Guest blood-n-sugar Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 "Une larme m'a sauvée" Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu’elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente. Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact. Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi. « C’est un peu une thérapie… Mais c’est surtout un cri du cœur : tant qu’on n’est pas mort, on est vivant! » Considérer quelqu’un comme vivant, même lorsqu’il semble plongé dans un coma irréversible, c’est ne pas lui enfoncer sans ménagement des instruments métalliques dans la gorge. Ne pas le retourner comme un paquet de viande. Ne pas lâcher, au pied de son lit, « elle va bientôt clamser ». Angèle n’a rien oublié. Surtout pas ce moment où, pour montrer aux externes « comment on voit qu’une personne est vivante ou morte », un médecin lui a tordu le téton en concluant « vous voyez, pas de réaction » alors qu’elle ressentait une douleur insupportable. Raymond, son mari, policier à la retraite, reste dévasté à son chevet. Elle reconnaît son souffle, qu’il a court depuis que le médecin lui a dit : « Il va falloir la débrancher. Plus rien ne fonctionne à part le cœur. » Lui essaye de mettre de la musique, pour la maintenir en vie. « Au début, je fredonnais à l’intérieur, et puis c’est devenu un cauchemar ça aussi, admet Angèle. Les mêmes chansons en boucle, tout le temps… » Raymond finira par aller choisir le cercueil, en chêne clair capitonné de satin blanc. Les obsèques sont fixées au 20 juillet. Puis il se ravise face au chagrin de leur fille Cathy et de leurs deux petites-filles… « J’étais perdu, avoue-t-il. Je la voyais morte, mais je ne pouvais pas accepter qu’on la tue. » Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le Parisien. Citer Link to post Share on other sites
Guest Simrane Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 "Une larme m'a sauvée" Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu’elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente. Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact. Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi. « C’est un peu une thérapie… Mais c’est surtout un cri du cœur : tant qu’on n’est pas mort, on est vivant! » Considérer quelqu’un comme vivant, même lorsqu’il semble plongé dans un coma irréversible, c’est ne pas lui enfoncer sans ménagement des instruments métalliques dans la gorge. Ne pas le retourner comme un paquet de viande. Ne pas lâcher, au pied de son lit, « elle va bientôt clamser ». Angèle n’a rien oublié. Surtout pas ce moment où, pour montrer aux externes « comment on voit qu’une personne est vivante ou morte », un médecin lui a tordu le téton en concluant « vous voyez, pas de réaction » alors qu’elle ressentait une douleur insupportable. Raymond, son mari, policier à la retraite, reste dévasté à son chevet. Elle reconnaît son souffle, qu’il a court depuis que le médecin lui a dit : « Il va falloir la débrancher. Plus rien ne fonctionne à part le cœur. » Lui essaye de mettre de la musique, pour la maintenir en vie. « Au début, je fredonnais à l’intérieur, et puis c’est devenu un cauchemar ça aussi, admet Angèle. Les mêmes chansons en boucle, tout le temps… » Raymond finira par aller choisir le cercueil, en chêne clair capitonné de satin blanc. Les obsèques sont fixées au 20 juillet. Puis il se ravise face au chagrin de leur fille Cathy et de leurs deux petites-filles… « J’étais perdu, avoue-t-il. Je la voyais morte, mais je ne pouvais pas accepter qu’on la tue. » Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le Parisien. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. Merci Pour le partage , quelle souffrance silencieuse .... Une idée pour une prochaine lecture .. Citer Link to post Share on other sites
Guest Nirvana86 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 C'est terrifiant !!!!! Citer Link to post Share on other sites
nedromiya 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 "Une larme m'a sauvée" Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu’elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente. Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact. Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi. « C’est un peu une thérapie… Mais c’est surtout un cri du cœur : tant qu’on n’est pas mort, on est vivant! » Considérer quelqu’un comme vivant, même lorsqu’il semble plongé dans un coma irréversible, c’est ne pas lui enfoncer sans ménagement des instruments métalliques dans la gorge. Ne pas le retourner comme un paquet de viande. Ne pas lâcher, au pied de son lit, « elle va bientôt clamser ». Angèle n’a rien oublié. Surtout pas ce moment où, pour montrer aux externes « comment on voit qu’une personne est vivante ou morte », un médecin lui a tordu le téton en concluant « vous voyez, pas de réaction » alors qu’elle ressentait une douleur insupportable. Raymond, son mari, policier à la retraite, reste dévasté à son chevet. Elle reconnaît son souffle, qu’il a court depuis que le médecin lui a dit : « Il va falloir la débrancher. Plus rien ne fonctionne à part le cœur. » Lui essaye de mettre de la musique, pour la maintenir en vie. « Au début, je fredonnais à l’intérieur, et puis c’est devenu un cauchemar ça aussi, admet Angèle. Les mêmes chansons en boucle, tout le temps… » Raymond finira par aller choisir le cercueil, en chêne clair capitonné de satin blanc. Les obsèques sont fixées au 20 juillet. Puis il se ravise face au chagrin de leur fille Cathy et de leurs deux petites-filles… « J’étais perdu, avoue-t-il. Je la voyais morte, mais je ne pouvais pas accepter qu’on la tue. » Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le Parisien. horrible:eek: Citer Link to post Share on other sites
Proscrit 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Elle revenait de loin ! A lire Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Terrifiant et ça me fait paniquer quant à imaginer si cela est arrivé à d'autres qui n'ont pas eu cette larme salvatrice? Ca donne à méditer sur le constat de mort aussi en médecine... Ca me rappelle les histoires de la médecine des anciens temps quand on ne se basait que sur le pouls ou la respiration, combien ont été enterré vivant :buck: J'ai envie de le lire aussi. Citer Link to post Share on other sites
nedromiya 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Terrifiant et ça me fait paniquer quant à imaginer si cela est arrivé à d'autres qui n'ont pas eu cette larme salvatrice? Ca donne à méditer sur le constat de mort aussi en médecine... Ca me rappelle les histoires de la médecine des anciens temps quand on ne se basait que sur le pouls ou la respiration, combien ont été enterré vivant :buck: J'ai envie de le lire aussi. c'est ma hantise Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 c'est ma hantise Moi aussi, c'est pour ça que quand j'avais 12 ans j'ai fait une carte j'ai obligé ma mère de signer, que si je venais à mourir je voulais absolument être incinérée Citer Link to post Share on other sites
nedromiya 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Moi aussi, c'est pour ça que quand j'avais 12 ans j'ai fait une carte j'ai obligé ma mère de signer, que si je venais à mourir je voulais absolument être incinérée oui mais finalement tu sentiras la douleur c'est horrible aussi dans le cas de cette dame je parlais Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 oui mais finalement tu sentiras la douleur c'est horrible aussi Oui, mais tu la sens 1 min et tu meurs d'une crise cardique ou d'asphixie. En plus dans un four crématoir vu la chaleur, ça doit durer juste quelques secondes. Alors qu'enfermée dans un cercueil, 6 pieds sous terre, si t'es en vie et en forme tu peux prendre des jours à mourir de faim et soif... Citer Link to post Share on other sites
nedromiya 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Oui, mais tu la sens 1 min et tu meurs d'une crise cardique ou d'asphixie. En plus dans un four crématoir vu la chaleur, ça doit durer juste quelques secondes. Alors qu'enfermée dans un cercueil, 6 pieds sous terre, si t'es en vie et en forme tu peux prendre des jours à mourir de faim et soif... oui je sais mais quitte a choisir aucun des deux:04: Citer Link to post Share on other sites
Guest carobibique Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Oui, mais tu la sens 1 min et tu meurs d'une crise cardique ou d'asphixie. En plus dans un four crématoir vu la chaleur, ça doit durer juste quelques secondes. Alors qu'enfermée dans un cercueil, 6 pieds sous terre, si t'es en vie et en forme tu peux prendre des jours à mourir de faim et soif... Vachement gai le sujet pour un samedi :o , j'connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui s'est réveillé à la morgue dans un casier. Il avait été déclaré dcd après une chute mortelle. Il en a gardé des séquelles de son séjour au frais:confused: Citer Link to post Share on other sites
kimaji 10 Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Vachement gai le sujet pour un samedi :o , j'connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui s'est réveillé à la morgue dans un casier. Il avait été déclaré dcd après une chute mortelle. Il en a gardé des séquelles de son séjour au frais:confused: Bonsoir, Elles sont horribes vos histoires, même dans mes pires cauchemards je n'ai jamais vu un tel scénario.:confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Vachement gai le sujet pour un samedi :o , j'connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui s'est réveillé à la morgue dans un casier. Il avait été déclaré dcd après une chute mortelle. Il en a gardé des séquelles de son séjour au frais:confused: Hé, t'as le feu au c..., t'as pas peur:confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 24, 2012 Partager Posted March 24, 2012 Vachement gai le sujet pour un samedi :o , j'connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui s'est réveillé à la morgue dans un casier. Il avait été déclaré dcd après une chute mortelle. Il en a gardé des séquelles de son séjour au frais:confused: :mdr: J'ai rigolé pour - Le "je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui..." - le séjour au frais Ceci dit, ouais, effrayant tout ça. :noexpression: Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 Moi aussi, c'est pour ça que quand j'avais 12 ans j'ai fait une carte j'ai obligé ma mère de signer, que si je venais à mourir je voulais absolument être incinérée parce que brûlée vive c'est moins pire ? :crazy: Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 "Locked-in syndrom", être emmuré vivant: Quand le corps devient prison | Suite101.fr Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 parce que brûlée vive c'est moins pire ? :crazy: Je me suis déjà expliquée :closedeyes: Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 le pire c'est qu'elle doit flipper revivre ça un jour... Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 Je me suis déjà expliquée :closedeyes: oui j'ai vu mais après avoir posté... perso, si tel est le cas j'aimerais qu'on me tue chimiquement avant de me mettre sous terre... :confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 le pire c'est qu'elle doit flipper revivre ça un jour... Ca, c'est clair, elle a du devenir une sacrée clautrophobe, et névrosée de la mort :confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 ah c'était un coma artificiel à la base... c'est pas pareil qu'un coma "naturel" enfin je veux dire provoquer par une défaillance du système... Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 Ca, c'est clair, elle a du devenir une sacrée clautrophobe, et névrosée de la mort :confused: oui... la pauvre... Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 y'en a qui son presser de connaitre a quoi ressemble l'enfer !!!! Citer Link to post Share on other sites
Guest CJ7 Posted March 25, 2012 Partager Posted March 25, 2012 y'en a qui son presser de connaitre a quoi ressemble l'enfer !!!! pourquoi tu dis ça ? Citer Link to post Share on other sites
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