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une bonne nouvelle pour boutef et sa 3 mandat


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Bouteflika prétend se présenter pour un troisième mandat en 2009

Le président algérien, qui apparaît aujourd’hui affaibli par ses pathologies aux reins et à l’estomac, s’accroche au pouvoir. Élu en 1999 et réélu en 2004, il prétend se présenter pour un troisième mandat en 2009. Bouteflika bénéficie de quelques appuis au sein du sérail algérien, essentiellement auprès des confréries religieuses (zaouias) et des ministres originaires de l’Ouest du pays. Parmi eux, le ministre de la Jutice, Tayeb Belaiz, le ministre du Travail, Tayeb Louh, le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil mais aussi le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zehrouni, bien qu’il soit né à Tunis.

 

Or, le bilan du groupe de l’Ouest n’est pas des plus glorieux : les privatisations traînent, la situation sociale se tend et surtout les attentats terroristes se multiplient autour d’Alger. Et, disons-le, l’idée d’un troisième mandat de Bouteflika n’enchante pas la population. Mais surtout, les ambitions du président suscitent la colère d’une partie de l’armée et des services secrets algériens.

 

L’armée se mêle de plus belle des affaires de la Présidence

Du coup, le général Médiène et ses amis ont envoyé quelques scuds bien sentis dans le jardin de la Présidence. On peut, entre autres, citer celui des nominations d’ambassadeurs et de préfets. Ces dernières nécessitent impérativement le feu vert (ou « habilitation ») des services qui se gardent bien de le faire. Résultat : depuis des semaines, elles traînent. Mais on pourrait tout aussi bien citer les récents malheurs judiciaires de Kaddour Gouaïche. Ce conseiller du président Bouteflika et responsable de l’association des Zaouias a été condamné à quatre ans de prison pour avoir servi en douce, et moyennant devises, d’intermédiaire auprès de sociétés étrangères voulant décrocher des contrats en Algérie.

 

À l’approche de l’élection présidentielle de 2009, l’un des derniers fortins de Bouteflika reste le géant des hydrocarbures algérien, Sonatrach, dirigé de facto par le ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, et par l’un de ses proches. Et encore, même sur ce dossier, la marge de manoeuvre présidentielle se réduit comme le montrent les rebondissements de cette affaire qui implique 104 hauts cadres de la Sonatrach, accusés de comportements déviants lors de passations de marchés. Malgré ces déconvenues, le président Bouteflika s’accroche à un troisième mandat et n’hésite pas à mettre les deux pieds dans le plat. Ainsi, le 5 juillet dernier, en plein Conseil de sécurité qui a rassemblé la fine fleur de l’État-major de l’armée et des services, le président n’a pas hésité à leur lâcher : « Vous vous occupez de la sécurité et moi du reste »…

 

« Un débarquement à la Bourguiba a été envisagé » à Alger

Du coup, en haut-lieu à Alger, on cherche une solution. Un débarquement à la Bourguiba (renversé en Tunisie en 1987 par le général Ben Ali lors d’un coup d’État médical) a été envisagé. Mais, soucieux de ménager l’opinion internationale, d’autres penchent pour la nomination d’un vice-président aux côtés de Bouteflika, ce qui permettrait une transition en douceur. Pour l’instant, l’armée n’a pas de favori tant le paysage politique algérien est davantage discrédité qu’en France, au vu de l’asthénie des partis politiques. L’Algérie est donc à la recherche de l’homme providentiel pour sortir de l’ornière. Avec toujours cette ambiguïté de l’armée qui tient le pouvoir sans l’assumer vraiment.

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