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Commémoration de la mort de Ali Tounsi


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Commémoration de la mort de Ali Tounsi

Le legs d’un dirigeant hors du commun

Par La Rédaction

 

 

 

Si tu veux garantir une année, plante du blé

Si tu veux garantir une décennie, plante un arbre

Si tu veux garantir un siècle, forme un homme.

 

Que de sagesse dans ces lignes écrites par celui qui a voué sa vie au service de son pays. Tout jeune lycéen, il rejoint le maquis de la résistance, prêt à consentir le sacrifice suprême pour libérer l’Algérie. A l’indépendance, il rejoint l’ANP où il n’a de cesse de contribuer à créer, à construire et à organiser les services de sécurité. Renonçant au confort d’une retraite paisible, il répond une nouvelle fois à l’appel du devoir et prend en pleine tourmente la direction de la Sûreté nationale où il œuvre sans relâche à faire de cette institution un remarquable pôle de responsabilité citoyenne et républicaine dont le leitmotiv a toujours été « bien s’instruire pour mieux servir ».

Il rejoint le monde des purs un 25 février 2010. Ceux qui l’ont approché verront toujours en lui, en dehors d’un porteur de salut sécuritaire, un homme ayant combattu pour la liberté, dévoué à sa mission, aimant son pays. Quelque peu prophétique, la veille de sa mort, il a suggéré un titre pour le dernier article écrit dans nos colonnes « Le mot de la fin » où, une fois de plus, face aux attaques venant de nostalgiques d’outre mer, il défend le peuple algérien dont il est issu « rebelle, altier et résolu à préserver sa souveraineté et les mythes fondateurs de la république sociale basée sur les valeurs de l’Islam qui ont nourri l’élan libérateur de Novembre. »

Mais peut-on parler au passé de Ali Tounsi alors que tout ce qu’il a entrepris est résolument tourné vers l’avenir ?Ali Tounsi, face à un destin où la brutalité tant combattue par lui, aurait dit que le combat continue.

Paix à ton âme l’ami, nous garderons toujours de toi le souvenir de ton aimable fermeté, de ta mine profonde et joviale, de ton goût des usages de modernité et de progression universelle, ta foi en la jeunesse et en la femme algérienne, ta juste appréciation de leur contribution au développement du pays.

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l'homme est mort (rabi yarhmou en tout cas) .tout le monde meurt finalement .on a dit que seulement les actes restent .c'est vrai ,mais les écrits ,éloquents soient-ils ,peuvent -ils ,changer ou déformer ces actes dans l'avenir ? et ben oui.l'histoire s'écrit ,c'est pourquoi on peut la détourner pour une raison ou d'autre.

la famille de cet homme,les proches ,les amis ,ont tout à fait le droit de lui collent toutes les vertus sur terre .mais au-delà de faire de lui un héro qui a sauvé l'algérie.c'est un mensonge .

pour moi ,l'homme n'était pas si exceptionnel .il n'était ni plus ni moins qu'un loup parmi les loups .

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