. Je ne mange plus; toute nourriture m'est devenue insipide; mes paupières ne connaissent plus le sommeil. Cette pièce a été composée trois jours seulement après la mort de celle qui me fit ses adieux, et ne revint plus vers moi. Ô vous qui m'écoutez ! Ce poème a été achevé en 1295 de l'Hégire4. (fin de l'année 1878 ap. J. C.)Ould Seghir a composé, au mois de l'Aid El-Kebir, cette chanson. A Sidi Khaled ben Sinan, Ben Guittoun a chanté celle que vous aviez vue vivante. 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chougui 10 Posted January 28, 2012 Partager Posted January 28, 2012 merci pour le partage. j'ai vraiment apprécié, tamata3tou 7a9y9aten. très beau poeme et très émouvante histoire. mis en chanson qui a été chantée avec brio par khellifi ahmed, Allah ettawel di 3oumrou (?) et abdelhamid ababsa (ra7imahou Allah). Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 Le plus beau poème d'amour algérien ... merci pour le partage. j'ai vraiment apprécié, tamata3tou 7a9y9aten. très beau poeme et très émouvante histoire. mis en chanson qui a été chantée avec brio par khellifi ahmed, Allah ettawel di 3oumrou (?) et abdelhamid ababsa (ra7imahou Allah). T'as raison c'est un poème splendide; on dirait que nous sommes devant un récit versifié qui relate l'allégresse du Saïd à côté de sa bien aimée, mais aussi le grand regret du jeune amoureux après le décès de Hizia. C'est vraiment lamentable le sort de cette jeune fille qui mort à l'âge de fleurs. Je demande gentiment aux lecteurs et aux passionnés de littérature de continuer la lecture de ce superbe poème jusqu'au bout; certainement vous allez découvrir un chef-d'oeuvre arabe précieux. Citer Link to post Share on other sites
Errance 10 Posted January 28, 2012 Partager Posted January 28, 2012 T'as raison c'est un poème splendide; on dirait que nous sommes devant un récit versifié qui relate l'allégresse du Saïd à côté de sa bien aimée, mais aussi le grand regret du jeune amoureux après le décès de Hizia. C'est vraiment lamentable le sort de cette jeune fille qui mort à l'âge de fleurs. Je demande gentiment aux lecteurs et aux passionnés de littérature de continuer la lecture de ce superbe poème jusqu'au bout; certainement vous allez découvrir un chef-d'oeuvre arabe précieux. La traduction ne lui rend pas hommage. Elle le dépouille de toute sa beauté et de toute sa poésie. En arabe, il est magnifique. Finalement les belles amours sont celles dont les amoureux passent de vie à trépas sans avoir partagé une vie commune. Toutes les amours célèbres ont été contrariées et les protagonistes ont connu la douleur de la séparation par la mort de l’un, de l’autre ou des 2. Donc, l’amour éternel n’existe pas dans la vie. Il suffit que 2 personnes qui s’aiment s’unissent pour que l’amour s’envole et que les conflits s’installent. Ma grand-mère connaissait, dans sa version originale ( arabe dialectal) ce long poème par coeur et le chantait. Il y a l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie. » disait Jean Anouilh Citer Link to post Share on other sites
Antarzamani 10 Posted January 28, 2012 Author Partager Posted January 28, 2012 c'est une oeuvre monumentale ! La traduction ne lui rend pas hommage. Elle le dépouille de toute sa beauté et de toute sa poésie. En arabe, il est magnifique. Finalement les belles amours sont celles dont les amoureux passent de vie à trépas sans avoir partagé une vie commune. Toutes les amours célèbres ont été contrariées et les protagonistes ont connu la douleur de la séparation par la mort de l’un, de l’autre ou des 2. Donc, l’amour éternel n’existe pas dans la vie. Il suffit que 2 personnes qui s’aiment s’unissent pour que l’amour s’envole et que les conflits s’installent. Ma grand-mère connaissait, dans sa version originale ( arabe dialectal) ce long poème par coeur et le chantait. Il y a l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie. » disait Jean Anouilh C'est vrai en français ça donne pas la même expression qu'en arabe... j'ai ressenti ce manque... Surtout en arabe dialectal c'est un vrai plaisir et très touchant..... on a l'impression de vivre l'époque de la belle HIZIA avec la voix du chanteur et grand cheikh Ababssa qui emporte celui qui l'écoute...... ..... Citer Link to post Share on other sites
Nour1980 10 Posted January 28, 2012 Partager Posted January 28, 2012 Hizia, par Réda Doumaz [YOUTUBE]JiXFbdlTPgE[/YOUTUBE] celui qui n'apprécie pas, celui qui ne comprend pas min errouh khali, yer3a esbah we iji lel 3Alf el achia Citer Link to post Share on other sites
kimaji 10 Posted February 20, 2012 Partager Posted February 20, 2012 Merci pour le partage, Je vous rejoint complétement tous les deux, en Arabe elle a plus d'intensité. Voici le version chanté que je connais: [YOUTUBE]apICeUk9Dk8[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
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