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L'ahna! (la paix)


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même un mort ne peut connaitre l'ahna.

 

à midi, tandis que les autres s'en vont se remplir le bide, de nourriture abjecte et répugnante qu'un cuisto nommé "mouh digoulace" prépare, emballe et vend à un prix raisonnable pour les bourses des zwaoula... ces dizaines de travailleurs qui partagent avec moi les mètres quarrés de ce maudit emplacement ou tout les jours, en entrant on s'essuie l'indexe avant de le mettre sur un carré lumineux pour entendre la voix d'un robot nous remercier en affichant l'heure à coté de nos noms.

 

donc, à l'heure du déjeuner, après saturations des fonctions cérébrales, douleurs abdominales résultats du stresse, je m'éclipse...me dirige vers une tabla dokhane (pas de trad en francais dsl), où un vieux qui porte toujours un bonnet, une veste classique retapée plus de mile fois, des dents absentes mais un large sourire insouciant pour les cacher m'accueille.

 

je l'aime bien ce vieux, même si nos discussions ne vont pas au delà d'un "saha 3ammou, labès?". (salut tonton ca va?)

 

ce jour là, j'étais à bout, ma lettre de démission dans ma poche attendant patiemment de servir... quand il me demanda comment ca allait comme à son habitue, en me tendant une cigarette, je n'ai pas pu m'empêcher de me lâcher.

 

- tu parles que ca va tonton, je suis dégouté, c'est vraiment insupportable de bosser ici, avec ces tyrans en costard-cravate.

- ho fiston, c'est pas si dure que ca. me dit t-il en souriant...

- tout ce que je cherche - repris-je- c'est la tranquillité, l'ahna.

là, il me fixa incrédule, attendit quelques longues secondes avant d'allumer son briquet et de faire du bout de ma cigarette une braise, et il me dit:

- de quoi tu parles yaw, personne n'est en paix.

 

j'ai cru un moment que je l'avais contaminé, me suis tout de suite mis à regretter de me plaindre à un vieux qui vend des cigarettes sur une charrette, j'allais essayer de rattraper le coup quand il me coupa:

- de quoi tu parle mon p'tit, je rentre à la maison après avoir passé ma journée à bouffer de la poussière, et qu'est ce que je trouve? une lampe allumée sans personne dans la pièce, une savonnette entrain de fondre inutilement dans l'eau...comment veux-tu être en paix?

 

tssss...3ayani.

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Guest carobibique
même un mort ne peut connaitre l'ahna.

 

à midi, tandis que les autres s'en vont se remplir le bide, de nourriture abjecte et répugnante qu'un cuisto nommé "mouh digoulace" prépare, emballe et vend à un prix raisonnable pour les bourses des zwaoula... ces dizaines de travailleurs qui partagent avec moi les mètres quarrés de ce maudit emplacement ou tout les jours, en entrant on s'essuie l'indexe avant de le mettre sur un carré lumineux pour entendre la voix d'un robot nous remercier en affichant l'heure à coté de nos noms.

 

donc, à l'heure du déjeuner, après saturations des fonctions cérébrales, douleurs abdominales résultats du stresse, je m'éclipse...me dirige vers une tabla dokhane (pas de trad en francais dsl), où un vieux qui porte toujours un bonnet, une veste classique retapée plus de mile fois, des dents absentes mais un large sourire insouciant pour les cacher m'accueille.

 

je l'aime bien ce vieux, même si nos discussions ne vont pas au delà d'un "saha 3ammou, labès?". (salut tonton ca va?)

 

ce jour là, j'étais à bout, ma lettre de démission dans ma poche attendant patiemment de servir... quand il me demanda comment ca allait comme à son habitue, en me tendant une cigarette, je n'ai pas pu m'empêcher de me lâcher.

 

- tu parles que ca va tonton, je suis dégouté, c'est vraiment insupportable de bosser ici, avec ces tyrans en costard-cravate.

- ho fiston, c'est pas si dure que ca. me dit t-il en souriant...

- tout ce que je cherche - repris-je- c'est la tranquillité, l'ahna.

là, il me fixa incrédule, attendit quelques longues secondes avant d'allumer son briquet et de faire du bout de ma cigarette une braise, et il me dit:

- de quoi tu parles yaw, personne n'est en paix.

 

j'ai cru un moment que je l'avais contaminé, me suis tout de suite mis à regretter de me plaindre à un vieux qui vend des cigarettes sur une charrette, j'allais essayer de rattraper le coup quand il me coupa:

- de quoi tu parle mon p'tit, je rentre à la maison après avoir passé ma journée à bouffer de la poussière, et qu'est ce que je trouve? une lampe allumée sans personne dans la pièce, une savonnette entrain de fondre inutilement dans l'eau...comment veux-tu être en paix?

 

tssss...3ayani.

 

Bonsoir, quel âge a t'il celui que tu appelles "un vieux" ?

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Akdegroun woussan n'lehna amiwwnetmourth ! L'ahna est une conception totalement propre a chaque personne , la définition varie selon le caractere , la notion du bonheur de chacun ! A toi de rendre les criteres de cette "lahna" plus accéssibles celle ci qui est a la fin qu'une simple illusion que l'etre humain durant toute sa vie essaye d'atteindre !

 

M'enfin tu l'atteindra je pense le jour ou je te trouverais a Takamra entrain d'arroser des pommiers :D

 

:mdr:

 

t'3ayi toi aussi :D

 

 

ce que j'ai aimé en fait, c'est les souci de ce brave vieux, du savon qui fond dans l'eau, le gaspillage de l'électricité, il est marrant sérieux :)

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même un mort ne peut connaitre l'ahna.

 

à midi, tandis que les autres s'en vont se remplir le bide, de nourriture abjecte et répugnante qu'un cuisto nommé "mouh digoulace" prépare, emballe et vend à un prix raisonnable pour les bourses des zwaoula... ces dizaines de travailleurs qui partagent avec moi les mètres quarrés de ce maudit emplacement ou tout les jours, en entrant on s'essuie l'indexe avant de le mettre sur un carré lumineux pour entendre la voix d'un robot nous remercier en affichant l'heure à coté de nos noms.

 

donc, à l'heure du déjeuner, après saturations des fonctions cérébrales, douleurs abdominales résultats du stresse, je m'éclipse...me dirige vers une tabla dokhane (pas de trad en francais dsl), où un vieux qui porte toujours un bonnet, une veste classique retapée plus de mile fois, des dents absentes mais un large sourire insouciant pour les cacher m'accueille.

 

je l'aime bien ce vieux, même si nos discussions ne vont pas au delà d'un "saha 3ammou, labès?". (salut tonton ca va?)

 

ce jour là, j'étais à bout, ma lettre de démission dans ma poche attendant patiemment de servir... quand il me demanda comment ca allait comme à son habitue, en me tendant une cigarette, je n'ai pas pu m'empêcher de me lâcher.

 

- tu parles que ca va tonton, je suis dégouté, c'est vraiment insupportable de bosser ici, avec ces tyrans en costard-cravate.

- ho fiston, c'est pas si dure que ca. me dit t-il en souriant...

- tout ce que je cherche - repris-je- c'est la tranquillité, l'ahna.

là, il me fixa incrédule, attendit quelques longues secondes avant d'allumer son briquet et de faire du bout de ma cigarette une braise, et il me dit:

- de quoi tu parles yaw, personne n'est en paix.

 

j'ai cru un moment que je l'avais contaminé, me suis tout de suite mis à regretter de me plaindre à un vieux qui vend des cigarettes sur une charrette, j'allais essayer de rattraper le coup quand il me coupa:

- de quoi tu parle mon p'tit, je rentre à la maison après avoir passé ma journée à bouffer de la poussière, et qu'est ce que je trouve? une lampe allumée sans personne dans la pièce, une savonnette entrain de fondre inutilement dans l'eau...comment veux-tu être en paix?

 

tssss...3ayani.

 

ça t'apprendra à parler à un vieil édenté 3endou tabla doukhan:closedeyes:

El moufid: tu as démissionné?:rolleyes:

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ça t'apprendra à parler à un vieil édenté 3endou tabla doukhan:closedeyes:

El moufid: tu as démissionné?:rolleyes:

 

mazal :s

 

je suis entrain d'étudier ce vieux personnage ;)

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Risk : On ne serait rien sans les vieux ! Hamlegh maraghedhakoun ! Moi ca me fait rire quand je commence a me plaindre pour une chose totalement ridicule en fait et qu'a ce moment meme je parle a ma grand :mdr: thnaqiyi ssthadhssa ! Et qu'elle me raconte un episode de sa vie je me sens completement bete a coté qarghass anehmadh rabbi wethnechkar akhatar possible qu'il y ait des personnes qui n'ont rien de ce que j'ai et ces pesonnes la ne se plaignent jamais ! :)

 

si tu veux tout savoir très estimée ben houmti, je me suis projeté dans le future en discutant avec lui, et me suis dit que même vieux, je me plaindrai toujours ne serait-ce que pour du gaspillage de triciti :s

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:mdr:

 

t'3ayi toi aussi :D

 

 

ce que j'ai aimé en fait, c'est les souci de ce brave vieux, du savon qui fond dans l'eau, le gaspillage de l'électricité, il est marrant sérieux :)

Ça se voit bien que tu es célibataire :mdr:

Un jour ,tu serras marrant toi aussi ne t'en fais pas !:D

 

Je sais moi aussi n'3ayi :mdr:

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Ça se voit bien que tu es célibataire :mdr:

Un jour ,tu serras marrant toi aussi ne t'en fais pas !:D

 

Je sais moi aussi n'3ayi :mdr:

 

:mdr:

c'est tout à fait vrai frangin.

 

 

en effet t3ayi :D

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même un mort ne peut connaitre l'ahna.

 

à midi, tandis que les autres s'en vont se remplir le bide, de nourriture abjecte et répugnante qu'un cuisto nommé "mouh digoulace" prépare, emballe et vend à un prix raisonnable pour les bourses des zwaoula... ces dizaines de travailleurs qui partagent avec moi les mètres quarrés de ce maudit emplacement ou tout les jours, en entrant on s'essuie l'indexe avant de le mettre sur un carré lumineux pour entendre la voix d'un robot nous remercier en affichant l'heure à coté de nos noms.

 

donc, à l'heure du déjeuner, après saturations des fonctions cérébrales, douleurs abdominales résultats du stresse, je m'éclipse...me dirige vers une tabla dokhane (pas de trad en francais dsl), où un vieux qui porte toujours un bonnet, une veste classique retapée plus de mile fois, des dents absentes mais un large sourire insouciant pour les cacher m'accueille.

 

je l'aime bien ce vieux, même si nos discussions ne vont pas au delà d'un "saha 3ammou, labès?". (salut tonton ca va?)

 

ce jour là, j'étais à bout, ma lettre de démission dans ma poche attendant patiemment de servir... quand il me demanda comment ca allait comme à son habitue, en me tendant une cigarette, je n'ai pas pu m'empêcher de me lâcher.

 

- tu parles que ca va tonton, je suis dégouté, c'est vraiment insupportable de bosser ici, avec ces tyrans en costard-cravate.

- ho fiston, c'est pas si dure que ca. me dit t-il en souriant...

- tout ce que je cherche - repris-je- c'est la tranquillité, l'ahna.

là, il me fixa incrédule, attendit quelques longues secondes avant d'allumer son briquet et de faire du bout de ma cigarette une braise, et il me dit:

- de quoi tu parles yaw, personne n'est en paix.

 

j'ai cru un moment que je l'avais contaminé, me suis tout de suite mis à regretter de me plaindre à un vieux qui vend des cigarettes sur une charrette, j'allais essayer de rattraper le coup quand il me coupa:

- de quoi tu parle mon p'tit, je rentre à la maison après avoir passé ma journée à bouffer de la poussière, et qu'est ce que je trouve? une lampe allumée sans personne dans la pièce, une savonnette entrain de fondre inutilement dans l'eau...comment veux-tu être en paix?

 

tssss...3ayani.

 

conclusion !!!

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Guest Mandragora
même un mort ne peut connaitre l'ahna.

 

à midi, tandis que les autres s'en vont se remplir le bide, de nourriture abjecte et répugnante qu'un cuisto nommé "mouh digoulace" prépare, emballe et vend à un prix raisonnable pour les bourses des zwaoula... ces dizaines de travailleurs qui partagent avec moi les mètres quarrés de ce maudit emplacement ou tout les jours, en entrant on s'essuie l'indexe avant de le mettre sur un carré lumineux pour entendre la voix d'un robot nous remercier en affichant l'heure à coté de nos noms.

 

donc, à l'heure du déjeuner, après saturations des fonctions cérébrales, douleurs abdominales résultats du stresse, je m'éclipse...me dirige vers une tabla dokhane (pas de trad en francais dsl), où un vieux qui porte toujours un bonnet, une veste classique retapée plus de mile fois, des dents absentes mais un large sourire insouciant pour les cacher m'accueille.

 

je l'aime bien ce vieux, même si nos discussions ne vont pas au delà d'un "saha 3ammou, labès?". (salut tonton ca va?)

 

ce jour là, j'étais à bout, ma lettre de démission dans ma poche attendant patiemment de servir... quand il me demanda comment ca allait comme à son habitue, en me tendant une cigarette, je n'ai pas pu m'empêcher de me lâcher.

 

- tu parles que ca va tonton, je suis dégouté, c'est vraiment insupportable de bosser ici, avec ces tyrans en costard-cravate.

- ho fiston, c'est pas si dure que ca. me dit t-il en souriant...

- tout ce que je cherche - repris-je- c'est la tranquillité, l'ahna.

là, il me fixa incrédule, attendit quelques longues secondes avant d'allumer son briquet et de faire du bout de ma cigarette une braise, et il me dit:

- de quoi tu parles yaw, personne n'est en paix.

 

j'ai cru un moment que je l'avais contaminé, me suis tout de suite mis à regretter de me plaindre à un vieux qui vend des cigarettes sur une charrette, j'allais essayer de rattraper le coup quand il me coupa:

- de quoi tu parle mon p'tit, je rentre à la maison après avoir passé ma journée à bouffer de la poussière, et qu'est ce que je trouve? une lampe allumée sans personne dans la pièce, une savonnette entrain de fondre inutilement dans l'eau...comment veux-tu être en paix?

 

tssss...3ayani.

 

Bonsoir

 

Chkoun li y'khelilo eldo mech3oula ? Et chkoun der el saboun fel ma ? :mdr: Ma f'hamtch wech s'ra m'3a lekher...

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