NOUVELLE STRATÉGIE DE DÉPLOIEMENT AMÉRICAINE La géo-économie en lieu et place de la géopolitique

[aqchiche 10]

Ce n’est pas Al Assad qui dérange tant les Américains. Ces derniers ont pour objectif premier de déloger les Russes ainsi que de contenir la Chine», se sont rejoint à dire deux colonels à la retraite, MM. Bendjena et Boudhoukha, conviés hier par le Centre de recherche de stratégie et de sécurité (CRSS) à débattre de la nouvelle stratégie de déploiement américaine.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Dans cette salle exiguë où sont entassées une trentaine de personnes, plutôt des universitaires, des voix à peine audibles, faute de sonorisation, ont évoqué la prospective géopolitique et sécuritaire américaine. Le sentiment général est anti-américain. Patent. Les deux colonels de l’ANP à la retraite, qui se sont relayés au pupitre, ont néanmoins fait preuve de pédagogie pour que la passion ne prenne pas le dessus sur l’analyse politique, voire militaire sereines. Si la puissance américaine n’est plus à démontrer, il demeurait cependant à en saisir ce que cette puissance dicte comme conduite aux Américains. «La solution des problèmes du monde ne se fera pas sans les Américains ni contre eux.» C’est cette déclaration américaine, forte de sens, qui a structuré le raisonnement du colonel Boudhoukha. Pour lui, les positionnements des forces américains et les moyens politiques investis ne procèdent plus, comme au temps de la guerre froide, de la géopolitique et de l’idéologie mais de la géo-économie. Et ce repositionnement américain prend la direction de l’Est, principalement pour faire face au défi chinois. Le colonel Bendjena évoque la politique de «containement» vis-à-vis de la Chine. Selon lui, les Américains ont reformulé leur stratégie selon la formule «pas plus d’une guerre à la fois». La guerre, parce que, pour leurs intérêts, les Américains recourent souvent à la force militaire. «La défense des intérêts n’est pas adossée au droit international mais à la force militaire.» Et généralement, ce sont d’autres Etats alliés qui contribuent au financement des efforts militaires américains. «Les 2/3 des forces américaines sont basées hors des USA.» D’ailleurs, les Américains, qui représentent à eux seuls 33% du PIB mondial, prévoient de réduire de 470 milliards de dollars leur budget militaire d’ici 10 ans. Ceci parce que, dans leur nouvelle stratégie de déploiement, ils placent la sécurité régionale en pole position. Une sécurité pour laquelle les USAmettent à contribution les Etats à travers des ententes bilatérales. Ainsi, pour l’Afrique du Nord, c’est le Maroc qui reste l’allié des Américains. Le royaume perçoit 9% de l’aide américaine destinée à l’Afrique. L’Algérie ? «Tant qu’on n’aura pas d’industrie, on ne pourra pas faire de la politique. On se contentera de former des politologues », a résumé le colonel Boudhoukha.

S. A. I.

[opposan 10]

Ce n’est pas Al Assad qui dérange tant les Américains. Ces derniers ont pour objectif premier de déloger les Russes ainsi que de contenir la Chine»,

Mais sa tout le Monde le sait même les enfants du primaires , sauf le Cheikh el Karadawui , cet imbécile à la fin de sa appelle au Meurtre .