masssinissa 10 Posted March 23, 2012 Partager Posted March 23, 2012 on ne le rapelera jamais assez, Les musulmans n'ont causé aucun mal ces 200 dernières années. [YOUTUBE]7RzJDOzaHO4 [/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Améliatte 10 Posted March 23, 2012 Partager Posted March 23, 2012 j'aime ce mec je l'ai toujours dit on aurait jamais dû montrer aux occidentaux le système décimale, maintenant ils pensent qu'ils ont la science infuse alors que c'est les arabes qui les ont fait sortir du moyen âge Citer Link to post Share on other sites
Guest tina 8 Posted March 23, 2012 Partager Posted March 23, 2012 voila une analyse sociologique Gilles Kepel que je trouve intéressante sur l islam en banlieue ‘Banlieues de la République’ Gilles Kepel, avec la collaboration de Leyla Arslan, Sarah Zouheir Institut Montaigne 1 Résumé Introduction Au printemps 2010, l’Institut Montaigne me proposa de mener une étude sur l’articulation entre société, politique et religion en banlieue, autant de questions qui s’imposaient de manière aussi récurrente que confuse au cœur du débat national français. Immigration, islam, identité nationale, insécurité: le télescopage de ces quatre « i » avec les problèmes structurels auxquels est confronté notre pays – à commencer par la capacité de son modèle économique à affronter la compétition du monde globalisé et à raviver la cohésion d’une société malade du chômage structurel de sa jeunesse – brouillait la réflexion publique plus qu’il ne la clarifiait. Un quart de siècle auparavant, à l’été 1985, j’avais mené une première enquête sur la naissance de l’islam en France 2 . (…) La présente étude, si elle fait écho à la première, s’en distingue à la fois par l’objectif et le contenu. (…). Elle ne porte pas sur l’émergence de l’islam comme tel – dont chacun sait aujourd’hui qu’il constitue une composante de notre nation. Elle s’interroge sur une agglomération, à tous les sens du terme, où l’islam joue un rôle important, intriqué avec d’autres enjeux – la Ville, l’éducation, l’emploi, la sécurité, la politique, la religion – pour former la notion même de «banlieue» dans l’usage courant du français contemporain. Nous avons choisi pour terrain d’enquête deux municipalités voisines dans le département banlieusard par excellence de Seine-Saint-Denis (93), Clichy-sous-Bois et Montfermeil, l’une composée en majorité de «grands ensembles», l’autre de pavillons, assez différentes mais liées, justement, par une «communauté d’agglomération». [Ainsi], Banlieue de la République pousse [son enquête] à travers les couches (…) imbriquées où se déploie l’islam de France un quart de siècle [après ‘Les Banlieues de l’Islam’]: l’habitat, en cités dégradées ou rénovées et en pavillons ; l’école, le collège et le lycée ; le travail et le chômage ; la tranquillité publique et l’émeute ; les réseaux associatifs, les élections municipales et cantonales ; la construction des mosquées, le Ramadan, le halal 3 . Pour procéder à [cette étude] en profondeur, il fallait se concentrer sur un territoire limité, dans lequel saisir l’épaisseur du lien social depuis sa dimension intime, (…), rendre la parole à des individus, dont la plupart sont citoyens français, mais dont la voix porte peu, étouffée par le discours que tiennent sur «les banlieues» ceux qui se prévalent d’autorité, sauf lorsque l’émeute en libère le cri – comme ce fut le cas en automne 2005, enflammant au départ de Clichy la France des quartiers sensibles. Notre pari, ici, est de contribuer à rendre ces quartiers intelligibles, en observant au quotidien comment s’y réalise – ou non – la promesse républicaine. De ce point de vue, nous posons en postulat de départ que Clichy-Montfermeil, c’est la France même. La banlieue n’est pas à la marge, mais au centre : c’est au prix de ce renversement de perspective que se lit notre avenir commun. Il ne s’agit pas, bien évidemment, de projeter mécaniquement sur le macrocosme français les leçons que nous enseigne le microcosme de Clichy-Montfermeil. Cette agglomération n’est pas «représentative» (…), elle est emblématique, (…). Clichy-Montfermeil a connu une notoriété universelle lors des événements de l’automne 2005, dont la survenue et surtout la propagation dans la France entière (…) gardaient une part de mystère. Or ces émeutes, outre leur dimension spectaculaire, heurtaient en son tréfonds le Grand Récit fondateur de la France moderne, l’imaginaire implicitement partagé selon lequel la nation était toujours capable d’intégrer, quels que soient les aléas sociaux, culturels, ethniques, tous ceux qui étaient venus y résider et, plus encore, leurs enfants, nés sur le sol de leur nouvelle patrie, éduqués à l’école de la République, et donc imbus des valeurs 1 L’Institut Montaigne, depuis sa création, a porté dans le débat public nombre de propositions sur la diversité, l’égalité des chances et la lutte contre la relégation urbaine. Voir son rapport : Yazid Sabeg et Florence Méhaignerie, Les Oubliés de l’égalité des chances, paru en 2004, 2 Les Banlieues de l’Islam. 3 Dans l'islam, le mot halal « permis », « profane », « licite », est antonyme de haram. « Halal » définit ce qui est permis pour le musulman et « haram » ce qui est un péché et ce qui est sacré, et qui lui est donc interdit. Le terme « halal » est utilisé pour désigner la méthode d'abattage rituel au sens strict. Il décrit toute pièce de viande permise par la loi islamique. Le mot « casher » est l'équivalent de halal dans le judaïsme 2 communes qu’elle leur avait inculquées. Les émeutes, auxquelles le gouvernement répondit en décrétant l’état d’urgence, qui n’avait plus été utilisé sur le territoire métropolitain depuis cet autre moment de crise majeure de l’identité nationale que fut la Guerre d’Algérie, donnèrent le sentiment que le modèle d’intégration français ne fonctionnait plus (…). Avait-il perdu ses ressorts internes, touché par les effets dévastateurs d’une profonde crise économique ? Ou s’avérait-il impuissant face à des défis inédits – l’ampleur ou plutôt la nature des flux migratoires, et le rôle que jouaient en leur sein les modes d’affirmation de l’islam – quelques mois à peine après les attentats terroristes perpétrés par Al Qaïda à Londres, en juillet 2005, et au lendemain de la publication par un quotidien danois des caricatures du Prophète Mohammed, qui devaient susciter une intense mobilisation des musulmans à travers le monde? Les médias anglo-saxons [ont vite] fait de nommer les événements de l’automne 2005 Muslim Riots, en exacerbant la composante islamique à laquelle ils conféraient la dimension d’un universel conquérant, opposable à l’universalisme failli des Lumières dans sa version française et républicaine. A cette caricature, on opposa [des premiers] travaux qui soulignaient la volonté des jeunes qui brûlaient les voitures pour attirer l’attention sur leur sort de crier leur appartenance à la société française dont ils avaient le sentiment qu’elle les rejetait. Et on montra, sondages à l’appui (…), que les valeurs de la République étaient acceptées et l’intégration en marche. L’enquête à Clichy-Montfermeil amène à remettre à plat ces deux postulats. On a pu en effet y observer les logiques d’une forte construction communautaire autour de la référence à l’islam au sein de laquelle s’expriment aussi bien des tendances centrifuges par rapport à la société française et à ses valeurs que des mouvements centripètes, mais qui sont fréquemment contrariés par l’adversité sociale. Entre ces deux pôles opposés, une vaste gamme d’attitudes de personnes qui cherchent à négocier au mieux leur situation, en fonction des ressources culturelles et matérielles dont elles disposent (…). Clichy-Montfermeil est emblématique car s’y manifeste une collection de symptômes sociaux que l’on ne retrouvera ailleurs que latents (…). C’est ce qui explique que les émeutes, par-delà l’événement conjoncturel – l’électrocution tragique de deux adolescents qui fuyaient la police – y aient trouvé les circonstances propices à déclencher l’embrasement généralisé, et c’est ce qui en rend l’observation particulièrement pertinente : l’agglomération permet de construire un «tableau de pensée», d’approcher un «type idéal» dans le vocabulaire de Max Weber, auquel mesurer ensuite les variations par rapport à d’autres banlieues et quartiers sensibles, ou par rapport à l’expression de l’islam en France en général. (…). [Ainsi, l’agglomération] présente des caractéristiques fortement contrastées. Sur le plateau que se partagent les deux municipalités et où ont été édifiés dès les années 1960 des grands ensembles au devenir calamiteux, des copropriétés dégradées où sévissent les marchands de sommeil qui logent dans l’illégalité des primomigrants toujours plus paupérisés, a été réalisé le plus ambitieux des Programmes de Rénovation Urbaine de la nation – doté de plus de 600 millions d’euros (…). L’investissement de l’État, des collectivités locales et des organismes de logement s’est traduit par une transformation complète du paysage, que nous avons pu observer entre l’été 2010 et l’été 2011, en voyant disparaître des tours et barres taguées aux ascenseurs cassés, entourées d’épaves de voitures, et surgir des résidences d’aspect agréable et bien tenues. Les habitants que nous avons interrogés à ce propos sont pour la plupart satisfaits de cette évolution, qui contribue à faire retrouver l’estime de soi, mais demeurent préoccupés par la perspective d’une nouvelle dégradation des logements, si l’éducation des enfants reste déficiente, si le chômage de masse persiste, si les politiques publiques ne se réorientent pas du béton vers l’humain. 4 S’intéresser aux quartiers populaires, ce n’est pas faire preuve de charité, c’est tout simplement indispensable pour éviter que ne se crée dans notre pays une société à deux vitesses qui ébranle le pacte [laïque et] républicain, garant du vivre-ensemble. La lutte contre les inégalités sociales et tout ce qui divise ne concerne pas uniquement les moins favorisés d’entre nous, mais tous les Français pour que chacun puisse vivre pleinement les promesses de ce pacte et que la population de ces quartiers ne se sente plus en «banlieue de la République». (…) Or, quelle place assurer à la France dans la mondialisation si sa compétitivité est bridée par l’exclusion sociale et la non cohérence des différentes composantes de sa population? L’action des pouvoirs publics est évidemment déterminante. La politique de la ville est souvent critiquée pour son manque d’efficacité tant il est vrai qu’une politique publique d’exception ne peut rien si elle n’est pas fortement articulée aux politiques de droit commun. (Tiré de la Préface à ‘Banlieue de la République’, Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted March 23, 2012 Partager Posted March 23, 2012 Exact. Durant la guerre mondiale, les camps d'extermination étaient en Europe. Je ne vois pas pourquoi ce doit être les Palestiniens qui payent. Citer Link to post Share on other sites
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