Guest Risk Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Jamais je ne tarirai d'éloge sur ce grand personnage, ce joyau de la culture Kabyle, Algérien, humain. voici quelques unes de ses paroles, admirez leur profondeur, leur poids, et partagez une minuscule partie de son esprit, de sa philosophie. Pourquoi? (acimi?) Texte traduit du kabyle par Tassadit Yacine Les siècles un à un sont passés D’autres après eux viendront Qui sait ce qu’ils nous ont légué ? Qui sait ce qu’ils nous légueront ? Peut-être le passé Nous servira t il à comprendre le présent ? Peut-être l’épée qui nous a percés Nous redonnera-t- elle la vie ? Chaque envahisseur A amené son Dieu comme auxiliaire Chacun nous trouve à l’endroit Où le précédent nous a laissés Il achève de tuer ce qui nous restait Faisant de Dieu même leur propriété Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi La lumière de l’aube se répand Eclairant tous les lieux Plus d’entraves A qui cherche la justice Mais nul ne nous dit Si notre tour vendra de parler Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? Une nullité Emanant d’eux Ils en font Un astre Mais si un d’entre nous flanche Des couteaux s’aiguisent de toutes parts Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi? Comme des ennemis Nous nous affrontons Le premier venu S’ élève toujours grâce à nous Car aux yeux des autres peuples Grande est notre valeur Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi? Nous affrontons tous les troubles Quand c’est nécessaire nous flanchons Quand la crue arrive Elle passe et nous restons debout Mais nous sommes sur les genoux Plus résignés que le chameau du désert Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi? Notre conduite est difficile Obscure à nos propres yeux Nous avons peine à nous unir Nous ne nous reconnaissons pas les uns les autres Malgré cela nous avons sombré Les siècles n’ont pas eu raison de nous Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi? Le bien quand il provient de nous Fut-il remarquable C’est nous Qui les premiers le sous-estimons Nous nous liguons contre lui Sans réfléchir ni consulter S’il n y avait que de l’intelligence et de l’éloquence Nous pourrions commander à tout le peuple Nul ne pourrait nous l’interdire Nous sommes capables d’affronter les épreuves Mais ah ! le feu me brûle le cœur Et bravo pour notre sort maudit Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi? Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Thivrathine (lettres) PartI Une autre oeuvre: c’est l’histoire d’un homme qui demande à un de ses amis d’écrire une lettre d’adieu… Emotion... Occupe-toi de prendre un stylo, je te dirai ce que tu écriras Je te parlerai en kabyle et selon ton gré tu transcriras, A qui ne comprend pas, toi qui sais expliqueras. Met cela sous forme de lettres, c’est toi qui les porteras. Alors que je serai parti, tu leur expliquera. Tu diras : A Ma mère que j’aime, Je serai déjà parti quand t’arrivera cet écrit, pardonne-moi. Je n’arrive pas à me faire à cette vie qui se joue de moi comme d’un osselet.. Elle m’affole. Si je pouvais lui faire faux bond, j’aurai à cœur de mourir pour qu’enfin je m’évade.. J’en ai assez ! Mon courage est épuisé et je craint la mort comme je craint la vie… Je m’enfuis. Je marcherai jusqu’à parvenir je ne sais où. Depuis que tu m’as enfanté que misère ! Je suis né sous un astre froid et j’ai grandit dans le mépris. Ma fortune est bien connue : vais-je à la mer qu’elle s’assèche. Je pensais que la vie allait changer, mais, mère, c’est alors qu’elle empira ! L’espoir même est devenu vain. Si je te disais reste en paix, je sais que tu ne t’en étonnera pas. Ma lettre achevée déchire-la et oublie-moi. A présent écrit à ma fiancée qu’elle retire ma bague de son doigt. Transmet lui mes paroles, réjouis-la. Cette lettre quand tu la liras, je devine qu’elle libérera grande ta joie. Je te laisse libre de choisir qui tu voudras. Lorsque ton père te cédas, j’ai lu du dépit sur ton front Ton cœur venait de perdre ce dont il rêvait. Aujourd’hui, je te libère de tes entraves. Et je te rend ton cœur neuf. Je souhaite que ton avenir ne t’apporte que bonheur, je ne suis pas celui qui te convient Ma place est parmi les fous et tu mérites bien mieux que moi. Epouse quelqu’un qui, semblable à toi, flamboie tel un phare. Cette lettre lue de tes yeux, essuies-en tes larmes de joie et écrase-la sous tes pieds. Enfin je t’adresse à mes amis. Ecris leur tous. Mes amis que j’abandonne. Ces serments qui m’avaient associé à vous, je craint de ne pouvoir les honorer. Vous vouliez qu’émergent les Hommes, et vous aviez entrepris vos projets. Je souhaite que vous réussissiez. J’ai, moi , laissé expirer mon engagement, je l’ai oublié. Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Am (w)in yugmen s-uγarbel, yettεemir wer dd-ittawi, d’emεeγ lemh'ibba leh'lal, d'elbeγ-tt i lmektub yugwi, d-w(in) ur tesin i yes'ah' wawal, rağğu yuγal d-akwerfi..... Je suis à l’image de celui qui tente de remplir un tonneau percé, j’ai espéré vivre un amour sincère mais le sort en a décidé autrement, elle a échu à un autre et mon attente est devenue une corvée… Toujours le grand poète Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Thivrathine (lettres) PartII Je l’ai tué, je crains que vous n’en fassiez autant Vous avez juré de rester fidèles jusqu’à la mort Mais je crains que vous ne changiez En vous rappelant le passé Vous direz : Comme nous étions jeunes Maintenant nous sommes réveillés nous aussi Nous évitons les problèmes Je crains que vous n’oubliiez Le jour où vous serez occupés à gagner votre pain Vous ne penserez qu’à cela Vous délaisserez tout le reste Quand ce jour-là vous serez rassasiés Vous croirez vitre vie assurée Maudit sera quiconque vous parlera d’autre chose Peut-être même le tuerez-vous Et si mes dires vous peinent De grâce pardonnez moi Tout ce que je dis aujourd’hui S’est passé hier, vous le savez Chacun alors sera avec ses enfants Il craindra pour sa place Il ne songera qu’à son métier Il trouvera que tout est bien Dans les paraboles que je vous proposerai Si vous voyez que je fais erreur de grâce Ramenez moi à la vérité Nous nous jalousons l’un l’autre Si l’un de nous perce S’il est pur nous le salissons Dés qu’un de nous se distingue C’est comme s’il était étranger C’est nous qui les premiers l’attaquons Nous l’exilons ou le tuons Dés que nous l’avons supprimé d’entre nous Nous oublions les chaînes qu’il a brisées Nous accueillons l’étranger Quel qu’il soit Nous le parons de prestige Nous lui accordons protection Lui ouvrons nos cœurs Le laissons agir parmi nous à sa guise Mais quand notre frère tombe Point de pardon Nous le foulons tant et plus Quand la guerre éclate parmi nous FIN Source - un autre site Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 je terminerai par cette citation, produit de Lounis: Il est admis qu'il n'y'a qu'une seule vérité comme il est admis également que chacun possède sa propre vérité,cependant... la vérité de certains est pire que le mensonge. Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Mliyi-dd ddwa,donne moi le remède Mliyi-dd ddwa, naγ zidd γuri, ul-iw i yebγa siwa, siwa kemmini… yergagi lxat’er, mi kkem i dd-ifekker, ul-iw amejruh’, yenγ-at uh’ebber, i nudant wallen, i steqseγ medden, nnan-dd lmetl-im, wer ti dd-mlallen, s’beh’ tameddit, εiceγ di targgit, ma truh’ed’ felli, rz’aget ddunit, fellam ttγenniγ, d-kem ay bγiγ, segg was-mi truh’ed’, lehna wer ttufiγ, kkul as, d-asirem, ad illiγ yidem, ul fellam yettru, yugw(i) ad yesusem, bberkka si lmeh’nat, la ttεeddin lewqat, uγaledd ar γuri, yak temz’i tettfat… en fr : Dis-moi comment guérir ou alors reviens-moi, tout ce que mon cœur désire c'est toi… Mon humeur se trouble à ton souvenir. Mon coeur blessé déborde d'inquiétudes. J'ai eu beau chercher moi-même et même demander aux autres, tous me disaient qu'ils n'avaient jamais vu un être semblable à toi. Matin et soir, je vis dans les rêves. Quand tu n'es plus là, la vie est amère. C'est toi que je chante et c'est toi que je veux. Depuis ton départ je n'ai trouvé la paix. Chaque jour, j'espère me retrouver à tes côtés. Mon coeur te pleure et refuse de s'apaiser. Assez de souffrance, le temps passe... Reviens moi, la jeunesse, tu le sais, est éphémère... Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 thanemirt Samir vghigh athséknagh i elwachoul ayi la poésie néssah Citer Link to post Share on other sites
Guest Ramos Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Va, Jeunesse Va belle jeunesse ! me souviendrais-je ? Je te cherche, tes traces s’effacent Du bout de mes années je te contemple Et plus tu t’éloignes mieux je t’apprécie Tu m’as appris, le cœur dans l’âme, l’espoir Même si ensemble nous avons souffert Que reste-t-il aujourd’hui ? Des rêves, rien que des rêves Si tu pouvais revenir Je t’apprendrais Ce qu tu ne sais, Le savoir des plus âgés Ce que tu as raté Et regretté Je te dirais comment faire Pour y accéder autrement Mais aujourd’hui tu es passée Dans la brume des rêves tu es rentré Mais ne peux ni écrire ni effacer Et encore moins, changer le passé Maintenant que je connais Mes désirs Je ne peux assouvir Tu n’es plus là Je me souviens, je calculais Et vérifiais Tous les résultats, par ton absence Sont faussés Si je pouvais recommencer Je vivrais chaque instant Ce qui m’était inaccessible Je l’atteindrais Sans réfléchir Je te dépensais Quand j’ai compris, ce que tu valais Je t’ai déjà consumée Tout ce qui fleurissait Et faisait notre lit Le vent des jours l’a emporté Il m’a abandonnée Je t’ai cherché dans le besoin Je me suis retrouvé seul C’est j’ai compris ton importance Que tu m’as quitté Qui peut nous séparer ? De nous qui peut venir à bout ? Ensemble, c’est le même berceau Que nous avons partagé Ensemble nous avons grandi Pleuré et ri Ensemble, nous avons vécu Une seule âme nous a habités Je croyais à son éternité Dans le bonheur et la douleur Mais tel un rêve éphémère A mon réveil, elle a disparu Citer Link to post Share on other sites
cherry blossom 10 Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 je terminerai par cette citation, produit de Lounis: Il est admis qu'il n'y'a qu'une seule vérité comme il est admis également que chacun possède sa propre vérité,cependant... la vérité de certains est pire que le mensonge. Je l'avais comme signature, tellement vraie, un grand monsieur, un grand poète que j'admire beaucoup, merci Risk et samir pour le partage ! Citer Link to post Share on other sites
cherry blossom 10 Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Iminig g gid (Le Voyageur de nuit) : Si tu connais ton chemin Si tu sais ta destination Sors et ferme la porte derrière toi Tu ne te retourneras ni ne te lamenteras Dans l’obscurité écoute ta trace Et le bruit où tu le sentiras Le Monstre de la nuit est ton compagnon Vaincs-le ou tu t’inclineras devant lui Son chemin en quoi tu as cru un jour T’épargnera ou t’emportera Quatre-vingt-dix-neuf balles La centième t’attend Ô Voyageur de nuit! Si la tourmente t’épargne Si elle te permet d’arriver Dis-leur notre état Notre vie tu la leur montreras Un genou par terre Attend l’autre Le temps passe sans que l’on sache S’il se relèvera ou le rejoindra Toi, que le jour ne te rattrape De peur qu’il ne t’emporte Quatre-vingt-dix-neuf balles La centième t’attend Ô voyageur de nuit ! Si tu arrives dis-leur Dis-leur : considérez-les mesures prises Les Gens de Dieu nous entendent Mais ils refusent de nous répondre Nous les attendons encore Leur protection reviendra-t-elle ? Jusqu’à ce que les bras nous en tombent La force d’agir anéantie Dis-leur : l’espoir est souffrant Si elle persiste sur cette voie il nous oubliera Quatre-vingt-dix-neuf balles La centième t’attend Ô voyageur de nuit ! À l’orée du jour Tombé la tourmente t’a vaincu Le cri de la paix s’est brisé Ils n’entendront pas ton message Tu es né un soir Ta vie n’est qu’une nuit Ton nom par l’obscurité gardé Tu es mort sans jamais voir le soleil Tu es tombé à l’aube Laissant l’espoir derrière toi Quatre-vingt-dix-neuf balles La centième t’a emporté Ô voyageur de nuit Citer Link to post Share on other sites
Guest salli Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 thanemirt Samir vghigh athséknagh i elwachoul ayi la poésie néssah c'est etrange risk, je persiste à dire que tu me fais penser à quelqu'un Citer Link to post Share on other sites
Guest K'renfel Posted March 18, 2012 Partager Posted March 18, 2012 Y a pas à dire, Lounis Ait Menguellet, c'est du grand art et de la philosophie pour grands! Citer Link to post Share on other sites
Guest tina 8 Posted March 19, 2012 Partager Posted March 19, 2012 Jamais je ne tarirai d'éloge sur ce grand personnage, ce joyau de la culture Kabyle, Algérien, humain. voici quelques unes de ses paroles, admirez leur profondeur, leur poids, et partagez une minuscule partie de son esprit, de sa philosophie. merci pour le partage j'adore ses chanson Citer Link to post Share on other sites
Guest tina 8 Posted March 20, 2012 Partager Posted March 20, 2012 c est ma préféré Dis-leur - Inasen A ceux que le vent a emportés Le vent de panique qui a soufflé Porte-leur mon message Dis-leur ceci : Que la malédiction est partie Qu’ils peuvent maintenant revenir Au pays nous avons trouvé un guide Parmi les hommes rares qui nous sont restés Son père est Kabyle des montagnes Sa mère est Arabe des Chleuh C’est un vrai dirigeant Nous n’admettrons de le perdre A sa venue les brumes se dissipèrent Au pays, il saura insuffler une âme Dis-leur, la malédiction est finie De nos querelles, plus de traces Dis-leur que nous les attendons Le pays a besoin de ses enfants Dis-leur de revenir Chacun sa place l’attend Chez-eux, avec les leurs, ils s’uniront Et se réjouiront avec leurs enfants Dis-leur, la porte est ouverte Abattues les palissades Toutes les voies sont libres D’étrangers,le pays regorge toutes les saisons C’est par milliers qu’ils affluent Dis-leur de revenir De l’arbitraire, plus de trace Le despotisme qu’ils ont connu jadis L’on n’évoque même pas son nom Les tyrans d’hier Et tous les geôliers Dans le droit chemin, ils sont revenus Et ont compris leurs vraies missions L’armée est dans les casernes Les fusils ne sont plus que rouilles Ni tueurs, ni tués Les tordus sont redressés Nous sommes sortis des ténèbres Nos infortunes sont effacées Ceux qui ont pris le maquis Grâce à Dieu, ils ont revenus au droit-chemin Guidés par les bienfaiteurs Il n’y a plus de chômeurs Le peuple entier travaille Nul n’est plus dans la détresse Sur chaque visage, la paix est répandue Le bon grain domine l’ivraie Les récoltes débordent Le paysan se remet à travailler sa terre A vendre et à récolter Et même les journaux Ont appris à dire la vérité Dis-leur, la paix est enfin là Au printemps, elle a donné rendez-vous Tous les vœux sont exaucés Tout ce dont nous avons longtemps rêvé Dis-leur de revenir S’ils pouvaient voir les villes La beauté qui les accueillera Dans chaque rue empruntée Ils ne verront et humeront Que la rose et le jasmin Des filles et des garçons Main dans la main Vont ensemble à l’école Le kabyle est enseigné Au même titre que l’arabe et le français Chacun l’aime et l’apprend N’avons-nous par les mêmes ascendants? Dis-leur que ce n’est pas tout Il y a tant de choses encore S’ils pouvaient voir les mosquées e bons musulmans, emplis Fraternels et tolérants Acceptant l’Eglise chrétienne Les Juifs ont repris leurs commerces Avec eux, nous sommes frères A Constantine, son pays Enrico est marchand de luths Dis-leur qu’à leur arrivée à la capitale, Avec fleurs et sourires Ce sont les gouvernants Qui les accueilleront Ils verront que tout a changé Un peuple serein et gai Ils trouveront bénédiction et sagesse Combien de lui, ils seront contents Les cœurs blessés guériront Neufs, ils en deviendront Oubliées les affres de l’exil Des malheurs, ils seront lavés Ils commenceront une nouvelle vie sur leur terre, elle s’épanouira Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted March 20, 2012 Partager Posted March 20, 2012 Va, Jeunesse Va belle jeunesse ! me souviendrais-je ? Je te cherche, tes traces s’effacent Du bout de mes années je te contemple Et plus tu t’éloignes mieux je t’apprécie Tu m’as appris, le cœur dans l’âme, l’espoir Même si ensemble nous avons souffert Que reste-t-il aujourd’hui ? Des rêves, rien que des rêves 1 Si tu pouvais revenir Je t’apprendrais Ce qu tu ne sais, Le savoir des plus âgés Ce que tu as raté Et regretté Je te dirais comment faire Pour y accéder autrement Mais aujourd’hui tu es passée Dans la brume des rêves tu es rentré Mais ne peux ni écrire ni effacer Et encore moins, changer le passé 2 Maintenant que je connais Mes désirs Je ne peux assouvir Tu n’es plus là Je me souviens, je calculais Et vérifiais Tous les résultats, par ton absence Sont faussés Si je pouvais recommencer Je vivrais chaque instant Ce qui m’était inaccessible Je l’atteindrais 3 Sans réfléchir Je te dépensais Quand j’ai compris, ce que tu valais Je t’ai déjà consumée Tout ce qui fleurissait Et faisait notre lit Le vent des jours l’a emporté Il m’a abandonnée Je t’ai cherché dans le besoin Je me suis retrouvé seul C’est j’ai compris ton importance Que tu m’as quitté 4 Qui peut nous séparer ? De nous qui peut venir à bout ? Ensemble, c’est le même berceau Que nous avons partagé Ensemble nous avons grandi Pleuré et ri Ensemble, nous avons vécu Une seule âme nous a habités Je croyais à son éternité Dans le bonheur et la douleur Mais tel un rêve éphémère A mon réveil, elle a disparu Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted March 20, 2012 Partager Posted March 20, 2012 Merci à tous, c'est vraiment du grand art! Citer Link to post Share on other sites
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