An-Nisr 6 595 Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 Lucas Papademos a été on ne peut plus clair en affirmant, si le plan d'austérité n'était pas voté, ceci: "Les économies des gens seront mises à risque. L'état sera incapable de payer les salaires, les pensions, et d'assurer le bon fonctionnement dans hôpitaux ou des écoles. Le pays - secteurs public autant que le secteur privé - ne pourra plus emprunter et les liquidités s’amoindriront. Le mode de vie des Grecs s’effondrera. Le pays entrera dans une longue spirale de récession, d'instabilité, de chômage et de misère. Ceci conduira tôt ou tard à la sortie de l'Euro". Est-ce exagéré? Et qu'est-ce qui a conduit à cette catastrophe? Les Grecs, tout comme bon nombre d'européens, vivaient-ils à ce point au-dessus de leurs moyens? Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 Ne pas oublier que le ver était dans le fruit dès le début...La Grèce est entrée dans l'Euro sur la base d'une comptabilité truquée dont les auteurs courent toujours et en plus sévissent encore Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted February 14, 2012 Author Partager Posted February 14, 2012 Ne pas oublier que le ver était dans le fruit dès le début...La Grèce est entrée dans l'Euro sur la base d'une comptabilité truquée dont les auteurs courent toujours et en plus sévissent encore J'espère que ce n'est pas également le cas des pays de l'est...!? Citer Link to post Share on other sites
Guest yasmi Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 Oui, d'une ils vivaient au dessus de leurs moyens, sans parler de l'évasion fiscale ... Et comme le souligne Pax une comptabilité truquée. Les fautifs sont le gouvernement grècque de l'époque et ceux qui les ont fait entrer en zone euro sans avoir été pointilleux dans la vérification. La seule solution pour que la Grèce ouisse se redresser serait d'annuler tout ou partie de la dette.Là avec une euro fort, une importante austérité cela ne fera que l'enfoncer. Une sortie de la zone euro est nécessaire pour qu'elle puisse se reprendre, le potentiel est là. Citer Link to post Share on other sites
sethe 10 Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 Lucas Papademos a été on ne peut plus clair en affirmant, si le plan d'austérité n'était pas voté, ceci: "Les économies des gens seront mises à risque. L'état sera incapable de payer les salaires, les pensions, et d'assurer le bon fonctionnement dans hôpitaux ou des écoles. Le pays - secteurs public autant que le secteur privé - ne pourra plus emprunter et les liquidités s’amoindriront. Le mode de vie des Grecs s’effondrera. Le pays entrera dans une longue spirale de récession, d'instabilité, de chômage et de misère. Ceci conduira tôt ou tard à la sortie de l'Euro". c'est déjà le cas, juste pour rappel c'est le 7 plant d’austérité a la suite. je te laisse imaginé l'état d’esprit des citoyens grec, a peine on leur disait de ce serré la ceinture qu'un mois plus tard on leur demande de faire plus. les grecs en ont un peu marre de tout ces plants a dire vrais, car il estime que c'est la faute du gouvernement qui de : 1- a falsifier ses comptes pour adhéré au l'Union Européen, ce qui a eu comme résultat un état non compétitif qui subissait les assaut du marché européen sans pouvoir renversé la tendance. 2- la politique de taxation qui ne s’appliquait que sur les moyennes et petites entreprise en épargnant les grandes. 3- la corruption des homme politique et des hommes d'affaire qui a éclaté au jour du monde avec cette crise. 4- et le faite que sa dette s'éponge d'un coté et se creuse de l'autre a cause des intérêts qu'elle a payer a la France due a son emprunt. Est-ce exagéré? Et qu'est-ce qui a conduit à cette catastrophe? Les Grecs, tout comme bon nombre d'européens, vivaient-ils à ce point au-dessus de leurs moyens? donc non ce n'ai pas exagéré, mais c'est pas nouveau, le seul moyens qu' a la Grèce pour s'en sortir c'est de sortir de l'union européen , de rebatire son économie avec sa monnaie historique, puis rentré a nouveau en lice pour rejoindre l'union assainie et enfin compétitive. Citer Link to post Share on other sites
Guest prenpalatete Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 le monde diplomatique Mario Monti, Lucas Papademos et Mario Draghi ont un point commun : ils ont tous travaillé pour la banque d’affaire américaine. Cela ne relève pas du hasard, mais d’une stratégie d’influence qui a peut-être déjà trouvé ses limites. Marc Roche Ils sont sérieux et compétents, pesant le pour et le contre, étudiant les dossiers à fond avant de se prononcer. L'économie est leur péché mignon. Ils ne se découvrent que très rarement, ces fils de la Lumière entrés dans le Temple après un long et tatillon processus de recrutement. C'est à la fois un groupe de pression, une amicale de collecte d'informations, un réseau d'aide mutuelle. Ce sont les compagnons, maîtres et grands maîtres amenés à "répandre dans l'univers la vérité acquise en loge". Ses détracteurs accusent le réseau d'influence européen tissé par la banque américaine Goldman Sachs (GS) de fonctionner comme une franc-maçonnerie. A des degrés divers, le nouveau président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, le président désigné du conseil italien Mario Monti et le nouveau premier ministre grec Lucas Papademos sont les figures totémiques de ce maillage serré. Ex-commissaires et responsables de banques centrales Le premier fut vice-président de Goldman Sachs International pour l'Europe entre 2002 et 2005. Il était "associé" en charge des "entreprises et pays souverains", le département qui avait, peu avant son arrivée, aidé la Grèce à maquiller ses comptes grâce au produit financier " swap " sur de la dette souveraine. Le deuxième a été conseiller international de Goldman Sachs de 2005 à sa nomination à la tête du gouvernement italien. Selon la banque, sa mission a consisté à la conseiller" sur les affaires européennes et les grands dossiers de politiques publiques mondiaux". Mario Monti a été un "ouvreur de portes" dont la tâche consistait à pénétrer au coeur du pouvoir européen pour défendre les intérêts de GS. Le troisième, Lucas Papademos, fut gouverneur de la Banque centrale hellène entre 1994 et 2002. A ce titre, il a joué un rôle non élucidé dans l'opération de maquillage des comptes publics perpétré avec l'aide de Goldman Sachs. Le gestionnaire de la dette grecque est au demeurant Petros Christodoulos, ex-trader de la banque américaine à Londres. Deux autres poids lourds du réseau Goldman en Europe ont également été à l'affiche dans la crise de l'euro : Otmar Issing, ex-membre du directoire de la Bundesbank et ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne ; l'Irlandais Peter Sutherland, un administrateur de Goldman Sachs International, qui a participé en coulisses au sauvetage de l'Irlande. Recueillir des infos en toute légalité Comment le réseau de fidèles et d'entremetteurs a-t-il été constitué ? Aux Etats-Unis, ce cercle magique est constitué d'anciens responsables de l'institution passés avec armes et bagages au plus haut niveau de la fonction publique. En Europe, en revanche, Goldman Sachs s'est fait l'apôtre du capitalisme de relations. Mais à l'inverse de ses concurrents, la banque ne s'intéresse ni aux diplomates à la retraite, ni aux hauts fonctionnaires nationaux comme internationaux et encore moins aux anciens premiers ministres ou ministres des finances. Goldman vise en priorité les responsables de banques centrales ou les ex-commissaires européens. Leur tâche prioritaire consiste à recueillir des informations en toute légalité sur les opérations à venir ou sur la politique de taux d'intérêt des banques centrales. La banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle. Bien introduits, ces "ex" bavardent de choses et d'autres avec leurs interlocuteurs. Les langues se délient devant des personnages d'une telle trempe. Ils "sentent le vent" comme on dit familièrement. Les informations exclusives circulent ensuite dans les salles de marché de la banque. Un ancien associé de Goldman Sachs à la BCE, un ex-entremetteur à la tête du gouvernement italien, un proche au pouvoir en Grèce : pour ses contempteurs, la banque dispose aujourd'hui d'un fantastique relais à Francfort, Rome et Athènes qui pourrait s'avérer utile en ces temps tourmentés. La banque a mangé son pain blanc Reste que, au-delà des apparences, le gouvernement Goldman en Europe, au faîte de sa puissance avant ou pendant la tourmente financière de 2008, a peut-être mangé son pain blanc. En effet, les complicités anciennes entretenues par les ex-banquiers centraux chevronnés mobilisés pour tirer les ficelles, se révèlent moins utiles de nos jours face à des politiciens sensibles à l'impopularité des professionnels de la finance tenus pour responsables de la crise. Là où Goldman Sachs pouvait facilement exercer ses talents, une série d'affaires lui ont mis à dos la puissance publique. Le carnet d'adresses ne suffit plus sur une planète financière complexe et technique, face à une nouvelle génération d'industriels moins pétris de respect pour l'establishment. Les patrons européens partis à la conquête du monde se sont émancipés des croisés de la haute finance style GS. La quête de valorisation de l'actionnaire, les exigences de transparence et l'activisme des contre-pouvoirs (médias, ONG, investisseurs institutionnels) ont tendance à émousser l’"effet réseau". Article édifiant : pyromanes pompiers. Citer Link to post Share on other sites
Lamper 10 Posted February 14, 2012 Partager Posted February 14, 2012 Lucas Papademos a été on ne peut plus clair en affirmant, si le plan d'austérité n'était pas voté, ceci: "Les économies des gens seront mises à risque. L'état sera incapable de payer les salaires, les pensions, et d'assurer le bon fonctionnement dans hôpitaux ou des écoles. Le pays - secteurs public autant que le secteur privé - ne pourra plus emprunter et les liquidités s’amoindriront. Le mode de vie des Grecs s’effondrera. Le pays entrera dans une longue spirale de récession, d'instabilité, de chômage et de misère. Ceci conduira tôt ou tard à la sortie de l'Euro". Est-ce exagéré? Et qu'est-ce qui a conduit à cette catastrophe? Les Grecs, tout comme bon nombre d'européens, vivaient-ils à ce point au-dessus de leurs moyens? A mon avis le discours de Papademos avait pour but d'effrayer les grecs pour qu'ils acceptent toutes les solutions a base de récession sans les discuter. Citer Link to post Share on other sites
masssinissa 10 Posted February 27, 2012 Partager Posted February 27, 2012 À l'opinion internationale : « La vérité sur la Grèce » Voilà ce qu'écrit sur le sujet Mikis Theodorakis le 22.02.2012: À l'opinion internationale : « La vérité sur la Grèce » À l'opinion internationale : « La vérité sur la Grèce » Citer Link to post Share on other sites
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