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Arabisation en Algérie : des repères au travers d’un régime monstrueux


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Le mot «progrès» n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux". Albert Einstein

 

Nous vivions dans une Algérie combien loin dans la mémoire de l’"ancien" jeune citoyen de tous les jours qui savait sa famille sciemment emmurée contre les frappes du régime mais dont la porte s’ouvrait au voisin qui lui en plaisait d’y prendre son petit-déjeuner. Ou de rentrer sans l’avis de personne prendre le tourne-disque rangé dans un coin de la bibliothèque, le sien en panne, pour essayer le dernier 33 acheté.

 

Le voisin faisait partie de la famille et la famille était l’essentiel dans les valeurs en Algérie.

 

Nos repères étaient dans les romans que nous lisions, pour les uns dans le polar, James Hadley Chase, Carter Brown ou Georges Simenon, pour d’autres, le récit dans la littérature universelle, certains préférant d’abord les plus célèbres classiques français, Balzac, Hugo, Flaubert, Zola, Dumas, pére et fils, et, beaucoup de nos contemporains, par contre, axaient leur dévolu sur les traductions russes ou anglo-saxonnes, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, Kafka, Dickens, Hemingway, Borges- plus tard arriva Marquez, histoire, à la mode, de se démarquer un peu des prémices du hizb fronça. Les dirigeants de Boumediene ne savait pas que s’il avaient inscrit Kateb Yacine dans les programmes nous l’aurions à coup sûr boycotté psychiquement car nous aurions supposé qu’il était des leurs – je le lui ai raconté beaucoup plus tard à Ben Aknoun, je me rappelle qu’il a failli étouffer dans le goulot de sa bouteille de bière.

 

 

La classe moyenne de notre jeunesse

 

Nos repères étaient aussi dans Jean Ferrat, Léo Ferré, Bob Dylan, Leonard Cohen, les Beatles et les Rolling Stones, à coté de Amar Ezzahi et El Hachemi Guerrouabi, cheikh el Hasnaoui - où s’immisce avec bonheur le jeune Aït Menguelet - El Ghafour, Bourahla, Bellemou, Rimiti, Bagar Hadda.

 

Donc, beaucoup parmi nous parlaient trois langues régulièrement pendant la journée, ce qui a fait dire à Joan Baez, quitte à ce que l’on me prenne pour un mythomane, qui venait voir son père travaillant et résidant à Boumerdès pour le compte de Sonatrach : "Je n’ai jamais vu pareil prodige dans le monde où toute une population discute en trois langues différentes sur un même sujet !"

 

Un ami allait lui dire quatre du fait que nous massacrions l’anglais autour d’elle en mourant dans son charme. Celui qui était en fac, avec celui des PTT ou de Sonelgaz ou le tenant du kiosque de son paternel, avec le jeune médecin, l’ingénieur, le permissionnaire du service militaire, le vacancier de l’exil français, eh bien, les discussions étaient d’"égal à égal" sans complexe ; c’est comme s’il y avait un moule idéologique patent, ou comment dire, une espèce de connivence civilisationnelle inconsciente, qui équilibrait la valeur des débats. Le niveau des études dans les relations amicales n’avait de signification que dans le cadre d’un peu plus de respect dû aux efforts consentis pour l’obtention du diplôme. C’est vrai que les Algériens avec des bagages universitaires ne couraient pas les rues mais le commun de la classe moyenne, à part dans les variantes régionales des parlers, se reconnaissaient dans le plein épanouissement de la contenance intellectuelle de l’individu quel qu’eût pu être son niveau scolaire.

 

C’est justement dans le sens de la culture que cette classe existait réellement dans les années soixante-dix ; on ne pouvait pas parler de riches ou de pauvres à cette époque ; celui qui roulait en Mercedes ne pouvait être qu’un Abbas Torki, Bengana, Talantikit, Bouzar-Lantri ou tout autre ressortissant issu des familles algériennes traditionnellement bourgeoises.

 

 

Kharoubi l’effaceur

 

C’est ce mérite qu’on allait presque reconnaître à Houari Boumediene avant la bombe nucléaire de l’arabisation larguée sur l’Algérie qui va, en moins d’une génération, la transformer de fond en comble. L’arabisation, ou pour être plus précis, la défrancisation, se met d’abord à installer ce qui a de plus de plus pernicieux dans l’amoindrissement psychologique. Si vous avez juste la moyenne ou qu’il vous manque une bricole, le ministère de l’Education daigne vous rattraper en vous affectant dans une classe arabisée. Histoire de vous punir de ne pas avoir été assidu dans l’année scolaire précédente, même avec un quatorze de moyenne en français, sept en arabe, mais la preuve de votre tare, neuf et demi en science et juste dix en maths. Et avec ce sept dans votre "langue nationale" vous devez aller subir la torture de Mohamed Cherif Kharoubi, au nom prédestiné, pour apprendre les sciences naturelles, la physique chimie et les mathématiques. Et puis vous devez les subir avec tous les accents slaves et latino-américains piochés dans l’Union soviétique et ses satellites de l’Europe de l’Est, dans Cuba ou dans le Chili. Sur lesquels il a été prouvé des aberrations de niveau d’aptitude catastrophique à la mesure des psychotiques égyptiens et syriens venus enseigner l’arabe, l’histoire géographie et la philosophie.

 

Aussitôt quelque chose qui s’apparente à l’horreur va prendre en charge le développement de l’encéphale national. La nature a fait de le partager en deux hémisphères destinés à permettre une évolution adéquate de l’homme dans son environnement. Mais l’arabisation de Mohamed Cherif Kharoubi va opérer une autre découpe pour différencier toutes les générations algériennes à venir du reste de la race humaine. Au point, à la veille des évènement du 5 octobre, où un ancien crac de maths et de physique est impuissant devant sa progéniture ayant des lacunes dans ces matières pour lesquelles il est forcé de payer des cours de soutien sur son maigre salaire. Où un éminent économiste qui a obtenu un doctorat à Paris Panthéon accepte de se ridiculiser à la télévision, pour essayer, le pauvre, d’expliquer des solutions sur le grave problème de l’endettement.

 

 

Un scientifique abrutisseur

 

Les "où" n’en finissant pas comme il faut l’espace qu’il faut pour un article, alors, est-il arrivé, ya el khaoua, Benbouzid, un ministre de la République tellement roué de sciences et de rationalité que ses élèves moyens de la terminale ne s’en sortent dans l’ordinateur que principalement dans facebook quand ils se racontent leurs blagues dans un langage que ses propres enfants ne comprennent pas. Parce qu’ils étudient à l’étranger chez des êtres humains, dans des écoles de gens normaux. Une ménagère rencontrée au sortir d’une réunion de parents d’élèves, rétorqua à un monsieur qui défendait le grand commis de l’enseignement: "Au moins qu’il influence de son pouvoir le gouvernement pour des augmentations des primes de scolarité pour que nous puissions nous en sortir avec les cours de soutien !"

 

Un autre parent est allé dans un contexte plus radical mais masochiste, au demeurant : "Si je suis sûr qu’il parte après le 10 mai prochain, je voterai ce que voudrait Bouteflika !"

 

Les repères de nos enfants, aujourd’hui, qui ne lisent jamais parce que ça ne peut pas se faire car les programmes des langues jusqu’au baccalauréat, si on prend le temps de les examiner, sont basés paradoxalement sur un monde qui dégoûte de la lecture, n’ayant ancrage ni sur l’imaginaire, propice à l’évasion régénératrice, ni sur la réalité du vécu, capable d’inciter à la remise en cause de soi, sont quasi schizoïdes, faits de fractionnement sur des cultures diverses qui leur sautent dessus comme des tempêtes régulières. Par exemple, ils écoutent le rap dans des rythmes endiablés et mouvants dans toutes langues du monde qu’ils ne comprennent pas mais qui acceptent dans le froid glacial les parkings et les tables de Bouteflika pour ne pas s’organiser en gangs.

 

 

 

L’idéologie du départ sans retour

 

Ils ont regardé Inception de Christopher Nolan et ils se le racontent en "cherat", chacun un casse-croûte garantéta" dans la main en prenant les autobus de Ahmed Ouyahia pour aller rejoindre les universités qu’on ne souhaiterait pas aux progénitures de ses tortionnaires.

 

Ils n’étudient pas comme nous le faisions à notre époque, attendant un moment de vacance pour essayer de sortir à l’étranger afin de juste tâter de quelques plaisirs vite fait et retourner au pays. Les repères de nos enfants sont justement nés et les incitent à partir pour ne jamais revenir. Leurs repères sont des repères de raison de départ, de justifications de départ, d’occasion de départ. Rares sont ceux qui préparent leur exil ni ont-ils un pays fixe, déterminé de destination. Qui se disent apprendre une langue parlée dans la contrée où ils désirent partir.

 

Les repères de nos enfants sont monstrueux, parce que le régime leur offre une culture pire que celle que l’on puit considérer chez un mutant. Il leur propose un néant bâti sur des onomatopées, enrobé dans le factice de la juste teneur du gel qu’ils se foutent sur le crâne. Ce n’est pas qu’ils ne comprennent pas ce que nous leur disons, ils ne peuvent même pas nous écouter. Parce qu’ils ressentent fort que nous avons commis sur eux la pire des malédictions – et là je vais devoir reprendre les termes d’une perspicace commentatrice dans ce site – d’avoir accepté que des individus tels Benbouzid, Belkhadem, Ziari, Ouyahia, Bensalah, s’occupent de leur destinée.

 

Nadir Bacha

Le MatinDZ

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Monsieur Nadir BACHA nous exprime simplement sa nostalgie du temps ou sa maitrise d'une langue étrangère à une majorité de la population permettais à l'élite à laquelle il appartenaient ( une élite qui n'avait de mérite que la maitrise d'une langue étrangère à la quasi totalité de la population mais indispensable, en ces temps la, à quiconque avait comme ambition d'une ignorance imposée).

 

Mais de quoi se plaint-il? n'est-il pas arrivé avec ses semblables à freiner ce diabolique processus d'arabisation?, n'est-il pas satisfait de ce succès qui nous maintient dans une situation de bâtardise linguistique qui fait qu'un algérien maitrisant parfaitement les langues nationales mais ignorant cette langue étrangère est incapable de déchiffrer sa facture d'électricité et de gaz?

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l'arabisation c'est alarmant, effrayant, épouvantable, grave, inquiétant, menaçant, paniquant, sinistre, terrifiant, dramatique et malheureusement incurable!

 

C'est tout le système éducatif algérien qui est à remettre en cause.

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c'est joli les arabes ? moi je t'invite dans le sig , mascara algérie , il y a l'ambiance

arwahi ma

 

Tiens salut Algérien75.:)

 

T'as pas une photo dégueu à poster aujourd"hui ?

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  • 3 years later...

A mon sens....je crois que le texte de Nadir bacha, mérite infiniment mieux en reponses et avis que tout ces clips de music trottoir qu'on lui a appose en dessous

cela justifie fortement la nostalgie de l'auteur...celle des années 70, ou l'Algérien ressemblait à lui même...ou l'Algérien, même s'il avait au dessus de sa tete la chape de plomb de Boumediene....,il avait dans son cœur ce que les nouvelles générations n'ont pas....

et je n'oserai pas insulter certaines intelligences (qui se reconnaitront) on vous disant ce que c'est...

 

Au texte de Bacha...on appose donc, du rail , et toute la dépravation qui va avec...on répond avec des hurleurs issus des égouts de la bohême ,on répond avec la négation caractérisée, unique démocratie générationnelle de la rue...

 

l'époque De Bacha...était la mienne aussi... avec ses joies et ses douleurs, ses hauts et ses bas....

 

Mais nul n'était en proie à quelques djihadistes de bas fonds, ou de berbéristes morveux ...

L'algérien vivait sa vie, avec ses carences et ses excès...ses rires et ses larmes....c'était la vie normale....comme toutes les vies normales du monde...

 

ensuite deux fanatiques sont arrivés, l'un avait une machette et prêchait le djihad, l'autre un chiffon de tissu portant le signature de Salomon ...prêchait la division .

 

voila pourquoi...le cochon n'a pas pu reconnaitre ses petits...

 

l'un sentait des aisselles, le musc noir des Mamlouks des rives du Nil...l'autre, l'huile d'olive des confins du Djurdjura...

L'un criait Allah ou Akbar..., l'autre , comme si on avait vole son poulailler criait Oulach asmah....

L'un avait une tenue de Peshawar, et un caractère de chien hargneux...

l'autre, un burnous et un tempérament de pitbull...

 

VOUS VOYEZ POURQUOI LE COCHON N'A PAS RECONNU SES PETITS OU VOUS VOULEZ UN DESSIN ? oups ! je ne sais pas dessiner....salutations...

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A mon sens....je crois que le texte de Nadir bacha, mérite infiniment mieux en reponses et avis que tout ces clips de music trottoir qu'on lui a appose en dessous

cela justifie fortement la nostalgie de l'auteur...celle des années 70, ou l'Algérien ressemblait à lui même...ou l'Algérien, même s'il avait au dessus de sa tete la chape de plomb de Boumediene....,il avait dans son cœur ce que les nouvelles générations n'ont pas....

et je n'oserai pas insulter certaines intelligences (qui se reconnaitront) on vous disant ce que c'est...

 

Au texte de Bacha...on appose donc, du rail , et toute la dépravation qui va avec...on répond avec des hurleurs issus des égouts de la bohême ,on répond avec la négation caractérisée, unique démocratie générationnelle de la rue...

 

l'époque De Bacha...était la mienne aussi... avec ses joies et ses douleurs, ses hauts et ses bas....

 

Mais nul n'était en proie à quelques djihadistes de bas fonds, ou de berbéristes morveux ...

L'algérien vivait sa vie, avec ses carences et ses excès...ses rires et ses larmes....c'était la vie normale....comme toutes les vies normales du monde...

 

ensuite deux fanatiques sont arrivés, l'un avait une machette et prêchait le djihad, l'autre un chiffon de tissu portant le signature de Salomon ...prêchait la division .

 

voila pourquoi...le cochon n'a pas pu reconnaitre ses petits...

 

l'un sentait des aisselles, le musc noir des Mamlouks des rives du Nil...l'autre, l'huile d'olive des confins du Djurdjura...

L'un criait Allah ou Akbar..., l'autre , comme si on avait vole son poulailler criait Oulach asmah....

L'un avait une tenue de Peshawar, et un caractère de chien hargneux...

l'autre, un burnous et un tempérament de pitbull...

 

VOUS VOYEZ POURQUOI LE COCHON N'A PAS RECONNU SES PETITS OU VOUS VOULEZ UN DESSIN ? oups ! je ne sais pas dessiner....salutations...

J'envie les gens de Peshawar qui malgre tout restent afghans, on n'essaye pas de faire d'eux des batards comme c'est le cas des imazighen, si tu ne sais pas dessinner, mets toi a la caligraphie, il parait que la caligraphie arabe (donc la tienne) est la meilleure du monde
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Guest L'étrangère

Heureusement qu'on a des Ibnu Badis rahimahou Allah Le Très Haut et des Bou3mama Rabbi yarahmou. Nous avons beaucoup de savants sortis de Constantine, Batna, etc. Berbères Mt3arbines ou Arabes et fières d'eux.

 

Bah oui la calligraphie est Arabe est très belle.

 

Je ne pense pas que les berbères sont seulement arabisés comme vous dites, el yamen wel yamen, ila ayna tafarouna ya qabael ?

 

Vous avez prétendu vos racines en Allemagne, en France, chez les Celtes,

 

Les twaregh ne vivent pas au pôle nord :mdr:

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J'envie les gens de Peshawar qui malgre tout restent afghans, on n'essaye pas de faire d'eux des batards comme c'est le cas des imazighen, si tu ne sais pas dessinner, mets toi a la caligraphie, il parait que la caligraphie arabe (donc la tienne) est la meilleure du monde

 

TOI ,JE T AI VIRE PAUVRE IMBECILE ! ADRESSE TOI AILLEURS... bon vent !

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Heureusement qu'on a des Ibnu Badis rahimahou Allah Le Très Haut et des Bou3mama Rabbi yarahmou. Nous avons beaucoup de savants sortis de Constantine, Batna, etc. Berbères Mt3arbines ou Arabes et fières d'eux.

 

Bah oui la calligraphie est Arabe est très belle.

 

Je ne pense pas que les berbères sont seulement arabisés comme vous dites, el yamen wel yamen, ila ayna tafarouna ya qabael ?

 

Vous avez prétendu vos racines en Allemagne, en France, chez les Celtes,

 

Les twaregh ne vivent pas au pôle nord :mdr:

non o a des raciness de chez les zoulous et les imouchagh(touareg)ne sont pas issus du pole norD(ON VA PAS BERBERISER LES iNUITS).Ils sont originaires du Hadramout, si tu ne me crois pas, demande a un certain docteur laa3douze,
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