fellan 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Mali : pourquoi l’Algérie, leader de la région, « reste très passive » Marie Kostrz Putsch des militaires, avancées des rebelles touaregs indépendantistes du MNLA, des salafistes d’Ansar Dine et d’Aqmi : le Mali est en phase de décomposition. Au niveau régional, l’Algérie, avec qui le pays partage plus de 1 300 kilomètres de frontières, est le leader incontesté de la zone. Mais elle se fait pour le moment très discrète. publicité Pierre Boilley, responsable du Centre d’études du monde africain (Cemaf) et directeur de la collection « L’Ouest saharien », revient sur le rôle ambigu que joue l’Algérie au Sahel. Rue89 : Le 3 avril, la présence des trois principaux chefs terroristes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, Mokhtar Belmokhtar et Yahya Abou al-Hammam, a été signalée à Tombouctou. Il semble que la coopération entre les différents pays du Sahel concernés par les activités d’Aqmi ait été assez inefficace... Pierre Boilley : Soyons prudent sur la présence de ces islamistes à Tombouctou qui n’a pas été confirmée… Mais en effet, aucune coopération n’a jamais vraiment existé. En 2010, le Niger, la Mauritanie, le Mali et l’Algérie ont créé un état-major commun [le comité d’état-major opérationnel conjoint, Cémoc, ndlr] pour lutter contre Aqmi mais il n’y a jamais eu aucune opération menée conjointement par ces pays. Le seul à avoir lancé des opérations contre Aqmi est la Mauritanie, en 2011 et en 2012. Le Niger n’a pas fait grand chose, même s’il était plus présent sur le terrain. Le Mali et l’Algérie sont les deux grands attentistes de l’histoire. Pourtant, l’Algérie est un acteur important dans la région ? Oui, en effet. Elle a le budget et les forces militaires suffisantes pour écraser Aqmi, surtout si elle coordonne son action avec des pays comme la France et les Etats-Unis qui disposent d’une bonne logistique, et avec la coopération des autres pays sahéliens. Tout le monde s’emballe dès qu’on parle d’Aqmi mais il ne faut pas oublier que son influence est pour le moment limitée dans la région. L’Algérie aurait ainsi pu jouer un rôle militaire et de médiation. Encore faut-il qu’elle en ait réellement envie, et cela est moins évident car son action est très opaque. Pourquoi justement n’a-t-elle jamais réellement cherché à lutter contre Aqmi ? On entend souvent qu’Aqmi est un monstre créé par l’Algérie car le groupe est constitué d’anciens membres du Groupe islamiste armée [GIA, créé après la confiscation de la victoire du Front islamique du salut (Fis) aux élections législatives en 1992, ndlr] ou d’anciens membres des forces armées. On soupçonne aussi l’Algérie d’avoir infiltré Aqmi et donc d’opérer un certain contrôle sur le mouvement. Elle aurait plusieurs intérêts à cela, mais ce ne sont que des hypothèses : on soupçonne ainsi l’Algérie de rejeter les militants d’Aqmi hors de son territoire, et donc de les orienter vers le Mali ; on la soupçonne aussi, tout autant que le Mali d’ailleurs, de vouloir créer une zone grise au nord du Mali car c’est une région où il existe un trafic de drogue très important, dans lequel certains cercles très élevés maliens et algériens sont impliqués ; il y a aussi, même si cela reste à vérifier, des enjeux pétroliers. Le contrôle de l’Algérie sur les combattants d’Aqmi qui évoluent dans le Nord du Mali permettrait aux foreurs de l’entreprise algérienne Sonatrach, en créant un vide de contrôle, de pouvoir se déplacer en toute liberté dans cette zone. Mais il est difficile d’avoir des certitudes sur tous ces points. Plusieurs clans se disputent le pouvoir à Alger, aussi bien au sein de l’armée que dans le pouvoir civil. Il est difficile de savoir quels sont leurs intérêts réciproques et si leurs positions sur Aqmi convergent. Quels sont les liens que l’Algérie entretient avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui demande l’indépendance du Nord du Mali, où se trouve cette zone grise, qui semble importante pour l’Algérie ? Une chose est sûre, c’est que la présence d’Algériens, fin décembre dans le nord du Mali, a ralenti un temps l’expansion du MNLA. Des militaires algériens avaient été envoyés pour former les soldats maliens à la lutte antiterroriste. A ce moment-là, le MNLA commençait déjà à prendre d’assaut des villes du Nord, mais il ne souhaitait pas s’en prendre à des gradés algériens, et s’aliéner l’Algérie... Les Algériens de leur côté doivent compter avec leurs propres Touaregs, et éviter d’avoir affaire avec une contagion rebelle dans leur Sud saharien. D’un point de vue politique, l’Algérie reste très passive, comme si elle attendait de voir la suite des événements avant de se prononcer. En cas d’obtention de l’indépendance de l’Azawad, l’Algérie pourra dire qu’elle n’a pas contré le MNLA. Pour l’Algérie, ce ne serait pas totalement négatif puisqu’il pourrait éventuellement être plus facile d’asseoir son influence sur un Azawad nouvellement indépendant que sur le Mali, pays avec qui les relations ne sont pas très bonnes. En cas d’échec, elle pourra se présenter comme non solidaire du mouvement, ou faire office de médiateur, rôle qu’elle a déjà joué dans la rébellion de 1990… Tout se passe comme si l’Algérie laissait faire pour savoir sur qui elle pourra avoir le plus d’influence, afin de tirer le maximum d’opportunités le moment venu Citer Link to post Share on other sites
inisi 10 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Mali : pourquoi l’Algérie, leader de la région, « reste très passive » Marie Kostrz Putsch des militaires, avancées des rebelles touaregs indépendantistes du MNLA, des salafistes d’Ansar Dine et d’Aqmi : le Mali est en phase de décomposition. Au niveau régional, l’Algérie, avec qui le pays partage plus de 1 300 kilomètres de frontières, est le leader incontesté de la zone. Mais elle se fait pour le moment très discrète. publicité Pierre Boilley, responsable du Centre d’études du monde africain (Cemaf) et directeur de la collection « L’Ouest saharien », revient sur le rôle ambigu que joue l’Algérie au Sahel. Rue89 : Le 3 avril, la présence des trois principaux chefs terroristes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, Mokhtar Belmokhtar et Yahya Abou al-Hammam, a été signalée à Tombouctou. Il semble que la coopération entre les différents pays du Sahel concernés par les activités d’Aqmi ait été assez inefficace... Pierre Boilley : Soyons prudent sur la présence de ces islamistes à Tombouctou qui n’a pas été confirmée… Mais en effet, aucune coopération n’a jamais vraiment existé. En 2010, le Niger, la Mauritanie, le Mali et l’Algérie ont créé un état-major commun [le comité d’état-major opérationnel conjoint, Cémoc, ndlr] pour lutter contre Aqmi mais il n’y a jamais eu aucune opération menée conjointement par ces pays. Le seul à avoir lancé des opérations contre Aqmi est la Mauritanie, en 2011 et en 2012. Le Niger n’a pas fait grand chose, même s’il était plus présent sur le terrain. Le Mali et l’Algérie sont les deux grands attentistes de l’histoire. Pourtant, l’Algérie est un acteur important dans la région ? Oui, en effet. Elle a le budget et les forces militaires suffisantes pour écraser Aqmi, surtout si elle coordonne son action avec des pays comme la France et les Etats-Unis qui disposent d’une bonne logistique, et avec la coopération des autres pays sahéliens. Tout le monde s’emballe dès qu’on parle d’Aqmi mais il ne faut pas oublier que son influence est pour le moment limitée dans la région. L’Algérie aurait ainsi pu jouer un rôle militaire et de médiation. Encore faut-il qu’elle en ait réellement envie, et cela est moins évident car son action est très opaque. Pourquoi justement n’a-t-elle jamais réellement cherché à lutter contre Aqmi ? On entend souvent qu’Aqmi est un monstre créé par l’Algérie car le groupe est constitué d’anciens membres du Groupe islamiste armée [GIA, créé après la confiscation de la victoire du Front islamique du salut (Fis) aux élections législatives en 1992, ndlr] ou d’anciens membres des forces armées. On soupçonne aussi l’Algérie d’avoir infiltré Aqmi et donc d’opérer un certain contrôle sur le mouvement. Elle aurait plusieurs intérêts à cela, mais ce ne sont que des hypothèses : on soupçonne ainsi l’Algérie de rejeter les militants d’Aqmi hors de son territoire, et donc de les orienter vers le Mali ; on la soupçonne aussi, tout autant que le Mali d’ailleurs, de vouloir créer une zone grise au nord du Mali car c’est une région où il existe un trafic de drogue très important, dans lequel certains cercles très élevés maliens et algériens sont impliqués ; il y a aussi, même si cela reste à vérifier, des enjeux pétroliers. Le contrôle de l’Algérie sur les combattants d’Aqmi qui évoluent dans le Nord du Mali permettrait aux foreurs de l’entreprise algérienne Sonatrach, en créant un vide de contrôle, de pouvoir se déplacer en toute liberté dans cette zone. Mais il est difficile d’avoir des certitudes sur tous ces points. Plusieurs clans se disputent le pouvoir à Alger, aussi bien au sein de l’armée que dans le pouvoir civil. Il est difficile de savoir quels sont leurs intérêts réciproques et si leurs positions sur Aqmi convergent. Quels sont les liens que l’Algérie entretient avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui demande l’indépendance du Nord du Mali, où se trouve cette zone grise, qui semble importante pour l’Algérie ? Une chose est sûre, c’est que la présence d’Algériens, fin décembre dans le nord du Mali, a ralenti un temps l’expansion du MNLA. Des militaires algériens avaient été envoyés pour former les soldats maliens à la lutte antiterroriste. A ce moment-là, le MNLA commençait déjà à prendre d’assaut des villes du Nord, mais il ne souhaitait pas s’en prendre à des gradés algériens, et s’aliéner l’Algérie... Les Algériens de leur côté doivent compter avec leurs propres Touaregs, et éviter d’avoir affaire avec une contagion rebelle dans leur Sud saharien. D’un point de vue politique, l’Algérie reste très passive, comme si elle attendait de voir la suite des événements avant de se prononcer. En cas d’obtention de l’indépendance de l’Azawad, l’Algérie pourra dire qu’elle n’a pas contré le MNLA. Pour l’Algérie, ce ne serait pas totalement négatif puisqu’il pourrait éventuellement être plus facile d’asseoir son influence sur un Azawad nouvellement indépendant que sur le Mali, pays avec qui les relations ne sont pas très bonnes. En cas d’échec, elle pourra se présenter comme non solidaire du mouvement, ou faire office de médiateur, rôle qu’elle a déjà joué dans la rébellion de 1990… Tout se passe comme si l’Algérie laissait faire pour savoir sur qui elle pourra avoir le plus d’influence, afin de tirer le maximum d’opportunités le moment venu Sujet déja posté, on m'a traité de marocain on va voir ce qu'ils vont faire avec toi http://www.forum-algerie.com/actualite-internationale/75142-le-role-ambigu-que-joue-l-algerie-au-sahel.html Citer Link to post Share on other sites
fellan 10 Posted April 6, 2012 Author Partager Posted April 6, 2012 Sujet déja posté, on m'a traité de marocain on va voir ce qu'ils vont faire avec toi 1- On ne m'accusera pas de marocain pour la simple raison que je ne developpe pas des thèses pro-marocainnes. Je suis très critique avec les gouvernants de mon pays mais, il se trouve que je reste profondément algérien (ur hemlegh gma, ur hemlegh win ara tiwten). 2- Le sujet est tellement d'actualité et les questionnements qu'il soulève sont si importants qu'il ne saurait être de trop d'autant plus que j'ai repris l'intégralité de l'interview pour que tout un chacun s'imprègne d'abord du fond du problème pour qu'il puisse avoir son propre opinion. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Mali : pourquoi l’Algérie, leader de la région, « reste très passive » Marie Kostrz Putsch des militaires, avancées des rebelles touaregs indépendantistes du MNLA, des salafistes d’Ansar Dine et d’Aqmi : le Mali est en phase de décomposition. Au niveau régional, l’Algérie, avec qui le pays partage plus de 1 300 kilomètres de frontières, est le leader incontesté de la zone. Mais elle se fait pour le moment très discrète. publicité Pierre Boilley, responsable du Centre d’études du monde africain (Cemaf) et directeur de la collection « L’Ouest saharien », revient sur le rôle ambigu que joue l’Algérie au Sahel. Rue89 : Le 3 avril, la présence des trois principaux chefs terroristes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, Mokhtar Belmokhtar et Yahya Abou al-Hammam, a été signalée à Tombouctou. Il semble que la coopération entre les différents pays du Sahel concernés par les activités d’Aqmi ait été assez inefficace... Pierre Boilley : Soyons prudent sur la présence de ces islamistes à Tombouctou qui n’a pas été confirmée… Mais en effet, aucune coopération n’a jamais vraiment existé. En 2010, le Niger, la Mauritanie, le Mali et l’Algérie ont créé un état-major commun [le comité d’état-major opérationnel conjoint, Cémoc, ndlr] pour lutter contre Aqmi mais il n’y a jamais eu aucune opération menée conjointement par ces pays. Le seul à avoir lancé des opérations contre Aqmi est la Mauritanie, en 2011 et en 2012. Le Niger n’a pas fait grand chose, même s’il était plus présent sur le terrain. Le Mali et l’Algérie sont les deux grands attentistes de l’histoire. Pourtant, l’Algérie est un acteur important dans la région ? Oui, en effet. Elle a le budget et les forces militaires suffisantes pour écraser Aqmi, surtout si elle coordonne son action avec des pays comme la France et les Etats-Unis qui disposent d’une bonne logistique, et avec la coopération des autres pays sahéliens. Tout le monde s’emballe dès qu’on parle d’Aqmi mais il ne faut pas oublier que son influence est pour le moment limitée dans la région. L’Algérie aurait ainsi pu jouer un rôle militaire et de médiation. Encore faut-il qu’elle en ait réellement envie, et cela est moins évident car son action est très opaque. Pourquoi justement n’a-t-elle jamais réellement cherché à lutter contre Aqmi ? On entend souvent qu’Aqmi est un monstre créé par l’Algérie car le groupe est constitué d’anciens membres du Groupe islamiste armée [GIA, créé après la confiscation de la victoire du Front islamique du salut (Fis) aux élections législatives en 1992, ndlr] ou d’anciens membres des forces armées. On soupçonne aussi l’Algérie d’avoir infiltré Aqmi et donc d’opérer un certain contrôle sur le mouvement. Elle aurait plusieurs intérêts à cela, mais ce ne sont que des hypothèses : on soupçonne ainsi l’Algérie de rejeter les militants d’Aqmi hors de son territoire, et donc de les orienter vers le Mali ; on la soupçonne aussi, tout autant que le Mali d’ailleurs, de vouloir créer une zone grise au nord du Mali car c’est une région où il existe un trafic de drogue très important, dans lequel certains cercles très élevés maliens et algériens sont impliqués ; il y a aussi, même si cela reste à vérifier, des enjeux pétroliers. Le contrôle de l’Algérie sur les combattants d’Aqmi qui évoluent dans le Nord du Mali permettrait aux foreurs de l’entreprise algérienne Sonatrach, en créant un vide de contrôle, de pouvoir se déplacer en toute liberté dans cette zone. Mais il est difficile d’avoir des certitudes sur tous ces points. Plusieurs clans se disputent le pouvoir à Alger, aussi bien au sein de l’armée que dans le pouvoir civil. Il est difficile de savoir quels sont leurs intérêts réciproques et si leurs positions sur Aqmi convergent. Quels sont les liens que l’Algérie entretient avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui demande l’indépendance du Nord du Mali, où se trouve cette zone grise, qui semble importante pour l’Algérie ? Une chose est sûre, c’est que la présence d’Algériens, fin décembre dans le nord du Mali, a ralenti un temps l’expansion du MNLA. Des militaires algériens avaient été envoyés pour former les soldats maliens à la lutte antiterroriste. A ce moment-là, le MNLA commençait déjà à prendre d’assaut des villes du Nord, mais il ne souhaitait pas s’en prendre à des gradés algériens, et s’aliéner l’Algérie... Les Algériens de leur côté doivent compter avec leurs propres Touaregs, et éviter d’avoir affaire avec une contagion rebelle dans leur Sud saharien. D’un point de vue politique, l’Algérie reste très passive, comme si elle attendait de voir la suite des événements avant de se prononcer. En cas d’obtention de l’indépendance de l’Azawad, l’Algérie pourra dire qu’elle n’a pas contré le MNLA. Pour l’Algérie, ce ne serait pas totalement négatif puisqu’il pourrait éventuellement être plus facile d’asseoir son influence sur un Azawad nouvellement indépendant que sur le Mali, pays avec qui les relations ne sont pas très bonnes. En cas d’échec, elle pourra se présenter comme non solidaire du mouvement, ou faire office de médiateur, rôle qu’elle a déjà joué dans la rébellion de 1990… Tout se passe comme si l’Algérie laissait faire pour savoir sur qui elle pourra avoir le plus d’influence, afin de tirer le maximum d’opportunités le moment venu J'ai vu divers plateaux sur Fr5, sur Frence 24 etc... Ils concluent tous en disant que la clé de cette histoire se trouve aux mains des algériens ! Qu'y a t il derrière cette affirmation ? Citer Link to post Share on other sites
Guest prenpalatete Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 J'ai vu divers plateaux sur Fr5, sur Frence 24 etc... Ils concluent tous en disant que la clé de cette histoire se trouve aux mains des algériens ! Qu'y a t il derrière cette affirmation ? Juppé a dit que les algériens s'étaient opposés à une presence occidentale pour lutter contre aqmi: le president malien a été mis dehors parce que ,semble t-il,il suivait plus le grand frère algerien qui lui ne veut pas entendre parler que d'une coopération regionale et ou les occidentaux resteraient en dehors. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Juppé a dit que les algériens s'étaient opposés à une presence occidentale pour lutter contre aqmi: le president malien a été mis dehors parce que ,semble t-il,il suivait plus le grand frère algerien qui lui ne veut pas entendre parler que d'une coopération regionale et ou les occidentaux resteraient en dehors. Cela veut dire que les français sont derrière les putchistes ? Ils sont donc responsable de l'éclatement du Mali ? Comment pensent-t-il regrouper les deux parties du mali apres cette scission ? Citer Link to post Share on other sites
fellan 10 Posted April 6, 2012 Author Partager Posted April 6, 2012 Cela veut dire que les français sont derrière les putchistes ? Ils sont donc responsable de l'éclatement du Mali ? Comment pensent-t-il regrouper les deux parties du mali apres cette scission ? L'ex-mali (les tenants du pouvoir) ne voulait pas d'une présence "officielle" des occidentaux dans la région pour ne pas froissé alger d'une part et d'autre part, il restait trop laxiste (???) envers AQMI. Donc, par la scission de ce pays, paris fait d'une pierre deux coups, d'un la france offre sur un plateau d'argent (aucune résistance) le nord du mali pour l'azawed qu'il lèguera comme cadeau empoisonné à alger et de deux, ce qui reste du mali sera controlé aisemment par paris. Citer Link to post Share on other sites
Guest prenpalatete Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Cela veut dire que les français sont derrière les putchistes ? Ils sont donc responsable de l'éclatement du Mali ? Comment pensent-t-il regrouper les deux parties du mali apres cette scission ? Je n'ai pas dit cela : je pense que si les français étaient derrière les putchistes ils auraient mieux fait de ne pas avoir choisi ces pieds nikelés qui ont viré leur president parce que trop mollason à leur yeux vis à vis de la rebellion touareg : or trois jours apres avoir pris le pouvoir non seulement ils se sont fait piquer les 2/3 du territoire mais ils appellent au secours qui veut bien les aider! Les français sont responsables de l'éclatement du mali dans le sens ou les touaregs qui guerroyaient en Lybie sous Gueddafi sont redescendus avec armes et bagages au Mali ou ils ont pris la region nord qu'ils considèrent comme le berceau de leur ancetres-ce qui soit dit en passant n'est pas faux- Le problème ce sont les gens d'aqmi et consorts qui rendent la situation explosive. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 L'ex-mali (les tenants du pouvoir) ne voulait pas d'une présence "officielle" des occidentaux dans la région pour ne pas froissé alger d'une part et d'autre part, il restait trop laxiste (???) envers AQMI. Donc, par la scission de ce pays, paris fait d'une pierre deux coups, d'un la france offre sur un plateau d'argent (aucune résistance) le nord du mali pour l'azawed qu'il lèguera comme cadeau empoisonné à alger et de deux, ce qui reste du mali sera controlé aisemment par paris. Ce qui reste du Mali n'est pas interessant : les ressources pétrole et uranium se trouve plutot dans la region controlée par le mnla. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted April 6, 2012 Partager Posted April 6, 2012 Ne pensez vous pas que la situation est toujours sous controle de la France ? Mais à quelle fin ? Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted April 7, 2012 Partager Posted April 7, 2012 Mali : pourquoi l’Algérie, leader de la région, « reste très passive » Marie Kostrz ===> Twitter Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted April 7, 2012 Partager Posted April 7, 2012 Ne pensez vous pas que la situation est toujours sous controle de la France ? Mais à quelle fin ? Bien entendu que c'est la France qui tire les ficelles tout en faisant habilement croire que c'est Alger qui manipule :crazy: (c'est de bonne guerre après tout) . Qui peut croire un seul instant que les dizaines de satellites espions de l'OTAN , et que les dizaines d'AWACS (de l'OTAN aussi) n'aient pu detecter ces dizaines de convois de4*4 allant de Libye vers le Mali , traversant des centaines de kilomètres en plein sahara ??? Si la France ne voulait pas de ce bordel au Nord-Mali elle aurait facilement intercepté (soit en Libye , soit au Niger) ces rebelles et ces terroristes d'AQMI et les aurait tout aussi facilement exterminés ! Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted April 7, 2012 Partager Posted April 7, 2012 ===> Twitter Manipulation Française ... Ils essayent d'impliquer l'Algérie alors que ce sont eux qui sont derrière cette "indépendance" de l'AZAWAD et derrière l'installation d'AQMI dans la région ! Citer Link to post Share on other sites
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