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Interview avec Ali Amar sur son dernier livre « Paris-Marrakech, luxe, pouvoir et réseaux »


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1) Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?

 

L’idée est de Jean-Pierre Tuquoi, l’ancien journaliste du Monde qui a couvert durant de longues années le Maghreb. Il avait ce projet depuis un certain temps, lui qui avait déjà commis un livre similaire sur les relations qu’entretient la France avec l’Algérie sous le titre “Paris-Alger, un couple infernal”. Il m’a proposé de le co-écrire avec lui il y a de cela plus d’un an, le but étant de travailler à partir des deux rives. Moi au Maroc où j’ai enquêté à Marrakech et lui à Paris. C’est un livre écrit à quatre mains.

 

2) Pourquoi le choix de ce titre ?

 

Le titre propose plusieurs grilles de lecture. Paris-Marrakech résonne d’abord comme une de ces liaisons aériennes très empruntées par les touristes, les hommes d’affaires, les stars du show biz qui viennent se mettre au vert, conclure des contrats voire s’encanailler ou rechercher des plaisirs interdits sous les palmiers de la ville ocre. Il fait aussi et surtout référence à cette extravagante relation tissée au fil des ans entre les élites françaises et marocaines dont il faut tirer les fils des origines à la période du Protectorat français sur le Maroc dont Hubert Lyautey a été le concepteur.

 

3) Que veut démontrer ce livre-enquête ?

 

C’est avant tout une immersion dans le marigot des liens incestueux qui lient les puissants des deux pays. Ils constituent en cela le fameux club France-Maroc. Une sorte de tribu sectaire et ultra-selecte aux moeurs secrètes qui donne le la aux relations franco-marocaines sur tous les plans: politique, diplomatique, économique etc. L’enquête révèle à quel point ces relations dépendent d’intérêts croisés, souvent personnels, qui dépassent le cadre institutionnel normal et acceptable entre deux pays malgré le poids de leur histoire commune. De ce point de vue, le livre propose un éclairage très cru de la dépendance du royaume à la France sur fond de petits arrangements entre amis, de corruption, de permissivité et d’indulgence.

 

4) Quelles sont les grandes lignes du livre ?

 

Il démarre sur un décryptage de la symbolique de Marrakech. Une ville qualifiée de XXIème arrondissement de Paris, une cite presque française au cœur du Maroc, un “Paris du Sahara” pour reprendre l’expression de Churchill qui le disait déjà au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, une sorte de précipité de Deauville, de St-Tropez aujourd’hui. Une ville devenue un lieu de rendez-vous de personnalités en goguette qui viennent y sceller des pactes non avouables dans un univers encore très marqué par la quête d’un exotisme sublimé, celui des éphèbes, des odalisques et de toutes les jouissances. De ce constat, le livre explore, exemples concrets à l’appui, en quoi cette vision orientaliste du Maroc des colonies est toujours d’actualité.

 

 

 

 

 

« El Khalfi était indigné par la censure de mon livre à l’époque de Naciri. Aura-t-il le même réflexe courageux avec celui ci? Je ne pense pas. »

 

 

 

5) Vous soulevez dans le livre une possibilité d’un grand malaise entre la France et le Maroc, pourquoi ?

 

Ce malaise dont vous parlez est prégnant. Aucune autre puissance comme la France n’a maintenue avec son ancienne colonie des relations aussi spéciales, aussi intimistes, aussi empruntes d’impunité. Ni l’Angleterre avec son Commonwealth, encore moins l’Espagne avec l’Amérique Latine. Même avec l’Afrique Noire, où la France-Afrique est si caricaturale, cette consanguinité est moins forte, moins sophistiquée, moins enchevêtrée. Sur le plan diplomatique, Paris soutient sans conditions son ancien protectorat sur la scène internationale quelles qu’en soient les motifs, sur le plan économique, la France a fait du Maroc sa chasse gardée dans des conditions souvent innommables en faisant main basse sur son économie avec des partenaires aux us et coutumes quasi mafieuses, sans parler de son aveuglement, voire de sa complicité active à défendre mordicus le régime même lorsque ce dernier piétinne les droits les plus élémentaires de ces citoyens. Le livre en égrenne des illustrations édifiantes.

 

6) Comment le livre perçoit les relations franco-marocaines ?

 

Au fil des révélations contenues dans le livre, on réalise à quel point ces relations sont plus dommageables pour le Maroc qu’elles ne lui sont favorables. L’aide, la bienveillance française se traduisent dans les faits par une exploitation du pays sans vergogne. C’est un triste constat: le Maroc ne s’est jamais affranchi de la tutelle française après plus d’un demi-siècle d’indépendance. “Paris-Marrakech” est le marqueur d’une histoire de décolonisation de façade, mais pas d’une réelle indépendance. Une situation humiliante tant elle sert à assouvir des intérêts personnels contre l’intérêt général. On ne compte plus ceux qui s’accommodent de la “diplomatie Mamounia” du nom du célèbre palace de Marrakech, de la volupté de ces riads, des invitations tous frais payés à des raouts culturels ou à des séminaires de haute volée et qui en contrepartie se font les chantres inconditionnels d’un certain Maroc, gloussant à l’envi sur ses charmes exquis, mais préférant se taire lorsque les choses vont mal. Regardez comment la classe politique française fait à l’unisson la propagande sur les soit disant réformes que connaît le pays sans aucun bémol alors que la contestation populaire fait rage depuis le déclenchement des révolutions arabes. C’est tout simplement scandaleux de voir par exemple un Bernard Henri-Lévy perrorer sur la Libye, la Syrie et même l’Arménie sans piper mot sur la réalité marocaine. Normal, BHL a ses habitudes à Marrakech où il vient se prélasser dans son palais ou défiler en tuxedo sur le tapis rouge du Festival de cinéma. Il n’est d’ailleurs pas le seul à regarder ailleurs, intellectuels, capitaines d’industrie, politiques de gauche comme de droite, stars du show biz, tous contribuent à ne montrer à la face du monde que ce Maroc de paillettes et de pacotille. Ils en deviennent même les lobbyistes assidus comme DSK, Hubert Védrine, Jack Lang, ou tous les nouveaux parvenus de la Sarkozie. Ils sont les contributeurs de ce miroir déformant des réalités. Ce n’est pas de cette manière qu’il faut concevoir l’amitié que l’on peut porter au Maroc. Il ne s’agit que de cynisme et d’opportunisme.

 

7) Avez-vous trouvé des difficultés à réaliser cette enquête ?

 

Il est toujours très difficile de pénétrer les réseaux franco-marocains qui font du secret, de la dissimulation et de l’opacité leur raison d’existence et de profits en tous genres. Nous nous sommes souvent heurté à un mur, celui des secrets d’alcôves, mais aussi celui de l’argent, des affaires juteuses faisant du Maroc un pays de cocagne pour la France et celui des biens mal acquis par des personnalités françaises promptes à se compromettre pour un séjour dans un palace, un lot de terrain à la Palmeraie, ou des jetons de presence dans une entreprise à qui des marchés lui sont offerts dans des conditions impensables sous d’autres cieux. En comparaison, la Tunisie de Ben Ali confinait à de l’amateurisme tant le dictateur déchu n’offrait que des clopinettes à ses thuriféraires français.

 

8 ) Ce livre ne risque-t-il pas de mettre la France et le Maroc en crise diplomatique ?

 

Non, je ne le crois pas. L’impunité est très forte malgré la gène de voir s’étaler en place publique les turpitudes franco-marocaines. Paris et Rabat ont toujours fait front contre ce type de révélations. Les intérêts croisés sont si importants que ceux qui sont mis en cause feront le dos rond en attendant la fin de l’orage. Il se pourrait néanmoins qu’en cette période de campagne présidentielle en France que certaines affaires puissant être utilisées à des fins électoralistes. Un hasard de calendrier qui s’ajouterait à l’environnement délicat du Printemps arabe.

 

9) Avez-vous les preuves suffisantes pour justifier tous ce que vous révélez dans ce livre ?

 

Le livre est bâti sur une enquête sérieuse menée sur le terrain et extrêmement bien documentée. La simple rumeur n’y a pas sa place.

 

10) Pensez-vous que Saad Eddine El Othmani, nouveau ministre des affaires étrangères pourrait assainir ces relations là ?

 

Ce serait une utopie que de le croire. La diplomatie demeure un sanctuaire géré par le Palais et ses réseaux personnalisés. Les islamistes du PJD ont certes conquis un pan des prérogatives gouvernementales, mais ces dossiers dépassent de loin leur domaine d’intervention. Encore une fois, il ne faut pas être dupe, il s’agit plus d’une diplomatie parallèle qui demeure entre les mains exclusives de l’entourage royal et de ses relais qui en maîtrisent les rouages depuis des lustres dans le saint des saints du pouvoir.

 

11) A l’époque ou vous aviez écrit « le grand malentendu », l’ex ministre de la communication Khalid Naciri l’avait censuré. Le ministre en poste Mustapha Khalfi était scandalisé par cette attitude. Que serait sa réaction maintenant qu’il est ministre à votre avis ?

 

Khalid Naciri n’a été que l’exécuteur d’une décision prise au Palais, comme tout ce qu’il a eu à entreprendre durant son mandat. Tout comme Abderrahman Youssoufi lorsque Le Journal avait été interdit en 2000. La censure politique au Maroc est une prérogative régalienne. Mustapha El Khalfi exprimait en son temps une opinion de journaliste d’un parti d’opposition. Aujourd’hui, sa marge de manœuvre est forcément réduite au regard des conditions qui ont amené le PJD a prendre les rennes du gouvernement. Aussi, je serais étonné de le voir prendre une position courageuse sur ce cas ou sur d’autres d’ailleurs. Il faut lui poser la question, ce serait un des tests révélateurs sur la supposée Independence du gouvernement par rapport au cabinet royal. En tout cas, le livre fait déjà un tabac en France et caracole en haut de liste des meilleures ventes à la Fnac ou chez Virgin. Ne pas le trouver en tête de gondole à la toute nouvelle Fnac du Morocco Mall de Casablanca ou au Virgin de Marrakech prouverait encore une fois que la modernité que l’on nous sert n’est qu’un simple mirage

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1) Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?

 

L’idée est de Jean-Pierre Tuquoi, l’ancien journaliste du Monde qui a couvert durant de longues années le Maghreb. Il avait ce projet depuis un certain temps, lui qui avait déjà commis un livre similaire sur les relations qu’entretient la France avec l’Algérie sous le titre “Paris-Alger, un couple infernal”. Il m’a proposé de le co-écrire avec lui il y a de cela plus d’un an, le but étant de travailler à partir des deux rives. Moi au Maroc où j’ai enquêté à Marrakech et lui à Paris. C’est un livre écrit à quatre mains.

 

2) Pourquoi le choix de ce titre ?

 

Le titre propose plusieurs grilles de lecture. Paris-Marrakech résonne d’abord comme une de ces liaisons aériennes très empruntées par les touristes, les hommes d’affaires, les stars du show biz qui viennent se mettre au vert, conclure des contrats voire s’encanailler ou rechercher des plaisirs interdits sous les palmiers de la ville ocre. Il fait aussi et surtout référence à cette extravagante relation tissée au fil des ans entre les élites françaises et marocaines dont il faut tirer les fils des origines à la période du Protectorat français sur le Maroc dont Hubert Lyautey a été le concepteur.

 

3) Que veut démontrer ce livre-enquête ?

 

C’est avant tout une immersion dans le marigot des liens incestueux qui lient les puissants des deux pays. Ils constituent en cela le fameux club France-Maroc. Une sorte de tribu sectaire et ultra-selecte aux moeurs secrètes qui donne le la aux relations franco-marocaines sur tous les plans: politique, diplomatique, économique etc. L’enquête révèle à quel point ces relations dépendent d’intérêts croisés, souvent personnels, qui dépassent le cadre institutionnel normal et acceptable entre deux pays malgré le poids de leur histoire commune. De ce point de vue, le livre propose un éclairage très cru de la dépendance du royaume à la France sur fond de petits arrangements entre amis, de corruption, de permissivité et d’indulgence.

 

4) Quelles sont les grandes lignes du livre ?

 

Il démarre sur un décryptage de la symbolique de Marrakech. Une ville qualifiée de XXIème arrondissement de Paris, une cite presque française au cœur du Maroc, un “Paris du Sahara” pour reprendre l’expression de Churchill qui le disait déjà au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, une sorte de précipité de Deauville, de St-Tropez aujourd’hui. Une ville devenue un lieu de rendez-vous de personnalités en goguette qui viennent y sceller des pactes non avouables dans un univers encore très marqué par la quête d’un exotisme sublimé, celui des éphèbes, des odalisques et de toutes les jouissances. De ce constat, le livre explore, exemples concrets à l’appui, en quoi cette vision orientaliste du Maroc des colonies est toujours d’actualité.

 

 

 

 

 

« El Khalfi était indigné par la censure de mon livre à l’époque de Naciri. Aura-t-il le même réflexe courageux avec celui ci? Je ne pense pas. »

 

 

 

5) Vous soulevez dans le livre une possibilité d’un grand malaise entre la France et le Maroc, pourquoi ?

 

Ce malaise dont vous parlez est prégnant. Aucune autre puissance comme la France n’a maintenue avec son ancienne colonie des relations aussi spéciales, aussi intimistes, aussi empruntes d’impunité. Ni l’Angleterre avec son Commonwealth, encore moins l’Espagne avec l’Amérique Latine. Même avec l’Afrique Noire, où la France-Afrique est si caricaturale, cette consanguinité est moins forte, moins sophistiquée, moins enchevêtrée. Sur le plan diplomatique, Paris soutient sans conditions son ancien protectorat sur la scène internationale quelles qu’en soient les motifs, sur le plan économique, la France a fait du Maroc sa chasse gardée dans des conditions souvent innommables en faisant main basse sur son économie avec des partenaires aux us et coutumes quasi mafieuses, sans parler de son aveuglement, voire de sa complicité active à défendre mordicus le régime même lorsque ce dernier piétinne les droits les plus élémentaires de ces citoyens. Le livre en égrenne des illustrations édifiantes.

 

6) Comment le livre perçoit les relations franco-marocaines ?

 

Au fil des révélations contenues dans le livre, on réalise à quel point ces relations sont plus dommageables pour le Maroc qu’elles ne lui sont favorables. L’aide, la bienveillance française se traduisent dans les faits par une exploitation du pays sans vergogne. C’est un triste constat: le Maroc ne s’est jamais affranchi de la tutelle française après plus d’un demi-siècle d’indépendance. “Paris-Marrakech” est le marqueur d’une histoire de décolonisation de façade, mais pas d’une réelle indépendance. Une situation humiliante tant elle sert à assouvir des intérêts personnels contre l’intérêt général. On ne compte plus ceux qui s’accommodent de la “diplomatie Mamounia” du nom du célèbre palace de Marrakech, de la volupté de ces riads, des invitations tous frais payés à des raouts culturels ou à des séminaires de haute volée et qui en contrepartie se font les chantres inconditionnels d’un certain Maroc, gloussant à l’envi sur ses charmes exquis, mais préférant se taire lorsque les choses vont mal. Regardez comment la classe politique française fait à l’unisson la propagande sur les soit disant réformes que connaît le pays sans aucun bémol alors que la contestation populaire fait rage depuis le déclenchement des révolutions arabes. C’est tout simplement scandaleux de voir par exemple un Bernard Henri-Lévy perrorer sur la Libye, la Syrie et même l’Arménie sans piper mot sur la réalité marocaine. Normal, BHL a ses habitudes à Marrakech où il vient se prélasser dans son palais ou défiler en tuxedo sur le tapis rouge du Festival de cinéma. Il n’est d’ailleurs pas le seul à regarder ailleurs, intellectuels, capitaines d’industrie, politiques de gauche comme de droite, stars du show biz, tous contribuent à ne montrer à la face du monde que ce Maroc de paillettes et de pacotille. Ils en deviennent même les lobbyistes assidus comme DSK, Hubert Védrine, Jack Lang, ou tous les nouveaux parvenus de la Sarkozie. Ils sont les contributeurs de ce miroir déformant des réalités. Ce n’est pas de cette manière qu’il faut concevoir l’amitié que l’on peut porter au Maroc. Il ne s’agit que de cynisme et d’opportunisme.

 

7) Avez-vous trouvé des difficultés à réaliser cette enquête ?

 

Il est toujours très difficile de pénétrer les réseaux franco-marocains qui font du secret, de la dissimulation et de l’opacité leur raison d’existence et de profits en tous genres. Nous nous sommes souvent heurté à un mur, celui des secrets d’alcôves, mais aussi celui de l’argent, des affaires juteuses faisant du Maroc un pays de cocagne pour la France et celui des biens mal acquis par des personnalités françaises promptes à se compromettre pour un séjour dans un palace, un lot de terrain à la Palmeraie, ou des jetons de presence dans une entreprise à qui des marchés lui sont offerts dans des conditions impensables sous d’autres cieux. En comparaison, la Tunisie de Ben Ali confinait à de l’amateurisme tant le dictateur déchu n’offrait que des clopinettes à ses thuriféraires français.

 

8 ) Ce livre ne risque-t-il pas de mettre la France et le Maroc en crise diplomatique ?

 

Non, je ne le crois pas. L’impunité est très forte malgré la gène de voir s’étaler en place publique les turpitudes franco-marocaines. Paris et Rabat ont toujours fait front contre ce type de révélations. Les intérêts croisés sont si importants que ceux qui sont mis en cause feront le dos rond en attendant la fin de l’orage. Il se pourrait néanmoins qu’en cette période de campagne présidentielle en France que certaines affaires puissant être utilisées à des fins électoralistes. Un hasard de calendrier qui s’ajouterait à l’environnement délicat du Printemps arabe.

 

9) Avez-vous les preuves suffisantes pour justifier tous ce que vous révélez dans ce livre ?

 

Le livre est bâti sur une enquête sérieuse menée sur le terrain et extrêmement bien documentée. La simple rumeur n’y a pas sa place.

 

10) Pensez-vous que Saad Eddine El Othmani, nouveau ministre des affaires étrangères pourrait assainir ces relations là ?

 

Ce serait une utopie que de le croire. La diplomatie demeure un sanctuaire géré par le Palais et ses réseaux personnalisés. Les islamistes du PJD ont certes conquis un pan des prérogatives gouvernementales, mais ces dossiers dépassent de loin leur domaine d’intervention. Encore une fois, il ne faut pas être dupe, il s’agit plus d’une diplomatie parallèle qui demeure entre les mains exclusives de l’entourage royal et de ses relais qui en maîtrisent les rouages depuis des lustres dans le saint des saints du pouvoir.

 

11) A l’époque ou vous aviez écrit « le grand malentendu », l’ex ministre de la communication Khalid Naciri l’avait censuré. Le ministre en poste Mustapha Khalfi était scandalisé par cette attitude. Que serait sa réaction maintenant qu’il est ministre à votre avis ?

 

Khalid Naciri n’a été que l’exécuteur d’une décision prise au Palais, comme tout ce qu’il a eu à entreprendre durant son mandat. Tout comme Abderrahman Youssoufi lorsque Le Journal avait été interdit en 2000. La censure politique au Maroc est une prérogative régalienne. Mustapha El Khalfi exprimait en son temps une opinion de journaliste d’un parti d’opposition. Aujourd’hui, sa marge de manœuvre est forcément réduite au regard des conditions qui ont amené le PJD a prendre les rennes du gouvernement. Aussi, je serais étonné de le voir prendre une position courageuse sur ce cas ou sur d’autres d’ailleurs. Il faut lui poser la question, ce serait un des tests révélateurs sur la supposée Independence du gouvernement par rapport au cabinet royal. En tout cas, le livre fait déjà un tabac en France et caracole en haut de liste des meilleures ventes à la Fnac ou chez Virgin. Ne pas le trouver en tête de gondole à la toute nouvelle Fnac du Morocco Mall de Casablanca ou au Virgin de Marrakech prouverait encore une fois que la modernité que l’on nous sert n’est qu’un simple mirage

 

un livre à lire absolument !!!! j'invite surtout nos chers voisins à faire eux même l'autocritique :crazy:

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un livre à lire absolument !!!! j'invite surtout nos chers voisins à faire eux même l'autocritique :crazy:

 

Je vous conseil aussi le petit futé qui parle de lalgerie et de ses mœurs sans vouloir faire du fric avec un livre.

 

 

Selon le Petit Futé, il est même possible d’avoir les faveurs d’une Algérienne en hijab pour un dîner sortant de l’ordinaire. Les Algériennes apprécieront.

 

Marie-Hélène Martin, décrit son pays comme "le terreau de la frustration et de la jalousie, un peuple sensible uniquement aux ingérences étrangères, des hommes machos plus qu'ailleurs dans le monde, une jeunesse formée de crétins-frustrés, de pervers et de psychopathes, un quotidien sale, une hôtellerie archaïque et une milice à la solde de forces spéciales". Les termes sont violents.

Absence de papier toilette, d'eau, d'établissements de standing, etc… la caricature s'étoffe au fur et à mesure des pages et l'auteure, elle, semble y prendre plaisir, du moins dans l'écriture. Evoquant les grands hôtels gérés par l'Etat, elle écrit ainsi: "Ils ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants (…) le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait." Il est aisé de comprendre ce que ces propos ont de vexant pour le peuple algérien, surtout quand Marie-Hélène Martin conseille au lecteur de ne pas espérer trouver dans les hôtels privés "le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin". La comparaison est pour le moins maladroite.

 

Ils disent aussi que les algériennes ont des mœurs légère meme voilé vous pouvez coucher Avec pour un repas ou une sortie bien sur gaf au sida et l'herpes.

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Je sais ça fait mal c'est ce que veut le système sioniste que l'on se chiffonne et sinsulte pour nous annuler mutuellement.

 

Sachez aussi qu'avec vos insultes depuis 10ans nous marocains sommes insensible a cela et que vous seul aller souffrir desormez dans vos tentative dexistance en essayant dhumilier les marocains.

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les algeriennes te disent que ce 'futè' est bien petit .

 

bien grands ont ete leurs combats pour se laisser impressionner par les propos

 

des forumeurs ,squateurs , mal-polis , profitant des largesses des

 

administrateurs de ce forum.

 

 

contentes toi de regarder ce qui se passe dans ton bled et laisses les algeriennes tranquilles.

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les algeriennes te disent que ce 'futè' est bien petit .

 

bien grands ont ete leurs combats pour se laisser impressionner par les propos

 

des forumeurs ,squateurs , mal-polis , profitant des largesses des

 

administrateurs de ce forum.

 

 

contentes toi de regarder ce qui se passe dans ton bled et laisses les algeriennes tranquilles.

 

Donc recourrrir a la censure est votre argument?

Je vous les déjà dit je suis doux avec les vertueux et dur avec les insolents et que comme la mort sur la vie J'aurrais toujour le dernier mot.

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Donc recourrrir a la censure est votre argument?

Je vous les déjà dit je suis doux avec les vertueux et dur avec les insolents et que comme la mort sur la vie J'aurrais toujour le dernier mot.

 

tu te sens comment depuis que t'as lu cette interview et de savoir que ton royaume n'est qu'un territoire d'outre mer de la France ,et que vous êtes sa dernière colonie ???

 

aussi,considérez vous capables de faire une Revolution et une guerre contre le colonialisme français afin de rétablir votre souveraineté nationale et d'espérer pour un avenir meilleur pour le peuple marocain ???:04:

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tu te sens comment depuis que t'as lu cette interview et de savoir que ton royaume n'est qu'un territoire d'outre mer de la France ,et que vous êtes sa dernière colonie ???

 

aussi,considérez vous capables de faire une Revolution et une guerre contre le colonialisme français afin de rétablir votre souveraineté nationale et d'espérer pour un avenir meilleur pour le peuple marocain ???:04:

 

Désoler je vous avez prévenu que vous souffriez.

 

 

La bataille dalger a etait gagner par l'armée française ,le FLN a perdu la bataille militaire de décolonisation qui c'est faite sur tapis rouge *et Dun mensonge des élites capitalistes feancaise et de l'usurpation *du FLN qui a perdu la bataille dalger c'est une négociation malhonete qui prolonge votre colonisation et ses corolaires a traver la "france Afrique " un mensonge ignorer au niveau verbal et objectif mais qui est rescenti

Par les algériens de France ,ils n'ont jamais gagner en faites ils sont au niveau historique des éternel perdant et c'est pour ça que vous avez cette réaction agressif qui est en réalités une réaction impuissante,une véritable névrose social de l'éternel perdant,un peuple coloniser et colonisable de part la domination romaine,vandale,phenicien,arab e,marocaine,espagnols,turk, française et aujourd'hui Dun FLN qui a usurper votre indépendance.

 

En faite vous etes toujour sous domination et le mensonge de la décolonisation guerrière victorieuse vendu par le FLN Qui est un mensonge roman national typique connu de part d'autre nation,ce mensonge ne vous permet pas de voir la réalités et de comprendre vos souffrances cela fait toute la différence entre le vietnamien et sa paix intérieur face aux français de souche et la colère la victimisation et le ressassage algérien *face aux français ,vous devriez connaitre la realiter du passer pour pouvoir aller dans lavenir plutôt que le mensonge et le ressassage qui est le produit dune autre communauté *et nous savons ou cela mène a la névrose a la violence,au malaise la mal honnêteté a l'hystérie et la paranoïa Voila.

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Désoler je vous avez prévenu que vous souffriez.

 

 

La bataille dalger a etait gagner par l'armée française ,le FLN a perdu la bataille militaire de décolonisation qui c'est faite sur tapis rouge *et Dun mensonge des élites capitalistes feancaise et de l'usurpation *du FLN qui a perdu la bataille dalger c'est une négociation malhonete qui prolonge votre colonisation et ses corolaires a traver la "france Afrique " un mensonge ignorer au niveau verbal et objectif mais qui est rescenti

Par les algériens de France ,ils n'ont jamais gagner en faites ils sont au niveau historique des éternel perdant et c'est pour ça que vous avez cette réaction agressif qui est en réalités une réaction impuissante,une véritable névrose social de l'éternel perdant,un peuple coloniser et colonisable de part la domination romaine,vandale,phenicien,arab e,marocaine,espagnols,turk, française et aujourd'hui Dun FLN qui a usurper votre indépendance.

 

En faite vous etes toujour sous domination et le mensonge de la décolonisation guerrière victorieuse vendu par le FLN Qui est un mensonge roman national typique connu de part d'autre nation,ce mensonge ne vous permet pas de voir la réalités et de comprendre vos souffrances cela fait toute la différence entre le vietnamien et sa paix intérieur face aux français de souche et la colère la victimisation et le ressassage algérien *face aux français ,vous devriez connaitre la realiter du passer pour pouvoir aller dans lavenir plutôt que le mensonge et le ressassage qui est le produit dune autre communauté *et nous savons ou cela mène a la névrose a la violence,au malaise la mal honnêteté a l'hystérie et la paranoïa Voila.

 

pendant ce temps là :roflmao::roflmao::roflmao:

:ouiiii:ouiiii:ouiiii

 

 

les Grandes Nations naissent dans les guerres,les batailles et le sang

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Ali Amar est comme moi. Il n'a pas de riad à Marrakech. Contrairement à lui je n'en suis pas pour autant frustré. Il m'arrive d'aller au Maroc, et je ne cherche pas les èphèbes et les odalisques. Ceux ou celles qui se font violer par père et frère; les femmes soumises réduites à un Q et condamnées à l'ombre n'ont rien à envier à ceux et celles qui font les riad et qui prennent thunes et plaisir.

 

Le Maroc, c'est pas d'aujourd'hui, a toujours eu d'excellents rapports avec la France, mais pas uniquement. Le tourisme est un excellent outil économique bien géré, et qui lui apporte beaucoup tant en devises qu'en réseaux. Le sot regarde le doigt quand on lui montre la lune.

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Ali Amar est comme moi. Il n'a pas de riad à Marrakech. Contrairement à lui je n'en suis pas pour autant frustré. Il m'arrive d'aller au Maroc, et je ne cherche pas les èphèbes et les odalisques. Ceux ou celles qui se font violer par père et frère; les femmes soumises réduites à un Q et condamnées à l'ombre n'ont rien à envier à ceux et celles qui font les riad et qui prennent thunes et plaisir.

 

 

dommage que tu n'as pas de rhiad las-bas.ça t'aurais permis de rester plus longtemps pour mieux connaitre les dures realites non les mèlodies des charmeurs de serpents.

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Je sais ça fait mal c'est ce que veut le système sioniste que l'on se chiffonne et sinsulte pour nous annuler mutuellement.

 

Sachez aussi qu'avec vos insultes depuis 10ans nous marocains sommes insensible a cela et que vous seul aller souffrir desormez dans vos tentative dexistance en essayant dhumilier les marocains.

 

 

Vous êtes insensibles pas seulement aux insultes mais vous l'etes a tout

Vous êtes comme la fille qu'on a enlevé, drogué, violenté et violé des centaines de fois a plusieurs, a qui on a fait voir de toutes les couleurs

En un mot des gens de ton espèces chez nous on les appelle BARED EL GUELB

Tu me fait pitié mon pauvre malheureux

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1) Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?

 

L’idée est de Jean-Pierre Tuquoi, l’ancien journaliste du Monde qui a couvert durant de longues années le Maghreb. Il avait ce projet depuis un certain temps, lui qui avait déjà commis un livre similaire sur les relations qu’entretient la France avec l’Algérie sous le titre “Paris-Alger, un couple infernal”. Il m’a proposé de le co-écrire avec lui il y a de cela plus d’un an, le but étant de travailler à partir des deux rives. Moi au Maroc où j’ai enquêté à Marrakech et lui à Paris. C’est un livre écrit à quatre mains.

 

2) Pourquoi le choix de ce titre ?

 

Le titre propose plusieurs grilles de lecture. Paris-Marrakech résonne d’abord comme une de ces liaisons aériennes très empruntées par les touristes, les hommes d’affaires, les stars du show biz qui viennent se mettre au vert, conclure des contrats voire s’encanailler ou rechercher des plaisirs interdits sous les palmiers de la ville ocre. Il fait aussi et surtout référence à cette extravagante relation tissée au fil des ans entre les élites françaises et marocaines dont il faut tirer les fils des origines à la période du Protectorat français sur le Maroc dont Hubert Lyautey a été le concepteur.

 

3) Que veut démontrer ce livre-enquête ?

 

C’est avant tout une immersion dans le marigot des liens incestueux qui lient les puissants des deux pays. Ils constituent en cela le fameux club France-Maroc. Une sorte de tribu sectaire et ultra-selecte aux moeurs secrètes qui donne le la aux relations franco-marocaines sur tous les plans: politique, diplomatique, économique etc. L’enquête révèle à quel point ces relations dépendent d’intérêts croisés, souvent personnels, qui dépassent le cadre institutionnel normal et acceptable entre deux pays malgré le poids de leur histoire commune. De ce point de vue, le livre propose un éclairage très cru de la dépendance du royaume à la France sur fond de petits arrangements entre amis, de corruption, de permissivité et d’indulgence.

 

4) Quelles sont les grandes lignes du livre ?

 

Il démarre sur un décryptage de la symbolique de Marrakech. Une ville qualifiée de XXIème arrondissement de Paris, une cite presque française au cœur du Maroc, un “Paris du Sahara” pour reprendre l’expression de Churchill qui le disait déjà au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, une sorte de précipité de Deauville, de St-Tropez aujourd’hui. Une ville devenue un lieu de rendez-vous de personnalités en goguette qui viennent y sceller des pactes non avouables dans un univers encore très marqué par la quête d’un exotisme sublimé, celui des éphèbes, des odalisques et de toutes les jouissances. De ce constat, le livre explore, exemples concrets à l’appui, en quoi cette vision orientaliste du Maroc des colonies est toujours d’actualité.

 

 

 

 

 

« El Khalfi était indigné par la censure de mon livre à l’époque de Naciri. Aura-t-il le même réflexe courageux avec celui ci? Je ne pense pas. »

 

 

 

5) Vous soulevez dans le livre une possibilité d’un grand malaise entre la France et le Maroc, pourquoi ?

 

Ce malaise dont vous parlez est prégnant. Aucune autre puissance comme la France n’a maintenue avec son ancienne colonie des relations aussi spéciales, aussi intimistes, aussi empruntes d’impunité. Ni l’Angleterre avec son Commonwealth, encore moins l’Espagne avec l’Amérique Latine. Même avec l’Afrique Noire, où la France-Afrique est si caricaturale, cette consanguinité est moins forte, moins sophistiquée, moins enchevêtrée. Sur le plan diplomatique, Paris soutient sans conditions son ancien protectorat sur la scène internationale quelles qu’en soient les motifs, sur le plan économique, la France a fait du Maroc sa chasse gardée dans des conditions souvent innommables en faisant main basse sur son économie avec des partenaires aux us et coutumes quasi mafieuses, sans parler de son aveuglement, voire de sa complicité active à défendre mordicus le régime même lorsque ce dernier piétinne les droits les plus élémentaires de ces citoyens. Le livre en égrenne des illustrations édifiantes.

 

6) Comment le livre perçoit les relations franco-marocaines ?

 

Au fil des révélations contenues dans le livre, on réalise à quel point ces relations sont plus dommageables pour le Maroc qu’elles ne lui sont favorables. L’aide, la bienveillance française se traduisent dans les faits par une exploitation du pays sans vergogne. C’est un triste constat: le Maroc ne s’est jamais affranchi de la tutelle française après plus d’un demi-siècle d’indépendance. “Paris-Marrakech” est le marqueur d’une histoire de décolonisation de façade, mais pas d’une réelle indépendance. Une situation humiliante tant elle sert à assouvir des intérêts personnels contre l’intérêt général. On ne compte plus ceux qui s’accommodent de la “diplomatie Mamounia” du nom du célèbre palace de Marrakech, de la volupté de ces riads, des invitations tous frais payés à des raouts culturels ou à des séminaires de haute volée et qui en contrepartie se font les chantres inconditionnels d’un certain Maroc, gloussant à l’envi sur ses charmes exquis, mais préférant se taire lorsque les choses vont mal. Regardez comment la classe politique française fait à l’unisson la propagande sur les soit disant réformes que connaît le pays sans aucun bémol alors que la contestation populaire fait rage depuis le déclenchement des révolutions arabes. C’est tout simplement scandaleux de voir par exemple un Bernard Henri-Lévy perrorer sur la Libye, la Syrie et même l’Arménie sans piper mot sur la réalité marocaine. Normal, BHL a ses habitudes à Marrakech où il vient se prélasser dans son palais ou défiler en tuxedo sur le tapis rouge du Festival de cinéma. Il n’est d’ailleurs pas le seul à regarder ailleurs, intellectuels, capitaines d’industrie, politiques de gauche comme de droite, stars du show biz, tous contribuent à ne montrer à la face du monde que ce Maroc de paillettes et de pacotille. Ils en deviennent même les lobbyistes assidus comme DSK, Hubert Védrine, Jack Lang, ou tous les nouveaux parvenus de la Sarkozie. Ils sont les contributeurs de ce miroir déformant des réalités. Ce n’est pas de cette manière qu’il faut concevoir l’amitié que l’on peut porter au Maroc. Il ne s’agit que de cynisme et d’opportunisme.

 

7) Avez-vous trouvé des difficultés à réaliser cette enquête ?

 

Il est toujours très difficile de pénétrer les réseaux franco-marocains qui font du secret, de la dissimulation et de l’opacité leur raison d’existence et de profits en tous genres. Nous nous sommes souvent heurté à un mur, celui des secrets d’alcôves, mais aussi celui de l’argent, des affaires juteuses faisant du Maroc un pays de cocagne pour la France et celui des biens mal acquis par des personnalités françaises promptes à se compromettre pour un séjour dans un palace, un lot de terrain à la Palmeraie, ou des jetons de presence dans une entreprise à qui des marchés lui sont offerts dans des conditions impensables sous d’autres cieux. En comparaison, la Tunisie de Ben Ali confinait à de l’amateurisme tant le dictateur déchu n’offrait que des clopinettes à ses thuriféraires français.

 

8 ) Ce livre ne risque-t-il pas de mettre la France et le Maroc en crise diplomatique ?

 

Non, je ne le crois pas. L’impunité est très forte malgré la gène de voir s’étaler en place publique les turpitudes franco-marocaines. Paris et Rabat ont toujours fait front contre ce type de révélations. Les intérêts croisés sont si importants que ceux qui sont mis en cause feront le dos rond en attendant la fin de l’orage. Il se pourrait néanmoins qu’en cette période de campagne présidentielle en France que certaines affaires puissant être utilisées à des fins électoralistes. Un hasard de calendrier qui s’ajouterait à l’environnement délicat du Printemps arabe.

 

9) Avez-vous les preuves suffisantes pour justifier tous ce que vous révélez dans ce livre ?

 

Le livre est bâti sur une enquête sérieuse menée sur le terrain et extrêmement bien documentée. La simple rumeur n’y a pas sa place.

 

10) Pensez-vous que Saad Eddine El Othmani, nouveau ministre des affaires étrangères pourrait assainir ces relations là ?

 

Ce serait une utopie que de le croire. La diplomatie demeure un sanctuaire géré par le Palais et ses réseaux personnalisés. Les islamistes du PJD ont certes conquis un pan des prérogatives gouvernementales, mais ces dossiers dépassent de loin leur domaine d’intervention. Encore une fois, il ne faut pas être dupe, il s’agit plus d’une diplomatie parallèle qui demeure entre les mains exclusives de l’entourage royal et de ses relais qui en maîtrisent les rouages depuis des lustres dans le saint des saints du pouvoir.

 

11) A l’époque ou vous aviez écrit « le grand malentendu », l’ex ministre de la communication Khalid Naciri l’avait censuré. Le ministre en poste Mustapha Khalfi était scandalisé par cette attitude. Que serait sa réaction maintenant qu’il est ministre à votre avis ?

 

Khalid Naciri n’a été que l’exécuteur d’une décision prise au Palais, comme tout ce qu’il a eu à entreprendre durant son mandat. Tout comme Abderrahman Youssoufi lorsque Le Journal avait été interdit en 2000. La censure politique au Maroc est une prérogative régalienne. Mustapha El Khalfi exprimait en son temps une opinion de journaliste d’un parti d’opposition. Aujourd’hui, sa marge de manœuvre est forcément réduite au regard des conditions qui ont amené le PJD a prendre les rennes du gouvernement. Aussi, je serais étonné de le voir prendre une position courageuse sur ce cas ou sur d’autres d’ailleurs. Il faut lui poser la question, ce serait un des tests révélateurs sur la supposée Independence du gouvernement par rapport au cabinet royal. En tout cas, le livre fait déjà un tabac en France et caracole en haut de liste des meilleures ventes à la Fnac ou chez Virgin. Ne pas le trouver en tête de gondole à la toute nouvelle Fnac du Morocco Mall de Casablanca ou au Virgin de Marrakech prouverait encore une fois que la modernité que l’on nous sert n’est qu’un simple mirage

 

C'est qui ce Ali Amar

Ça ne peut être qu'un autre formaté du FLN:mdr::mdr::mdr:

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Ali Amar est comme moi. Il n'a pas de riad à Marrakech. Contrairement à lui je n'en suis pas pour autant frustré. Il m'arrive d'aller au Maroc, et je ne cherche pas les èphèbes et les odalisques. Ceux ou celles qui se font violer par père et frère; les femmes soumises réduites à un Q et condamnées à l'ombre n'ont rien à envier à ceux et celles qui font les riad et qui prennent thunes et plaisir.

 

Le Maroc, c'est pas d'aujourd'hui, a toujours eu d'excellents rapports avec la France, mais pas uniquement. Le tourisme est un excellent outil économique bien géré, et qui lui apporte beaucoup tant en devises qu'en réseaux. Le sot regarde le doigt quand on lui montre la lune.

 

Et toi quant on te montre le Maroc, tu regarde quoi ?

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Ali Amar est comme moi. Il n'a pas de riad à Marrakech. Contrairement à lui je n'en suis pas pour autant frustré. Il m'arrive d'aller au Maroc, et je ne cherche pas les èphèbes et les odalisques. Ceux ou celles qui se font violer par père et frère; les femmes soumises réduites à un Q et condamnées à l'ombre n'ont rien à envier à ceux et celles qui font les riad et qui prennent thunes et plaisir.

 

 

dommage que tu n'as pas de rhiad las-bas.ça t'aurais permis de rester plus longtemps pour mieux connaitre les dures realites non les mèlodies des charmeurs de serpents.

 

C'est une misère qui a pris le bon wagon pour en sortir.

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Moi, j'y vais accompagné d'une blonde houri parce que pour moi, le Maroc est un peu le Paradis, et qu'on appelle Allah à chaque coin de rue.

 

Tu vois

Tu n'es pas loin du sot

Il n y a pas qu' Allah qu'on appelle a chaque coin de rue

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le wagon du : 1 pour cent exploitant

99 pour cent exploitès

 

n'est pas le bon wagon ,ni pour eux ,ni pour vous ,ni pour nous.vous allez vous en apercevoir tres bientôt.

 

Si ! Parce que le tourisme est à la fois rencontres découvertes, ouverture. Il y a transmission d'immatériel. Le tourisme est une industrie de main d'oeuvre.

 

Les marocains savent grâce à la télé du Makhzen que certains de leurs visiteurs, peuvent faire beaucoup de zina et peu d'enfants. Et çà, c'est important si l'on veut élever le niveau de vie.

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Si ! Parce que le tourisme est à la fois rencontres découvertes, ouverture. Il y a transmission d'immatériel. Le tourisme est une industrie de main d'oeuvre.

 

Les marocains savent grâce à la télé du Makhzen que certains de leurs visiteurs, peuvent faire beaucoup de zina et peu d'enfants. Et çà, c'est important si l'on veut élever le niveau de vie.

 

je ne parlais pas du tourisme en particulier ,( qui ,bien gèrè est une source de

 

bien-être aussi bien pour les visiteurs que pour les visitès),il etait plutôt question

 

dans ma prècedente intèrvention des vèritables dètenteurs des richesses.

 

p.s : evites si tu peux ,de mettre les 'houris' ,le 'haram' ..ect ,à toutes les sauces !

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je ne parlais pas du tourisme en particulier ,( qui ,bien gèrè est une source de

 

bien-être aussi bien pour les visiteurs que pour les visitès),il etait plutôt question

 

dans ma prècedente intèrvention des vèritables dètenteurs des richesses.

 

p.s : evites si tu peux ,de mettre les 'houris' ,le 'haram' ..ect ,à toutes les sauces !

 

Le capital n'est pas une richesse, mais un outil. L'essentiel n'est pas à qui il appartient, mais s'il produit de la richesse. Sa répartition est un vrai débat. Flamby veut taxer les riches. Le pb c'est que les riches vont au Maroc, en Belgique, et même l'acharné socialiste Noha qui a choisi la Suisse comme jadis son précurseur Lénine.

Bon toi t'aimes pas les houris, moi si ! Le haram connais pas. Notre libérateur, Cohn Bendit après le Fils d'Allah, disait : "il est interdit d'interdire"

Conclusion : le hareng saur.

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Je vous conseil aussi le petit futé qui parle de lalgerie et de ses mœurs sans vouloir faire du fric avec un livre.

 

 

Selon le Petit Futé, il est même possible d’avoir les faveurs d’une Algérienne en hijab pour un dîner sortant de l’ordinaire. Les Algériennes apprécieront.

 

Marie-Hélène Martin, décrit son pays comme "le terreau de la frustration et de la jalousie, un peuple sensible uniquement aux ingérences étrangères, des hommes machos plus qu'ailleurs dans le monde, une jeunesse formée de crétins-frustrés, de pervers et de psychopathes, un quotidien sale, une hôtellerie archaïque et une milice à la solde de forces spéciales". Les termes sont violents.

Absence de papier toilette, d'eau, d'établissements de standing, etc… la caricature s'étoffe au fur et à mesure des pages et l'auteure, elle, semble y prendre plaisir, du moins dans l'écriture. Evoquant les grands hôtels gérés par l'Etat, elle écrit ainsi: "Ils ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants (…) le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait." Il est aisé de comprendre ce que ces propos ont de vexant pour le peuple algérien, surtout quand Marie-Hélène Martin conseille au lecteur de ne pas espérer trouver dans les hôtels privés "le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin". La comparaison est pour le moins maladroite.

 

Ils disent aussi que les algériennes ont des mœurs légère meme voilé vous pouvez coucher Avec pour un repas ou une sortie bien sur gaf au sida et l'herpes.

 

te fatigue pas les "méninges" l'affreux, on a déjà débattu de ce torchon entre algériens.

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Vous êtes insensibles pas seulement aux insultes mais vous l'etes a tout

Vous êtes comme la fille qu'on a enlevé, drogué, violenté et violé des centaines de fois a plusieurs, a qui on a fait voir de toutes les couleurs

En un mot des gens de ton espèces chez nous on les appelle BARED EL GUELB

Tu me fait pitié mon pauvre malheureux

 

Pour être honnête vous auriez du me repondre a mon autre poste sur la battaille dalger et votre roman national version FLN .

 

Votre commentaire n'a aucun sens et conforte mon analyse sur votre etat

 

psychologique et psychique et vos souffrances qui sont mal identifies et mal

 

exprimées et cela est la pire des souffrances,relisez mon post sur la battaille dalger cela peu vous servir de thérapie :D

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