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Le cofondateur de Google investit dans l'"or spatial"


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Les Américains ont peut-être trouvé leur Jacques Cheminade : il s'appelle Larry Page. Le patron-fondateur de Google, associé à son prédécesseur Eric Schmidt et au réalisateur du film Titanic James Cameron, a décidé d'investir dans Planetary Resources Inc, une petite société créée à Seattle (Etat de Washington) pour financer la ruée vers l'"or spatial", ces minerais rares et les énormes réserves d'eau contenus dans les astéroïdes.

 

 

C'est ce qu'ont annoncé ses fondateurs Eric Anderson et Peter Diamandis, mardi 24 avril, depuis le très symbolique Cap Canaveral (Floride), d'où sont parties toutes les fusées des programmes américains de conquête spatiale Mercury, Gemini et Apollo. "Un grand nombre de ces métaux et minéraux qui sont rares sur notre planète se trouvent en quantité quasi illimitée dans l'espace", assurent-ils. Leur initiative s'inscrit, selon eux, dans le sillage des "Européens qui ont suivi les routes des épices" ou des "colons américains qui ont exploré l'Ouest à la recherche d'or, de pétrole, de bois ou de terre".

Des vaisseaux de petite taille dix à cent fois moins coûteux que ceux de la Nasa, des stations orbitales, des télescopes géants braqués sur les astéroïdes pour en évaluer le potentiel... Le projet, un peu fou, associe également d'anciens acteurs de la conquête spatiale américaine, comme l'astronaute Thomas D. Jones. M. Diamandis a annoncé le lancement, d'ici à deux ans, d'une première mission de démonstration.

 

 

N'en déplaise à M. Cheminade, éternel candidat à l'élection présidentielle française, c'est bien "l'oligarchie financière de Wall Street" qui, à travers des personnalités comme Larry Page, Eric Schmidt ou Ross Perot Jr, le fils du milliardaire texan, paiera en partie cette aventure. C'est ainsi, les milliardaires américains ont souvent été fascinés par ces "nouvelles frontières", autant par appât du gain que par goût du risque.

L'aventure relève encore de la business-fiction, tant sont grandes les inconnues comme les coûts de l'exploitation minière dans l'espace ou les droits de propriété sur ces richesses gravitant autour de la terre. Le jour de l'annonce de l'initiative Planetary Resources, Google est revenu sur terre en lançant son service de stockage en ligne "Google Drive". Ou plutôt dans les nuages, puisqu'il s'agit de "cloud computing"...

 

Le monde

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James Cameron et le P-DG de Google à la conquête des astéroïdes

 

 

C’est officiel, le P-DG de Google, Larry Page et le cinéaste James Cameron participent bien au lancement d’une ambitieuse compagnie privée dont le but est d'exploiter les richesses du Système solaire contenues dans les astéroïdes. Se joignent à eux, entre autres, Christopher Lewicki, un ancien responsable des missions martiennes à la Nasa, et Charles Simonyi, le premier touriste de la Station spatiale internationale.

 

 

Jusqu’à présent, le début du XXIe siècle n’a pas été à la hauteur des espérances d’un Arthur Clarke ou d’un Carl Sagan, et très probablement de toute une génération qui a grandi dans l’ambiance du projet Apollo. Les rêves des années 1970 vont peut-être bénéficier d'un second souffle cependant, à l’heure où l’on parle à nouveau sérieusement de centrale solaire spatiale et de métro mondial hypersonique ralliant Kiev à Pékin en quelques heures seulement.

En effet, on vient d’apprendre qu’une société privée regroupant des membres prestigieux avait vu le jour autour de Peter Diamandis et Eric Anderson. Son nom : Planetary Resources Inc.

Son but est de préparer l’exploitation minière des astéroïdes dont certains sont particulièrement riches en métaux rares sur Terre. On le sait entre autres parce que certains fragments de ces astéroïdes sont tombés sur Terre sous forme de météorites. Les plus spectaculaires, en ce qui concerne le contenu en métaux, sont bien sûr les sidérites. Plusieurs des premiers objets métalliques de l’humanité ont d'ailleurs été fabriqués avec ces météorites.

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On voit ici la structure caractéristique des météorites riches en fer et nickel dites Widmanstätten lorsqu'elles sont attaquées à l'acide. Ces sidérites sont des fragments d'astéroïdes qui eux-mêmes sont riches en métaux, dont le précieux platine. © L. Carion-www.carionmineraux.com

 

Les astéroïdes, une clé de la colonisation du Système solaire

Certains géocroiseurs s’approchent de la Terre à des distances inférieures à celle qui nous sépare de la Lune. Selon les estimations actuelles, on pourrait donc facilement les visiter par des sondes et même les capturer pour les ramener dans la banlieue terrestre. Ils pourraient contenir des quantités faramineuses de platine et d’autres métaux du même groupe (ruthenium, rhodium, palladium, osmium, iridium), tous importants pour l’industrie moderne. Ainsi, un petit astéroïde de 500 mètres de long pourrait renfermer autant de platine que la quantité extraite sur Terre par l'humanité.

 

 

 

Les ressources que l’on pourrait tirer des astéroïdes n’ont pas besoin d’être ramenées directement sur Terre pour profiter à l’humanité. Certains sont aussi très riches en eau. Or, en plus de servir à d’éventuelles colonies spatiales, comme celles rêvées par Gerard K. O’Neill, cette eau peut faire office de carburant, soit en donnant de l’oxygène et de l’hydrogène, soit directement injectée dans un moteur nucléaire. Au final, les divers matériaux en abondance, comme de l’aluminium et du carbone, n'auraient plus à être extraits de la Terre et envoyés dans l'espace. Une telle exploitation des astéroïdes ferait considérablement chuter le coût de la conquête du Système solaire, ainsi que l’établissement de bases lunaires et martiennes.

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Une vue d'artiste de la sonde Dawn survolant Vesta. Une répétition pour les Arkyd-300 de Planetary Resources? © Nasa/JPL-Caltech

 

« La meilleure façon de prédire l'avenir est de le créer vous-mêmes »

Mais avant que ces rêves ne se réalisent, le chemin est encore long. Il faudra auparavant prospecter les astéroïdes et pour cela en repérer quelques-uns de prometteurs à l’aide de télescopes spatiaux qui seront placés d'ici deux ans sur orbite terrestre basse. Il restera ensuite à les visiter à l’aide de petits engins spatiaux déjà à l’étude et baptisés Arkyd-300. Nul doute que l’expertise déjà acquise lors de missions de survol de quelques astéroïdes et comètes, comme Dawn et Deep Impact, sera précieuse. D’ici quelques décennies, on saura si Peter Diamandis aura réussi son pari en appliquant sa devise : « La meilleure façon de prédire l'avenir est de le créer vous-mêmes ».

En attendant, les membres de Planetary Resources parmi lesquels on compte 25 ingénieurs, un astronaute de la Nasa et des personnages aussi médiatiques que les patrons de Google Larry Page et Eric Schmidt, Charles Simonyi et bien sûr James Cameron, se sentent comme les pionniers de la route des épices et du Nouveau Monde.

 

 

Futura-sciences.com

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James Cameron et le P-DG de Google à la conquête des astéroïdes

 

 

C’est officiel, le P-DG de Google, Larry Page et le cinéaste James Cameron participent bien au lancement d’une ambitieuse compagnie privée dont le but est d'exploiter les richesses du Système solaire contenues dans les astéroïdes. Se joignent à eux, entre autres, Christopher Lewicki, un ancien responsable des missions martiennes à la Nasa, et Charles Simonyi, le premier touriste de la Station spatiale internationale.

 

Avec la convergence des technologies et le coup de plus en plus bas de celle-ci, de nouvelles niches "eclosent" ici et la, le pays pourrait en profiter et y contribuer financierement (au debut) avec l'eventualite de l'acquisition d'un savoir faire (au lieu d'aller preter au FMI, et de vouloir a tout prix installer une usine de montage reneault :crazy:)

 

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