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Le ridicule des nostalgiques de «l’Algérie française»


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Cinquante ans après, les haines et les colères sont toujours là. Elles attendent la moindre occasion pour jaillir. Et le colloque Marianne/El Khabar, qui s’est ouvert hier à Marseille, a, avant même l’entame des débats, provoqué des remous.

Marseille (France).

De notre envoyée spéciale

 

 

Car, en ce cinquantenaire de l’Indépendance, les sensibilités sont toujours aussi vivaces, tout particulièrement chez les «nostalgiques de l’Algérie française». Ils étaient près d’une cinquantaine à manifester devant les portes du théâtre de la Criée qui abrite ces rencontres jusqu’à demain. Hommes, femmes, rapatriés ou vétérans, et même quelques personnes plus jeunes ont entamé leur démonstration vers 10h, bien avant les conférences. Tandis que des drapeaux français étaient déployés, certains «ultras» arboraient autour du cou des pancartes avec la photo du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, serrant la main de la moudjahida Zohra Drif-Bitat, avec pour légende «Honte au maire de Marseille J.-C. Gaudin et à la tueuse de pieds-noirs». Des vétérans ont pour leur part sorti médailles, galons et autres écharpes. C’est au chant de La Marseillaise, l’hymne national français, que l’ordre de ralliement est donné. Calme au début de la matinée, le ton monte à mesure que la foule grossit et que l’ouverture du colloque approche.

 

Le but est clair : empêcher coûte que coûte la tenue de cet événement qui donne la parole «aux assassins et aux traîtres», vocifèrent les manifestants. «Une demande d’annulation a même été introduite par des associations de rapatriés d’Algérie, en vain», affirme un pied-noir.

Bloquant l’entrée principale de l’édifice, les mécontents n’en démordent pas : ils ne laisseront personne passer. «FLN assassin», «Algérie française», «Terroristes, traîtres» sont quelques-uns des slogans lancés rageusement par la foule, sous les yeux étonnés des badauds et le regard dépité de quelques personnes venues assister aux débats. «Je ne comprends pas qu’après 50 ans, la haine soit toujours là. Ils ont arrêté de réfléchir en 1962», souffle, dans un hochement de tête, un rapatrié natif de Constantine. Et il n’est pas rare que des altercations éclatent entre les manifestants, le public et de simples passants. «Je suis de votre tribu mais je ne partage pas votre haine», lance un rapatrié «adepte de Camus» attendant de participer à l’une des conférences. Une septuagénaire se fait même vertement prendre à partie lorsqu’elle tente d’accéder aux portes d’entrée. «Traîtresse ! Collabo !», hurle une femme. «Je n’ai de leçon à recevoir de personne. Je suis née en Algérie et j’ai dû la quitter dans la même douleur», rétorque-t-elle. S’ensuivent de longues conversations où les deux parties haussent le ton. «Ils voulaient leur indépendance, qu’ils restent chez eux !», s’époumone une «ultra».

 

 

Récupération politique

 

 

Un jeune homme, la trentaine, écharpe jaune et rouge sur l’épaule, approche du groupe et tente de s’immiscer dans la conversation. «Je suis le conseiller régional du Front national», dit-il en tendant la main avec un sourire. «Il est hors de question que je vous salue. Vous êtes le mal de ce pays», rétorque violemment la septuagénaire en tournant les talons. «Cela ne m’étonne pas que vous soyez là pour faire dans la récupération», commente, acerbe, un sexagénaire.

Les slogans laissent parfois la place aux actes de violence ou agressions. Les manifestants n’ont ainsi pas hésité à jeter des œufs sur les personnes qui essayaient de passer les portes. De même, des intervenants algériens, tels Abderahmane Hadj Nacer ou Sofiane Hadjadj, se sont fait huer et insulter : «Fellaga, rentre chez toi, assassin». Ils ont dû battre en retraite afin de pénétrer dans le théâtre de la Criée par une porte dérobée.

 

Il faudra attendre plus d’une heure pour qu’un cordon de sécurité soit installé. Pourtant, il semblerait que les organisateurs avaient prévenu les autorités locales de ces menaces de perturbation. Une manifestation devrait aussi être tenue aujourd’hui, au deuxième jour du colloque. Mais ces nostalgiques n’ont pas qu’exprimé leur colère dans la rue ; ils ont interrompu à maintes reprises le cours des débats. «Je ne les comprends pas. Ils auraient voulu que la France reste le pays d’avant 1962, qui n’avait pas droit de cité, qui était isolé, qui était critiqué pour les violations aux droits de l’homme», a d’ailleurs commenté Jean-François Kahn au cours de son intervention. «Ceux qui ont fait le plus de mal parlent maintenant. Et ceux qui ont le plus de difficultés avec la présence des Algériens en France sont ceux qui auraient voulu rester en Algérie.»

Ghania Lassal

 

 

 

LIEN

 

En direct le colloque de Marseille ICI

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A la manière des juifs avec l'Allemagne, L’Algérie a de quoi clouer le bec aux Français à jamais. Nous ne le faisons pas, ne nous en prenons qu'à nous même

 

Le pire, c'est qu'il y a encore des personnes parmi nous qui voit en la France un oracle

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voila la réponses a ces ultras---http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15870

 

Salut,

 

Pas besoin de renvoyer à un lien de 2008, l'article que j'ai posté parle d'un colloque qui vient de se clore à Marseille aujourd'hui autour de la guerre d'Algérie, voici le programme :

 

programme.jpg

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Salut,

 

Pas besoin de renvoyer à un lien de 2008, l'article que j'ai posté parle d'un colloque qui vient de se clore à Marseille aujourd'hui autour de la guerre d'Algérie, voici le programme :

 

j'ai répondu pour faire comprendre au gens qui ne connaissent pas la vérité que ces ultras veulent déformé

 

l'erreur des pieds noires c'est d'avoir suivit le drapeau français et non la terre leur lieu de naissance voila la raison et je sais ce que je dit et ce que je fait les remarques je n'aime pas

 

je ne parle pas de la guerre d'algérie aussi il faut bien lire les réponses a ces ultras racistes par les pieds noires eux meme

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Dezzou mâahoum ya hagarines....

 

La haine maladive de ces vieilles et vieux pieds noirs séniles les démasquent.Ces rats ont la nostalgie du "suer le burnous"....:o

 

Ces voleurs et exploiteurs qui jouent les victimes n'ont jamais été accepté par la france.Eux aussi n'ont jamais accepté les interêts ni accords de la république alors leur "patriotisme" je le cherche toujours....:crazy:

Et quand je vois ces malfaisants traiter des algériens de bougnoules ou pire cela ne me surprend pas...Qu'attendre de semblables nervis ...:(

 

Il ne faut pas se laisser impressionner ni se faire influencer par ces racailles du front de la haine et continuer à dénoncer leurs crimes pendant 132 ans en algérie, une terre propre et nourricière qu'ils ont souillé avec leurs sabots noirs comme leurs coeurs il est vrai guidés par une culture de la haine et de la mort...:busted_red:

Logiquement ces gens devraient tout faire pour se faire pardonner leur attitude féroce vis-à-vis du peuple algérien.Mais bon que voulez-vous ils regrettent le bon vieux temps où "suer le burnous" leur assurait une richesse indigne mais réelle....:rolleyes:

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