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Y A-T-IL ENCORE DES PATRIOTES ?


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le 17.03.12 | 10h00

 

Investir en Algérie, pour un Algérien, constitue un pari fou, une audace qu’il peut payer cher. Le pays agonise. Le chômage s’aggrave, poussant les jeunes, y compris des diplômés des universités, à le fuir dans des barques de fortune, la plupart laissant la vie en cours de route. La santé se dégrade. L’économie est en panne. Une situation catastrophique, apparemment voulue par les maîtres du moment. Malgré ses scandaleuses richesses, malgré une terre généreuse, l’Algérie est à la traîne. Son taux de croissance est l’un des plus bas du continent, alors que des pays comme le Ghana ou l’Ethiopie, tous deux dépourvus de ressources naturelles, ont un taux qui avoisine les 10%. Au début des années 2000, un président de la Banque mondiale, de passage à Alger, avait affirmé que le niveau de vie des Algériens serait l’égal de celui de la France ou de l’Allemagne dans une dizaine d’années au maximum pour peu que le pays ait un taux de croissance de 5,5% l’an. «Et il en a les moyens», avait-il précisé.

 

Malheureusement, le pays ferme ses complexes créés dans les années 1970. La dépendance des hydrocarbures, qui était de 92% en 2000, est aujourd’hui à 98%. Pourtant, il y a des investisseurs qui, par patriotisme économique, essayent de relancer la machine. Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) en fait partie. Réuni durant deux jours, il a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme, dénonçant une administration qui bloque tout, à croire qu’elle est allergique au développement du pays ou qu’elle est partie prenante d’une cabale dont l’objectif est de maintenir les Algériens dans un sous-développement permanent. Sinon, comment expliquer la paralysie de la Commission nationale d’investissement qui se fait un honneur de mettre des bâtons dans les roues aux investisseurs algériens, mais facilite par contre l’installation des émirs du Golfe. Le cas le plus flagrant est celui de Issad Rebrab, le patron de Cevital. Voilà un homme qui propose des projets pharaoniques qui peuvent aboutir à la création d’un million d’emplois ! Les pays les plus riches du monde l’accueilleraient à bras ouverts. Mais le sien l’empêche de travailler.

 

Y a-t-il une volonté de lui nuire et de nuire à l’Algérie ? Est-il poursuivi par une quelconque haine qui se manifeste même au détriment des intérêts supérieurs du pays ? On se rappelle qu’en 2004, Issad Rebrab a dénoncé le soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un second mandat, disant que le Forum n’a pas à s’occuper de politique. Est-il en train de payer aujourd’hui son audace ? Il est vrai aussi que les décideurs sont de fervents partisans de l’import-import. C’est là où il y a à boire et à manger. Et c’est pour cela que les malheurs de l’Algérie persistent. Elle est devenue moins qu’une république bananière. Et comme a dit Fellag, «elle a atteint le fond mais elle continue de creuser»….

 

Tayeb Belghiche

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le 17.03.12 | 10h00

 

Investir en Algérie, pour un Algérien, constitue un pari fou, une audace qu’il peut payer cher. Le pays agonise. Le chômage s’aggrave, poussant les jeunes, y compris des diplômés des universités, à le fuir dans des barques de fortune, la plupart laissant la vie en cours de route. La santé se dégrade. L’économie est en panne. Une situation catastrophique, apparemment voulue par les maîtres du moment. Malgré ses scandaleuses richesses, malgré une terre généreuse, l’Algérie est à la traîne. Son taux de croissance est l’un des plus bas du continent, alors que des pays comme le Ghana ou l’Ethiopie, tous deux dépourvus de ressources naturelles, ont un taux qui avoisine les 10%. Au début des années 2000, un président de la Banque mondiale, de passage à Alger, avait affirmé que le niveau de vie des Algériens serait l’égal de celui de la France ou de l’Allemagne dans une dizaine d’années au maximum pour peu que le pays ait un taux de croissance de 5,5% l’an. «Et il en a les moyens», avait-il précisé.

 

Malheureusement, le pays ferme ses complexes créés dans les années 1970. La dépendance des hydrocarbures, qui était de 92% en 2000, est aujourd’hui à 98%. Pourtant, il y a des investisseurs qui, par patriotisme économique, essayent de relancer la machine. Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) en fait partie. Réuni durant deux jours, il a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme, dénonçant une administration qui bloque tout, à croire qu’elle est allergique au développement du pays ou qu’elle est partie prenante d’une cabale dont l’objectif est de maintenir les Algériens dans un sous-développement permanent. Sinon, comment expliquer la paralysie de la Commission nationale d’investissement qui se fait un honneur de mettre des bâtons dans les roues aux investisseurs algériens, mais facilite par contre l’installation des émirs du Golfe. Le cas le plus flagrant est celui de Issad Rebrab, le patron de Cevital. Voilà un homme qui propose des projets pharaoniques qui peuvent aboutir à la création d’un million d’emplois ! Les pays les plus riches du monde l’accueilleraient à bras ouverts. Mais le sien l’empêche de travailler.

 

Y a-t-il une volonté de lui nuire et de nuire à l’Algérie ? Est-il poursuivi par une quelconque haine qui se manifeste même au détriment des intérêts supérieurs du pays ? On se rappelle qu’en 2004, Issad Rebrab a dénoncé le soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un second mandat, disant que le Forum n’a pas à s’occuper de politique. Est-il en train de payer aujourd’hui son audace ? Il est vrai aussi que les décideurs sont de fervents partisans de l’import-import. C’est là où il y a à boire et à manger. Et c’est pour cela que les malheurs de l’Algérie persistent. Elle est devenue moins qu’une république bananière. Et comme a dit Fellag, «elle a atteint le fond mais elle continue de creuser»….

 

Tayeb Belghiche

Tant que il y a le monopole de l’import-import ,oui on aura une économie de bazar et c'est voulu !

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mais avant de viser l'exportation, n'y a t il pas un manque de tout à combler localement déjà ? Une production à l'échelle nationale... à moins que tu ne parles de l'importation qui ruine les marchés locaux avec de la marchandise pourrie et bon marché ? mais là c'est de la faute des distributeurs alors... pourquoi se fournir en produits importés alors qu'un local propose la même chose ? Tu vas me dire question d'argent, de coût... ben dans la vie, avant de vouloir beaucoup il faut savoir se contenter de peu...

il faut que les petites entreprises se développent en Algérie...

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mais avant de viser l'exportation, n'y a t il pas un manque de tout à combler localement déjà ? Une production à l'échelle nationale... à moins que tu ne parles de l'importation qui ruine les marchés locaux avec de la marchandise pourrie et bon marché ? mais là c'est de la faute des distributeurs alors... pourquoi se fournir en produits importés alors qu'un local propose la même chose ? Tu vas me dire question d'argent, de coût... ben dans la vie, avant de vouloir beaucoup il faut savoir se contenter de peu...

il faut que les petites entreprises se développent en Algérie...

 

Les petites entreprises sont le moteur même de tout développement économique et des algériens ayant le savoir et les moyens pour y investir existes(rebrab est un exemple de la réussite du privé algérien) mais, les blocages politiques sont si forts que les investisseurs potentiels finissent par déchanté.

C'est l'économie de bazar qui nourrie la corruption d'où les blocages politiques pour les investissements productifs et tirant l'économie vers le haut!.

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Les petites entreprises sont le moteur même de tout développement économique et des algériens ayant le savoir et les moyens pour y investir existes(rebrab est un exemple de la réussite du privé algérien) mais, les blocages politiques sont si forts que les investisseurs potentiels finissent par déchanté.

C'est l'économie de bazar qui nourrie la corruption d'où les blocages politiques pour les investissements productifs et tirant l'économie vers le haut!.

 

alors il faut lutter contre la corruption en commençant par le bas et en remontant, c'est le moyen le plus sûr et le plus efficace car sinon, la source bien qu'on la connaisse, sera difficile à anéantir... dénoncer, dénoncer, dénoncer...

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