El Ward 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Et tu que c'est cette confusion qui l'a poussé à soutenir le pouvoir algérien dans les années 90's? C'est juste le fait qu'étant profondément islamophobe il soutenait l'armée contre les islamistes. C'est aussi simple que ça Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 C'est juste le fait qu'étant profondément islamophobe il soutenait l'armée contre les islamistes. C'est aussi simple que ça Et .... les sous? .... tu oublies l'essentiel Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Et maintenant c'est un ennemi. Que veux-tu, le monde est ainsi fait. Ne me dis pas que tu viens de t'en rendre compte? Si tel est le cas, alors je te fais rappeler que dans le Bel Occident, Qadhafi, Assad, Sadam et Moubarak étaient naguère des amis qu'on accueillait à bras ouverts à Paris, Rome ou Londres. Je ne vois donc pas pourquoi l'Algérie se priverait du droit de choisir de nouveau amis et ennemis. ;) Nous n'avons pas d'ennemis éternels, nous n'avons pas d'amis éternels : nous avons des intérêts éternels ! Citer Link to post Share on other sites
El Ward 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Nous n'avons pas d'ennemis éternels, nous n'avons pas d'amis éternels : nous avons des intérêts éternels ! C'est cyniquement pragmatique Citer Link to post Share on other sites
fellan 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 C'est cyniquement pragmatique Et hautement bénifique pour le pays. Mais, le postulat est uniquement valable pour une diplomatie de métier mais non pas de rente et de ...villegéature comme la notre. Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 voici la version francaise du texte en question J’ai, face à moi, Zorah Drif, hiérarque du régime Bouteflika qui fut, dans sa jeunesse, une militante du FLN doublée d’une terroriste restée dans les annales par l’attentat dit du Milk Bar où, le 30 septembre 1956, furent atteints – morts ou blessés – plusieurs dizaines de femmes, enfants et civils innocents. L’indépendance de l’Algérie, lui dis-je en substance, était une juste cause. La lutte contre le colonialisme est le prototype de la cause juste qui aurait dû, à l’époque, rallier tout ce que la France comptait d’humanistes de droite comme de gauche. Sauf qu’il arrive qu’une cause juste ait recours à des moyens injustes et soit souillée par eux ; et le prototype de ces moyens injustes, le type même de l’infamie qui déshonore les plus nobles engagements, c’est cette façon de viser les civils comme tels que l’on appelle le terrorisme – tout le monde sait cela depuis, au moins, Dostoïevski et Camus. La hiérarque, visiblement, peine à comprendre ce que je lui dis. Elle s’enferre dans des considérations oiseuses, pour ne pas dire obscènes, d’où ressort, en gros, que les enfants qu’elle a, ce jour-là, froidement assassinés étaient « partie prenante » d’un « système » global d’exploitation. Ni moi, ni Maurice Szafran et Nicolas Domenach qui animent le débat, ni, surtout, Danielle Michel-Chich qui fut l’une de ses victimes et qui se trouve être là, dans la salle, ce matin, ne parvenons à lui arracher un mot, je ne dirai même pas de remords, mais de regret ou de doute. Et je sors de cette rencontre avec un sentiment de malaise qui ne fera que s’amplifier tout au long de la journée – et dont je tire, avec le recul, une leçon qui va très au-delà, hélas, du cas de Mme Drif. Bien sûr, la France doit regarder en face les crimes qu’elle a commis pendant ces sombres temps auxquels elle a tant tardé à donner le nom de guerre. Bien sûr, le colonialisme est une honte qui salit ses responsables en même temps qu’il humilie ses victimes et qui n’eut pas d’« aspects positifs ». Et rien n’est plus choquant, c’est encore vrai, que l’idée de ces officiers français, coupables d’actes de torture, qui sont morts en paix, dans leur lit, rétablis dans leurs grades, pensions et décorations et dont nos gouvernants, quelle que fût leur couleur politique, ont scrupuleusement veillé à ce que passe le passé criminel – sans parler de tel responsable de tel parti d’extrême droite dont je suis bien placé pour savoir qu’on n’a pas le droit de rappeler, sous peine de lourdes condamnations civiles, qu’il fut un virtuose dans l’art de la gégène. Mais en même temps… Ce qui vaut pour les uns ne vaut-il pas pour les autres ? L’Algérie combattante n’eut-elle pas, comme vient nous le rappeler, ce matin, l’obtuse, glaçante et impénitente Zorah Drif, sa part d’ombre ? Et n’est-il pas tout aussi essentiel qu’elle l’admette, en prenne acte, en fasse le deuil ? de l’élimination, à Melouza notamment, des messalistes et autres opposants à la ligne dure du FLN au massacre, après le cessez-le-feu, de dizaines de milliers de harkis en passant donc par le meurtre, comme au Milk Bar d’Alger, de civils non combattants, n’est-il pas vital qu’elle prenne acte de tout ce qui vient contredire la légende dorée d’une émancipation magnifique, menée par et pour le peuple tout entier, pure lumière ? C’est vital pour cette réconciliation franco-algérienne dont on nous parle depuis si longtemps, qui devrait être le pivot de la Méditerranée de demain et dont la construction d’une mémoire commune, partagée, pacifiée, sera le meilleur instrument. Mais c’est vital, aussi, pour l’Algérie elle-même qui a connu tant d’autres épreuves depuis cinquante ans ; qu’a endeuillée une deuxième guerre, à peine moins meurtrière, mais que lui ont déclarée, au début des années 90, d’autres Algériens, fils de l’internationale fascislamiste ; et qui ne sortira de cette interminable saison de plomb que si elle regarde en face, comme nous, son propre passé criminel. Je pense à ce régime de parti unique, fauteur de trouble et de misère, dont les crimes du colonialisme sont l’éternelle excuse. Je pense à ce printemps arabe auquel le mythe de la belle et glorieuse guerre d’émancipation a permis, jusqu’ici, de tourner consciencieusement le dos. Je pense à l’effrayante description que fait Mohamed Sifaoui, dans son livre, « Histoire secrète de l’Algérie indépendante » (Nouveau Monde Editions), d’un Etat complotiste, paranoïaque, volontiers assassin, systématiquement antisémite, et tout entier sous la coupe de ses services secrets. Et je me dis, oui, que ceci est lié à cela : la dictature d’aujourd’hui aux mensonges sur hier ; le règne des profiteurs à la falsification d’une Histoire épurée de sa part maudite ; ce système de gouvernance liberticide, corrompu et l’élimination par exemple, pendant et après la guerre, de tous les vrais héros (Abane Ramdane, Mohamed Khider, Krim Belkacem) d’une guerre d’indépendance à côté desquels Mme Drif ou M. Bouteflika faisaient déjà figure de seconds couteaux et de pantins. La démocratie en Algérie ? Mais oui. Sauf qu’il faudra, comme toujours, commencer par la mémoire. Bernard-Henri Lévy la loghorée de certains est pathetique !!!! Citer Link to post Share on other sites
warseniss2 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Le bhl doit savoir que l'algérie et les algériens sont différents des khorotos ..... S'il veut contribuer au rapprochement entre les communautés algériennes musulmanes, juives et pieds-noire c'est très bien et marhaba....Par contre s'il a des idées néfastes derrière la tête alors qu'il fasse gaffe à ses fesses....;) Moi perso je ne pense pas que bhl est un anti-algérien.....Faut pas pousser amigos....:cool: Citer Link to post Share on other sites
inisi 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 C'est juste le fait qu'étant profondément islamophobe il soutenait l'armée contre les islamistes. C'est aussi simple que ça Je récapitule Le pouvoir algérien loue les services d'un juif islamophobe considéré comme un ami pour contrer d'autres algériens qui lui conteste le pouvoir. Il a touché combien le BHL? Citer Link to post Share on other sites
dihya.roufi 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Je récapitule Il a touché combien le BHL? à coup sur , un peu plus que ce que tu touches toi . Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 C'était la boisson des clochards à Oran naguère, c'est alccol a brûler mélangée à de la limonade, Ils ont pas les moyens de s'offrire du vrai alccol, vin, bierre le mot zombretto vient de la region orannaise Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Roger Hannin, Alexandre Arcady Roger hanin est un algérien, fils de la rue de la lyre! Nonobstant sa nationalité actuelle! Citer Link to post Share on other sites
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