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Hirsch : « Les immigrés ne creusent pas nos déficits. Au contraire… »


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L’immigration revient dans la campagne. Et Martin Hirsch signe, avec d'autres personnalités, une tribune qui tord le cou à des préjugés en la matière. Etude à l’appui, l'ex haut-commissaire aux Solidarités actives met en garde contre les « amalgames » que font certains…

 

 

L'immigration a-t-elle réellement un coût pour nos dépenses sociales ? Non, répond Martin Hirsch dans une tribune publiée hier dimanche dans le Journal du Dimanche et co-signée par cinq personnalités : le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, le député UMP Etienne Pinte, le président du secours Catholique François Soulage...

 

« Réduire l’immigration peut aggraver le déficit »

 

 

S'appuyant sur une étude de chercheurs de l'Université de Lille, parue en juillet 2010, financée par le Ministère des Affaires sociales, l'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives dénonce cette idée reçue. En direct ce lundi matin sur RMC, Martin Hirsch s’est expliqué : « On dit juste : attention, si vous pensez qu’en réduisant l’immigration, vous allez réduire le déficit ; ça n’est pas le cas. Ça peut les aggraver, ça ne va pas les réduire. On ne se prononce pas sur quelle doit être la politique d’immigration, on dit : il ne faut pas faire d’amalgame entre deux choses qui n’ont rien à voir. Il y a des déficits sociaux "bien de chez nous", dont on a la responsabilité, dont on doit trouver les ressorts pour pouvoir les résoudre. Et il y a une immigration qui ne suce pas nos dépenses sociales. Ça n’est pas provocateur ; la vérité n’est pas provocatrice, pour paraphraser beaucoup de gens… ».

 

 

« Parce que les immigrés sont jeunes »

 

Selon cette étude, l'immigration ne plombe pas les comptes sociaux, au contraire... « Ça s'explique par le fait que les immigrés sont jeunes, souligne Xavier Chojniki, maître de conférences à l'Université de Lille 2, l'un des auteurs de l'étude : dans les catégories d’âge 25-40 ans, les migrés sont surreprésentés dans certains risques sociaux : chômage, assistance sociale, allocations familiales. En revanche, ils sont sous-représentés dans le risque retraite ou le risque santé, par exemples, qui représentent environ les trois quarts des dépenses sociales en France. L’arrêt de l’immigration aurait donc plutôt un impact négatif, simplement parce que ce sont des actifs qui seraient retirés de la population française. Une politique sans immigration induirait un creusement du déficit de la protection sociale de 1 point de PIB à l'horizon 2030 ».

 

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L’immigration revient dans la campagne. Et Martin Hirsch signe, avec d'autres personnalités, une tribune qui tord le cou à des préjugés en la matière. Etude à l’appui, l'ex haut-commissaire aux Solidarités actives met en garde contre les « amalgames » que font certains…

 

 

L'immigration a-t-elle réellement un coût pour nos dépenses sociales ? Non, répond Martin Hirsch dans une tribune publiée hier dimanche dans le Journal du Dimanche et co-signée par cinq personnalités : le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, le député UMP Etienne Pinte, le président du secours Catholique François Soulage...

 

« Réduire l’immigration peut aggraver le déficit »

 

 

S'appuyant sur une étude de chercheurs de l'Université de Lille, parue en juillet 2010, financée par le Ministère des Affaires sociales, l'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives dénonce cette idée reçue. En direct ce lundi matin sur RMC, Martin Hirsch s’est expliqué : « On dit juste : attention, si vous pensez qu’en réduisant l’immigration, vous allez réduire le déficit ; ça n’est pas le cas. Ça peut les aggraver, ça ne va pas les réduire. On ne se prononce pas sur quelle doit être la politique d’immigration, on dit : il ne faut pas faire d’amalgame entre deux choses qui n’ont rien à voir. Il y a des déficits sociaux "bien de chez nous", dont on a la responsabilité, dont on doit trouver les ressorts pour pouvoir les résoudre. Et il y a une immigration qui ne suce pas nos dépenses sociales. Ça n’est pas provocateur ; la vérité n’est pas provocatrice, pour paraphraser beaucoup de gens… ».

 

 

« Parce que les immigrés sont jeunes »

 

Selon cette étude, l'immigration ne plombe pas les comptes sociaux, au contraire... « Ça s'explique par le fait que les immigrés sont jeunes, souligne Xavier Chojniki, maître de conférences à l'Université de Lille 2, l'un des auteurs de l'étude : dans les catégories d’âge 25-40 ans, les migrés sont surreprésentés dans certains risques sociaux : chômage, assistance sociale, allocations familiales. En revanche, ils sont sous-représentés dans le risque retraite ou le risque santé, par exemples, qui représentent environ les trois quarts des dépenses sociales en France. L’arrêt de l’immigration aurait donc plutôt un impact négatif, simplement parce que ce sont des actifs qui seraient retirés de la population française. Une politique sans immigration induirait un creusement du déficit de la protection sociale de 1 point de PIB à l'horizon 2030 ».

 

Hirsch : « Les immigrés ne creusent pas nos déficits. Au contraire… »

 

ils rapportent à l'économie Française et algérienne.

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