Zoubir8 174 Posted April 25, 2012 Partager Posted April 25, 2012 :salam: Sources: El Khabar. Une note de services spécialisés montre l'ampleur de la contrebande mais propose aussi des mesures concrètes pour combattre ce fléau. L'Etat se doit d'agir et de frapper fortement ces rapaces. LIRE. http://fr.elkhabar.com/?Les-institutions-de-l-Etat Cellule de sécurité près le premier ministère soulève un rapport sur la contrebande à Ahmed Ouyahia « Les institutions de l’Etat subissent la pression des lobbies de trafiquants » La cellule de sécurité près du premier ministère a reconnu dans son rapport qu’elle a soulevé à son responsable, le premier ministre Ahmed Ouyahia, l’incapacité des institutions de l’Etat chargées de la lutte contre le trafic face aux lobbies de trafiquants, qui utilisent tous les moyens pour vouer à l’échec les mesures prises par l’Etat, au point d’attenter à l’ordre public. Dans un rapport établi par une cellule de sécurité, en date du 5 avril en cours, relatif au bilan de l’activité de la lutte contre le trafic et la contrebande pour l’année 2011, il a été clairement indiqué que les mesures stipulées dans le communiqué n° 06-05 paru le 23 Aout 2005, relatif à la lutte contre la contrebande, bloquent la volonté des autorités à lutter contre ce fléau. Les rédacteurs de ce rapport ont expliqué que les dispositions à caractère pénal stipulées dans le texte de loi en question obligent les magistrats à qualifier les affaires de trafic en tant que délit. Les rédacteurs de ce rapport ont indiqué les sources desquelles ils ont établi ce rapport, notamment, le commandement de la Gendarmerie Nationale, la Direction Générale de la Sureté Nationale ainsi que la Direction Générale des Douanes de la wilaya de Tlemcen. Les rédacteurs de ce rapport ont, notamment, soulevé l’insuffisance des résultats réalisés par ces corps dans la lutte contre le trafic et la contrebande vu les moyens mis à leur disposition et les efforts fournis par les gardes frontières. Il a été noté dans ce document de cinq pages les produits touchés par la contrebande, à savoir, l’essence, le bétail, les produits alimentaires, notamment ceux subventionnés par l’Etat, tels que la semoule, les pates et laits et dérivés ainsi que l’huile de table. A propos des wilayas du Sud, il a été expliqué dans ce rapport qu’elles sont devenues le théâtre de trafic de drogues. Pendant que la ville de Maghniyya, était auparavant le seul point de trafic de drogue, d’autres régions se sont ajoutées à cette dernière, notamment, les vastes zones sahariennes, à partir desquelles la drogue est trafiquée vers l’Europe, transitant par la Tunisie et la Libye, a-t-il été ajouté dans ce rapport. Les rédacteurs de ce rapport ont clairement reconnu que les trafiquants forment des lobbies de pression et de menace contre l’Etat au point que les institutions n’y peuvent rien face à ces derniers. Cette remarque s’applique à la déclaration du premier ministre au début de 2011 dans laquelle il a accusé les lobbies de mobiliser la rue dans ce qui a été connu alors par la révolution de l’huile et du sucre. La cellule de sécurité qui a établi ce rapport a proposé au premier ministre 10 mesures à prendre pour rendre plus efficace la lutte contre la contrebande, notamment, l’accélération de l’organisation du commerce de gros près les frontières en plus de l’activation d’un article de loi publiée en 2005 permettant au magistrat de poursuivre tout contrebandier d’essence. Ils ont, notamment, proposé d’investir dans les régions frontalières qui enregistrent un grand pourcentage de trafic suite au chômage. La cellule a également conseillé d’appliquer les prix réels dans les régions frontalières et appelé à associer les médias lourds dans les campagnes de sensibilisation contre la contrebande. Citer Link to post Share on other sites
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