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Des pieds-noirs veulent empêcher un colloque sur la Fédération de France du FLN


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La perspective de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie attise les colères dans certaines régions de France. Dans le sud, c'est une association de pieds-noirs qui tente d'annuler un colloque sur la guerre d'Algérie.

 

Un colloque historique franco-algérien est prévu pour les 10 et 11 mars 2012 à l’auditorium du Conseil général à Nîmes. Il est organisé par plusieurs associations d’émigrés algériens notamment l’Amicale des Algériens du Gard, proche du pouvoir, l’association des Algériens du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron (ALR), l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC).

 

Un certain nombre d’historiens et spécialiste de la guerre d’Algérie, comme Gilbert Meynier, ancien enseignant à l’université de Constantine, professeur émérite de l’université Nancy II, auteur notamment de Histoire intérieure du FLN, 1954-1962, Emmanuel Blanchard, historien, maître de conférences. Auteur de La police parisienne et les Algériens 1944-1962,Linda Amiri, auteur de La bataille de France (Robert Laffont) ; Marc André, professeur agrégé d’histoire, Sylvie Thenault, chargée de recherche au CNRS, auteure de nombreux ouvrages dont Une drôle de justice et Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale. Camps, internements, assignations à résidence, etc., devaient intervenir. Mais voilà, c’était compter sans le lobby pied-noir très puissant dans la région.

 

En colère, revenchard à souhait, Gabriel Mène, président de l’Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d’Algérie (Usdifra) saisit la présidence française, le ministère de l’Intérieur, le préfet du Gard et un certain nombre d’élus. Objectif ? Interdiction tout bonnement l’organisation de ce colloque par ailleurs hébergé par le conseil général.

 

"Alors que l’on s’apprête à commémorer le 50e anniversaire de notre exode, c’est une provocation qu’on ne peut pas tolérer !", éructe Gabriel Mène, chef de cette association de pieds-noirs basée dans le Var (sud de la France). Pour ce pied-noir, "le FLN, pour nous, ça représente des milliers de morts. Cet événement est partisan. La preuve : les organisateurs ne se sont pas rapprochés d’associations de rapatriés...", a-t-il déclaré au journal le Midi libre. Puis menaçant, ce sympathisant de Marine Le Pen (Front national) promet que si ce colloque n’est pas annulé, "nous serons nombreux à manifester".

 

Pour Boudjemaa Laliam, président de l’association des Algériens du Languedoc-roussillon (ALR) "l'objectif de ce colloque n'est pas de polémiquer, mais confronter les analyses d’historiens de haut niveau, français et algériens qui, dans leur diversité, loin de toute pression de lobbies partisans, nous livreront les résultats de leurs recherches. Ces travaux se feront dans le respect de la pluralité des points de vue, sans aucun a priori."

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tout à fait logique , pour un peuple qui témoigne de plus de mémoire que nous et dont l'histoire récente n'est pas falsifiée

 

il n'y aura que OUYAHYA qui va nous sortir une colère. Le gouvernement français en n'envoyant pas ses policiers contre les pieds noirs, "insulterait" les martyrs algériens !!!!!

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