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Le roi du Maroc est un milliardaire


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Le roi du Maroc est l’un des hommes les plus riches du monde, alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel, en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger. Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumène Diouri, en avait dressé un inventaire contesté par le palais : quelque 10 milliards de francs français déposés dans une vingtaine de banques françaises, américaines et suisses. Au Maroc, il possède, entre autres, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles confisquées en 1963 aux colons français, le groupe ONA (Omnium nord-africain, présent dans tous les secteurs de l’économie et à l’étranger), plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux Etats-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) avec deux cents pièces et quatre cents hectares de parc, un portefeuille boursier considérable comprenant des titres américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tirés du commerce du haschisch, cultivé au nord du pays, mais, sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

 

Grâce à Tel Quel, un journal marocain d’opposition, les Marocains savent que le salaire du roi Mohamed du Maroc est de 36 000 euros par mois. Cette rémunération, dont on ignore si elle est soumise à impôt, s’accompagne toutefois d’à-côtés budgétaires de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et sœurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal, pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros). Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement, à savoir 5 500 euros par mois. S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de voitures utilitaires. Ces chiffres, auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires, donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné au roi Mohammed VI du Maroc au début de son règne une image de roi des pauvres. Le vrai tabou : la fortune personnelle – mobilière et foncière – au Maroc et à l’étranger de Mohammed VI, comme de ses frères et sœurs. Quatre à cinq milliards de dollars, affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires.

 

 

D’après le Jeune Indépendant

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Dans son enquête, le magazine Challenge classe la fortune de Bouteflika parmi celles des « invisibles », les moins apparentes car provenant du pétrole.

 

On lit, en effet : "Ces autocrates arabes sont tous dotés d'un insatiable appétit de richesses, résume Maud Perdriel-Vaissière. Mais leur façon de s'enrichir dépend des ressources du pays. S'il n'y a pas de pétrole, il faut spéculer sur le foncier, s'arroger des participations ou prélever des commissions. Si l'or noir est là, il suffit de prélever sa part et de placer le cash. Ces dernières fortunes sont les plus liquides, donc les mieux cachées." Ainsi de celle, en Algérie, du président Abdelaziz Bouteflika, encore en poste malgré la contestation de la rue. Officiellement, il ne disposerait que de deux appartements à Alger. Mais, selon des opposants algériens, il aurait détourné avec les généraux une trentaine de milliards de dollars, placés du Liechtenstein au Brésil »

 

Ce que possède officiellement Abdelaziz Bouteflika

 

Dans sa déclaration de patrimoine, en février 2009, le président avait écrit ceci :

 

«Je soussigné, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, demeurant au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, Alger, candidat à l'élection à la Présidence de la République, prévue le 9 avril 2009. En application de l'article 157 de l'ordonnance 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral. Déclare être propriétaire des biens ci-après:

 

I- Biens immobiliers :

 

Une maison individuelle sise à Sidi Fredj (commune de Staouéli) suivant acte enregistré sous le n° 226 du 11.11.1987.

Une maison individuelle sise rue de la Rochelle, Alger, suivant livret foncier n° 70-68/07 du 11/12/2007.

Un appartement sise au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, suivant livret foncier n° 29-39/07 du 26/06/2007.

 

II- Biens mobiliers

 

Deux (02) véhicules particuliers.

Déclare qu'il n'est propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays ou à l'étranger.»

 

Mais l’opinion fait la moue.

 

Elle n’oublie pas que le 22 décembre 1981, Bouteflika fut poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. ». La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.

 

Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.»

 

De plus, l’opinion sait que les proches de Bouteflika se sont enrichis avec Khalifa, notamment ses frères.

Les personnes impliquées dans le scandale Sonatrach (Khelil, Hemche), sont des intimes de Bouteflika.

Personne ne peut croire aujourd’hui que celui qui parlait des 15 chats et qui a su au moment opportun se débarrasser des responsables «encombrants», est complètement innocent de la rapine qui s’est installée dans le pays depuis que les prix du pétrole ont connu une augmentation sensible et que la tirelire de l’Etat est devenue fort alléchante.

Les scandales financiers se sont succédé à un rythme soutenu, plaçant le pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Aucun haut responsable n’a été jugé. Même lors du jugement du hold-up du siècle en Algérie, à savoir l’affaire Khalifa, les ministres dont la responsabilité était avérée sont venus au tribunal de Blida en témoin et reparti en témoin, par la grâce de la juge en charge de ce procès et de la justice de nuit.

 

Même le ministre des Finances de l’époque, qui a eu un aveu fort révélateur devant la juge obstinée à épargner les hauts responsables de sa majesté, en disant «qu’il n’a pas été assez intelligent», s’est vu propulser au poste du premier responsable de la diplomatie du pays, une diplomatie dans laquelle continue à activer le plus vieux diplomate du monde, Missoum Sbih et dans une capitale-clé pour l’Algérie (Paris). Missoum Sbih a, aujourd’hui, 82 ans. Le pouvoir n’ayant pas tiré de leçons de l’affaire Khalifa qui a lourdement terni son image, voilà qu’il récidive avec les affaires de l’autoroute, le FNDRA, Sonatrach, des barrages. Le président ne peut pas endosser toute la responsabilité au gouvernement, il est personnellement responsable de la systématisation de la rapine et de la corruption en Algérie. Ce triste épisode de la gestion du président Bouteflika ne peut renvoyer qu’à l’absence de projet ou de stratégie de développement pour le pays qui traverse une période rare d’aisance financière, il a gouverné et continue à le faire sous l’emprise de l’improvisation. C’est là, la triste vérité de 12 ans de règne sans partage.

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Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

 

Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.

 

Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.

Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?

 

Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation.

 

Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.

 

Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’.

 

Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?

Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée.

 

Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.

Ce qu' ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.

Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

 

À Suivre

 

 

Sofiane-LE MATIN

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Les quatre vérités du raïs Bouteflika

 

Il était le favori de cette présidentielle. Il en a profité pour marteler aux oreilles des Algériens un message à la fois autoritaire et démagogique, exigeant un sursaut, des sacrifices, et faisant appel à l’orgueil national

 

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Tu mens ! » Du haut de la tribune, Abdelaziz Bouteflika pointe un doigt accusateur vers la salle. Et soudain, le ton du tribun en campagne s’est métamorphosé en celui de procureur. « Tu mens ! »

 

Dans la salle, l’homme visé, un de ses partisans venu le soutenir, s’est changé en statue de sel. Bouteflika venait de demander pourquoi il n’y avait pas de chirurgien dans Béchar, cette ville du Sud saharien à la frontière du Maroc, et le téméraire avait eu l’audace de se plaindre, de crier qu’il n’y avait pas assez d’écoles. « Tu mens ! » Pour la troisième fois, dans un silence polaire, l’anathème répété claque comme un coup de grâce. « Il y a des écoles ici ! Mais vos enfants préfèrent aller travailler dans le Nord, là où c’est facile. En réalité, vous n’avez besoin de personne ! Vous avez seulement besoin de vous réveiller ! Moi, je vais réveiller l’Algérie ! » Des youyous éclatent dans la salle. Ici, on n’est pas venu accueillir un candidat en campagne mais le futur président du pays, celui que le préfet de willaya vient saluer à sa descente d’avion, celui dont la télévision nationale dit qu’il attire les « masses populaires » à ses meetings alors que les autres ne font que des discours à « leurs partisans et sympatisants ». Un candidat à la présidence tacitement reconverti en candidat-président. Du coup, une femme de notable entonne un couplet patriotique... « Il faut écarter les traîtres ! »

 

Bouteflika la coupe sèchement : « La trahison ? Il faut d’abord l’écarter dans vos coeurs. Puis dans votre entourage ! » On se tait. La salle est sonnée, soumise, conquise. Tout à l’heure, quand il est arrivé sur le podium, c’est lui qui était silencieux, immobile, les yeux scrutant la foule comme s’il dévisageait chaque membre de l’assistance. Sa voix, à peine audible, a murmuré trois fois * il répète souvent la même phrase trois fois * « Bismillah al-Rahman al-Rahim ! », « Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux ! » D’abord, il a parlé d’une voix faible, histoire de mettre fin au tumulte d’une foule qui croyait assister à une fête électorale. Puis il a joué la carte du souvenir ému de son passage dans la région, à deux pas des maquis du Maroc, pendant la guerre d’indépendance, du souvenir des martyrs et de la grandeur du Sahara. Maintenant il les flagelle : « Vous engraissez vos moutons sur cette terre pour aller les revendre en contrebande au Maroc ! Vous utilisez un dinar algérien dévalué pour aller acheter des chiffons de l’autre côté de la frontière ! Vous vous humiliez pour obtenir un visa ! Drogue, trabendo, marché noir, mafia... Pouah ! Où est votre jeunesse ? Qu’est-ce qu’elle fait ? » Il recense les dégâts, met les plaies à nu : « Tout s’achète à l’étranger... Même le dentifrice ! » Applaudissements dans la salle. Il explose : « Ne m’applaudissez pas quand je dis cela ! Parce que c’est une honte pour l’Algérie ! » Le dinar dévalué, un passeport dévalué, une justice dévaluée, une classe politique dévaluée, une Algérie dévaluée à ses yeux et à ceux de l’opinion mondiale... Abdelaziz Bouteflika ne leur épargne rien. « Et vous avez été complices en votant trois fois [pour le président Chadli] pour cette politique. » Dans le public, les hommes titubent, debout mais KO. Alors il lâche un début de phrase magique : « De notre temps, c’était différent... » Son temps, c’est celui de la révolution, de la guerre de libération et de « l’âge d’or de l’Algérie », celle dont il a été, à 26 ans à peine et pendant seize ans, le ministre des Affaires étrangères qui a négocié la révision des accords d’Evian et la nationalisation des hydrocarbures, le « meilleur diplomate du tiers-monde », selon l’expression de Valéry Giscard d’Estaing.

 

Personne n’a oublié ce petit homme d’un mètre soixante-cinq, mince, d’allure presque fragile, ses semelles compensées et ses costumes élégants, le cheveu noir et la moustache fournie, et ces yeux qui lui mangent le visage. Des yeux d’un bleu étincelant, auréolés d’un grand sourire d’enfant quand il veut séduire mais capables en une fraction de seconde de se transformer en un regard gris acier, implacable, une bouche dure qui dit l’autorité ou la colère, et qui menace. L’homme de 62 ans n’a rien oublié de l’adolescent, né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, fils d’une famille algérienne de Tlemcen propriétaire d’un bain maure, lycéen brillant qui passe son bac en même temps que son brevet d’arabe coranique, nationaliste de la première heure engagé dès 1956 dans l’ALN contre les Français. A l’indépendance, après que l’armée des frontières eut écrasé les maquis de l’intérieur dans une guerre fratricide, il devient le ministre de la Jeunesse et des Sports de Ben Bella avant le coup d’Etat qui ouvre le règne sans partage de Houari Boumediene, son père spirituel, celui dont il prononcera l’oraison funèbre, les larmes aux yeux, en décembre 1978, devant un pays accablé de chagrin. Celui dont les portraits décorent ses meetings, dont il a gardé le style et les tics, ce doigt levé et cette façon de taper du plat de la main en disant : « Nous avons dé-ci-dé... »

 

Pour les Algériens d’âge mûr, il est le miroir d’une Algérie perdue, riche de l’or du pétrole, Etat-providence mais autoritaire, « phare du tiers-monde » tout auréolé de sa victoire contre le colonialisme français, capitale où l’on croisait des intellectuels d’avant-garde et des révolutionnaires, de Che Guevara au leader des Black Panthers, pays et citoyens dotés d’une vitrine prestigieuse, d’un dinar fort et d’un passeport vert qu’on pouvait faire claquer au guichet des frontières ou à la tribune des Nations unies. « A la mort de Boumediene, l’Etat a cessé de fonctionner », dit Abdelaziz Bouteflika en oubliant l’échec du socialisme à la Boumediene, de l’industrie-industrialisante, le gaspillage de la fortune pétrolière et la main d’acier du parti unique sur une société bloquée. Ecarté de la succession de Boumediene, que l’on confie au président Chadli, Abdelaziz Bouteflika, à la fois attaqué, humilié et amer, se retire des affaires, entame une traversée du désert, passe six longues années en Suisse et dans les Emirats arabes unis avant de revenir en Algérie, en 1989, rejoindre la vieille garde du FLN qui s’oppose aux réformistes. A chaque élection, chaque gouvernement, son nom surgit, comme une donnée incontournable de l’équation politique algérienne. En 1994, les militaires lui proposent la présidence pour une période de transition de trois ans : il refuse. Aujourd’hui il est là, au sommet de cette tribune électorale, promettant aux Algériens « la pelle et la pioche », du travail acharné, des sacrifices, des larmes peut-être, mais « une Algérie forte et digne » et la gloire retrouvée. Surtout ne pas s’humilier en écrivant pour demander un visa à Nantes ; plutôt rester en Algérie ! Il faudrait des experts américains pour faire fonctionner le barrage d’à côté ? Il enrage : « Vous voulez vendre votre pays aux Etats-Unis ? » Autant pour la France : « On peut ouvrir les dossiers sur les crimes des Français, eux qui lavent leur conscience à l’eau de Javel, parlent de Montesquieu et veulent nous donner des leçons... » Avec un leitmotiv : dignité, dignité, dignité. « J’avertis, au nom du peuple algérien, ceux qui veulent nous maltraiter : nous sommes des lions ! » Abdelaziz Bouteflika, nouveau raïs éclairé, prône la réconciliation avec les islamistes « qui n’ont pas de sang sur les mains », défend l’armée « sans qui le pays aurait sombré », promet la suppression du service militaire pour les jeunes, défend « les droits de la femme algérienne », souhaite une économie de marché qui ne soit pas une économie de bazar, dénonce la corruption généralisée d’un pays « où l’argent va au pouvoir et le pouvoir à l’argent »... Mais, surtout, il exige le sursaut national. Il empoigne les Algériens là où ils sont le plus vulnérables, l’honneur, le nif. Avec une rhétorique redoutablement efficace ici. En un mot : l’Algérie, grand, riche et beau pays, peuplé d’hommes autrefois durs au travail et intelligents, touche aujourd’hui le fond de l’abîme. A qui la faute ? A ses « chefs d’Etat-stagiaires » qui ont laissé perdre les vraies valeurs de l’indépendance. Il lui suffit de conclure : « On n’acceptera jamais d’être relégué au deuxième plan. Nous n’avons qu’un seul rang : le premier ! » Et la salle explose. Il y a le discours, autoritaire et archaïque, voire démagogique. Et la méthode, qui est plus pragmatique. Dans l’avion qui le ramène vers Alger, Abdelaziz Bouteflika, l’air fatigué, se laisse aller aux confidences : « J’ai vécu une jeunesse politique au sommet d’une Algérie prestigieuse, me dit-il. Et il m’a fallu du temps pour me désintoxiquer du pouvoir. J’y suis parvenu. Avec le temps et dans la douleur. » Puis le tribun redevient le diplomate charmeur et l’homme politique rompu aux rouages de l’Etat : « Ma première décision une fois élu ? Surtout ne prendre aucune décision, comme dirait Monsieur Talleyrand ! » Il ne décrétera pas d’amnistie générale mais s’en remettra à l’Assemblée nationale. Il n’abolira pas le Code de la Famille mais demandera au Haut Conseil islamique de se pencher sur le dossier. Il ne supprimera pas le Sénat, inadapté et très critiqué, mais préférera le « statu quo ». Il sait et répète que Houari Boumediene est mort et l’Etat-providence avec lui. Il pressent qu’il lui faudra affronter une Algérie du réel, nouvelle et désespérée, méfiante, sceptique, écoeurée par un « socialisme qui a trouvé ses limites », des promesses non tenues, le manque d’emplois, de logements, d’oxygène, et qui rêve, à défaut, de visas pour l’étranger. Une Algérie où les démocrates et la jeunesse des grandes villes n’accepteront pas un discours sur les valeurs du passé sans effet immédiat sur leur quotidien. Et quand je lui demande ce qu’il retire de cette plongée en eau profonde dans le réel de son pays, vingt ans après son départ des affaires, il reconnaît dans un souffle : « Peut-être ne suis-je plus tout à fait le même. Et les Algériens, eux aussi, ne sont plus tout à fait les mêmes. »

 

J.-P. M.

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Les généraux algériens qui ont fait partie du “groupe des décideurs”, et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évalués à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été “exfiltrées” vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.

 

Cet article est toujours d’actualité a paru en octobre 1997 à Charlie Hebdo

 

LES NABABS DU LAC LEMAN

 

Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

 

Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.

A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien - Abdelmalek Guenaizia - occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

 

Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

 

La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève - à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore - avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

 

Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent - surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 - les corrompus algériens de tout poils.

Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.

 

 

Par Jean ZIEGLER

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Le roi du Maroc est l’un des hommes les plus riches du monde, alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel, en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger. Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumène Diouri, en avait dressé un inventaire contesté par le palais : quelque 10 milliards de francs français déposés dans une vingtaine de banques françaises, américaines et suisses. Au Maroc, il possède, entre autres, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles confisquées en 1963 aux colons français, le groupe ONA (Omnium nord-africain, présent dans tous les secteurs de l’économie et à l’étranger), plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux Etats-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) avec deux cents pièces et quatre cents hectares de parc, un portefeuille boursier considérable comprenant des titres américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tirés du commerce du haschisch, cultivé au nord du pays, mais, sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

 

Grâce à Tel Quel, un journal marocain d’opposition, les Marocains savent que le salaire du roi Mohamed du Maroc est de 36 000 euros par mois. Cette rémunération, dont on ignore si elle est soumise à impôt, s’accompagne toutefois d’à-côtés budgétaires de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et sœurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal, pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros). Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement, à savoir 5 500 euros par mois. S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de voitures utilitaires. Ces chiffres, auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires, donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné au roi Mohammed VI du Maroc au début de son règne une image de roi des pauvres. Le vrai tabou : la fortune personnelle – mobilière et foncière – au Maroc et à l’étranger de Mohammed VI, comme de ses frères et sœurs. Quatre à cinq milliards de dollars, affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires.

 

 

D’après le Jeune Indépendant

 

ALLONS Mme: je te signale que le général est bien là, je vois que tu n'as pas pris la peine de répondre et pourtant cà concerne ton sujet que tu as posté.

 

Pour te donner la volonté et l'appétit de répondre, un de tes généraux et ils sont très nombreux a à lui seul et uniquement dans une seule et seule banque plus de, je dis bien: + de 68 milliards de $ US.

 

NB: je sais que M VI hante tes rêves, mais à ta place, je n'oserais pas posté un tel sujet concernant la richesse des autres en oubliant celle des tiens qui ne sont même pas bien placés pour les citer.

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ALLONS Mme: je te signale que le général est bien là, je vois que tu n'as pas pr

NB: je sais que M VI hante tes rêves, mais à ta place, je n'oserais pas posté un tel sujet concernant la richesse des autres en oubliant celle des tiens qui ne sont même pas bien placés pour les citer.

 

Arrête tes sornettes! Même ceux qui écrivent ces lignes n'y croient pas, il s'agit d'un ramassis de rumeurs et de ragots jamais confirmés officiellement par qui que ce soit de sérieux! Alors que quand on parle d'un roi prédateur, le gros Momo6, officiellement classé par les instances internationales comme étant l'un des hommes les plus riches du monde, d'un pays pauvre et soumis, qui suce le sang de son peuple, on est en droit de le faire parceque c'est prouvé! Regarde ces photos et ensuite va te tirer une balle dans la tête!

 

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algérien.

 

 

Par Jean ZIEGLER

 

Jamais Jean Ziegler n'a écrit ça! C'est tout ce qui vous reste, les mensonges éhontés!Voilà ce qu'il dit à propos de l'algerie:

 

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Jean Ziegler : «Il est de l’intérêt de l’Occident d’affaiblir l’Algérie»

Selon vous, l’Algérie a échappé à la mainmise du capitalisme mondial.

Comment ?

Je suis frappé de la permanence des principes en Algérie contenus dans la

plate-forme de la Soummam de 1956. Ces mêmes principes se retrouvent dans la

politique étrangère algérienne : universalité, Etat solidaire, justice

sociale, souveraineté, etc. L’Algérie est la principale puissance en Afrique

du Nord. Lancer un plan de 240 milliards d’euros sur quatre ans en est un

signe. Cette puissance est mise au service de la souveraineté. L’Algérie est

pratiquement le seul pays d’Afrique qui maîtrise l’investissement étranger

avec la règle du 51/49 contenu dans son code. Il y a également le contrôle

strict sur le transfert des profits.L’Algérie a trouvé là le moyen de

négocier avec les multinationales, avec les maîtres du monde et de les

maîtriser. Ces firmes ne cherchent qu’à maximiser les profits. Nestlé

n’est pas la Croix-Rouge ! Je vis dans le cœur du monstre à Genève au

milieu de ces multinationales et je sais de quoi je parle. Au Nigeria, Esso et

Texaco dictent leur loi. L’Algérie est le onzième producteur de pétrole

membre de l’Opep. Le Nigeria produit plus. Prenez ces deux exemples. Le

Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique et qui sort 2,2 millions de barils

de pétrole par jour, est sous les ordres des multinationales.En Algérie,

Sonatrach dicte sa loi aux firmes pétrolières étrangères pour travailler.

Donc, il y a une notion de souveraineté totale. Au Conseil des droits de

l’Homme de l’ONU, l’Algérie joue un grand rôle en présidant le groupe

afro-arabe. Les diplomates algériens donnent le ton au sein de ce groupe en

défendant les intérêts des pays du Sud. Bouteflika, qui a été ministre des

Affaires étrangères, est l’un des hommes d’Etat du tiers monde qui a une

parfaite connaissance des mécanismes compliqués du système onusien. Driss

Djazaïri, Mohamed Salah Dembri et Lakhdar Ibrahimi sont des diplomates connus.

 

Pour revenir sur les mesures sur l’investissement, des pays européens tels

que la France et l’Allemagne ont critiqué ces dispositions…

Les multinationales veulent avoir le champ libre. Elles ne l’ont pas en

Algérie. L’actuelle classe dirigeante française n’a jamais pardonné

l’indépendance de l’Algérie. On ne se rend pas compte encore du

traumatisme causé aux Européens. Il y avait la défaite de Diên Biên Phu,

mais le Viêtnam est loin de leur monde. Le Maghreb est dans le même monde, et

c’est là que ces Européens ont été radicalement contestés. La victoire de

l’Algérie a ouvert la voie à la décolonisation en Afrique.

 

L’instabilité au Sahel n’aide-t-elle pas les anciens empires à se

réveiller ?

La situation au Sahel est dangereuse. L’Algérie est effectivement

indépendante et montre l’exemple. L’Algérie ne fait pas partie de la

francophonie. Souverain donc, ce pays doit être saboté. Je ne sais pas qui

finance El Qaïda et qui est derrière. Mais il me semble évident qu’il est

de l’intérêt de l’Occident d’affaiblir l’Algérie. El Qaïda est au

cœur du Sahel. Qui sait, demain ils iront attaquer les champs pétrolifères de

Hassi Messaoud…

 

Ces groupes sont-ils manipulés ?

Je le pense, oui. Sociologiquement, il existe un terreau avec

l’appauvrissement des Touareg, le racisme noir contre les Touareg, etc. Les

gouvernements n’ont pas tenu leurs promesses, la misère est toujours là. Ces

groupes se financent par les rançons payées contre la libération des otages.

Les Européens négocient et payent. Pour l’Algérie, cela crée des

problèmes puisque ces groupes ont plus de possibilités de s’armer. Si vous

payez 5 millions d’euros pour les otages, comme l’ont fait les Espagnols,

cela devient un commerce alimenté par les Européens […]. La Suisse refuse

d’extrader les islamistes recherchés par mandat international parce qu’elle

ne veut pas provoquer ceux qui ont déposé des fonds dans les

banques.L’économie suisse dépend énormément des banques. La Suisse est le

deuxième pays le plus riche de la planète avec le revenu par habitant. Ce

pays, qui n’a pas de matière première, vit de l’argent d’autrui […].

Je n’ai pas les moyens de confirmer que l’Occident finance les groupes

terroristes, mais je peux dire que certaines puissances occidentales ne seront

pas mécontentes d’affaiblir l’Algérie. L’Algérie, dans tous les pays du

Sud, est une épine, un pays qu’on ne peut pas mettre à genoux. C’est «le

mauvais» exemple pour les autres. Imaginez que demain le Niger reprenne les

gisements d’uranium au groupe nucléaire français Areva et crée une

Sonatrach nigérienne. Cela va provoquer une explosion en France des prix de

l’électricité, car, pour l’instant, la France ne paye presque rien. Le

président Tandja, qui voulait multiplier les investissements chinois et

indiens, a été écarté.

Le Maghreb uni en tant qu’entité économique n’est-il pas une menace pour

l’Union européenne (UE) ?

Non. L’UE est constituée de 27 pays, de 400 millions de consommateurs et de

11 000 milliards de dollars de produit intérieur brut (PIB). L’UE est une

grande puissance économique qui habilement a associé les pays du Maghreb avec

des accords et a créé un marché élargi. Avec le problème du Sahara

occidental, le Maghreb uni, une idée merveilleuse, n’est pas possible. La

Libye et l’Egypte posent aussi problème. Comme pour l’UE, les pays doivent

créer un minimum commun, avoir des buts politiques et structures économiques

communs…

 

En Algérie, il y a un dossier de corruption lié à Sonatrach. Pourquoi la

corruption est-elle fort présente dans les pays pétroliers ?

Pourquoi les

Algériens seraient-ils des anges !? A Genève, il existe une corruption

incroyable, pourtant c’est une démocratie. Il s’agit de spéculations

immobilières et des fausses factures. Partout où il y a de l’argent, il y a

beaucoup de tentations. Les banquiers suisses ont, pour la plupart, des banques

off shore aux îles Caïman pour échapper au fisc.

Des experts parlent de «malédiction du pétrole». Le Nigeria en est le

parfait exemple…

Je mets l’Algérie à part. Il est faux de dire qu’il n’existe pas de

développement dans ce pays. Il y a des logements et des infrastructures qui

sont en construction. Certes, il y a des problèmes sociaux, mais il y a un

investissement public, pas spéculatif privé, qui est impressionnant. Je ne

suis pas venu depuis huit ans en Algérie et je constate qu’il y a un

développement infrastructurel remarquable. Au Nigeria, des dictatures

militaires se succèdent. Dans l’index du développement humain du Pnud, le

Nigeria est en bas du tableau, alors que c’est le huitième producteur mondial

de pétrole. Il faut peut-être renforcer le contrôle sur les dépenses

publiques, mais on m’a dit que le président Bouteflika auditionne chaque

année les ministres sur les projets. Cela n’existe pas au Nigeria ou au

Soudan. Aux Algériens de savoir si de telles méthodes sont efficaces ou non.

 

L’absence de démocratie et de libertés n’aide-t-elle pas le maintien des

systèmes comme au Nigeria ?

Mis à part l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria et

l’Ethiopie, la majorité des 53 pays en Afrique, surendettés et dirigés par

des élites faibles, vivent la misère sur le plan économique. Dans ces pays,

la construction nationale, durant les 50 dernières années, a été

déficiente. Selon le FAO, 81 millions d’Africains étaient sous-alimentés en

1975. En 2005, ils étaient 202 millions d’Africains à être dans cette

situation. La faim explose en Afrique. L’hypocrisie des Européens est totale.

Ils pratiquent le dumping agricole en Afrique. Les surplus sont déversés sur

les marchés de Niamey, Bamako, Dakar et d’ailleurs, et plus loin, le paysan

africain s’épuise au travail et n’a aucune chance d’avoir un revenu

normal parce qu’au marché, la ménagère peut acheter des légumes ou du

poulet espagnols, grecs ou français à moitié prix des produits locaux. Les

règles de l’OMC fonctionnent selon les intérêts des multinationales.

L’OMC est une entreprise de désarmement économique des pays du tiers monde.

Ce dumping empêche les pays agricoles africains, qui constituent les deux tiers

du continent, d’acquérir le minimum vital qui permet ensuite le

développement de la démocratie. Brecht a dit : «L’affamé ne peut pas

manger un bulletin de vote.» De l’autre côté, les Occidentaux se plaignent

de l’absence de démocratie et des atteintes aux droits de l’Homme en

Afrique noire, alors que cette absence de démocratie est le résultat de la

surexploitation économique pratiquée par ce même Occident.

 

Existe-t-il un lien entre cette crise financière et la multiplication des

conflits actuellement ?

L’Amérique est la première puissance économique. Presque 25% des biens

industriels fabriqués dans le monde sont l’œuvre des Américains, alors

qu’ils ne sont que 300 millions. La matière première de cette formidable

machine industrielle est le pétrole. Elle utilise 20 millions de barils de

pétrole par jour, alors que la production mondiale est de 85 millions de barils

par jour. Huit de ces 20 millions de barils sont produits entre l’Alaska et le

Texas, le reste est importé de régions dangereuses telles que le delta du

Niger, l’Asie centrale, le Moyen-Orient. Cela force les Américains à

maintenir la plus gigantesque armada que le monde ait jamais connue. Donald

Rumesfeld (ancien secrétaire à la Défense, ndlr) avait dit que les Etats-Unis

doivent être capables de mener quatre guerres en même temps.Les Etats-Unis

soutiennent Israël pour contrôler le monde arabe et l’Iran. Si l’Arabie

saoudite, principal fournisseur des Etats-Unis en hydrocarbures, change de

stratégie, elle sera ciblée par Israël. La guerre d’Irak est une guerre du

pétrole. L’Irak a les deuxièmes réserves de pétrole au monde avec 13

milliards de barils avec une faible teneur en soufre. Les pipelines entre la mer

Noire et l’océan Indien passent par l’Afghanistan. La guerre

d’Afghanistan a également une motivation économique directe. Marx disait que

«le capitalisme porte en lui la guerre, comme le nuage porte l’orage». Il y

a une logique contraignante, si vous dépendez du pétrole étranger, vous

devriez assurer et contrôler les sources d’approvisionnement.

 

Avez-vous des projets d’écriture ?

Tout ce dont je vous parle ici fait l’objet d’un livre que j’ai écrit,

La France identitaire, pour lequel je cherche un éditeur. Pour la première

fois en 25 ans de publication, j’éprouve des difficultés à publier pareil

ouvrage sur la montée de l’islamophobie en France. Je ne sais pas pourquoi.

Il paraît que c’est la crise…

T.A

 

Jean Ziegler : «Il est de l?intérêt de l?Occident d?affaiblir l?Algérie»

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Dans son enquête, le magazine Challenge classe la fortune de Bouteflika parmi celles des « invisibles », les moins apparentes car provenant du pétrole.

 

On lit, en effet : "Ces autocrates arabes sont tous dotés d'un insatiable appétit de richesses, résume Maud Perdriel-Vaissière. Mais leur façon de s'enrichir dépend des ressources du pays. S'il n'y a pas de pétrole, il faut spéculer sur le foncier, s'arroger des participations ou prélever des commissions. Si l'or noir est là, il suffit de prélever sa part et de placer le cash. Ces dernières fortunes sont les plus liquides, donc les mieux cachées." Ainsi de celle, en Algérie, du président Abdelaziz Bouteflika, encore en poste malgré la contestation de la rue. Officiellement, il ne disposerait que de deux appartements à Alger. Mais, selon des opposants algériens, il aurait détourné avec les généraux une trentaine de milliards de dollars, placés du Liechtenstein au Brésil »

 

Ce que possède officiellement Abdelaziz Bouteflika

 

Dans sa déclaration de patrimoine, en février 2009, le président avait écrit ceci :

 

«Je soussigné, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, demeurant au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, Alger, candidat à l'élection à la Présidence de la République, prévue le 9 avril 2009. En application de l'article 157 de l'ordonnance 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral. Déclare être propriétaire des biens ci-après:

 

I- Biens immobiliers :

 

Une maison individuelle sise à Sidi Fredj (commune de Staouéli) suivant acte enregistré sous le n° 226 du 11.11.1987.

Une maison individuelle sise rue de la Rochelle, Alger, suivant livret foncier n° 70-68/07 du 11/12/2007.

Un appartement sise au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, suivant livret foncier n° 29-39/07 du 26/06/2007.

 

II- Biens mobiliers

 

Deux (02) véhicules particuliers.

Déclare qu'il n'est propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays ou à l'étranger.»

 

Mais l’opinion fait la moue.

 

Elle n’oublie pas que le 22 décembre 1981, Bouteflika fut poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. ». La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.

 

Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.»

 

De plus, l’opinion sait que les proches de Bouteflika se sont enrichis avec Khalifa, notamment ses frères.

Les personnes impliquées dans le scandale Sonatrach (Khelil, Hemche), sont des intimes de Bouteflika.

Personne ne peut croire aujourd’hui que celui qui parlait des 15 chats et qui a su au moment opportun se débarrasser des responsables «encombrants», est complètement innocent de la rapine qui s’est installée dans le pays depuis que les prix du pétrole ont connu une augmentation sensible et que la tirelire de l’Etat est devenue fort alléchante.

Les scandales financiers se sont succédé à un rythme soutenu, plaçant le pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Aucun haut responsable n’a été jugé. Même lors du jugement du hold-up du siècle en Algérie, à savoir l’affaire Khalifa, les ministres dont la responsabilité était avérée sont venus au tribunal de Blida en témoin et reparti en témoin, par la grâce de la juge en charge de ce procès et de la justice de nuit.

 

Même le ministre des Finances de l’époque, qui a eu un aveu fort révélateur devant la juge obstinée à épargner les hauts responsables de sa majesté, en disant «qu’il n’a pas été assez intelligent», s’est vu propulser au poste du premier responsable de la diplomatie du pays, une diplomatie dans laquelle continue à activer le plus vieux diplomate du monde, Missoum Sbih et dans une capitale-clé pour l’Algérie (Paris). Missoum Sbih a, aujourd’hui, 82 ans. Le pouvoir n’ayant pas tiré de leçons de l’affaire Khalifa qui a lourdement terni son image, voilà qu’il récidive avec les affaires de l’autoroute, le FNDRA, Sonatrach, des barrages. Le président ne peut pas endosser toute la responsabilité au gouvernement, il est personnellement responsable de la systématisation de la rapine et de la corruption en Algérie. Ce triste épisode de la gestion du président Bouteflika ne peut renvoyer qu’à l’absence de projet ou de stratégie de développement pour le pays qui traverse une période rare d’aisance financière, il a gouverné et continue à le faire sous l’emprise de l’improvisation. C’est là, la triste vérité de 12 ans de règne sans partage.

 

Il est tout a fait clair qu'on a jamais nié le fait que les responsables algériens ont pillés les deniers de l'État

Par contre tes compatriotes arrivent sur ce site et veulent nous faire avaler la pillule qui consiste a dire que le Maroc est une démocratie que le palais gère avec transparence toutes les affaires et qui

il n y a aucune corruption

Enfin soyez un peu crédibles pour une fois ça ne va pas vous tuer

LEDJMEL YEDHAK A3LA SAHBOU OU ANSA 3AROURTOU :mdr:

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Arrête tes sornettes! Même ceux qui écrivent ces lignes n'y croient pas, il s'agit d'un ramassis de rumeurs et de ragots jamais confirmés officiellement par qui que ce soit de sérieux! Alors que quand on parle d'un roi prédateur, le gros Momo6, officiellement classé par les instances internationales comme étant l'un des hommes les plus riches du monde, d'un pays pauvre et soumis, qui suce le sang de son peuple, on est en droit de le faire parceque c'est prouvé! Regarde ces photos et ensuite va te tirer une balle dans la tête!

 

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Pas de fumée sans feu et avec un peu plus d'O, on ne sent et on ne voit pas la fumée.

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salam wa sabah el kheir

 

j'ai jamais très bien compris ces rivalités entre babouches, quand je lis ça c'est comme l'histoire du couscous : quelle est le pays qui fait le meilleur couscous à votre avis ? sachez une chose vos rivalités arrangent bien nos ennemis et j'en place une pour MJB qui on a compris : son sport favoris c'est de critiquer l'Algérie, c'est limite mazo à vrai dire, apparemment y'en a qui aiment se faire traiter, parce qu'être marocain monarchiste et aller s'inscrire dans un forum djazairi, il faut vraiment cultiver cette notion de souffrance si vous voyez ce que je veux dire enfin bref m6 certes il est blindé c'est même la 7 ème fortune mondiale d'après forbes en revanche pour les algériens qui vivent en france je vous conseille d'aller dans le 16ème à Paris et vous verrez à qui appartient certains hôtels particuliers et autres comptes en Suisse détenus par la Sérénissime diplomatie algérienne.... s'il faut dénoncer faites le bien ou ne le faites pas du tout.

 

à bon entendeur.

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salam wa sabah el kheir

 

j'ai jamais très bien compris ces rivalités entre babouches, quand je lis ça c'est comme l'histoire du couscous : quelle est le pays qui fait le meilleur couscous à votre avis ? sachez une chose vos rivalités arrangent bien nos ennemis et j'en place une pour MJB qui on a compris : son sport favoris c'est de critiquer l'Algérie, c'est limite mazo à vrai dire, apparemment y'en a qui aiment se faire traiter, parce qu'être marocain monarchiste et aller s'inscrire dans un forum djazairi, il faut vraiment cultiver cette notion de souffrance si vous voyez ce que je veux dire enfin bref m6 certes il est blindé c'est même la 7 ème fortune mondiale d'après forbes en revanche pour les algériens qui vivent en france je vous conseille d'aller dans le 16ème à Paris et vous verrez à qui appartient certains hôtels particuliers et autres comptes en Suisse détenus par la Sérénissime diplomatie algérienne.... s'il faut dénoncer faites le bien ou ne le faites pas du tout.

 

à bon entendeur.

 

Le sport favori de MJB n'est pas comme tu dis: critiquer l'algérie.

Si tu dis que MJB critique tes généraux et gouvernants de mouradia qui ont fait souffrir les peuples de la région en général et en particulier les peuples fréres algérien et marocain ainsi que nos deux pays par la création de beaucoup et faux problèmes et en particulier celui du sahara: JE SUIS D'ACCORD AVEC TOI.

 

MAIS CROIRE ET OU PRETENDRE AUTRES CHOSES CONCERNANT L'ALGERIE ET LE PEUPLE ALGERIEN FRERE: TU TE TROMPES TRES PROFONDEMENT.

 

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Le sport favori de MJB n'est pas comme tu dis: critiquer l'algérie.

Si tu dis que MJB critique tes généraux et gouvernants de mouradia qui ont fait souffrir les peuples de la région en général et en particulier les peuples fréres algérien et marocain ainsi que nos deux pays par la création de beaucoup et faux problèmes et en particulier celui du sahara: JE SUIS D'ACCORD AVEC TOI.

 

MAIS CROIRE ET OU PRETENDRE AUTRES CHOSES CONCERNANT L'ALGERIE ET LE PEUPLE ALGERIEN FRERE: TU TE TROMPES TRES PROFONDEMENT.

 

 

salam akhi MJB

 

je sais pas à chaque fois que je te vois poster c'est pour critiquer le bled enfin bref c'est pas la peine d'écrire en gras pour être plus convaincant sinon pour le sahara si tu veux on fait un ptit cours d'histoire pour mettre les choses à leur place en ce qui concerne le sahara occidentale :

donc le mur des sables a été conçu par le maroc et non l'algérie, le maroc sous h2 a demandé à l'époque l'aide d'israhell pour la construction de ce mur des sables, boumediene à l'époque avait prévenu h2 qu'il lui enfoncerait une épine noire qu'il s'en souviendra toute sa vie, l'épine noir c'est le polisario, c'est sûr boumediene ne faisait pas dans la dentelle en revanche il n'a pas demandé à ces pires ennemis d'édifier un mur de sable contre ses frères marocains qui ne l'oublions pas coute des millions chaque année à l'entretien de ce mur à la monarchie marocaine....

le sahara occidentale n'appartient ni au maroc et encore moins à l'algérie, si c'est pour en faire un tremplin touristique et ramener des belges pédophiles ou des crève la faim d'européens non merci !

 

Les généraux certes ont leur part de misère en algérie mais ils vont pas faire long feu vieillesse oblige et l'algérien en général n'a pa attendu un monarchiste marocain pour nous dénoncer les faits et gestes des généraux crois moi loin de là et les temps ont changé l'armée algérienne qu'on se le dise est du côté du peuple les pachidermes de l'armée sont soient à la retraite soient en fuite soient morts....

toi tu es monarchiste ton roi tu l'encences la moindre critique et hop c'est la prison voire pire, une dictature que l'on nomme monarchie, le topic que tu aurais pu faire c'est l'arrestation et les morts qu'il y a eu lors de manifs à Taza dans le nord du Maroc ça aussi tu devrais le dénoncer mais t'es peut être trop occupé à regarder ce qu'il se passe chez ton voisin...

 

ce sera mon dernier post

 

kheir inshaAllah

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Le sport favori de MJB n'est pas comme tu dis: critiquer l'algérie.

Si tu dis que MJB critique tes généraux et gouvernants de mouradia qui ont fait souffrir les peuples de la région en général et en particulier les peuples fréres algérien et marocain ainsi que nos deux pays par la création de beaucoup et faux problèmes et en particulier celui du sahara: JE SUIS D'ACCORD AVEC TOI.

 

MAIS CROIRE ET OU PRETENDRE AUTRES CHOSES CONCERNANT L'ALGERIE ET LE PEUPLE ALGERIEN FRERE: TU TE TROMPES TRES PROFONDEMENT.

 

 

Tu t'imagine que nous qui vivons en Algérie nous ne savons rien de la corruption, tu crois que quand on est à discuter dans un café on va chuchoter en regardant autour de nous pour critiquer tel ou tel aussi haut placé soit il? Vous parlez des généraux algériens comme si vous couchiez avec, vous savez tout d'eux semble-t-il! moi pendant toute la durée de mon service national, le plus haut gradé que j'ai vu c'est un lieutenant colonel, et de loin!Et je n'ai encore rencontré aucun général. En vérité c'est pas les généraux qui vous dérangent, c'est l'armée algérienne dans son ensemble que vous haïssez! On sait pourquoi.

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ALLONS Mme: je te signale que le général est bien là, je vois que tu n'as pas pris la peine de répondre et pourtant cà concerne ton sujet que tu as posté.

 

Pour te donner la volonté et l'appétit de répondre, un de tes généraux et ils sont très nombreux a à lui seul et uniquement dans une seule et seule banque plus de, je dis bien: + de 68 milliards de $ US.

 

NB: je sais que M VI hante tes rêves, mais à ta place, je n'oserais pas posté un tel sujet concernant la richesse des autres en oubliant celle des tiens qui ne sont même pas bien placés pour les citer.

 

 

attend tu crois que je suis la 24h pour répondre a chaque fois que je poste un sujet je ne suis pas comme toi je ne reste pas la coller 24h dans le forum j ai une vie

en dehors du virtuel

 

bref

 

tu vois ton roi que tu nous presente comme un ange prevoyant de ses sujets juste integre honnete de pur sang ! en realite il n est qu un bandit de premiere classe et je ne te demande pas de croire a cet article cela me suffit pour m en convaincre et de confirmer ce que je pense de lui depuis bel et lurette

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attend tu crois que je suis la 24h pour répondre a chaque fois que je poste un sujet je ne suis pas comme toi je ne reste pas la coller 24h dans le forum j ai une vie

en dehors du virtuel

 

bref

 

tu vois ton roi que tu nous presente comme un ange prevoyant de ses sujets juste integre honnete de pur sang ! en realite il n est qu un bandit de premiere classe et je ne te demande pas de croire a cet article cela me suffit pour m en convaincre et de confirmer ce que je pense de lui depuis bel et lurette

 

J'ai jamais dit que X ou Y est un ange ou pas et je ne prends la défense de personne.

 

CHACUN A SES QUALITES ET SES DEFAUTS ET LE GRAND PROBLEME EST LORSQU'ON CITE QUE LES DEFAUTS OU BIEN QUE LES QUALITES D'UNE PERSONNE.

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Tu t'imagine que nous qui vivons en Algérie nous ne savons rien de la corruption, tu crois que quand on est à discuter dans un café on va chuchoter en regardant autour de nous pour critiquer tel ou tel aussi haut placé soit il? Vous parlez des généraux algériens comme si vous couchiez avec, vous savez tout d'eux semble-t-il! moi pendant toute la durée de mon service national, le plus haut gradé que j'ai vu c'est un lieutenant colonel, et de loin!Et je n'ai encore rencontré aucun général. En vérité c'est pas les généraux qui vous dérangent, c'est l'armée algérienne dans son ensemble que vous haïssez! On sait pourquoi.

 

Je n'ai rien contre l'armée algèrienne qui elle aussi subit, elle est sous les ordres de certains généraux décideurs qui ont semé la haine dans la région.

 

A titre d'exemple, plusieurs résponsables civils et militaires ont témoigné et confirmé que la guerre des sables a commencé par l'égorgement en plein sommeil de 10 agents des forces auxilliaires qui font partie du ministère de l'intérieur et non des forces armées.

NB: certains généraux grâce à l'appui des égyptiens et des cubains croyaient que le maroc était bien le yemen ou un terrain d'éxperiences comme l'a confirmé feu A. BALAFREJ ex ministre des A.E. du maroc

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J'ai jamais dit que X ou Y est un ange ou pas et je ne prends la défense de personne.

 

CHACUN A SES QUALITES ET SES DEFAUTS ET LE GRAND PROBLEME EST LORSQU'ON CITE QUE LES DEFAUTS OU BIEN QUE LES QUALITES D'UNE PERSONNE.

 

 

c est ce que tu fais non tes toute la journée en train de critiquer le palais d el mouradia

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c est ce que tu fais non tes toute la journée en train de critiquer le palais d el mouradia

 

Commences par répondre au général qui en sait trop et que j'ai trouvé que ce qu'il dit est bien ce que pensent les peuples de la région.

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Commences par répondre au général qui en sait trop et que j'ai trouvé que ce qu'il dit est bien ce que pensent les peuples de la région.

 

je dis que tout est faux et je pense bien que tu es d accord avec ce torchon puisqu il repond a ce que tu aimes entendre dire des generaux rien d etonnant a cela et comme dis massinissa ce n est qu en tas de ragots ramasse ci et la et jamais confirme par des sources serieuses et connues

 

par contre ton roi son altesse serinissime au pays des 40 voleurs cela a ete confirme par plusieurs sources connues et reconnues

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Il est tout a fait clair qu'on a jamais nié le fait que les responsables algériens ont pillés les deniers de l'État

Par contre tes compatriotes arrivent sur ce site et veulent nous faire avaler la pillule qui consiste a dire que le Maroc est une démocratie que le palais gère avec transparence toutes les affaires et qui

il n y a aucune corruption

Enfin soyez un peu crédibles pour une fois ça ne va pas vous tuer

LEDJMEL YEDHAK A3LA SAHBOU OU ANSA 3AROURTOU :mdr:

 

Ce que je veux vous dire; c'est de vous mêler de vos affaires, et qu'avant de vouloir venir balayer devant notre porte, il serait plus judicieux de faire le ménage chez vous.

 

Notre Roi possède la fortune qu'il veut, et Boutéfliracaille et cpie possède la fortune qu'il veulent cela ne nous intéresse pas.

 

Mettez le nez dans vos affaires, avant de mettre le votre dans les nôtres.

 

Sinon on finira par vous fourrer le nez avec autre chose.

 

Ce que je remarque sur FA, c'est que la consistance de vos posts calomnieux ne porte que sur le Maroc.

 

Comme si chez vous il n'y avait pas d'actualité.

 

Vous ne nous intéressez pas, et je constate que ceux qui d'entre vous qui ouvrent des posts sur le Maroc, ne sont que des petits rageux, jaloux, complexés et jaloux.

 

Mais à part de faire dans la grandiloquence, et l'injure vous n’êtes bons à rien.

 

Il n'y aucune substance à débattre avec des gens de votre acabit.

 

Par les sources que je vous ai amenées, je corrobore que votre président ainsi que votre armée sont très loin d’être propres.

 

Faites le ménage chez vous, et ensuite on viendra en rediscuter.

 

Je ne pense pas que vous pussiez avoir quelque-conque légitimité ni grandeur d'esprit pour savoir si notre Mahzen ou notre Roi soient aptes à nous gouverner:

 

Tout comme nous Marocains n'avons pas la légitimité d'avoir un droit de regard sur le pouvoir militaire, ainsi que la junte militaire tirant les ficelles de votre président qui ne soit qu'une marionnette.

 

Je tiens à vous dire que l’élection de votre président n'est en aucun cas démocratique, car un président "élu" (désigné par l'armée) avec plus de 90% des voix qui ne représente absolument pas le suffrage du peuple, ne peut être considéré comme un Président:

 

Mais le dictateur d'une dictature qu'est l'Algérie depuis 1962.

 

Donc il n'y a pas à venir faire notre leçon sur la monarchie.

 

Quant aux peuples que le Maroc "oppresserait" à savoir les imposteurs du polizebala qui n'est qu'une entité fantoche créée par Boumédienne afin d'avoir un accès sur l’Atlantique, vous n'avez aucune légitimité dans ce débat pour le raisons suivantes:

 

- Le Polizario est une invention donc non légitime.

- Il serait judicieux de donner l’indépendance au peuple Kabyle, ainsi qu'aux Touaregs aspirant à leur indépendance

 

 

Aprés vous pourrez venir nous dispenser des cours de liberté ainsi que de démocratie.

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Ce que je veux vous dire; c'est de vous mêler de vos affaires, et qu'avant de vouloir venir balayer devant notre porte, il serait plus judicieux de faire le ménage chez vous.

 

Notre Roi possède la fortune qu'il veut, et Boutéfliracaille et cpie possède la fortune qu'il veulent cela ne nous intéresse pas.

 

Mettez le nez dans vos affaires, avant de mettre le votre dans les nôtres.

 

Sinon on finira par vous fourrer le nez avec autre chose.

 

Ce que je remarque sur FA, c'est que la consistance de vos posts calomnieux ne porte que sur le Maroc.

 

Comme si chez vous il n'y avait pas d'actualité.

 

Vous ne nous intéressez pas, et je constate que ceux qui d'entre vous qui ouvrent des posts sur le Maroc, ne sont que des petits rageux, jaloux, complexés et jaloux.

 

Mais à part de faire dans la grandiloquence, et l'injure vous n’êtes bons à rien.

 

Il n'y aucune substance à débattre avec des gens de votre acabit.

 

Par les sources que je vous ai amenées, je corrobore que votre président ainsi que votre armée sont très loin d’être propres.

 

Faites le ménage chez vous, et ensuite on viendra en rediscuter.

 

Je ne pense pas que vous pussiez avoir quelque-conque légitimité ni grandeur d'esprit pour savoir si notre Mahzen ou notre Roi soient aptes à nous gouverner:

 

Tout comme nous Marocains n'avons pas la légitimité d'avoir un droit de regard sur le pouvoir militaire, ainsi que la junte militaire tirant les ficelles de votre président qui ne soit qu'une marionnette.

 

Je tiens à vous dire que l’élection de votre président n'est en aucun cas démocratique, car un président "élu" (désigné par l'armée) avec plus de 90% des voix qui ne représente absolument pas le suffrage du peuple, ne peut être considéré comme un Président:

 

Mais le dictateur d'une dictature qu'est l'Algérie depuis 1962.

 

Donc il n'y a pas à venir faire notre leçon sur la monarchie.

 

Quant aux peuples que le Maroc "oppresserait" à savoir les imposteurs du polizebala qui n'est qu'une entité fantoche créée par Boumédienne afin d'avoir un accès sur l’Atlantique, vous n'avez aucune légitimité dans ce débat pour le raisons suivantes:

 

- Le Polizario est une invention donc non légitime.

- Il serait judicieux de donner l’indépendance au peuple Kabyle, ainsi qu'aux Touaregs aspirant à leur indépendance

 

 

Aprés vous pourrez venir nous dispenser des cours de liberté ainsi que de démocratie.

 

Mais c'est quoi ce délire!!!!

C'est vous qui venez nous faire chier sur un forum algérien

Désolé, je ne savais que tu étais aussi C.N que tes autres compatriotes

ALLEZ OUSTE DEGAGE

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Mais c'est quoi ce délire!!!!

C'est vous qui venez nous faire chier sur un forum algérien

Désolé, je ne savais que tu étais aussi C.N que tes autres compatriotes

ALLEZ OUSTE DEGAGE

 

Tu es un freluquet dis moi, en terme d'arguments.

 

Je t'ai apporté des arguments dans le débat;

 

A toi maintenant de les contrecarrer sans devenir agressif.

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Tu es un freluquet dis moi, en terme d'arguments.

 

Je t'ai apporté des arguments dans le débat;

 

A toi maintenant de les contrecarrer sans devenir agressif.

 

t appelles ca des arguments tes recherches ne valent pas un ecu et personne ne croira a tes sornettes montees de toute piece par ta haine anti algerien

 

ah oui j ai oublie une chose qui est tres importante et qui viendra contredire toutes tes fabulations contre le gouv ..c est simple comme bonjour ..qui supplie l autre pour ouvrir les frontieres ton roi ou boutef et qui recoit a chaque fois une clak monumentale comme reponse negatif

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