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Special dédicace pour Ladoz, Tigzir et Zoubir


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Guest samirovsky

Pour sa première visite à Alger, après plusieurs mois de bouderie et de déclaration hostiles à l’Algérie, le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustapha Abdeldjalil, a été accueilli comme un véritable chef d’État. Dimanche, premier jour de sa visite, un important dispositif sécuritaire constitué de policiers et de gendarmes a été déployé dans la capitale. M. Abdeljalil a été accueilli à l'aéroport par le président Abdelaziz Bouteflika. Comme un président élu alors qu’il n’est que le chef du CNT. Dimanche, les ministres des Affaires étrangères des deux pays s’étaient rencontrés pour discuter de la coopération bilatérale. Ce lundi, le président Abdeljalil a eu des entretiens en tête‑à‑tête avec le président Bouteflika. Les deux hommes ont déjeuné ensemble.

À Alger, le responsable libyen a fait des déclarations à la limite de la mise en garde. « Nous apprécions la position humanitaire de l'Algérie d'accueillir les familles, notamment les femmes et les enfants, mais restons convaincus qu'elle n'abritera pas ceux qui représentent une menace pour la sécurité de la Libye », a‑t‑il dit. Avant d’ajouter, comme un avertissement : « nous avons ainsi convenu que ce qui constitue une menace pour la Libye par le financement ou la subversion n'aura pas de place dans les territoires algériens ».

 

Le président libyen n’a fait aucune annonce ni concession concernant les demandes algériennes, comme la question des visas par exemple et l’avenir des investissements en Libye. Dans le communiqué commun publié à l’issue de la visite, les deux pays ont appelé, « à la dynamisation du cadre juridique régissant les relations bilatérales ». Ils ont insisté sur la nécessité de garantir un climat favorable aux projets de partenariat et d'investissement et d’établir « une coopération sérieuse et efficace » dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du commerce et de l'investissement. Autant dire, rien de concret.

 

À Alger, Mustapha Abdeljalil devait se sentir en position de force. Pour effectuer cette visite, Mustapha Abdeljalil a presque été supplié par les Algériens. Le 15 novembre dernier, le président Bouteflika a même effectué un pénible voyage à Doha pour rencontrer l’homme fort du CNT. La rencontre, qui s’est déroulée sous l’égide de l’émir du Qatar, n’a rien donné de concret. Les Libyens ont continué à bouder l’Algérie jusqu’à cette visite du président du CNT. Pourtant, c’est l’Algérie qui a de bonnes raisons d’en vouloir au CNT. D’abord, en faisant appel aux troupes de l’OTAN, le CNT a commis l’irréparable et créé un précédent dangereux dans la région. Ensuite, durant la révolution, le CNT et son chef n’ont pas été tendres à l’égard du pouvoir algérien, l’accusant à maintes reprises de soutenir, avec armes et hommes, le régime de Kadhafi. Il était allé jusqu’à accuser Alger d’avoir envoyé des mercenaires pour combattre aux côtés des forces loyales à Kadhafi. Le CNT avait même porté l’affaire devant la Ligue arabe. L’Algérie s’est retrouvée au banc des accusés, obligée de se justifier devant le représentant des rebelles libyens.

 

Lors de sa visite à Alger, Mustapha Abdeljalil n’a pas eu un seul mot d’excuses ou de regrets sur les accusations qu’il avait portées contre l’Algérie. L’humiliation de trop pour un pays qui se donne le statut de puissance régionale, mais qui s’est retrouvé malmené par un régime libyen sans aucune légitimité électorale. Le président du CNT n’est pas encore celui de la Libye. M. Abdeljallil n’a pas été élu par son peuple. Son Conseil est même contesté par une partie de la population libyenne. L’accueillir à Alger comme un chef d’État illustre l’empressement d’Alger à normaliser ses relations avec un régime qui entretient de bonnes relations avec les puissances occidentales et le petit émirat du Qatar.

 

TSA, source

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C'est fou les angles sous lesquels on peut voir et lire un évènement .

CertaineS phrases sont évocatrices de l'état d'esprit de celui qui a rédigé cet article :

 

- À Alger, Mustapha Abdeljalil devait se sentir en position de force....

 

- L’humiliation de trop pour un pays qui se donne le statut de puissance régionale, mais qui s’est retrouvé malmené par un régime libyen sans aucune légitimité électorale

 

- L’accueillir à Alger comme un chef d’État illustre l’empressement d’Alger à normaliser ses relations avec un régime qui entretient de bonnes relations avec les puissances occidentales et le petit émirat du Qatar.

 

C'est cousu de fil blanc ... :D

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Guest samirovsky
C'est fou les angles sous lesquels on peut voir et lire un évènement .

CertaineS phrases sont évocatrices de l'état d'esprit de celui qui a rédigé cet article :

 

- À Alger, Mustapha Abdeljalil devait se sentir en position de force....

 

- L’humiliation de trop pour un pays qui se donne le statut de puissance régionale, mais qui s’est retrouvé malmené par un régime libyen sans aucune légitimité électorale

 

- L’accueillir à Alger comme un chef d’État illustre l’empressement d’Alger à normaliser ses relations avec un régime qui entretient de bonnes relations avec les puissances occidentales et le petit émirat du Qatar.

 

C'est cousu de fil blanc ... :D

 

TSA, c'est le journal des services et d'Ouyahia quand même.

Tu penses que c'est une façon de tirer sur l'ambulance, Bouteflika ?:busted_red: :rolleyes:

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TSA, c'est le journal des services et d'Ouyahia quand même.

Tu penses que c'est une façon de tirer sur l'ambulance, Bouteflika ?:busted_red: :rolleyes:

 

Abdeljalil est carrément à la rue chez lui , et on veut nous faire croire qu'il dame le pion à nos truands ? :D

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Guest samirovsky
Samir:bash: t'as oublié Pralinette et Helena!!!!

 

Tu ne reconnais pas son nouveau pseudo sur le topics traitant de la Syrie, l'actualité.:D

Il n' y a que toi qui peut le détecter.

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Guest samirovsky
Qui c'est qui a dit que c'était le cas?

 

Et pourtant, comme Chadli, comme Kafi et comme Bouteflika, Ouyahia sera le président du système mafieux, par consensus en 2014:D

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Guest anincognito
Et pourtant, comme Chadli, comme Kafi et comme Bouteflika, Ouyahia sera le président du système mafieux, par consensus en 2014:D

 

S'il se présente, alors je ferai partie de ceux qui soutiendront ce consensus, en votant pour lui :D

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A mon sens,

l'Algérie n'a à aucun moment été génée ou surtout ... intimidée par les "néo-libyéens"...

 

Bien au contraire!!!

mêmes leurs parrains ont du faire le dos rond à l'Algérie qui avait fait ... fi de leurs pressions et n'a reconnu les nouvelles autorités qu'aprés avoir daigné de le faire ...

 

Sinon,

l'Algérie a raison de remodeler sa politique à l'égard du CNT pour au moins ne pas lui donner des raisons de faire appel à l'OTAN ou même à Israël de s'installer tout proche de nos frontières...

 

D'autant plus ce CNT est comme larrons en foire avec l'insignifiant p'ti qatar dont "l'outre déglinguée" qui lui sert d'Emir vient de déclarer en Italie que le peuple syrien a plus besoin d'armes que d'autre chose...

 

Si ce n'est pas une volonté d'amener les syriens à une guerre civile, ça y ressemble...

 

Une autre blague de la " oukhouwa el 3arabiya ".

Tfoouuuh!

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Pour sa première visite à Alger, après plusieurs mois de bouderie et de déclaration hostiles à l’Algérie, le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustapha Abdeldjalil, a été accueilli comme un véritable chef d’État. Dimanche, premier jour de sa visite, un important dispositif sécuritaire constitué de policiers et de gendarmes a été déployé dans la capitale. M. Abdeljalil a été accueilli à l'aéroport par le président Abdelaziz Bouteflika. Comme un président élu alors qu’il n’est que le chef du CNT. Dimanche, les ministres des Affaires étrangères des deux pays s’étaient rencontrés pour discuter de la coopération bilatérale. Ce lundi, le président Abdeljalil a eu des entretiens en tête‑à‑tête avec le président Bouteflika. Les deux hommes ont déjeuné ensemble.

À Alger, le responsable libyen a fait des déclarations à la limite de la mise en garde. « Nous apprécions la position humanitaire de l'Algérie d'accueillir les familles, notamment les femmes et les enfants, mais restons convaincus qu'elle n'abritera pas ceux qui représentent une menace pour la sécurité de la Libye », a‑t‑il dit. Avant d’ajouter, comme un avertissement : « nous avons ainsi convenu que ce qui constitue une menace pour la Libye par le financement ou la subversion n'aura pas de place dans les territoires algériens ».

 

Le président libyen n’a fait aucune annonce ni concession concernant les demandes algériennes, comme la question des visas par exemple et l’avenir des investissements en Libye. Dans le communiqué commun publié à l’issue de la visite, les deux pays ont appelé, « à la dynamisation du cadre juridique régissant les relations bilatérales ». Ils ont insisté sur la nécessité de garantir un climat favorable aux projets de partenariat et d'investissement et d’établir « une coopération sérieuse et efficace » dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du commerce et de l'investissement. Autant dire, rien de concret.

 

À Alger, Mustapha Abdeljalil devait se sentir en position de force. Pour effectuer cette visite, Mustapha Abdeljalil a presque été supplié par les Algériens. Le 15 novembre dernier, le président Bouteflika a même effectué un pénible voyage à Doha pour rencontrer l’homme fort du CNT. La rencontre, qui s’est déroulée sous l’égide de l’émir du Qatar, n’a rien donné de concret. Les Libyens ont continué à bouder l’Algérie jusqu’à cette visite du président du CNT. Pourtant, c’est l’Algérie qui a de bonnes raisons d’en vouloir au CNT. D’abord, en faisant appel aux troupes de l’OTAN, le CNT a commis l’irréparable et créé un précédent dangereux dans la région. Ensuite, durant la révolution, le CNT et son chef n’ont pas été tendres à l’égard du pouvoir algérien, l’accusant à maintes reprises de soutenir, avec armes et hommes, le régime de Kadhafi. Il était allé jusqu’à accuser Alger d’avoir envoyé des mercenaires pour combattre aux côtés des forces loyales à Kadhafi. Le CNT avait même porté l’affaire devant la Ligue arabe. L’Algérie s’est retrouvée au banc des accusés, obligée de se justifier devant le représentant des rebelles libyens.

 

Lors de sa visite à Alger, Mustapha Abdeljalil n’a pas eu un seul mot d’excuses ou de regrets sur les accusations qu’il avait portées contre l’Algérie. L’humiliation de trop pour un pays qui se donne le statut de puissance régionale, mais qui s’est retrouvé malmené par un régime libyen sans aucune légitimité électorale. Le président du CNT n’est pas encore celui de la Libye. M. Abdeljallil n’a pas été élu par son peuple. Son Conseil est même contesté par une partie de la population libyenne. L’accueillir à Alger comme un chef d’État illustre l’empressement d’Alger à normaliser ses relations avec un régime qui entretient de bonnes relations avec les puissances occidentales et le petit émirat du Qatar.

 

TSA, source

 

Khouya pour votre titre je vous ..........

Merci encore. :mdr: :clap:

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