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Le dernier acte

 

Une pluie noire s’abattait sur les imperméables gris,

Giclée d’acide sur leurs peaux décorées de monotonie

Le rêve de l’homme en lambeaux le mène à la potence

Un carcan au cou pour unique parure d’innocence

 

Dépliant son journal, pour se sentir a l’abri du malheur

Il constate la guerre, et achète des parts dans l’armement

Il fait des affaires, il ne porte pas l’habit de l’agresseur

Il ouvre la page des sports, sans savoir qu’il se ment

 

De particule d’oppression on devient un atome oppresseur

Oubliant cette prodigieuse faculté de vivre et de penser

En exigeant sans conditions l’amour, l’argent et la santé

Dans le cloaque où loge son âme, il est nommé déserteur

 

Il n’a cure de la chape de plomb posé sur le genre humain

La course vers la fortune le suffit en matière de noblesse

Prétendant être sûr de tout, il oublie les marécages malsains

De l’incertitude du destin et face au néant, il se confesse

 

Lorsqu’il ne restera sur la terre que les débris d’une race,

On se rendra compte que la masse gesticulante était compacte

Formant un amas de souffrance commune, une unique trace

On regretteras alors notre égoïsme, lors du dernier acte…

 

Chaarar,

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BRAVO !

 

Je pensais relire un texte en tension comme le "Souffle court" que j'ai trouvé très lourd (au sens propre, biensûr) mais très juste (par la maturité qui est dedans). Vous offrez quelque chose de plus engagé. C'est appréciable.

 

Je vois que vous savez être flexible dans vos registres et vos inspirations, c'est tout à l'honneur de l'artiste ! Je vous verrai d'ailleurs très bien dans le genre romanesque.

 

Je n'ai aucune idée de votre âge, mais la maturité du texte est transcendante ! Bravo.

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Ce texte ce démarque de "souffle court" de par son essence même, celui ci est inspiré de la vie de tout les jour et du commentaire que je peut faire sur le monde d'aujourd'hui, avec comme source d'éclairage supplémentaire, ma culture Arabo-musulmane.

Il effectivement moins "lourd" car l'idée de la mort ici est dilué dans un flot de réalisme et de lucidité qui vient surement de l'intérêt que je porte a mes semblable, sans pourtant me contenté de prendre pour "argent comptant" ce que nous propose les médias, mais en ayant une analyse plus personnelle sur ce qui se passe sur la scène aujourd'hui.

J'ai tenu a y introduire un avertissement, en essayant d'être semblable a l'homme qui du haut de ces rêves essai de montré la voie.

 

En ce qui concerne l'écriture j'aime assez élargir ma palette, j'écris sur ce qui me touche, et sur ce que je vis. J'ai 26 ans et n'ai pas forcement fait de très bonnes étude, mais l'érudition n'est en rien comparable avec l'intelligence.

 

Merci du commentaire...

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Ce texte ce démarque de "souffle court" de par son essence même, celui ci est inspiré de la vie de tout les jour et du commentaire que je peut faire sur le monde d'aujourd'hui, avec comme source d'éclairage supplémentaire, ma culture Arabo-musulmane.

Il effectivement moins "lourd" car l'idée de la mort ici est dilué dans un flot de réalisme et de lucidité qui vient surement de l'intérêt que je porte a mes semblable, sans pourtant me contenté de prendre pour "argent comptant" ce que nous propose les médias, mais en ayant une analyse plus personnelle sur ce qui se passe sur la scène aujourd'hui.

J'ai tenu a y introduire un avertissement, en essayant d'être semblable a l'homme qui du haut de ces rêves essai de montré la voie.

 

En ce qui concerne l'écriture j'aime assez élargir ma palette, j'écris sur ce qui me touche, et sur ce que je vis. J'ai 26 ans et n'ai pas forcement fait de très bonnes étude, mais l'érudition n'est en rien comparable avec l'intelligence.

 

Merci du commentaire...

 

Pas plus que l'intelligence et les études ! (du moins je pense)

En tout cas, bravo, tu as une véritable fibre artistique dans l'écriture et la technique tu la dois à ton dicernement et à l'apprivoisement de tes émotions (à 26ans, c'est prometteur !)

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Algérie

 

Algérie ce pays qui souffre

Algérie un peuple en otage

 

Algérie un Pays là bas

Algérie une plaie ouverte

 

Aurès au fin fond de ton âme

Blessure à jamais béante

Absence, présence, choix ultime

Evidence

 

Terre nourricière

Asséchée par les hommes

Vidée de sa substance

Lorsqu’elle peut faire trop peur

Lorsqu’elle risque de dire

Ce qui doit être tu.

 

Yemma, beba et tous ceux là

Que tu as laissés là bas

En pensant te sauver toi

Ultime déchirure

 

Liens à garder

Lieux où aller

Liens à refaire

Lieux à connaître

 

Porter à travers l’air

La voix d’Inoughissene

Et puis bâtir ces ponts

Qui permettent de vivre

 

Alicesss

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