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Le RCD réagit à l'indifférence du Conseil des Ministres face aux dernières intempéries...


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M. Kebci - Alger (Le Soir d'Algérie du 09/02/12)

 

Le RCD dénonce l'anachronisme du système.

 

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a réagi violemment à l’indifférence des autorités du pays dont elles ont fait montre lors de la tempête de neige sans précédent qui prévaut, depuis une semaine, dans plus de la moitié du pays.

-Dans un communiqué rendu public hier mercredi, le RCD trouve incongru et incompréhensible le fait que le Conseil des ministres de la veille «n’ait soufflé aucun mot sur cette tempête qui a vu des Algériens mourir de froid et de faim». Il est vrai que, souligne-t-il, que, «tout occupé à sa farce électorale», le pouvoir par le biais du ministère de l’Intérieur, «avait squatté la téléphonie mobile pour persuader le peuple de la décision du pouvoir d’abandonner les fraudes». Un ministère que le RCD pointe du doigt pour n’avoir pas pris la moindre «initiative pour instruire les citoyens sur les procédures à suivre face à des bouleversements météorologiques prévisibles ». «Imaginé pour la propagande et la domestication, le logiciel du système est inapte à communiquer sainement avec la société. Les drames en cours illustrent une évidence historique : l’Etat n’a jamais été conçu ou structuré pour assurer la sécurité et l’émancipation de l’Algérien», note le parti de Saïd Sadi selon lequel le régime s’est assigné des missions de contrôle, de soumission et de répression ; autant de fonctions incompatibles avec l’écoute, la compréhension et l’action au bénéfice du citoyen. Le parti de Saïd Sadi relève l’absence de stratégie de prévention en vue de stocker nourriture, médicaments, gaz et fioul, le salage des routes qui n’a même pas été envisagé, avec ses résultats macabres et inévitables ; des dizaines de citoyens qui ont péri par hypothermie, méconnaissance des risques, imprudence et, maintenant, dans certains cas, par manque de vivres. Prenant acte de la confiscation par l’administration centrale de l’ensemble des prérogatives, laissant les élus locaux se débattre seuls face à la détresse de leurs administrés, le RCD regrette qu’à ce jour aucune sanction ni même enquête sérieuse n’a suivi les nombreuses catastrophes naturelles (inondations, séismes, incendies de forêt, tempêtes de neige,…) subies par le pays et payées à chaque fois cash.

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Perturbations atmosphériques et bulle politique

 

Perturbations atmosphériques et bulle politique

Par : Mustapha Hammouche ,Liberté du 09/02/12

 

C’est un Conseil des ministres “dépaysé”, comme on dit dans le jargon judiciaire, qui s’est tenu avant-hier. Il a eu lieu dans une bulle, loin de l’Algérie.

L’ordre du jour était ficelé depuis quelques jours, voire quelques semaines : loi de finances complémentaire, ordonnance portant augmentation du nombre de sièges à l’Assemblée nationale et décret concernant la supervision des élections législatives. Aucun imprévu ne pouvait le détourner de ces préoccupations prioritaires entre toutes.

Et, si l’on s’en tient au communiqué officiel, le Conseil s’est déroulé dans un “climat” qui n’était pas celui du pays. Rien n’y évoque le calvaire que les intempéries imposaient, depuis vendredi soir, à des régions entières.

Des dizaines de communes et des centaines de villages galéraient depuis cinq jours déjà, sans électricités ou sans gaz, ou sans les deux parfois, sans approvisionnements pour certains ; des routes sont coupées et des agglomérations isolées, la liste des victimes s’allongeait… Mais cela n’a pas agi sur l’attention du Conseil des ministres apparemment machinal. Seul compte le dessein d’élections législatives qui doivent enfin emporter le label démocratique.

Pour les souffrances des villageois et des ruraux engourdis par le froid, affamés par le manque de denrées, ou affectés par l’inaccessibilité des centres de soins, les institutions font ce qu’elles peuvent. Les statistiques de sorties d’unités de l’armée, de la gendarmerie, de la police et de la Protection civile tiennent lieu de communication sur l’efficacité de la réaction de l’État devant les effets de l’évènement climatique. Question de méthodes ou de moyens, le bilan humain de ces quelques jours de neige et de froid est calamiteux.

Cette nonchalance officielle semble s’être décentralisée. Voici en effet ce que déclarait, lundi dernier, à Liberté, M. Kertous, du cabinet du wali, sur la situation qui prévaut à travers la wilaya de Béjaïa : “Nos équipes sont toujours en opération de déneigement des axes principaux jusque, du moins, au niveau des chefs-lieux communaux, pour permettre aux équipes de Sonelgaz d’intervenir pour le rétablissement du courant électrique et à Naftal de ravitailler en gaz butane ces contrées très touchées”, ajoutant, en conclusion : “Pour l’instant, il n’y a pas de quoi s’alarmer (!).”

On sait, depuis, combien il y avait de raison de s’alarmer.

Et voici ce qu’on pouvait lire des propos de Djamel Boucharf, climatologue à l’Office national de météorologie, dans El Watan d’avant-hier :

“L’Algérien doit s’adapter aux conditions climatiques qui peuvent varier. L’Algérie se situe dans une zone de "variabilité climatique" due aux impacts des changements climatiques que connaît désormais le monde.” Le scientifique ne dit pas ce que l’État doit faire pour répondre à cette évolution. Est-ce à dire que c’est au citoyen seul de se débrouiller avec des éléments désormais versatiles.

Le précédent des inondations du 10 octobre 2001, quand gouvernement et députés, réunis à l’Assemblée nationale, mirent une partie de la matinée à se rendre compte que Bab El-Oued comptait déjà ses premiers noyés, n’aura pas servi. Constance d’un pouvoir autiste : dans ce domaine comme dans d’autres, même les pires épreuves ne lui sont d’aucune utilité pédagogique.

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pourquoi les dirigeants de ce parti ne se sont-ils pas déplacés pour voir les sinistrés kabyles ?

 

crainte d'être aussi bien accueilli que le Taghout ?

 

même pas le courage d'affronter des boules de neige

 

le SADI c'est genre flocons sur arbre de Noël , un jour de l'an en compagnie de BHL et de petites bouteilles pétillantes.

 

je le comprends, la gadou , la gadou ?

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Guest mackiavelik

Encore suspendu?!:eek:

 

Dommage, j'allais te poser la question suivante: le RCD a l'intention de boycotter les prochaines élections...bizzarement, le FFS réfléchissait à y participer. pur hasard ou le RCD a découvert aprés TOUTES ses années que c'est une mascarade!!

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