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Candidats du FFS intéerrogés par la police


Guest mackiavelik

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Le FFS craint que ces procédés n'entraînent une détérioration du climat dans lequel se préparent les législatives.

La convocation pour interrogatoire des candidats aux élections législatives du 10 mai prochain n'agrée pas le Front des forces socialistes (FFS). Le parti de Hocine Aït Ahmed soupçonne que cette opération cache d'autres fins non avouées s'apparentant à des pressions et même des manoeuvres d'intimidation. «Présentées comme des enquêtes administratives, elles s'apparentent, dans la réalité, à des enquêtes de police politique. Et peuvent être considérées comme des entreprises de pression, voire d'intimidation», s'inquiète le FFS dans un communiqué, diffusé ce jeudi et signé par le premier secrétaire national, Ali Laskri.

Le plus vieux parti de l'opposition qui dénonce ces convocations des candidats pour interrogatoire dans les locaux des services de sécurité, se demande sur l'utilité de l'opération.

«Mener une enquête administrative sur réquisition des services de la wilaya qui, par ailleurs, disposent de tous les documents exigés par la loi, nécessite-t-il la convocation des candidats pour interrogatoires?», s'interroge Ali Laskri dans le même communiqué. Le premier secrétaire du FFS a exprimé en outre, ses craintes que ces procédés n'entraînent une détérioration du climat, déjà lourd, dans lequel se prépare le prochain scrutin.

Cette dénonciation du FFS intervient au moment où l'administration a annoncé l'enregistrement de 2053 listes électorales totalisant 25.800 candidats, à subir le même interrogatoire. «Ils sont en train de recourir à des procédés incroyables, interrogatoire, renseignements auprès des voisins, enquêtes vraiment incroyables. Je ne comprends pas pourquoi ils demandent des casiers judiciaires, alors qu'ils sont en train de faire tout cela», s'offusque un militant du FFS. La réaction du FFS, il est d'ailleurs le seul parti à réagir pour le moment à ces interrogatoires, ouvre la voie à plusieurs questionnements. Ce procédé est-il légal vis-à-vis de la loi?

L'administration dispose, certes, de tous les documents exigés par la loi, comme c'est le cas de la création des associations, tous caractères confondus. L'administration dispose des documents mais les services de police mènent des enquêtes sur les membres fondateurs de ces associations.

Sauf qu'une liste électorale n'est pas une association. Ce procédé est-il donc légal?

Catégorique, le chargé à la communication du FFS, Chaffaâ Bouaïche, indique qu'il n'y a aucun article de loi qui traite de ce procédé «illégal».

«Ils se base sur l'article 96 du Code électoral qui stipule que tout rejet de candidature doit être motivé», a-t-il déclaré, soulignant que c'est l'administration et la justice qui motivent les rejets et non les services de sécurité.

Selon lui, les services de sécurité n'ont aucun droit de convoquer les candidats pour leur poser des questions du genre «est-ce que vous êtes militant du FFS?».

L'affirmation de M.Bouaïche a été confortée par un homme de loi qui nous a précisé qu'il n'y a aucune loi qui dit que les candidats aux élections doivent faire l'objet d'un interrogatoire des services de sécurité.

Notre interlocuteur rappelle que les conditions de participation aux élections sont définies par la loi, soulignant que ce procédé est hors du cadre législatif. «Les services n'ont pas à faire des enquêtes sur les candidats», a-t-il tranché.

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