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Amazighité et nature de l’Etat


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Amazighité et nature de l’Etat

 

 

La mondialisation entraîne inévitablement une uniformisation culturelle.

 

Dans un réflexe de défense, dans une volonté d’échapper à l’anonymat, l’homme recourt au repli sur soi et finit dans un espace sécurisant mais parfois stérilisant que constitue la communauté. Deux extrêmes qui ne participent pas à l’épanouissement de l’humanité. La recherche d’une solution médiane aidera, pensons-nous, à créer des lieux d’autonomie où chaque individu pourra tisser les liens sociaux qui lui conviennent, ce qui ne l’empêchera pas de participer à la grande aventure de l’humanité, avec des valeurs de plus en plus partagées même si de nombreux couacs persistent encore. Une voie qui permettra, principalement aux minorités ou minorés et aux autochtones, d’échapper au joug imposé par une majorité tyrannique.

Trop longtemps, la vérité de l’Etat-nation s’est imposée à tous les citoyens qui ne sont plus que des individus atomisés, sans liens de solidarité de groupe autre que le dévouement à une hypothétique nation dont il faut épouser les symboles et intérioriser le discours.

 

Aujourd’hui, un autre regard s’impose sur l’organisation de la société humaine. Une organisation qui tienne compte de la part de subjectivité et de sensibilité qui sont en chacun de nous.

L’homogénéité est rarement le propre d’un pays. Il faut donc placer toutes les passerelles interculturelles pour que s’instaure l’intertolérance. La tendance jacobiniste des Etats-nations, qui veulent imposer des cultures, langues et identités uniques désignées sous le commode vocable de constantes nationales, ne peut avoir d’avenir dans un monde qui s’ouvre et se découvre.

L’intégration citoyenne ne peut se faire aux dépens de la diversité. L’humiliation, la dévalorisation et la frustration sont de mauvais ingrédients pour construire une unité nationale.

 

De par son histoire, l’Algérie ne peut être que multilingue, multiculturelle et multicultuelle. La démarche outrancière, qui consiste à vouloir imposer une idéologie arabo-islamiste négatrice des autres, ne peut participer à asseoir une sérénité sociale, seule garante de paix. Ce ne sont pas les multiples déclarations de foi, ni les quelques textes sur les droits de l’homme signés dans l’urgence par les autorités algériennes pour juguler une contestation, qui permettront l’intégration politique de ceux qu’on appelle avec dérision les «minoritaires».

 

La construction de mythes fondateurs, à contre-courant de l’histoire, visant à construire un imaginaire «sur-mesure» et à fabriquer un peuple nouveau, ne fait qu’exacerber une tension déjà très grande, creusant ainsi un peu plus le fossé qui sépare les populations arabophones des populations amazighophones.

Comment, dès lors, espérer une démocratisation dans les pays dont les gouvernants ignorent, voire combattent toute spécificité, tout particularisme ? Comment espérer une démocratisation quand on sait que durant des décennies, on a désigné une catégorie du peuple comme danger à l’unité nationale, dans le cadre d’une stratégie de perpétuation du pouvoir ?

 

Une attitude discriminatoire vis-à-vis d’une communauté (amazighe) mise en position de minoritaire et sur laquelle s’exerce la force du droit ou la force brutale.En quoi la mise en place d’organismes et structures qui prennent en charge ces populations déstabiliserait les institutions de l’Etat ? Le contraire est par contre vrai, l’oppression et l’humiliation peuvent amener les groupes dominés à des postures figées et conséquemment à des actions de désespoir.

 

Ce qui se passe en Kabylie illustre parfaitement nos propos et nul ne sait comment finira l’aventure. Depuis 1962 se sont multipliés les incarcérations, les disparitions, les humiliations, les assassinats (notamment ceux de 2001). Aujourd’hui encore, et malgré quelques avancées, la planification du désordre (indifférence policière ou l’autre extrême, le zèle policier) obéit à une stratégie savamment réfléchie. Pourtant, contrairement à ce qui est escompté, il ne faut pas compter sur la résignation des «minoritaires». Au contraire, la radicalisation des revendications n’en sera que plus grande.

 

Il serait tellement plus simple de gérer politiquement la contestation. La refondation de l’Etat, qui prend en compte les régions, aurait permis certainement de faire l’économie de la violence par une territorialisation des questions spécifiques. Cela permettrait aux «minorités» ou considérées comme telles, d’être les acteurs de leur propre histoire et de participer, ainsi, à celle d’une nation qui n’écrase pas le citoyen au nom de l’unicité et de l’uniformité.

 

Il faut dire, qu’actuellement, les tabous sont en train de tomber. En Algérie, le mur de la peur est désormais franchi.

Des intellectuels (même s’ils sont encore peu nombreux) et des partis (formels ou informels) préconisent l’Etat-régions. Une administration de la nation qui permet à l’unité et à la diversité d’entrer en adéquation. Les populations auront à assumer, dans ce cadre, pleinement leur choix culturels et économiques. La maîtrise de leur avenir rendra caduques les revendications et s’installera ainsi une paix sociale durable.

 

Aussi, faut-il amener l’Etat à changer de nature pour devenir un outil au service des différentes communautés nationales. Redéfinir les compétences de l’Etat, transformer les institutions pour aboutir à un consensus national permettront à chacun d’assouvir sa soif d’identification et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Autrement dit, un Etat respectueux de tous les citoyens et en accord avec les principes fondamentaux des droits de l’homme dont les revendications des minorités que définissent Robert Lafond et Henri Giordan, sociolinguistes français, comme «droit du sujet à l’insertion communautaire… une exigence qui représente une condition indispensable pour qu’existe la démocratie sur la double instance de l’identité collective et de l’identité individuelle».

 

Une identité collective exprimée par une langue propre et un particularisme culturel. Deux faits qui doivent bénéficier de tous les droits dans une société démocratique. Des spécificités communautaires qui permettent d’accéder à l’universel ouvert et tolérant, loin de l’uniformisation et libérant la créativité, mais aussi des particularismes qui ne se confinent pas à un autisme communautaire.

 

La responsabilité de l’Etat est donc directement engagée. Il se doit, pour garantir une égalité de droit, de mettre en place les organismes et institutions qui puissent permettre le développement et la modernisation des langues autochtones. En effet, la politique du laisser-aller ne peut profiter qu’à la langue dominante. Au contraire, une politique volontariste de l’Etat qui appliquera un «coefficient de réparation historique» peut aboutir progressivement à une égalité linguistique et par-là même à une égalité sociale. L’intégration à la nation ne peut se faire qu’à ce prix. Avant d’être une revendication, l’amazighité (dans ses composantes identitaire, culturelle et linguistique) a d’abord été une aspiration profonde. L’Etat-régions permettra précisément de transformer cette aspiration profonde en droit. Reconnues officiellement, les communautés algériennes n’auront alors plus de raisons d’adversité. Un tel régime politique de type unitaire permettrait de créer des régions autonomes basées sur l’autogestion économique mais également linguistique.

 

Le modèle de gestion, actuellement en vigueur, c’est-à-dire celui de l’Etat-nation conçu sur le modèle jacobin français pose évidemment problème. En effet, l’unicité et l’uniformité qui le définissent sont antinomiques de la diversité nécessaire à l’intertolérance.Malheureusement, cette culture du «un» (une nation, une langue, une religion…) est prégnante dans le pays, et il faut s’attendre à de grandes résistances pour un changement de système de gouvernance.

En matière de politique linguistique (et donc idéologique), l’arabe littéraire, voulu comme unificateur, est devenu oppressif et étouffe les langues naturelles du pays. La cohésion sociale, l’homogénéité sociale invoquée pour justifier la langue unique (celle de l’Etat) ne peuvent suffire pour faire taire une population autochtone dont les spécificités ne sont pas prises en compte, sinon du bout des lèvres.

 

Le statut de langue nationale accordée au tamazight, il y a quelque temps, pour des raisons liées aux événements de Kabylie, n’a aucune traduction concrète. La reconnaissance de la composante amazighe de l’identité nationale n’a aucun impact sur le terrain. Tout est pensé en termes de réponse à une conjoncture, à une tension sociale, laquelle, sitôt passée, rend caducs les acquis. L’Académie amazighe et le Conseil supérieur à l’amazighité, promis officiellement par le président de la République, n’ont été qu’un effet d’annonce au service d’une campagne électorale.

 

Dans les faits, l’éradication des idiomes, autre que l’arabe classique, est programmée. Les textes législatifs algériens inspirés largement des textes français rendent hors-la-loi la langue amazighe qui n’a d’autre issue que d’être «clandestine» ou disparaître. Bien entendu, on peut la parler et, depuis quelques années, l’étudier à condition qu’elle n’ait pas la prétention de rivaliser avec la seule langue légitime, celle du pouvoir. Le HCA (Haut commissariat à l’amazighité), faute de moyens et le CNPLET (Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight), sans véritable statut sont devenus par la force des choses des coquilles vides.

 

Confinée dans la sphère privée, la langue amazighe est devenue un faire-valoir démocratique et sert à donner l’illusion de la pluralité. Plutôt qu’une interdiction franche qui desservirait les intérêts des gouvernants, le choix a été porté sur la création d’un environnement hostile à son épanouissement. A terme, le pouvoir compte organiser à tamazight de belles funérailles. Pourquoi, en effet, s’encombrer d’une langue «attardée» puisque tous les citoyens peuvent accéder à la langue arabe «noble et sacrée» ?

Cette apocalypse linguistique programmée n’aura pourtant pas lieu. La demande sociale est forte, le nombre de locuteurs importants et dans certaines régions à l’image de la Kabylie, le pays Chaoui et le M’zab, la langue amazighe est véhiculaire. Cette vigueur génératrice de contestation/revendication gêne le pouvoir qui n’a pas d’autre choix que de répondre aux attentes, à la fois pour des raisons internes pour se garantir une paix sociale mais aussi pour des raisons externes afin de donner l’illusion d’un régime tolérant.Les réponses du pouvoir se feront donc à minima.

 

Il est bon de rappeler que le monolinguisme est un des critères qui définissent l’Etat centralisé. L’extinction de toute langue autre que celle du pouvoir est l’ultime but. L’assimilation à la culture dominante est encouragée par le biais du statut social que confère la langue arabe. Les médias lourds qui sont le monopole de l’Etat, une politique économique qui accentue l’exode vers les villes qui ne laissent aucune place pour les cultures périphériques, le contingent qui permet de déplacer les berbérophones hors de leur territoire naturel, l’école et la mosquée utilisées comme lieux de formation idéologique, sont autant de moyens d’aliénation et de déculturation.

 

"pour lire la suite de la contribution, voir el-watan du :19/04/12."

 

Mouloud Lounaouci : universitaire. Membre fondateur du Mouvement culturel berbère. Membre fondateur du Congrès mondial amazigh.

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Voila un débat de fond et, qui finira tot ou tard, par faire irruption d'une manière ou d'une autre.

Alors, au lieu de faire sourdes oreilles, nos responsables feraient mieux de prendre à bras le corps une telle problematique tant que , pacifiquement c'est encore possible.

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Il serait tellement plus simple de gérer politiquement la contestation. La refondation de l’Etat, qui prend en compte les régions, aurait permis certainement de faire l’économie de la violence par une territorialisation des questions spécifiques. Cela permettrait aux «minorités» ou considérées comme telles, d’être les acteurs de leur propre histoire et de participer, ainsi, à celle d’une nation qui n’écrase pas le citoyen au nom de l’unicité et de l’uniformité./QUOTE]

 

beaucoup trop simple en effet, et je suis convaincu que tant q'on aura pas éradiquer l'arabisme et l'islamisme, une bonne partie de la population qui s'en réclame ne désirera absolument pas discuter de cela de manière cohérente. je dis cela parce que l'état n'est pas le seul fautif.

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Guest anincognito

Le problème du tamazight, c'est que la plupart des gens n'y voient pas d’intérêt que ce soit pour leurs études ou leur travail. Comment dans ces conditions peut-on s'étonner de son impopularité et son involution?

 

Je pense qu'au lieu de vouloir l'imposer tel quel par la force, il faut que la communauté qui s'en réclame développe ce langage et le rende attrayant.

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Le problème du tamazight, c'est que la plupart des gens n'y voient pas d’intérêt que ce soit pour leurs études ou leur travail. Comment dans ces conditions peut-on s'étonner de son impopularité et son involution?

 

Je pense qu'au lieu de vouloir l'imposer tel quel par la force, il faut que la communauté qui s'en réclame développe ce langage et le rende attrayant.

 

et toi tu crois que l'arabe par exemple à des intérêts pour les études/travail alors?!..... et puis; vous ne comprenez pas donc que ce n'est pas ça la question?!

mais la reconnaissance, les recherches et l'archivage afin de la préserver, nous avons une culture et une langue très riche, et vouloir la préserver et la faire vivre est vital, et plutôt c'est; mieux c'est.

hamdoulah, là il y a les Amazighs du nord africain tout entier qui se réveillent, et plus nombreux on est, mieux c'est aussi;)

 

merci fellan pour le partage.

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et toi tu crois que l'arabe par exemple à des intérêts pour les études/travail alors?!..... et puis; vous ne comprenez pas donc que ce n'est pas ça la question?!

mais la reconnaissance, les recherches et l'archivage afin de la préserver, nous avons une culture et une langue très riche, et vouloir la préserver et la faire vivre est vital, et plutôt c'est; mieux c'est.

hamdoulah, là il y a les Amazighs du nord africain tout entier qui se réveillent, et plus nombreux on est, mieux c'est aussi;)

 

merci fellan pour le partage.

 

Bien dit ! :)

Cette langue est notre identité, notre culture, faut la préserver avant que se soit trop tard, dire que nous sommes tous algériens, oui, mais n'importe qui peut acquérir la nationalité algérienne, certains peuvent changer de nationalité, on peut changer de religion, mais on peut pas changer notre identité, donc mon identité prime devant ma nationalité ou ma religion, c'est mon raisonnement, je suis Algérienne mais Amazigh et nord Africaine, ça faut pas qu'on l'oublie, surtout pas avec cet argument qui dit que notre langue ne servira a rien, pour moi elle sert a quelque chose, préserver mon identité, la faire connaitre aux générations suivantes et au monde !

 

Je vois déjà La dose rire de loin ! :D

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Guest samirovsky
et toi tu crois que l'arabe par exemple à des intérêts pour les études/travail alors?!..... et puis; vous ne comprenez pas donc que ce n'est pas ça la question?!

mais la reconnaissance, les recherches et l'archivage afin de la préserver, nous avons une culture et une langue très riche, et vouloir la préserver et la faire vivre est vital, et plutôt c'est; mieux c'est.

hamdoulah, là il y a les Amazighs du nord africain tout entier qui se réveillent, et plus nombreux on est, mieux c'est aussi;)

 

merci fellan pour le partage.

 

Il ne faut pas le brusquer comme ça.

Je ne sais pas si c'est le cas d'anincognito mais la plupart croient dur comme fer que la langue arabe sert à autre chose que faire la prière et papoter entre famille et amis comme l'est le Tamazight.:D

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Le problème du tamazight, c'est que la plupart des gens n'y voient pas d’intérêt que ce soit pour leurs études ou leur travail. Comment dans ces conditions peut-on s'étonner de son impopularité et son involution?

 

Je pense qu'au lieu de vouloir l'imposer tel quel par la force, il faut que la communauté qui s'en réclame développe ce langage et le rende attrayant.

 

Dans le monde d'aujourd'hui, une langue ne peut s'épanouir que lorsqu'elle est appuyée par les organismes d'état

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Il ne faut pas le brusquer comme ça.

Je ne sais pas si c'est le cas d'anincognito mais la plupart croient dur comme fer que la langue arabe sert à autre chose que faire la prière et papoter entre famille et amis comme l'est le Tamazight.:D

 

:rolleyes: mais non je le brusque pas! je dis ce qu'il y a c'est tout;)

 

on puis déjà y'a une chose qui m'a toujours déplu dans mes etudes d'avant l'université, et qui a une part de responsabilité de ce qui a fait de la génération d'aujourd'hui ce qu'elle est, étudier toutes les matières en arabe! pourquoi ne pas garder l'arabe juste pour les deux matières Education Islamique et Langue arabe!

 

alors comment nous qui sont toujours contre cette arabisation, nous étions et nous somme encore aujourd'hui obliger de suivre ça, et nous si on évoque juste notre langue (nous qui somme dans notre pays; dans nos terre) les réponses comme celle ci ne tardent pas à venir!

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:rolleyes: mais non je le brusque pas! je dis ce qu'il y a c'est tout;)

 

on puis déjà y'a une chose qui m'a toujours déplu dans mes etudes d'avant l'université, et qui a une part de responsabilité de ce qui a fait de la génération d'aujourd'hui ce qu'elle est, étudier toutes les matières en arabe! pourquoi ne pas garder l'arabe juste pour les deux matières Education Islamique et Langue arabe!

 

alors comment nous qui sont toujours contre cette arabisation, nous étions et nous somme encore aujourd'hui obliger de suivre ça, et nous si on évoque juste notre langue (nous qui somme dans notre pays; dans nos terre) les réponses comme celle ci ne tardent pas à venir!

T'as raison, ils ont pu laisser l'Arabe juste pour ces deux matières !

Elle ne sert a rien si on parle de la science, informatique, technologies...

 

Je vois aussi An-nisr venir de loin !! :mdr:

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Guest Frontalier

La politique d'arabisation pratiquée en Algérie est différente de celle pratiquée au Maroc. La première s'inscrit dans le cadre de la révolution arabe soutenue par l'Egypte de Nasser et par le Kremlin de l'URSS. Celle-ci avait pour but de contrecarrer l'Occident. La deuxième, appliquée au Maroc, est d'essence islamique (instrumentalisant la religion dans les mosquées, les zawayas...).

 

 

J'ai déjà dit auparavant que l'AMAZIGHITE est un excellent solvant des fausses frontières qui ont été érigées entre les citoyens d'un même pays mais aussi entre les pays de même espace historique et culturelle. En outre, l'AMAZIGHITE est authentique alors que l'ARABITE est un corps étranger greffé en Afrique du Nord.

 

Résultat: Ravage de l'esprit Norafricain, population ne maîtrisant ni le Français ni l'Arabe, une population perdue émiettée et s’accrochant au tribalisme; et par conséquent une Algérie stalinienne et un Maroc féodale du moyen âge

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Guest anincognito
et toi tu crois que l'arabe par exemple à des intérêts pour les études/travail alors?!..... et puis; vous ne comprenez pas donc que ce n'est pas ça la question?!

mais la reconnaissance, les recherches et l'archivage afin de la préserver, nous avons une culture et une langue très riche, et vouloir la préserver et la faire vivre est vital, et plutôt c'est; mieux c'est.

hamdoulah, là il y a les Amazighs du nord africain tout entier qui se réveillent, et plus nombreux on est, mieux c'est aussi;)

 

merci fellan pour le partage.

 

Certainement que l'Arabe est plus utile vu que ça permet de communiquer avec tous les peuples nous environnants et encore plus.

 

Pour ce qui est de la préservation du Tamazight, c'est tout à fait justifié de le vouloir, mais cette responsabilité incombe à ceux qui se réclament de ce langage sans devoir imposer ce devoir à ceux qui ne partagent pas cet objectif. Autrement dit, je soutient l'idée que l'état doit instaurer un fonds afin de développer le Tamazight, mais je ne serai jamais d'accord avec l'idée de généraliser ce langage alors qu'il n'est pas encore utile pour les gens.

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Guest anincognito
La politique d'arabisation pratiquée en Algérie est différente de celle pratiquée au Maroc. La première s'inscrit dans le cadre de la révolution arabe soutenue par l'Egypte de Nasser et par le Kremlin de l'URSS. Celle-ci avait pour but de contrecarrer l'Occident. La deuxième, appliquée au Maroc, est d'essence islamique (instrumentalisant la religion dans les mosquées, les zawayas...).

 

 

J'ai déjà dit auparavant que l'AMAZIGHITE est un excellent solvant des fausses frontières qui ont été érigées entre les citoyens d'un même pays mais aussi entre les pays de même espace historique et culturelle. En outre, l'AMAZIGHITE est authentique alors que l'ARABITE est un corps étranger greffé en Afrique du Nord.

 

Résultat: Ravage de l'esprit Norafricain, population ne maîtrisant ni le Français ni l'Arabe, une population perdue émiettée et s’accrochant au tribalisme; et par conséquent une Algérie stalinienne et un Maroc féodale du moyen âge

 

Permets-moi de mettre fin à tes rêvasseries éveillées car l'Afrique du Nord était déjà tribale, divisée et avec des frontières séparant ses peuples bien avant l'avènement de l'Islam et l'Arabité en Afrique, ce que tu dis là n'a donc aucun fondement d'aucune nature.

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Bien dit ! :)

Cette langue est notre identité, notre culture, faut la préserver avant que se soit trop tard, dire que nous sommes tous algériens, oui, mais n'importe qui peut acquérir la nationalité algérienne, certains peuvent changer de nationalité, on peut changer de religion, mais on peut pas changer notre identité, donc mon identité prime devant ma nationalité ou ma religion, c'est mon raisonnement, je suis Algérienne mais Amazigh et nord Africaine, ça faut pas qu'on l'oublie, surtout pas avec cet argument qui dit que notre langue ne servira a rien, pour moi elle sert a quelque chose, préserver mon identité, la faire connaitre aux générations suivantes et au monde !

 

Je vois déjà La dose rire de loin ! :D

 

:chut::chut: c'est pas dieu qui a dit que y a aucune différence entre les etre humain , sauf leur actes !!!!!!!

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Guest anincognito

Je vous vois critiquer l'Arabe mais rien qu'en matière de presse, je suis servi par des journaux arabophones de qualité à l'image d'El-Khabar qui n'ont rien à envier à une presse dans une autre langue, et c'est un plaisir à lire, et efficace pour s'informer. Par contre, jamais je n'ai trouvé de presse en Tamazight quand bien même cette langue est maintenant nationale et enseignée dans plusieurs villes d'Algérie.

 

Il faut dire qu'une majorité de gens de culture berbère n'ont aucune motivation de faire développer cette langue ailleurs que dans les cercles familiaux, ils lui préfèrent de loin d'autres langues comme l'Arabe ou le Français, voire l'Anglais pour tout ce qui a trait à leurs études ou leur travail.

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Certainement que l'Arabe est plus utile vu que ça permet de communiquer avec tous les peuples nous environnants et encore plus.

 

Pour ce qui est de la préservation du Tamazight, c'est tout à fait justifié de le vouloir, mais cette responsabilité incombe à ceux qui se réclament de ce langage sans devoir imposer ce devoir à ceux qui ne partagent pas cet objectif. Autrement dit, je soutient l'idée que l'état doit instaurer un fonds afin de développer le Tamazight, mais je ne serai jamais d'accord avec l'idée de généraliser ce langage alors qu'il n'est pas encore utile pour les gens.

 

heureusement qu'il y a des gens qui s'activent et que les choses changent de plus en plus.

 

pour le premier paragraphe je te dirais que, l'une des spécificités du peuples Amazigh; c'est l'ouverture d’esprit et la soif du savoir et d'apprentissage, alors pour l'arabe, même si l'on trouve que c'est pas une langue de science, on est content de l'apprendre (sans même évoquer l’aspect du fait que le coran soit en arabe)ça nous fais une de maîtrisée.

 

pour le second, sois sûr que quand le jour viendra, on ne te demandera pas ton avis (comme on n'a pas demander la notre), la roue tourne, et tôt ou tard, la rivière retrouvera son parcourt (ta3oudou al miyahou ila majariha) Nchallah.

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:rolleyes: mais non je le brusque pas! je dis ce qu'il y a c'est tout;)

 

on puis déjà y'a une chose qui m'a toujours déplu dans mes etudes d'avant l'université, et qui a une part de responsabilité de ce qui a fait de la génération d'aujourd'hui ce qu'elle est, étudier toutes les matières en arabe! pourquoi ne pas garder l'arabe juste pour les deux matières Education Islamique et Langue arabe!

 

alors comment nous qui sont toujours contre cette arabisation, nous étions et nous somme encore aujourd'hui obliger de suivre ça, et nous si on évoque juste notre langue (nous qui somme dans notre pays; dans nos terre) les réponses comme celle ci ne tardent pas à venir!

 

:mdr::mdr: parce que les japonais les coeriens, les espagnols les français et les chinois font leur études en anglais??????? si tu veux développer et faire un etat fort il faut étudier en langue national , les noirs d'Afriques ils étudient en langue française , ils sont developper :rolleyes:

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heureusement qu'il y a des gens qui s'activent et que les choses changent de plus en plus.

 

pour le premier paragraphe je te dirais que, l'une des spécificités du peuples Amazigh; c'est l'ouverture d’esprit et la soif du savoir et d'apprentissage, alors pour l'arabe, même si l'on trouve que c'est pas une langue de science, on est content de l'apprendre (sans même évoquer l’aspect du fait que le coran soit en arabe)ça nous fais une de maîtrisée.

 

pour le second, sois sûr que quand le jour viendra, on ne te demandera pas ton avis (comme on n'a pas demander la notre), la roue tourne, et tôt ou tard, la rivière retrouvera son parcourt (ta3oudou al miyahou ila majariha) Nchallah.

 

Je n'ai pas compris ce passage :crazy:

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:chut::chut: c'est pas dieu qui a dit que y a aucune différence entre les etre humain , sauf leur actes !!!!!!!

 

 

eho! mais qui a dit ça par ici!!!!!

 

vouloir préserver sa culture n'inclut rien de cela! murFrapemurFrape

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