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Attenta à Damas: 27 morts.


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Attentat à Damas: la « guerre de repli » des radicaux

 

Par Louis Denghien, le 17 mars 2012

Attentat à Damas: la guerre de repli des radicaux - InfoSyrie

C’est la contrepartie malheureuse de la défaite militaire des bandes armées : l’extension du terrorisme anonyme.. Deux attentats à la voiture piégée ont à nouveau visé Damas ce samedi matin, « des centres de sécurité » selon les médias syriens. Des cibles militaires et politiques, donc, mais qui n’ont pas tué que des civils et militaires, : un premier bilan du ministère de la Santé fait état de 27 morts et de 97 blessés, et des images des télévisions syriennes montrent des corps déchiquetés ou carbonisés, et des dégâts importants.

 

Une de nos « correspondants » les plus fidèles, No Pasaran, se trouvait sur place à Damas au moment où les bombes ont explosé. Il nous paraît utile d’insérer son témoignage dans le corps de cet article :

 

« Je voulais vous prévenir directement, mais il n’y avait pas d’électricite… Deux explosions, ce matin, a 7h30 : l’une a la place Tahrir, quand on vient de la rue de Bagdad pour aller a Bab Touma, l’autre aux douanes, près de la place des Omeyyades (et proche de l’autre explosion qui a eu lieu le même jour que celle de Kafersoosse).

 

La première est a 200m de ma maison ; l’autre a 200m de mon travail… Heureusement, nous avions été bien inspirés de dormir chez mes beaux-parents. 7h30, nous sommes réveillés par le bruit. On sort tous sur le balcon en étant quasi sûrs qu’il s’agissait d’une explosion… Nous entendons la deuxième déflagration… On voit la fumée qui s’élève sur la ville : c’est à côté de chez nous ! Je téléphone illico à notre ami qui loge chez nous pour me rassurer de son sort. Puis, à une amie qui habite tout près. Ils vont bien. Après quelques minutes, j’ai la présence d’esprit de dire à ma belle-soeur de prendre une photo de la fumée, même si elle n’est plus aussi nette… Les images affluent maintenant a la télévision, corps plus calcinés que jamais…

 

Nous savions depuis longtemps que ces deux places étaient visées. A la place Tahrir, il y avait eu des coups de feu le vendredi 25 novembre mais je ne peux pas jurer sur la localisation exacte (j’ai oublié de dire qu’il y a eu des coups de feu aussi ce matin, mais plus loin, peut-être du cote de Jobar, et on voyait des petites fumées… Nous sommes ici sur les flancs du mont Quassioun, parmi les derniers bâtiments avant le sommet, nous pouvons voir toute la ville…) Quant au bâtiment des douanes, passant régulièrement devant en revenant du travail, j’ai pu voir qu’ils construisaient un mur de protection en béton (recouvert de « tuiles » – j’en oublie mon francais – décoratives.) : c’est d’ailleurs la seule chose intacte du bâtiment, tout ce qui était plus haut a été touché par la déflagration…

 

Bien sur, ça se passe aujourd’hui, après les manifs monstre de jeudi, pour saper le moral des gens…

 

Sinon, j’avais cru sentir il y a quelques jours, un retour vers la normale en ce qui concerne l’alerte sécurité. Dans la rue de mon travail, il y a un petit bâtiment militaire. La rue a été barrée depuis l’explosion du 6 janvier. On venait de la rouvrir depuis une semaine… »

 

Sana précise quant à elle que la première voiture piégées a explosé le bâtiment de la sécurité criminelle, une administration évidemment en première ligne contre les groupes armés. Ce sont donc les quatrième et cinquième attentats à Damas : deux voitures piégées avaient déjà explosé le 23 décembre, et u attentat-suicide avait frappé le quartier al-Midane le 6 janvier. Par ailleurs deux attentats à la bombe ont frappé Alep le 10 février.

 

Répétons-le, il faut s’attendre à une possible augmentation de ce type d’ »intervention » de l’opposition radicale, pas forcément strictement syrienne d’ailleurs : les groupes armés ASL et autres n’étant plus en mesure de créer de nouveaux Bab Amr, place désormais aux poseurs de bombes invisibles et venus de partout, se réclamant d’al-Qaïda, des Frères musulmans, du CNS et d’un djihad en général. Il n’y a guère que les soutiens – golfistes, notamment – à ces terroristes qui ne changeront pas.

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Guest samirovsky

Les Syriens sont entrain de copier nos généraux et leurs sales besognes des années 90.

À quand les manipulations de sigles tels que: MIA, GIA, GSPC syriens à la méthode algériennes.

Je parie un DA qu'en Syrie les sigles seront en arabes.

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Les Syriens sont entrain de copier nos généraux et leurs sales besognes des années 90.

À quand les manipulations de sigles tels que: MIA, GIA, GSPC syriens à la méthode algériennes.

Je parie un DA qu'en Syrie les sigles seront en arabes.

 

Le "kitukisme" dans toute sa "splendeur" :chut:

 

Aucun respect pour les victimes (Syriennes et Algériennes) du terrorisme islamiste et une "débilité" profonde à essayer de faire croire que le pouvoir Syrien massacre ses propres troupes et détruit ses propres infrastructures militaires !

 

Mesquin et honteux comme commentaire !!!

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