Jump to content

La politique d’arabisation


Recommended Posts

Au lendemain de la guerre d’indépendance, les dirigeants ont mis en œuvre une politique dite d’arabisation, c’est-à-dire une politique visant à renouer avec l’étude et l’utilisation de la langue arabe, laquelle avait été évincée par le français pendant la colonisation. Cette mesure visait bien sûr l’enseignement (école primaire en 1978, secondaire en 1988, administration en 1990), mais aussi des réalités plus ténues : les noms de rues modifiés étaient ainsi autant de symboles de la souveraineté retrouvée. Après une guerre de libération, une telle politique de récupération de son identité paraît normale : pourquoi l’enseignement ne se ferait-il que dans la langue de l’ancien colonisateur ? Inversement, pourquoi perdre les avantages d’une double culture ? Les deux écoles s’affrontent : partisans du bilinguisme contre partisans du rejet absolu du français. À Alger, on raconte l’histoire suivante : le café Anatole France se serait retrouvé un matin baptisé « café Anatole Djezaïr », c’est-à-dire Anatole Algérie...

Mais cette anecdote ne traduit qu’une réalité passagère. Car en dépit de la volonté d’arabisation de la société proclamée par le régime, le bilinguisme reste un état de fait après l’indépendance. On assiste même à une progression de l’usage du français. En effet, les jeunes diplômés, qui forment l’élite politique et économique (encore en place de nos jours) sont issus du système scolaire et universitaire français. Malgré les politiques d’arabisation successives, les francophones, liés au pouvoir en place, sont donc largement favorisés sur le marché du travail. Les meilleurs emplois de la fonction publique sont la chasse gardée des francisants. Il s’en suit un phénomène décisif dans le déclenchement de la guerre civile : la rancœur des jeunes générations de diplômés arabophones, qui se voient exclus en dépit de leurs compétences. Et de fait, comment admettraient-ils la manœuvre d’un État qui arabise l’enseignement sous couvert de nationalisme, tout en excluant ceux qui ne parlent pas français du marché du travail, et ce afin de réserver les postes de la fonction publique aux cercles du pouvoir ? On comprend aisément que le régime ait été perçu par les jeunes générations comme « le parti de la France » (Hizb frança), comme un pouvoir en accointances avec l’ancien colonisateur. Et l’on comprend que ces jeunes générations de diplômés arabophones aient tourné leurs espoirs vers le FIS, qui leur promettait de retrouver la place qui leur était due au sein de la société : c’est ainsi que l’islamisme politique s’est développé, au cours des années 1980, au sein des universités.

 

Laetitia Bianchi

Link to post
Share on other sites
  • Réponses 111
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Guest mimineVnoir
Au lendemain de la guerre d’indépendance, les dirigeants ont mis en œuvre une politique dite d’arabisation, c’est-à-dire une politique visant à renouer avec l’étude et l’utilisation de la langue arabe, laquelle avait été évincée par le français pendant la colonisation. Cette mesure visait bien sûr l’enseignement (école primaire en 1978, secondaire en 1988, administration en 1990), mais aussi des réalités plus ténues : les noms de rues modifiés étaient ainsi autant de symboles de la souveraineté retrouvée. Après une guerre de libération, une telle politique de récupération de son identité paraît normale : pourquoi l’enseignement ne se ferait-il que dans la langue de l’ancien colonisateur ? Inversement, pourquoi perdre les avantages d’une double culture ? Les deux écoles s’affrontent : partisans du bilinguisme contre partisans du rejet absolu du français. À Alger, on raconte l’histoire suivante : le café Anatole France se serait retrouvé un matin baptisé « café Anatole Djezaïr », c’est-à-dire Anatole Algérie...

Mais cette anecdote ne traduit qu’une réalité passagère. Car en dépit de la volonté d’arabisation de la société proclamée par le régime, le bilinguisme reste un état de fait après l’indépendance. On assiste même à une progression de l’usage du français. En effet, les jeunes diplômés, qui forment l’élite politique et économique (encore en place de nos jours) sont issus du système scolaire et universitaire français. Malgré les politiques d’arabisation successives, les francophones, liés au pouvoir en place, sont donc largement favorisés sur le marché du travail. Les meilleurs emplois de la fonction publique sont la chasse gardée des francisants. Il s’en suit un phénomène décisif dans le déclenchement de la guerre civile : la rancœur des jeunes générations de diplômés arabophones, qui se voient exclus en dépit de leurs compétences. Et de fait, comment admettraient-ils la manœuvre d’un État qui arabise l’enseignement sous couvert de nationalisme, tout en excluant ceux qui ne parlent pas français du marché du travail, et ce afin de réserver les postes de la fonction publique aux cercles du pouvoir ? On comprend aisément que le régime ait été perçu par les jeunes générations comme « le parti de la France » (Hizb frança), comme un pouvoir en accointances avec l’ancien colonisateur. Et l’on comprend que ces jeunes générations de diplômés arabophones aient tourné leurs espoirs vers le FIS, qui leur promettait de retrouver la place qui leur était due au sein de la société : c’est ainsi que l’islamisme politique s’est développé, au cours des années 1980, au sein des universités.

 

Laetitia Bianchi

 

C'est bien connu , tous le barbus ont toujours été des bons à rien .

Link to post
Share on other sites

bonjour

la langue française est un butin de guerre.

quant a l'arabisation , c'est une opération d'idiotisation d'abetisation et de mediocrisation de la société algérienne.

je ne suis pas contre la langue arabe, mais il fallait utiliser les 2 langues simultanément, ce n'est pas péché.

Link to post
Share on other sites
Au lendemain de la guerre d’indépendance, les dirigeants ont mis en œuvre une politique dite d’arabisation, c’est-à-dire une politique visant à renouer avec l’étude et l’utilisation de la langue arabe, laquelle avait été évincée par le français pendant la colonisation. Cette mesure visait bien sûr l’enseignement (école primaire en 1978, secondaire en 1988, administration en 1990), mais aussi des réalités plus ténues : les noms de rues modifiés étaient ainsi autant de symboles de la souveraineté retrouvée. Après une guerre de libération, une telle politique de récupération de son identité paraît normale : pourquoi l’enseignement ne se ferait-il que dans la langue de l’ancien colonisateur ? Inversement, pourquoi perdre les avantages d’une double culture ? Les deux écoles s’affrontent : partisans du bilinguisme contre partisans du rejet absolu du français. À Alger, on raconte l’histoire suivante : le café Anatole France se serait retrouvé un matin baptisé « café Anatole Djezaïr », c’est-à-dire Anatole Algérie...

Mais cette anecdote ne traduit qu’une réalité passagère. Car en dépit de la volonté d’arabisation de la société proclamée par le régime, le bilinguisme reste un état de fait après l’indépendance. On assiste même à une progression de l’usage du français. En effet, les jeunes diplômés, qui forment l’élite politique et économique (encore en place de nos jours) sont issus du système scolaire et universitaire français. Malgré les politiques d’arabisation successives, les francophones, liés au pouvoir en place, sont donc largement favorisés sur le marché du travail. Les meilleurs emplois de la fonction publique sont la chasse gardée des francisants. Il s’en suit un phénomène décisif dans le déclenchement de la guerre civile : la rancœur des jeunes générations de diplômés arabophones, qui se voient exclus en dépit de leurs compétences. Et de fait, comment admettraient-ils la manœuvre d’un État qui arabise l’enseignement sous couvert de nationalisme, tout en excluant ceux qui ne parlent pas français du marché du travail, et ce afin de réserver les postes de la fonction publique aux cercles du pouvoir ? On comprend aisément que le régime ait été perçu par les jeunes générations comme « le parti de la France » (Hizb frança), comme un pouvoir en accointances avec l’ancien colonisateur. Et l’on comprend que ces jeunes générations de diplômés arabophones aient tourné leurs espoirs vers le FIS, qui leur promettait de retrouver la place qui leur était due au sein de la société : c’est ainsi que l’islamisme politique s’est développé, au cours des années 1980, au sein des universités.

 

Laetitia Bianchi

 

Le terme Arabisation me fera toujours rire......

Sa me fait rappelé qu'à l'indépendance de L'IRAK, le ministre des Colonies Britanniques avait écrit une lettre au roi de l'époque ou il faisait part de son inquiétude face à la politique d'arabisation de l'Etat Irakien.....

La langue Arabe serait donc porteuse d'une MALEDICTION ....

Link to post
Share on other sites
Au lendemain de la guerre d’indépendance, les dirigeants ont mis en œuvre une politique dite d’arabisation, c’est-à-dire une politique visant à renouer avec l’étude et l’utilisation de la langue arabe, laquelle avait été évincée par le français pendant la colonisation. Cette mesure visait bien sûr l’enseignement (école primaire en 1978, secondaire en 1988, administration en 1990), mais aussi des réalités plus ténues : les noms de rues modifiés étaient ainsi autant de symboles de la souveraineté retrouvée. Après une guerre de libération, une telle politique de récupération de son identité paraît normale : pourquoi l’enseignement ne se ferait-il que dans la langue de l’ancien colonisateur ? Inversement, pourquoi perdre les avantages d’une double culture ? Les deux écoles s’affrontent : partisans du bilinguisme contre partisans du rejet absolu du français. À Alger, on raconte l’histoire suivante : le café Anatole France se serait retrouvé un matin baptisé « café Anatole Djezaïr », c’est-à-dire Anatole Algérie...

Mais cette anecdote ne traduit qu’une réalité passagère. Car en dépit de la volonté d’arabisation de la société proclamée par le régime, le bilinguisme reste un état de fait après l’indépendance. On assiste même à une progression de l’usage du français. En effet, les jeunes diplômés, qui forment l’élite politique et économique (encore en place de nos jours) sont issus du système scolaire et universitaire français. Malgré les politiques d’arabisation successives, les francophones, liés au pouvoir en place, sont donc largement favorisés sur le marché du travail. Les meilleurs emplois de la fonction publique sont la chasse gardée des francisants. Il s’en suit un phénomène décisif dans le déclenchement de la guerre civile : la rancœur des jeunes générations de diplômés arabophones, qui se voient exclus en dépit de leurs compétences. Et de fait, comment admettraient-ils la manœuvre d’un État qui arabise l’enseignement sous couvert de nationalisme, tout en excluant ceux qui ne parlent pas français du marché du travail, et ce afin de réserver les postes de la fonction publique aux cercles du pouvoir ? On comprend aisément que le régime ait été perçu par les jeunes générations comme « le parti de la France » (Hizb frança), comme un pouvoir en accointances avec l’ancien colonisateur. Et l’on comprend que ces jeunes générations de diplômés arabophones aient tourné leurs espoirs vers le FIS, qui leur promettait de retrouver la place qui leur était due au sein de la société : c’est ainsi que l’islamisme politique s’est développé, au cours des années 1980, au sein des universités.

 

Laetitia Bianchi

 

Et si tu arrêtais les copier/coller

Et développes ce que tu penses toi de la ou les questions d'actualités :cool:

Link to post
Share on other sites
Guest jagellon

Feu Mostefa Lacheraf aurait Bianchi ( tout comme Carlos) à la lecture de tant d'inepties .

 

Ah tiens au fait, j'avais une bicyclette Bianchi quand j'étais môme. Vrai de vrai.

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete

Un petit rappel s'impose :c'est feu Ben Bella qui pour prouver son amitié à feu Nasser a importé tous les marchands de légumes et autres cafetiers égyptiens et moyen orientaux pour nous "apprendre" la langue d'el moutanabi !

Dire que la guerre civile a opposée les élites francophones aux arabisants marginalisés est non seulement faux mais malhonnete.

Link to post
Share on other sites
Au lendemain de la guerre d’indépendance, les dirigeants ont mis en œuvre une politique dite d’arabisation, c’est-à-dire une politique visant à renouer avec l’étude et l’utilisation de la langue arabe, laquelle avait été évincée par le français pendant la colonisation. Cette mesure visait bien sûr l’enseignement (école primaire en 1978, secondaire en 1988, administration en 1990), mais aussi des réalités plus ténues : les noms de rues modifiés étaient ainsi autant de symboles de la souveraineté retrouvée. Après une guerre de libération, une telle politique de récupération de son identité paraît normale : pourquoi l’enseignement ne se ferait-il que dans la langue de l’ancien colonisateur ? Inversement, pourquoi perdre les avantages d’une double culture ? Les deux écoles s’affrontent : partisans du bilinguisme contre partisans du rejet absolu du français. À Alger, on raconte l’histoire suivante : le café Anatole France se serait retrouvé un matin baptisé « café Anatole Djezaïr », c’est-à-dire Anatole Algérie...

Mais cette anecdote ne traduit qu’une réalité passagère. Car en dépit de la volonté d’arabisation de la société proclamée par le régime, le bilinguisme reste un état de fait après l’indépendance. On assiste même à une progression de l’usage du français. En effet, les jeunes diplômés, qui forment l’élite politique et économique (encore en place de nos jours) sont issus du système scolaire et universitaire français. Malgré les politiques d’arabisation successives, les francophones, liés au pouvoir en place, sont donc largement favorisés sur le marché du travail. Les meilleurs emplois de la fonction publique sont la chasse gardée des francisants. Il s’en suit un phénomène décisif dans le déclenchement de la guerre civile : la rancœur des jeunes générations de diplômés arabophones, qui se voient exclus en dépit de leurs compétences. Et de fait, comment admettraient-ils la manœuvre d’un État qui arabise l’enseignement sous couvert de nationalisme, tout en excluant ceux qui ne parlent pas français du marché du travail, et ce afin de réserver les postes de la fonction publique aux cercles du pouvoir ? On comprend aisément que le régime ait été perçu par les jeunes générations comme « le parti de la France » (Hizb frança), comme un pouvoir en accointances avec l’ancien colonisateur. Et l’on comprend que ces jeunes générations de diplômés arabophones aient tourné leurs espoirs vers le FIS, qui leur promettait de retrouver la place qui leur était due au sein de la société : c’est ainsi que l’islamisme politique s’est développé, au cours des années 1980, au sein des universités.

 

Laetitia Bianchi

 

Le plus rocambolesque dnas cette histoire d'arabisation aussi accélérée que forcée, c'est qu'à l'université, les cours des sciences exactes sont toujours dispensés en français! contrairement aux trois paliers inférieurs où tout est servi en langue arabe!!! Ce n'est qu'après avoir eu le bac, que l'on apprend les termes scientifiques tels tangente, racine carré...

Link to post
Share on other sites
Et si tu arrêtais les copier/coller

Et développes ce que tu penses toi de la ou les questions d'actualités :cool:

 

Sydney, j'accepte ton reproche.

ce "copier coller" semble dire mieux que je ne le ferais ce que je pense, à quelques mots prêts, mots que je n'ai pas le droit de changer.

l'arabisation, l'identité, la religion, tu l'a pu voir tout au long de mes posts, sont pour moi les causes du mal être dans notre pays.

 

il y a, et j'en suis très heureux, des forumistes dotés d'une grande souplesse de réflexion, de composition et doués d'un grand réalisme.

et il y a des "les prédicateurs", baratineurs du vendredi parfumés à l'encens, philosophes de pacotille. ceux là je les aime pas!

surtout qu'ils ont le culot de s'exprimer dans la langue qu'il dénigrent secrètement et qui, à bout d'arguments, corrigent vos fautes d'orthographes.

 

« Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots. »

Tchouang-Tseu

Link to post
Share on other sites

Certes hier, la culture dominante était la culture Française. Certes hier, la langue dominante était le Français. Certes hier, le système était un système esclavagiste fondé sur la suprématie des Français qui exploitaient les Algériens. Mais aujourd'hui, la culture et la langue Française ont cédé leur trône à la culture et la langue Arabe. La suprématie de la langue arabe n’a aucun lien avec une islamisation mais elle est liée à l’assimilation volontaire des anciennes générations malgré que les berbérisés soit d'origine romaine ou vandale ont tout fait pour stopper l'expansion de l'islam et qui ont fini, après leur défaite militaire contre l'armée islamique qui est intervenue pour libérer les musulmans berbères de l'esclavage et la souffrance, par s'abriter dans les régions montagnardes et qui ont endoctriné l'hypocrisie, le racisme, et la haine des arabes à leurs enfants ; et aujourd'hui, ce sont leurs enfants qui se rebellent contre les symboles de l'islam et qui appellent à la chasse de l'arabo-musulman de l'Algérie ... Et ce sont toujours leurs enfants qui se rebellent contre le racisme et la saleté idéologique de leurs ancêtres.

Link to post
Share on other sites
Certes hier, la culture dominante était la culture Française. Certes hier, la langue dominante était le Français. Certes hier, le système était un système esclavagiste fondé sur la suprématie des Français qui exploitaient les Algériens. Mais aujourd'hui, la culture et la langue Française ont cédé leur trône à la culture et la langue Arabe. La suprématie de la langue arabe n’a aucun lien avec une islamisation mais elle est liée à l’assimilation volontaire des anciennes générations malgré que les berbérisés soit d'origine romaine ou vandale ont tout fait pour stopper l'expansion de l'islam et qui ont fini, après leur défaite militaire contre l'armée islamique qui est intervenue pour libérer les musulmans berbères de l'esclavage et la souffrance, par s'abriter dans les régions montagnardes et qui ont endoctriné l'hypocrisie, le racisme, et la haine des arabes à leurs enfants ; et aujourd'hui, ce sont leurs enfants qui se rebellent contre les symboles de l'islam et qui appellent à la chasse de l'arabo-musulman de l'Algérie ... Et ce sont toujours leurs enfants qui se rebellent contre le racisme et la saleté idéologique de leurs ancêtres.

 

tu as raison, la solution est de supprimer la 'carte d'identité musulmane' aux colons arabes!

Link to post
Share on other sites
Guest faridir
Certes hier, la culture dominante était la culture Française. Certes hier, la langue dominante était le Français. Certes hier, le système était un système esclavagiste fondé sur la suprématie des Français qui exploitaient les Algériens. Mais aujourd'hui, la culture et la langue Française ont cédé leur trône à la culture et la langue Arabe. La suprématie de la langue arabe n’a aucun lien avec une islamisation mais elle est liée à l’assimilation volontaire des anciennes générations malgré que les berbérisés soit d'origine romaine ou vandale ont tout fait pour stopper l'expansion de l'islam et qui ont fini, après leur défaite militaire contre l'armée islamique qui est intervenue pour libérer les musulmans berbères de l'esclavage et la souffrance, par s'abriter dans les régions montagnardes et qui ont endoctriné l'hypocrisie, le racisme, et la haine des arabes à leurs enfants ; et aujourd'hui, ce sont leurs enfants qui se rebellent contre les symboles de l'islam et qui appellent à la chasse de l'arabo-musulman de l'Algérie ... Et ce sont toujours leurs enfants qui se rebellent contre le racisme et la saleté idéologique de leurs ancêtres.

 

alors les Auressiens seraient d'origine romaine ou vandale :mdr:

 

t'as pas fini avec ta propagande de haine et de racisme ?,complexé va !

Link to post
Share on other sites
Certes hier, la culture dominante était la culture Française. Certes hier, la langue dominante était le Français. Certes hier, le système était un système esclavagiste fondé sur la suprématie des Français qui exploitaient les Algériens. Mais aujourd'hui, la culture et la langue Française ont cédé leur trône à la culture et la langue Arabe. La suprématie de la langue arabe n’a aucun lien avec une islamisation mais elle est liée à l’assimilation volontaire des anciennes générations malgré que les berbérisés soit d'origine romaine ou vandale ont tout fait pour stopper l'expansion de l'islam et qui ont fini, après leur défaite militaire contre l'armée islamique qui est intervenue pour libérer les musulmans berbères de l'esclavage et la souffrance, par s'abriter dans les régions montagnardes et qui ont endoctriné l'hypocrisie, le racisme, et la haine des arabes à leurs enfants ; et aujourd'hui, ce sont leurs enfants qui se rebellent contre les symboles de l'islam et qui appellent à la chasse de l'arabo-musulman de l'Algérie ... Et ce sont toujours leurs enfants qui se rebellent contre le racisme et la saleté idéologique de leurs ancêtres.

 

Déjà ton pseudo sonne comme une très lointaine époque

Donc je comprends d'où vient ton raisonnement

Et pourtant pas très loin des cotes algériennes se trouve une ile qui s'appelle Malte sa population est chrétienne sa langue est a 70 % comme le parlé algérien (la Daridja) mais pour les études ils ont choisi sans complexe l'anglais et ça bien sur pour des raisons évidentes qui de toutes évidences tu ne pourras pas comprendre

Link to post
Share on other sites
bonjour

la langue française est un butin de guerre.

quant a l'arabisation , c'est une opération d'idiotisation d'abetisation et de mediocrisation de la société algérienne.

je ne suis pas contre la langue arabe, mais il fallait utiliser les 2 langues simultanément, ce n'est pas péché.

 

Bonjour,

 

C'est un retour normal et naturel à la pratique pré-coloniale. Il n'y a pas eu d'arabisation mais plutôt une défrancisation (ce qui est tout à fait légitime, n'est-il pas?) ;)

Link to post
Share on other sites
Un petit rappel s'impose :c'est feu Ben Bella qui pour prouver son amitié à feu Nasser a importé tous les marchands de légumes et autres cafetiers égyptiens et moyen orientaux pour nous "apprendre" la langue d'el moutanabi !

Dire que la guerre civile a opposée les élites francophones aux arabisants marginalisés est non seulement faux mais malhonnete.

 

Puisque tu aimes les rappels, pourrait-tu nous dire qu'elle était la langue officielle usitée avant que la France ne débarque? :rolleyes:

Link to post
Share on other sites
bonsoir

la langue arabe est tres belle langue, mais pour les scientifiques c'est un frein .

comment s'appelle villebrequin en arabe ?

 

Bonjour,

 

Si la science résidaient dans la langue (française en ce cas) le Bénin, le Sénégal ou le Tchad serait des sommités en la matière puisque francophones, disposant un enseignement en français, etc. Alors qu'il n'en est rien.

 

Non franchement, il faudrait arrêter avec cet "argument". Et du coup, il faudrait opter pour enseignement de l'anglais, nettement plus utile. Le français, en tant que première langue étrangère, sert de moins en moins à l'algérien/ne.

Link to post
Share on other sites
Déjà ton pseudo sonne comme une très lointaine époque

Donc je comprends d'où vient ton raisonnement

Et pourtant pas très loin des cotes algériennes se trouve une ile qui s'appelle Malte sa population est chrétienne sa langue est a 70 % comme le parlé algérien (la Daridja) mais pour les études ils ont choisi sans complexe l'anglais et ça bien sur pour des raisons évidentes qui de toutes évidences tu ne pourras pas comprendre

 

Sauf qu'il ne faudrait pas comparer arabe littéraire et maltais. C'est comme si tu comparais l'anglais à l'islandais.

 

Non sérieusement, bien que les trois (arabe classique, arabe algérien et maltais) appartiennent au sémitique, il serait léger de vouloir mettre sur le même pied d'égalité la langue officielle de 22 pays, de l'ONU, possédant une riche et langue histoire, évoluant de mieux en mieux pour incorporer le monde nouveau, celle de l'écriture, de la poésie, de la belle graphie, enseignée à travers le monde, etc... avec le maltais, langue de quelque milliers de personne sur une minuscule île méditerranéenne...

Link to post
Share on other sites
Si tu parles d'Alger, c'est le Turc :D

 

Pas spécialement d'Alger, on pourrait tout aussi parler des régions berbérophones. Quelle langue y utilisait-on puisque le berbère ne s'écrivait pas?

 

A moins que rien n'y fut jamais écrit...

Link to post
Share on other sites
Guest jagellon
Puisque tu aimes les rappels, pourrait-tu nous dire qu'elle était la langue officielle usitée avant que la France ne débarque? :rolleyes:

 

Tu veux dire que c'était de l'arabe?

Non c'était du Jazal . Tu peux piocher dans ce qui reste des textes poétiques, en prose, administratifs et scientifiques, entre le XII ème et le XIX ème.

La construction linguistique est celle de l'Arabe en fonction des critères énoncés par Sibawaih mais nos ancêtres, qui étaient plus intelligents ( ou moins bornés) que nous le sommes avaient commencé dès le XIV ème a restructurer le Jazal selon les besoins ( et les influences) propres à la société maghrébine.

Nous ferions mieux de les imiter au lieu de nous tirer la bourre à longueur de journée à vouloir tirer la couverture dans des ***-de-sacs.

 

Pour les auteurs maghrébins en question voir : Abou Zakaria Essouci, Mohamed Ben Youssouf Ezzouawi ( XV ème), Mohamed Ben Said El Hadj ( XVI ème)

Link to post
Share on other sites
Pas spécialement d'Alger, on pourrait tout aussi parler des régions berbérophones. Quelle langue y utilisait-on puisque le berbère ne s'écrivait pas?

 

A moins que rien n'y fut jamais écrit...

 

Personnellement j'ai lu beaucoup de documents relatifs aux lois kabyles qui ont été écrits par les assemblées kabyles avant la colonisation française, la plupart ont été écrit en kabyle avec l'écriture arabe un peu comme les turcs ou les perses.

Link to post
Share on other sites
Tu veux dire que c'était de l'arabe?

 

Non c'était du Jazal . Tu peux piocher dans ce qui reste des textes poétiques, en prose, administratifs et scientifiques, entre le XII ème et le XIX ème.

La construction linguistique est celle de l'Arabe en fonction des critères énoncés par Sibawaih mais nos ancêtres, qui étaient plus intelligents ( ou moins bornés) que nous le sommes avaient commencé dès le XIV ème a restructurer le Jazal selon les besoins ( et les influences) propres à la société maghrébine.

Nous ferions mieux de les imiter au lieu de nous tirer la bourre à longueur de journée à vouloir tirer la couverture dans des ***-de-sacs.

 

Le zajal c'est de l'arabe. Tu ne le comprendras qu'au travers de l'arabe sans AUCUNE autre langue. Un linguiste qui intéresserait au zajal doit impérativement connaître l'arabe, sinon il est mal barré.

 

Pour les auteurs maghrébins en question voir : Abou Zakaria Essouci, Mohamed Ben Youssouf Ezzouawi ( XV ème), Mohamed Ben Said El Hadj ( XVI ème)

 

En quelle langue écrivait l'éminent auteur maghrébin Ibn Khaldoun?

Link to post
Share on other sites
Personnellement j'ai lu beaucoup de documents relatifs aux lois kabyles qui ont été écrits par les assemblées kabyles avant la colonisation française, la plupart ont été écrit en kabyle avec l'écriture arabe un peu comme les turcs ou les perses.

 

Que dire alors des autres régions maghrébins dont la majorité est arabophone?

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...