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Poésie d'Ait Menguellet


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Jamais je ne tarirai d'éloge sur ce grand personnage, ce joyau de la culture Kabyle, Algérien, humain.

 

voici quelques unes de ses paroles, admirez leur profondeur, leur poids, et partagez une minuscule partie de son esprit, de sa philosophie.

 

Pourquoi? (acimi?)

Texte traduit du kabyle par Tassadit Yacine

 

Les siècles un à un sont passés

D’autres après eux viendront

Qui sait ce qu’ils nous ont légué ?

Qui sait ce qu’ils nous légueront ?

Peut-être le passé

Nous servira t il à comprendre le présent ?

Peut-être l’épée qui nous a percés

Nous redonnera-t- elle la vie ?

 

Chaque envahisseur

A amené son Dieu comme auxiliaire

Chacun nous trouve à l’endroit

Où le précédent nous a laissés

Il achève de tuer ce qui nous restait

Faisant de Dieu même leur propriété

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi

 

La lumière de l’aube se répand

Eclairant tous les lieux

Plus d’entraves

A qui cherche la justice

Mais nul ne nous dit

Si notre tour vendra de parler

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ?

 

Une nullité

Emanant d’eux

Ils en font

Un astre

Mais si un d’entre nous flanche

Des couteaux s’aiguisent de toutes parts

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi?

 

Comme des ennemis

Nous nous affrontons

Le premier venu

S’ élève toujours grâce à nous

Car aux yeux des autres peuples

Grande est notre valeur

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi?

 

Nous affrontons tous les troubles

Quand c’est nécessaire nous flanchons

Quand la crue arrive

Elle passe et nous restons debout

Mais nous sommes sur les genoux

Plus résignés que le chameau du désert

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi?

 

Notre conduite est difficile

Obscure à nos propres yeux

Nous avons peine à nous unir

Nous ne nous reconnaissons pas les uns les autres

Malgré cela nous avons sombré

Les siècles n’ont pas eu raison de nous

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi?

 

Le bien quand il provient de nous

Fut-il remarquable

C’est nous

Qui les premiers le sous-estimons

Nous nous liguons contre lui

Sans réfléchir ni consulter

S’il n y avait que de l’intelligence et de l’éloquence

Nous pourrions commander à tout le peuple

Nul ne pourrait nous l’interdire

Nous sommes capables d’affronter les épreuves

Mais ah ! le feu me brûle le cœur

Et bravo pour notre sort maudit

 

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi?

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Thivrathine (lettres) PartI

 

Une autre oeuvre: c’est l’histoire d’un homme qui demande à un de ses amis d’écrire une lettre d’adieu…

Emotion...

 

 

Occupe-toi de prendre un stylo, je te dirai ce que tu écriras

Je te parlerai en kabyle et selon ton gré tu transcriras,

A qui ne comprend pas, toi qui sais expliqueras.

Met cela sous forme de lettres, c’est toi qui les porteras.

Alors que je serai parti, tu leur expliquera. Tu diras :

 

A Ma mère que j’aime,

Je serai déjà parti quand t’arrivera cet écrit, pardonne-moi.

Je n’arrive pas à me faire à cette vie qui se joue de moi comme d’un osselet..

Elle m’affole.

Si je pouvais lui faire faux bond, j’aurai à cœur de mourir pour qu’enfin je m’évade..

J’en ai assez !

Mon courage est épuisé et je craint la mort comme je craint la vie…

Je m’enfuis.

Je marcherai jusqu’à parvenir je ne sais où.

Depuis que tu m’as enfanté que misère !

Je suis né sous un astre froid et j’ai grandit dans le mépris.

Ma fortune est bien connue : vais-je à la mer qu’elle s’assèche.

Je pensais que la vie allait changer, mais, mère, c’est alors qu’elle empira !

L’espoir même est devenu vain.

Si je te disais reste en paix, je sais que tu ne t’en étonnera pas.

Ma lettre achevée déchire-la et oublie-moi.

 

A présent écrit à ma fiancée qu’elle retire ma bague de son doigt.

Transmet lui mes paroles, réjouis-la.

 

Cette lettre quand tu la liras, je devine qu’elle libérera grande ta joie.

Je te laisse libre de choisir qui tu voudras.

Lorsque ton père te cédas, j’ai lu du dépit sur ton front

Ton cœur venait de perdre ce dont il rêvait.

Aujourd’hui, je te libère de tes entraves. Et je te rend ton cœur neuf.

Je souhaite que ton avenir ne t’apporte que bonheur, je ne suis pas celui qui te convient

Ma place est parmi les fous et tu mérites bien mieux que moi.

Epouse quelqu’un qui, semblable à toi, flamboie tel un phare.

Cette lettre lue de tes yeux, essuies-en tes larmes de joie et écrase-la sous tes pieds.

 

Enfin je t’adresse à mes amis. Ecris leur tous.

Mes amis que j’abandonne.

Ces serments qui m’avaient associé à vous, je craint de ne pouvoir les honorer.

Vous vouliez qu’émergent les Hommes, et vous aviez entrepris vos projets.

Je souhaite que vous réussissiez. J’ai, moi , laissé expirer mon engagement, je l’ai oublié.

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Am (w)in yugmen s-uγarbel,

yettεemir wer dd-ittawi,

d’emεeγ lemh'ibba leh'lal,

d'elbeγ-tt i lmektub yugwi,

d-w(in) ur tesin i yes'ah' wawal,

rağğu yuγal d-akwerfi.....

 

 

Je suis à l’image de celui

qui tente de remplir un tonneau percé,

j’ai espéré vivre un amour sincère

mais le sort en a décidé autrement,

elle a échu à un autre

et mon attente est devenue une corvée…

 

Toujours le grand poète

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Thivrathine (lettres) PartII

 

Je l’ai tué, je crains que vous n’en fassiez autant

Vous avez juré de rester fidèles jusqu’à la mort

Mais je crains que vous ne changiez

En vous rappelant le passé

Vous direz : Comme nous étions jeunes

Maintenant nous sommes réveillés nous aussi

Nous évitons les problèmes

Je crains que vous n’oubliiez

Le jour où vous serez occupés à gagner votre pain

Vous ne penserez qu’à cela

Vous délaisserez tout le reste

Quand ce jour-là vous serez rassasiés

Vous croirez vitre vie assurée

Maudit sera quiconque vous parlera d’autre chose

Peut-être même le tuerez-vous

Et si mes dires vous peinent

De grâce pardonnez moi

Tout ce que je dis aujourd’hui

S’est passé hier, vous le savez

Chacun alors sera avec ses enfants

Il craindra pour sa place

Il ne songera qu’à son métier

Il trouvera que tout est bien

Dans les paraboles que je vous proposerai

Si vous voyez que je fais erreur de grâce

Ramenez moi à la vérité

Nous nous jalousons l’un l’autre

Si l’un de nous perce

S’il est pur nous le salissons

Dés qu’un de nous se distingue

C’est comme s’il était étranger

C’est nous qui les premiers l’attaquons

Nous l’exilons ou le tuons

Dés que nous l’avons supprimé d’entre nous

Nous oublions les chaînes qu’il a brisées

Nous accueillons l’étranger

Quel qu’il soit

Nous le parons de prestige

Nous lui accordons protection

Lui ouvrons nos cœurs

Le laissons agir parmi nous à sa guise

Mais quand notre frère tombe

Point de pardon

Nous le foulons tant et plus

Quand la guerre éclate parmi nous

 

FIN

 

Source - un autre site

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je terminerai par cette citation, produit de Lounis:

 

Il est admis qu'il n'y'a qu'une seule vérité comme il est admis également que chacun possède sa propre vérité,cependant... la vérité de certains est pire que le mensonge.

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Mliyi-dd ddwa,donne moi le remède

Mliyi-dd ddwa,

naγ zidd γuri,

ul-iw i yebγa siwa,

siwa kemmini…

yergagi lxat’er,

mi kkem i dd-ifekker,

ul-iw amejruh’,

yenγ-at uh’ebber,

i nudant wallen,

i steqseγ medden,

nnan-dd lmetl-im,

wer ti dd-mlallen,

s’beh’ tameddit,

εiceγ di targgit,

ma truh’ed’ felli,

rz’aget ddunit,

fellam ttγenniγ,

d-kem ay bγiγ,

segg was-mi truh’ed’,

lehna wer ttufiγ,

kkul as, d-asirem,

ad illiγ yidem,

ul fellam yettru,

yugw(i) ad yesusem,

bberkka si lmeh’nat,

la ttεeddin lewqat,

uγaledd ar γuri,

yak temz’i tettfat…

en fr :

Dis-moi comment guérir

ou alors reviens-moi,

tout ce que mon cœur désire

c'est toi…

 

Mon humeur se trouble

à ton souvenir.

Mon coeur blessé

déborde d'inquiétudes.

 

J'ai eu beau chercher moi-même

et même demander aux autres,

tous me disaient qu'ils n'avaient

jamais vu un être semblable à toi.

 

Matin et soir,

je vis dans les rêves.

Quand tu n'es plus là,

la vie est amère.

 

C'est toi que je chante

et c'est toi que je veux.

Depuis ton départ

je n'ai trouvé la paix.

 

Chaque jour, j'espère

me retrouver à tes côtés.

Mon coeur te pleure

et refuse de s'apaiser.

 

Assez de souffrance,

le temps passe...

Reviens moi,

la jeunesse, tu le sais, est éphémère...

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Guest Ramos

Va, Jeunesse

Va belle jeunesse ! me souviendrais-je ?

Je te cherche, tes traces s’effacent

Du bout de mes années je te contemple

Et plus tu t’éloignes mieux je t’apprécie

Tu m’as appris, le cœur dans l’âme, l’espoir

Même si ensemble nous avons souffert

Que reste-t-il aujourd’hui ?

Des rêves, rien que des rêves

Si tu pouvais revenir

Je t’apprendrais

Ce qu tu ne sais,

Le savoir des plus âgés

Ce que tu as raté

Et regretté

Je te dirais comment faire

Pour y accéder autrement

Mais aujourd’hui tu es passée

Dans la brume des rêves tu es rentré

Mais ne peux ni écrire ni effacer

Et encore moins, changer le passé

Maintenant que je connais

Mes désirs

Je ne peux assouvir

Tu n’es plus là

Je me souviens, je calculais

Et vérifiais

Tous les résultats, par ton absence

Sont faussés

Si je pouvais recommencer

Je vivrais chaque instant

Ce qui m’était inaccessible

Je l’atteindrais

Sans réfléchir

Je te dépensais

Quand j’ai compris, ce que tu valais

Je t’ai déjà consumée

Tout ce qui fleurissait

Et faisait notre lit

Le vent des jours l’a emporté

Il m’a abandonnée

Je t’ai cherché dans le besoin

Je me suis retrouvé seul

C’est j’ai compris ton importance

Que tu m’as quitté

Qui peut nous séparer ?

De nous qui peut venir à bout ?

Ensemble, c’est le même berceau

Que nous avons partagé

Ensemble nous avons grandi

Pleuré et ri

Ensemble, nous avons vécu

Une seule âme nous a habités

Je croyais à son éternité

Dans le bonheur et la douleur

Mais tel un rêve éphémère

A mon réveil, elle a disparu

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je terminerai par cette citation, produit de Lounis:

 

Il est admis qu'il n'y'a qu'une seule vérité comme il est admis également que chacun possède sa propre vérité,cependant... la vérité de certains est pire que le mensonge.

 

Je l'avais comme signature, tellement vraie, un grand monsieur, un grand poète que j'admire beaucoup, merci Risk et samir pour le partage ! :)

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Iminig g gid (Le Voyageur de nuit) :

 

Si tu connais ton chemin

Si tu sais ta destination

Sors et ferme la porte derrière toi

Tu ne te retourneras ni ne te lamenteras

Dans l’obscurité écoute ta trace

Et le bruit où tu le sentiras

Le Monstre de la nuit est ton compagnon

Vaincs-le ou tu t’inclineras devant lui

Son chemin en quoi tu as cru un jour

T’épargnera ou t’emportera

Quatre-vingt-dix-neuf balles

La centième t’attend

Ô Voyageur de nuit!

 

Si la tourmente t’épargne

Si elle te permet d’arriver

Dis-leur notre état

Notre vie tu la leur montreras

Un genou par terre

Attend l’autre

Le temps passe sans que l’on sache

S’il se relèvera ou le rejoindra

Toi, que le jour ne te rattrape

De peur qu’il ne t’emporte

Quatre-vingt-dix-neuf balles

La centième t’attend

Ô voyageur de nuit !

 

Si tu arrives dis-leur

Dis-leur : considérez-les mesures prises

Les Gens de Dieu nous entendent

Mais ils refusent de nous répondre

Nous les attendons encore

Leur protection reviendra-t-elle ?

Jusqu’à ce que les bras nous en tombent

La force d’agir anéantie

Dis-leur : l’espoir est souffrant

Si elle persiste sur cette voie il nous oubliera

Quatre-vingt-dix-neuf balles

La centième t’attend

Ô voyageur de nuit !

 

À l’orée du jour

Tombé la tourmente t’a vaincu

Le cri de la paix s’est brisé

Ils n’entendront pas ton message

Tu es né un soir

Ta vie n’est qu’une nuit

Ton nom par l’obscurité gardé

Tu es mort sans jamais voir le soleil

Tu es tombé à l’aube

Laissant l’espoir derrière toi

Quatre-vingt-dix-neuf balles

La centième t’a emporté

Ô voyageur de nuit

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Guest tina 8
Jamais je ne tarirai d'éloge sur ce grand personnage, ce joyau de la culture Kabyle, Algérien, humain.

 

voici quelques unes de ses paroles, admirez leur profondeur, leur poids, et partagez une minuscule partie de son esprit, de sa philosophie.

 

merci pour le partage j'adore ses chanson :)

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Guest tina 8

c est ma préféré:)

Dis-leur - Inasen

A ceux que le vent a emportés

Le vent de panique qui a soufflé

Porte-leur mon message Dis-leur ceci :

Que la malédiction est partie

Qu’ils peuvent maintenant revenir

Au pays nous avons trouvé un guide

 

Parmi les hommes rares qui nous sont restés

Son père est Kabyle des montagnes

Sa mère est Arabe des Chleuh

C’est un vrai dirigeant

Nous n’admettrons de le perdre

A sa venue les brumes se dissipèrent

Au pays, il saura insuffler une âme

Dis-leur, la malédiction est finie

De nos querelles, plus de traces

Dis-leur que nous les attendons

Le pays a besoin de ses enfants

Dis-leur de revenir

Chacun sa place l’attend

Chez-eux, avec les leurs, ils s’uniront

Et se réjouiront avec leurs enfants

Dis-leur, la porte est ouverte

Abattues les palissades

Toutes les voies sont libres

D’étrangers,le pays regorge toutes les saisons

C’est par milliers qu’ils affluent

Dis-leur de revenir

De l’arbitraire, plus de trace

Le despotisme qu’ils ont connu jadis

L’on n’évoque même pas son nom

Les tyrans d’hier

Et tous les geôliers

Dans le droit chemin,

ils sont revenus

Et ont compris leurs vraies missions

L’armée est dans les casernes

Les fusils ne sont plus que rouilles

Ni tueurs, ni tués Les tordus sont redressés

Nous sommes sortis des ténèbres

Nos infortunes sont effacées

Ceux qui ont pris le maquis

Grâce à Dieu, ils ont revenus au droit-chemin

Guidés par les bienfaiteurs

Il n’y a plus de chômeurs

Le peuple entier travaille

Nul n’est plus dans la détresse

Sur chaque visage, la paix est répandue

Le bon grain domine l’ivraie

Les récoltes débordent

Le paysan se remet à travailler sa terre

A vendre et à récolter

Et même les journaux

Ont appris à dire la vérité

Dis-leur, la paix est enfin là

Au printemps, elle a donné rendez-vous

Tous les vœux sont exaucés

Tout ce dont nous avons longtemps rêvé

Dis-leur de revenir

S’ils pouvaient voir les villes

La beauté qui les accueillera

Dans chaque rue empruntée

Ils ne verront et humeront

Que la rose et le jasmin

Des filles et des garçons

Main dans la main

Vont ensemble à l’école

Le kabyle est enseigné

Au même titre que l’arabe et le français

Chacun l’aime et l’apprend

N’avons-nous par les mêmes ascendants?

Dis-leur que ce n’est pas tout

Il y a tant de choses encore

S’ils pouvaient voir les mosquées

e bons musulmans, emplis

Fraternels et tolérants

Acceptant l’Eglise chrétienne

Les Juifs ont repris leurs commerces

Avec eux, nous sommes frères

A Constantine, son pays Enrico est marchand de luths

Dis-leur qu’à leur arrivée à la capitale,

Avec fleurs et sourires

Ce sont les gouvernants

Qui les accueilleront

Ils verront que tout a changé

Un peuple serein et gai

Ils trouveront bénédiction et sagesse

Combien de lui, ils seront contents

Les cœurs blessés guériront

Neufs, ils en deviendront

Oubliées les affres de l’exil

Des malheurs, ils seront lavés

Ils commenceront une nouvelle vie sur leur terre,

elle s’épanouira

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Va, Jeunesse

 

Va belle jeunesse ! me souviendrais-je ?

Je te cherche, tes traces s’effacent

Du bout de mes années je te contemple

Et plus tu t’éloignes mieux je t’apprécie

 

Tu m’as appris, le cœur dans l’âme, l’espoir

Même si ensemble nous avons souffert

Que reste-t-il aujourd’hui ?

Des rêves, rien que des rêves

 

1

 

Si tu pouvais revenir

Je t’apprendrais

Ce qu tu ne sais,

Le savoir des plus âgés

 

Ce que tu as raté

Et regretté

Je te dirais comment faire

Pour y accéder autrement

 

Mais aujourd’hui tu es passée

Dans la brume des rêves tu es rentré

Mais ne peux ni écrire ni effacer

Et encore moins, changer le passé

 

2

 

Maintenant que je connais

Mes désirs

Je ne peux assouvir

Tu n’es plus là

 

Je me souviens, je calculais

Et vérifiais

Tous les résultats, par ton absence

Sont faussés

 

Si je pouvais recommencer

Je vivrais chaque instant

Ce qui m’était inaccessible

Je l’atteindrais

 

3

 

Sans réfléchir

Je te dépensais

Quand j’ai compris, ce que tu valais

Je t’ai déjà consumée

 

Tout ce qui fleurissait

Et faisait notre lit

Le vent des jours l’a emporté

 

Il m’a abandonnée

 

Je t’ai cherché dans le besoin

Je me suis retrouvé seul

C’est j’ai compris ton importance

Que tu m’as quitté

 

4

 

Qui peut nous séparer ?

De nous qui peut venir à bout ?

Ensemble, c’est le même berceau

Que nous avons partagé

 

Ensemble nous avons grandi

Pleuré et ri

Ensemble, nous avons vécu

Une seule âme nous a habités

 

Je croyais à son éternité

Dans le bonheur et la douleur

Mais tel un rêve éphémère

A mon réveil, elle a disparu

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