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Annaba: Usine d’assemblage de rames de tramway


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Voilà une initiative qui va:

- créer de l'emploi local,

- assurer du transfert de technologie,

- stimuler la sous-traitance.

 

Usine d’assemblage de rames de tramway

Création d’une société mixte

 

04.02.12 El Watan

 

Le ministre des Transports a procédé, hier, à la pose de la première pierre d’une usine algéro-française d’assemblage et de maintenance des rames de tramway.

 

Implantée au sein de l’entreprise Ferrovial, cette unité sera opérationnelle avant la fin de l’année 2013. C’est ce qu’annoncé hier Amar Tou à Annaba, où il était en visite de travail et d’inspection de différents projets qui, pour la plupart, connaissent des retards. «Sa mission est le montage des rames de tramway. Le produit portera la nouvelle marque franco-algérienne Cital», a expliqué le ministre. Selon la fiche technique du projet, cette société mixte obéit à la loi algérienne régissant l’investissement étranger : l’entreprise nationale Ferrovial de Annaba aura 51% et le français Alstom 49% des actions de Cital. Quant aux postes de travail, ils seront de l’ordre de 300 d’ici 2014-2015.

 

«Cette unité permettra l’approvisionnement en rames de tramway des villes algériennes disposant de ce moyen de transport, telles Annaba, Sétif, Sidi Bel Abbès, Mostaganem, Ouargla et Batna. Toutes ces wilayas sont programmées pour en bénéficier», apprend-on du ministre, qui a appelé les responsables à faire preuve de sérieux pour livrer cette importante usine dans les délais impartis.

Mieux encore, a annoncé Amar Tou, des études seront bientôt lancées à l’effet de doter les wilayas de Skikda, Tébessa, Béjaïa, Biskra, Blida, Tlemcen et Béchar de tramways. Ferrovial, l’entreprise publique spécialisée dans la construction de matériels et d’équipements ferroviaires a bénéficié, également, d’un plan de charge portant sur la fabrication de 380 wagons. Ils seront affectés au transport de phosphate à partir du gisement de Djebel Onk dans la wilaya de Tébessa.

 

Mohamed Fawzi Gaïdi

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Pour celui qui a vu « il était une fois dans l’Ouest » ou le « pont de la rivière » l’assemblage des rails nécessite-t-il vraiment une aide de FAFA ?

 

Il est vrai qu’importer des rails est moins rentable que les ronds à béton

 

Alors autant les couler douce. Au bled avec de l’acier spécial importé.

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Pour celui qui a vu « il était une fois dans l’Ouest » ou le « pont de la rivière » l’assemblage des rails nécessite-t-il vraiment une aide de FAFA ?

 

Il est vrai qu’importer des rails est moins rentable que les ronds à béton

 

Alors autant les couler douce. Au bled avec de l’acier spécial importé.

 

Vous confondes "rails" et "rames".

Une rame, c'est l'ensemble des wagons qui constitue un convoi.

Je suis fier que mon pays assemble des rames de tramway.

Cela va donner du travail à des jeunes et des pères de famille.

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bonjour

celui qui ne peut acceder le sommet des montagnes(sciences,technologies,civilisation,culture,medecine,agriculture,....)

restera a jamais dans les trous de poules(pauvrete,famine,ignorance,sous develloppement,....)

 

Nous devons imposer:

- des contrats avec participation de la partie algérienne,

- un assemblage local,

- c'est ainsi qu'on fera des emplois pour nos jeunes.

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  • 4 weeks later...

Annaba capitale du ferroviaire

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De capitale de l’acier du début des années 1970 jusqu’à la fin des années 1980, Annaba est en passe de devenir capitale du ferroviaire. En posant la première pierre de l’usine d’assemblage et de maintenance de rames de tramway, et en annonçant la signature d’un contrat pour la fourniture à l’EPE du fer et du phosphate (Ferphos) de 380 wagons par Ferrovial, une autre EPE, toutes deux ayant leur siège social à Annaba, Amar Tou, ministre des Transports, en visite de travail dans cette wilaya jeudi dernier, confirme cette métamorphose.

 

Celle-ci a son importance. Au-delà des 480 postes de travail directs (300+180) et des centaines d’autres indirects que ces deux opérations généreront, il y a les activités industrielles. L’on rappellera que la création de la société mixte Cital est intervenue au lendemain de la signature, il y a presque une année, d’un contrat de partenariat entre Ferrovial et la filiale française Alstom.

 

C’était l’aboutissement de nombreux contacts et négociations, à Alger et Paris, entrepris par les deux partenaires ponctués par le choix du terrain d’assiette de la future usine dans l’enceinte de l’EPE Ferrovial. Sur aussi le choix du bureau d’études pour la réalisation de l’usine. Il faut dire que vu le succès de ses filiales et de ses produits à travers le monde, ses excédents commerciaux et surtout l’étonnante cohésion du groupe, le français Alstom, leader européen du ferroviaire, se positionnait en partenaire solide.

 

En face, il y a Ferrovial spécialisée dans la production du matériel et des équipements ferroviaires. Elle est tout aussi solide avec son expérience datant de la période coloniale qui aurait dû lui permettre de devenir leader de la production ferroviaire au Maghreb et même en Afrique. Les wagons qu’elle a fournis à divers pays de notre continent et d’Asie, les derniers étant ceux livrés à l’Irak, attestent de la parfaite maîtrise de cette activité industrielle. Ferrovial s’était également préparée à partir de l’année 2000 à deux autres challenges. Celui de s’installer dans le fauteuil de principal fournisseur du marché libyen et syrien que ses cadres gestionnaires n’avaient cessé de sillonner.

 

Et si en Libye la soumission de Ferrovial avait été retenue pour faire partie du lot des offres internationales ayant trait à la réalisation de 3 000 km de rails, son PDG réussira à décrocher l’accord de principe des Syriens pour répondre aux besoins de leur marché en wagons, matériels ferroviaires et autres de la construction (bétonnières, brouettes, pelles…). Les perturbations politiques intervenus entre-temps en ont voulu autrement.

 

Depuis la fin du mois de janvier 2012, se présentent d’autres challenges. Cette fois-ci, c’est en Algérie où Ferrovial est appelée à intervenir. D’abord dans l’assemblage et la maintenance des tramways de toutes les wilayas du pays. Ensuite, dans la fabrication des wagons pour Ferphos et une participation intéressante dans la réalisation de divers projets de développement du rail en charge de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).

 

Un développement qui a imposé à l’état d’injecter 20 milliards de dollars à l’horizon 2015. Il s’agira de plusieurs opérations de dédoublement de voies ferrées, la réalisation de nouvelles et la modernisation d’anciennes. Au total, ce sont 10 500 km de rail à réaliser avec des équipements dont une partie portera le label Ferrovial pour peu que le principe du droit à la préférence nationale soit appliqué.

 

Dans son intervention faite sur le site de cette entreprise, jeudi dernier, Amar Tou a totalement éludé la question du choix des fournisseurs. C’est la même démarche qu’a adoptée un de ses proches collaborateurs chargé d’expliquer au moyen du datashow l’ensemble de ce projet grandiose. Ce cadre s’est limité à différents itinéraires de rail qui, de Tébessa à Sidi Bel-Abbès et de Biskra à Ouargla, feront l’objet de grands travaux.

 

Explication aussi sur le métro d’Alger, les différentes gares SNTF et routières d’Alger, les tramways qui sillonneront dans un proche avenir une vingtaine de communes chefs-lieux de wilaya. Tant de projets qui semblent avoir stimulé l’énergie des cadres dirigeants de différentes entreprises de réalisation et de production. Ceux de Ferrovial figurent dans le lot. Enrayée les précédentes années faute de moyens financiers à la mesure des ambitions de redressement de ses dirigeants, Ferrovial, qui a bénéficié de l’effacement de la totalité de ses dettes et d’un apport financier de 2,50 millions de dinars au titre d’apport, se prépare à l’offensive.

 

Elle le fait assez sérieusement pour tenter de confirmer son endurance de champion maghrébin du ferroviaire. Un champion sur lequel on devra compter à l’avenir dans la politique de développement économique du pays avec pour capitale du ferroviaire, Annaba. Le premier marché décroché après plusieurs années de stagnation a pour nom le groupe Ferphos. Le deuxième pourrait être asiatique avec l’intéressement marqué du gouvernement irakien pour les produits ferroviaires algériens.

 

La prospection de ce marché se poursuit. Et pour peu que nos diplomates en poste dans ce pays apportent leur contribution à de sérieuses prises de contact entre les cadres algériens et les décideurs irakiens, Ferrovial atteindra son objectif. Il faut dire que cette entreprise change, évolue et se transforme dans le bon sens. Ses cadres gestionnaires dont Salah Mellek, le président-directeur général, ne négligent aucune des clés d’entrée en Irak d’abord et, avec le retour à court terme de la paix dans ces deux pays, en Libye et Syrie.

 

Ferrovial a été citée en exemple par le ministre des Transports presque à chacune des étapes de sa visite. Il était accompagné de Mohamed Ghazi, wali de Annaba, et de nombreux cadres centraux de son département. Au port où il s’était rendu après avoir visité les ateliers de maintenance de la SNTF, il a donné des instructions fermes au PDG de l’entreprise portuaire.

 

Ce dernier devra mettre immédiatement en application l’instruction gouvernementale portant récupération par les entreprises portuaires de toutes les surfaces laissées vacantes par les entreprises dissoutes. Comme il a catégoriquement rejeté la proposition de transformer en lieu de déchargement des céréales le quai sud en charge des produits sidérurgiques d’ArcelorMittal.

 

Amar Tou a également insisté sur la nécessité d’entamer rapidement l’opération dragage du port de Annaba pour atteindre les 14,5 m de fond au lieu des 9 m actuels et de là, accueillir les navires marchands de grand tonnage. Dès son arrivée à Annaba, le ministre avait déjà montré sa détermination à imposer les délais de réalisation de différents projets socioéconomiques.

 

A l’exemple de la nouvelle aérogare Rabah-Bitat prévue pour être réceptionnée en novembre 2012, avec la pose de la toiture en juin de la même année, les ateliers SNTF, la gare routière Sidi-Achour en cours de réalisation et les travaux du dédoublement de la ligne ferroviaire Annaba-Ramdane Djamel qui se poursuivent toujours.

Source : La Nouvelle République

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  • 4 weeks later...

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