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Le fondateur du GIGN, critique l'opération du RAID à Toulouse.


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Par Sudouest.fr avec AFP 23/3

 

Mohamed Merah: "Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène" critique le fondateur du GIGN

 

Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, critique l'opération du RAID à Toulouse. Un assaut mené selon lui "sans schéma tactique précis"

 

Pour Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, il fallait "bourrer de gaz lacrymogène" Mohamed Merah ( Philippe Taris)

Si Mohamed Merah a été tué par un des snipers du RAID jeudi en fin de matinée à l'issue d'un dernier assaut, l'affaire, elle, est encore loin d'être terminée. Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), critique, en effet, vertement ce vendredi dans Ouest France, l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis", s'étonnant notamment de l'absence d'utilisation de gaz lacrymogène.

 

Alors qu'on lui demande s'il est étonné que l'opération du Raid, unité concurrente du GIGN, se termine par la mort du forcéné Mohamed Merah, Prouteau répond: "oui. "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?"

 

 

"Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa "guerre"."

 

"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", assène Christian Prouteau.

 

Celui qui a également été le créateur en 1983 du Groupe de sécurité de la présidence de la République (aujourd'hui dissous après avoir été en fonction sous François Mitterrand et Jacques Chirac), estime qu'un autre type d'intervention était possible.

 

"On aurait pu lui tendre une souricière", explique-t-il. "Attendre qu'il sorte et le coincer".

 

"Cela peut paraître présomptueux", ajoute-t-il, "mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort."

 

Plusieurs questions ont surgi au cours des deux derniers jours autour de l'intervention du Raid, qui s'est soldée jeudi en fin de matinée par la mort à Toulouse de Mohamed Merah, 23 ans, auteur de sept meurtres, après un siège de 32 heures et une fusillade nourrie

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Guest D. ESSERHANE
i prêche pour sa paroisse

 

Et puis un consultant, si ça critique pas, ça sert pas à grand chose

 

il ignore tout des terroristes extrémistes et leur jusqu'au boutisme

des personnes de cette trempes*, même, s'ils sont bourrés de gaz lacrymogène

sortent de leur cachette, l'arme au poing:confused:

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Mr Ladoz avait parlé de gaz , certains l'avaient traité de fou :mdr::mdr:

 

Bien entendu ,Prouteau parle de gaz lacrymogène , au lieu de gaz somnifère, pour d'évidentes raisons de sécurité nationale et de secret défense (vu son "statut") mais il dit , entre les lignes, certaines vérités .....

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Par Sudouest.fr avec AFP 23/3

 

Mohamed Merah: "Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène" critique le fondateur du GIGN

 

Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, critique l'opération du RAID à Toulouse. Un assaut mené selon lui "sans schéma tactique précis"

 

Pour Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, il fallait "bourrer de gaz lacrymogène" Mohamed Merah ( Philippe Taris)

Si Mohamed Merah a été tué par un des snipers du RAID jeudi en fin de matinée à l'issue d'un dernier assaut, l'affaire, elle, est encore loin d'être terminée. Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), critique, en effet, vertement ce vendredi dans Ouest France, l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis", s'étonnant notamment de l'absence d'utilisation de gaz lacrymogène.

 

Alors qu'on lui demande s'il est étonné que l'opération du Raid, unité concurrente du GIGN, se termine par la mort du forcéné Mohamed Merah, Prouteau répond: "oui. "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?"

 

 

"Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa "guerre"."

 

"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", assène Christian Prouteau.

 

Celui qui a également été le créateur en 1983 du Groupe de sécurité de la présidence de la République (aujourd'hui dissous après avoir été en fonction sous François Mitterrand et Jacques Chirac), estime qu'un autre type d'intervention était possible.

 

"On aurait pu lui tendre une souricière", explique-t-il. "Attendre qu'il sorte et le coincer".

 

"Cela peut paraître présomptueux", ajoute-t-il, "mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort."

 

Plusieurs questions ont surgi au cours des deux derniers jours autour de l'intervention du Raid, qui s'est soldée jeudi en fin de matinée par la mort à Toulouse de Mohamed Merah, 23 ans, auteur de sept meurtres, après un siège de 32 heures et une fusillade nourrie

 

D'anciens responsables militaires et de sécurité israéliens critiquaient vertement, vendredi, la gestion de l'assaut de Toulouse par la police française.

 

«Qui attend 30 heures quand il n'y a pas d'otages? Toute l'opération ressemble à une démonstration de stupidité», assène Alik Ron, ancien chef de l'unité d'intervention de la police israélienne et des forces spéciales des parachutistes, cité par le quotidien Maariv.

«Je présume que l'ordre était de le capturer vivant, mais il y a une limite. On ne le laisse pas pendant 32 heures en lui donnant un téléphone pour parler au monde entier et le transformer en chahid (martyr en arabe, NDLR) et en héros», vitupère-t-il. Le Raid, l'unité d'élite de la police, n'a pas su utiliser les moyens de «ruse et de dissimulation» et a ainsi permis à Mohamed Merah de garder l'initiative, affirme dans une analyse publiée par le quotidien Yediot Aharonot un ancien officier des forces spéciales, Lior Lotan, qui dirige un centre de recherche sur le terrorisme.

Pas compliqué

«L'objectif n'était pas compliqué: un appartement, un fugitif isolé, pas d'explosifs, pas d'otages, dans une zone qui n'est pas un territoire ennemi ou un champ de bataille mais qui permet aux forces de sécurité de se déployer à leur guise», énumère-t-il.

«Ou bien il y a eu un problème dans la planification de l'opération, ou bien ils ont dû passer à l'action avant d'avoir terminé tous leurs préparatifs», estime-t-il.

Les dirigeants israéliens avaient néanmoins rendu unanimement hommage, jeudi, à l'action de la police et des services de sécurité français lors du siège du domicile du tueur présumé de sept personnes, dont trois enfants et un enseignant d'une école juive de Toulouse.

«Les Français agissent avec force et intelligence. Toutes les institutions, du président aux services de sécurité, se sont mobilisées pour arrêter et traduire en justice le tueur», avait affirmé le ministre de la Défense, Ehud Barak, à la radio publique, avant l'annonce de la mort de Mohamed Merah.

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