Jump to content

Histoires de sagesse !


Recommended Posts

  • Réponses 68
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

On demanda un jour à Loqman comment il était devenu si prudent et si éclairé; il répondit : « En étant toujours fidèle à la vérité, en gardant inviolablement ma parole, et en ne me mêlant que de ce qui me regardait. » - A la question d'où venait sa sagesse ? il répondit : « En suivant l'exemple des aveugles, qui n'envoient jamais le pied sans avoir tâté le terrain. » A La question qui lui avait enseigné la vertu ? : « Les méchants, par l'horreur que m'ont inspirée leurs vices. »

 

Aujourd'hui, les Orientaux, lorsqu'ils veulent parler d'une personne sage et prudente, ils citent Loqman par un de ses proverbes "Amthals".

 

La Fontaine raconte, d'après Ésope, l'histoire de cette poule inappréciable, que son propiétaire tua , croyant trouver un trésor dans son corps. Loqman avait dit simplement :

« Certaine femme avait une poule, qui chaque jour lui pondait un œuf d'argent, Si j'augmentais sa nourriture, dit la femme en elle-même, elle en pondrait deux. La portion fut doublée; mais la poule en creva.

 

"Tel veut doubler ses intérêts qui perd le capital."

 

Loqman le Sage - Textes en Arabe de Ali-Tchelebi ibn-Salih (15..?-1543).

Link to post
Share on other sites

Un jour un homme est venue se plaindre auprès d'un cheikh de son extrême pauvreté, il lui dit qu'il était dans une grande détresse et préférerait la mort à une telle vie.

Le cheikh lui demanda : " Voudriez vous échanger vos yeux contre dix mille dirhams."

Il répondit : " Certainement pas. "

Le cheikh dit encore : " Voudriez vous echanger votre langue contre dix mille dirhams ? "

L'homme dit : "Naturellement pas."

Le cheikh dit : " Seriez vous d'accord d'avoir vos mains et pieds coupés en échange de vingt mille dirhams."

L'homme répondit que "Non."

Le cheikh demanda : " Seriez vous prêt a perdre l'esprit en échange de dix mille dirhams ? "

L'homme répondit qu'il n'y était pas disposé.

À ceci, le cheikh lui dit :

"N'avez-vous pas honte de vous-même ? Vous admettez qu'Allah vous a accordé tant de cadeaux précieux, dont la valeur selon votre propre évaluation, excède cinquante mille dirhams et vous vous plaignez de la pauvreté ! "

Link to post
Share on other sites

Au 1er siècle de l'hégire dans la ville de Koufah, dans une de ses rues, un homme nommé Sabeth marche sous un soleil brûlant en plein midi. Il arrive dans un jardin et voit une pomme tombée à terre. Il la ramasse, et en mange la moitié. Puis il se rappelle qu'il n'a pas le droit de faire cela, et se blâme d'avoir mangé la moitié de cette pomme. A ce moment survient le jardinier, et Sabeth lui dit :

 

" Je vous demande pardon, pour la moitié que j'ai mangé ; tenez, je vous rends ce qui reste de la pomme. "

 

Le jardinier dit : " Je ne suis pas le propriétaire du jardin, et je n'ai pas le pouvoir de vous accorder le pardon. "

 

" Qui est le propriétaire alors ? " Demanda Sabeth

 

Le jardinier lui montre sa maison. Sabeth va le voir et lui raconte ce qui s'est passé.

 

Le propriétaire dit : " Je vous pardonne à une seule condition. Si vous l'acceptez vous êtes pardonné, sinon vous me rendrez des comptes au jour du jugement dernier devant Celui qui veille tout le temps et qui n'oublie rien. "

 

Sabeth se met à trembler de tout son corps, de peur que la condition ne soit trop dure.

 

" Quelle est cette condition ? " Demanda t-il. - " Je veux vous donner ma fille en mariage." Répondit le propriétaire.

 

" Est ce là une condition ? C'est plutôt un prix de mérite et une récompense d'encouragement. "

 

Mais le propriétaire du jardin poursuit aussitôt : " Je vais vous décrire ma fille : Elle est aveugle ; sourde ; muette ; handicapé. " " Elle ne peut ni entendre " " Ni parler " " Ni voir " "Ni marcher " " Si vous la prenez pour épouse, je vous pardonne, sans cela vous ne pouvez bénéficier de mon pardon. "

 

Sabeth réfléchit longuement, la tête baissée. Puis dit : " Je l'épouserai. Et maintenant pardonnez moi. Je la servirai devant Dieu Tout Puissant. "

 

Le propriétaire fait venir deux compagnons du Prophète pour être les témoins du mariage. Puis arrive le jour du mariage. Le père de la fille dit : " Je vous ai préparé une chambre dans ma maison. "

 

Ensuite il introduit sa fille dans la chambre et Sabeth entre a son tour. Et il la voit assise, il lui adresse le salut conformément aux préceptes de l'Islam.

 

Son père avait dit qu'elle était aveugle, muette, sourde, et handicapé. Or elle répond à son salut, puis se lève, et lui serre la main. Il constate alors qu'elle n'est ni aveugle, ni sourde, ni muette, ni handicapé.

 

Il lui dit : " Expliquez moi ! Je ne trouve rien en vous de ce que votre père m'avait raconté."

 

Elle lui répond : " Mon père ne vous a pas menti : "

 

" Il a dit que je ne voyais pas, et effectivement, je suis aveugle à tout ce qui puisse provoquer la colère de Dieu Tout Puissant. "

 

 

[Et dis aux croyantes de baisser leurs regards [...]] ( Sourate 24. verset 31)

 

" Il vous a dit également que j'étais sourde et effectivement ; mes oreilles n'ont jamais entendu une médisance, ni une diffamation, ni une frivolité, ni une futilité. "

 

[Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages; et qui, lorsqu'ils passent auprès d'une frivolité, s'en écartent noblement] ( Sourate25. verset 72)

 

" Il vous à dit que j'étais muette et effectivement ; Je n'ai jamais prononcé une parole susceptible de susciter la colère de Dieu. Je suis muette à tout ce qui peut me divertir de ma vocation de Dieu. "

 

[Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture. afin qu'Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande réussite.] ( Sourate 33. verset 70-71)

 

Il vous a dit que j'étais handicapé et effectivement ; Je ne fréquente aucun lieu qui ne donne pas satisfaction à Dieu. Je vais seulement à la mosquée et accomplir de bonnes oeuvres." " Mon père n'a pas menti mais a bien dit la vérité. "

 

Sabeth la regarde alors, et la trouve d'une beauté éblouissante.

 

Savez-vous quel fils Dieu leur a donné ? Il a donné naissance au grand imam, Abou hannifa.

 

La bonne terre fournit une bonne récolte par la permission de Dieu, et la terre ingrate ne donne que peu de récolte.

Link to post
Share on other sites
Guest Joud

Un oisillon est accidentellement tombé de son nid ...Il faisait tellement froid que le pauvre ne cessait de piailler ... Une vache qui passait par là, le prenant en pitié , lacha sur lui une grosse bouse bien chaude pour le réchauffer ... Etouffant sous la bouse , l'oisillon ressortit la tete et se remit à piailler de plus belle ... Un coyote l'entendit , s'en approcha , le prit entre ses doigts et l'avala d'un coup.... MORALITES :

 

1) Ceux qui vous veulent du bien , vous font parfois du mal sans le vouloir (la vache).

2) Ceux qui vous veulent du mal , vous font parfois un grand bien sans le vouloir (le coyote).

3) Il faudrait savoir se taire , meme lorsqu'on est dans la m.....

Link to post
Share on other sites

superbes histoires.

merci solitaire du partage.__________________

"aimer n'implique pas vivre ensemble mais plutôt implique vivre heureux et libre dans la vie."

FD

 

de rien, les histoires et les sagesses manquent à nos discussions familiales et entre amis...la parabole a tout détruit,

Link to post
Share on other sites
waw macha allah pour la dernière histoire juste magnifique si seulement j'étais sourde muets handicapé et aveugle comme cette femme

 

c'est facile de l'être, il suffit de le vouloir sincèrement ! les mêmes causes engendrent les mêmes effets…el mouminouna lilmouminatte,

Link to post
Share on other sites
Guest dounia25

Il était une fois une jeune guerrière à qui son maître dit qu'elle devait engager le combat contre la peur. Elle ne voulait pas le faire. Ça lui semblait trop agressif, effrayant, hostile. Mais le maître la poussa non sans lui donner quelques instructions avant la bataille.

 

Quand le jour du combat arriva, la jeune guerrière se tint d'un côté et la peur de l'autre. La première se sentait bien petite face à la seconde, qui avait l'air grande et courroucée. Toutes deux avaient leurs armes. Mais il fallut faire le premier pas. La jeune guerrière s'enhardit, avança vers la peur, se prosterna trois fois et lui demanda : "Puis-je avoir la permission de me mesurer à vous ?".

 

La peur, agréablement surprise, lui dit : "Merci d'avoir tant de respect pour moi. Il est rare qu'on sollicite ma permission. La plupart du temps, je m'impose sans qu'on m'y ait invité".

 

Alors la jeune guerrière lui demanda : "Comment puis-je vous vaincre?" La peur répliqua: "Je parle très vite et je m'approche tout près de votre visage : voilà mes armes. Généralement, vous vous troublez et vous faites tout ce que j'ordonne. Mais si vous ne faites pas ce que je vous dis, je n'ai aucun pouvoir.

 

Vous pouvez m'écouter, avoir du respect pour moi et même être convaincue de l'influence que j'ai sur vous, mais si vous ne m'obéissez pas, je suis totalement désemparée". C'est ainsi que la jeune guerrière apprit à vaincre la peur: en l'accueillant, sans pour autant lui laisser le dernier mot.

Link to post
Share on other sites
Guest Joud

Le vieux cheval

 

Un vieux fermier possédait un vieux cheval avec lequel il labourait ses champs. Un jour le cheval s'enfuit vers les collines.

 

Aux voisins qui le prenaient en sympathie, le vieillard répondit:" Chance? malchance? qui sait? "

 

Une semaine plus tard, le cheval revint des collines avec un troupeau de chevaux sauvages, et les voisins félicitèrent le fermier pour sa bonne chance.

 

Il répondit encore :" Chance? malchance? qui sait? "

 

Puis, lorsque son fils, voulant dompter un des chevaux sauvages, fit une chute et se brisa la jambe, tout le monde crût que c'était une grande malchance.

 

Le fermier, lui, se contenta de dire :" Chance? malchance? qui sait? "

 

Quelque semaines plus tard, l'armée entra dans le village, et mobilisa tous les jeunes gens valides. Quand ils aperçurent le fils du fermier avec sa jambe cassée, ils le dispensèrent du service.

 

Etait-ce de la chance? de la malchance? qui sait?

 

Tout ce qui à première vue peut être un mal, peut, en fait , être un bien déguisé. Et tout ce qui à première vue semble un bien, peut en réalité être un mal.[/COLOR]

Link to post
Share on other sites

Une nuit froide, alors qu'un arabe était assis dans sa tente, un chameau introduisit gentiment son nez sous le battant et regarda en disant: "Maître, laissez-moi seulement mettre mon nez dans la tente. Il fait froid et tempête dehors."

"Certainement et bienvenue" dit le maître en se retournant et s'endormant de nouveau,

Un peu plus tard, l'arabe se réveilla pour constater que le chameau avait non seulement mis son nez dans la tente mais aussi sa tête et son cou. Le chameau, retournant sa tête, dit : Je vais prendre juste un peu plus d'espace si je place mes pattes de devant dans la tente. C'est difficile de rester dehors."

"Oui, tu peux entrer tes pattes de devant," dit le maître, se déplaçant un peu pour laisser de la place, car la tente était petite.

Finalement, le chameau dit, "Puis-je entrer complètement à l'intérieur ? Je garde la tente ouverte en me tenant comme je le fais."

Oui, oui, dit l'arabe. Entre complètement à l'intérieur. Ce sera peut-être mieux pour nous deux."

Alors le chameau s'entassa à l'intérieur. L'arabe réussit difficilement à se rendormir dans ce cantonnement encombré. Lorsqu'il se réveilla de nouveau, il était dehors au froid et le chameau avait la tente pour lui tout seul.

Link to post
Share on other sites

Un jour, dans un village guarani, le vieux chef vint à mourir et les deux meilleurs guerriers commencèrent à se disputer la succession.

Le premier disait:


-"Je suis le plus fort de tous! Je n’ai jamais eu peur de rien, et je dois être choisi pour ces raisons." 


Le second affirmait:


-"Moi aussi je n'ai jamais eu peur, et de plus je sais parler aux oiseaux : c’est moi qui doit être choisi."


 

Chacun des deux hommes avait ses partisans dans le village,

les discussions devenaient de plus en plus animées, de plus en plus violentes, et le doyen de la tribu décida d’intervenir avant que les deux clans en viennent à sortir les armes.


Le vieil homme fit venir un autre guerrier, celui qui tirait le mieux à l’arc, et lui demanda de décocher deux flèches dans la jungle, le plus loin possible. Puis il se tourna vers les deux prétendants et leur dit:


-"Je désignerai chef celui qui sera le premier à me ramener une de ces flèches."


Les deux hommes disparurent aussitôt en courant dans la jungle, et les villageois restèrent à attendre que la décision se fasse.

Les heures passèrent, et au moment où le soleil disparaissait derrière les arbres, on vit revenir les deux guerriers, ensemble, tenant chacun une des flèches.

 

Le doyen décida donc, dès le lendemain matin, de leur donner une nouvelle épreuve. Il les emmena au bord de la rivière, là où le courant était le plus fort, le plus tumultueux, et leur dit:


-"Vous avez une heure, jusqu’à ce que le soleil arrive à son zénith, pour pêcher le plus gros poisson possible."


Les deux hommes plongèrent aussitôt sous les yeux des villageois qui les encourageaient en les regardant se débattre dans les flots.

Mais lorsque l’heure se fut écoulée, ils ressortirent ensemble de l’eau, avec des prises qui s’avérèrent parfaitement égales en taille et en poids.

Il était encore une fois impossible de prendre une décision.

 

Le soir même, le doyen les emmena vers un endroit où poussaient deux énormes orangers.

Il leur dit:


-"Vous avez une heure, jusqu’au coucher du soleil, pour cueillir le plus de fruits possible sans en laisser tomber un seul à terre."


Les deux hommes grimpèrent dans les arbres et commencèrent à cueillir les oranges sous les cris de la foule, jetant les fruits dans de grands paniers posés au pied des arbres.

 

Le soleil se coucha, les paniers remplis d’oranges furent soigneusement examinés, pour en arriver à la triste conclusion que les paniers pesaient le même poids et contenaient le même nombre de fruits.

Cette fois-ci le doyen s’avoua vaincu :


-"Je n’ai plus d’épreuves à faire passer donc je ne sais toujours pas qui doit être chef."

 

Les discussions entre les deux clans reprirent dès l’aube, plus vives que jamais, et les couteaux jaillirent soudain des fourreaux.

Mais à cet instant, un vieil homme apparut au milieu de la foule.

Les villageois s’inclinèrent, reconnaissant tout de suite l’incarnation de Tupa l’Esprit du Bien.

L'ange s’adressa d’abord au doyen, le remerciant de ses efforts, mais lui faisant également remarquer qu’il avait oublié ce qui était peut-être la plus importante de épreuves: celle de la sagesse.

Il invita donc les deux prétendants à le suivre dans la jungle pour qu’une décision puisse enfin être prise.

A la suite de l'ange, ils marchèrent des heures durant, ne sachant où ils allaient, jusqu’au moment où Tupa se pencha à terre et ramassa quelque chose. Il se retourna, sa main tendue vers eux, et leur dit:


-"Regarder attentivement le papillon dans ma main, parce que c'est un papillon magique, qui ne peut être vu que par les hommes sages."

 

Tupa demanda donc au premier guerrier s’il voyait l’insecte:


-"Oui!" dit l'homme.

Tupa se tourna vers le second homme et lui posa la même question.

Le guerrier resta longuement silencieux et finit par répondre:


-"Je ne vois rien." 


Tupa sourit et lui dit:


-" Ce sera toi le chef, car il n’y avait effectivement rien à voir dans ma main et tu as eu la sagesse de t’en tenir à la stricte vérité même si elle allait contre toi".

 

On dit que ce fut l’un des meilleurs chefs que les Guaranis aient jamais connus, avec un règne qui s’avéra long et prospère. Et l’on dit aussi que cet homme si sage était celui qui savait parler aux oiseaux.

Link to post
Share on other sites
Guest Simrane

Histoire : La Sagesse d'un Savant (Les 3 Filtres)

 

Il était une fois, à l'époque des califes abbassides, dans la capitale musulmane Bagdad, un grand savant connu pour sa sagesse. Cet homme avait passé sa vie à étudier le Coran et les paroles du Prophète et il était très pieux. Jamais on ne l'entendait dire du mal de quelqu'un, se moquer des autres ni répéter des paroles inutiles. Tout le monde l'aimait, car il avait toujours une parole gentille ou un sourire pour les gens qu'il rencontrait, et il était toujours prêt à aider les autres.

 

Un jour, l'un de ses voisins vint le trouver :

 

- As-salamou alaykoum !

 

- Wa alaykoum as-salam wa-rahmatou llahi wa-barakatouhou, répondit le savant.

 

- Sais-tu ce qu'on vient de me dire à propos de ton ami Abdallah ? Poursuivit le voisin.

 

- Attends un peu, répliqua le savant.

Je vois que tu brûles d'envie de me dire quelque chose.

Mais avant que tu me le dises, j'aimerais te faire passer un petit test.

Cela s'appelle le test des trois filtres...

 

- Des trois filtres ?! S'étonna le voisin.

 

- Exactement, poursuivit le savant.

Avant que tu ne me parles de mon ami, ce serait une bonne idée de prendre le temps de filtrer ce que tu comptes me dire.

Nous allons faire passer ce que tu voulais me dire dans trois filtres : ce qui en restera, tu pourras me le dire.

C'est pourquoi j'appelle cela le test des trois filtres.

 

- Tu es prêt ?

 

- Oui, répondit l'homme, de plus en plus étonné. (En effet, quand il bavardait avec ses voisins, il n'avait pas l'habitude de prendre tant de précautions).

 

- Commençons, dit le savant.

Le premier filtre est celui de la vérité.

As-tu bien vérifié que ce que tu veux me dire est vrai ?

 

- Non, répondit l'homme. En fait on vient juste de me le raconter et...

 

- Bien, dit le savant.

Donc, tu n'es pas du tout sûr que ce soit vrai.

Le filtre de la vérité n'a pas gardé ce que tu voulais me dire.

Essayons maintenant le second filtre, celui du bien.

Est-ce que ce que tu voulais me dire sur mon ami est quelque chose de bien ?

 

- Euh, non, au contraire...

 

- Ah, poursuivit le savant.

Donc tu voulais me dire quelque chose de mal sur mon ami, mais tu n'es pas certain que ce soit vrai.

Je ne sais pas si je vais pouvoir t'écouter...

Mais peut être que tu réussiras quand même le test,

car il reste encore un filtre : le filtre de l'utilité.

Si tu me dis ce que tu voulais me dire sur mon ami, est-ce que cela me sera utile ?

 

- Euh bien...non, pas vraiment.

 

- Alors, conclut le savant, si ce que tu voulais me dire n'est pas vrai, n'est pas bien et n'est même pas utile, ce n'est pas la peine de me le dire, tu ne crois pas ?

 

Les paroles peuvent faire beaucoup de mal, et il ne faut pas les répandre n'importe comment.

Une parole qui n'est ni vraie, ni bonne ni utile ne vaut pas la peine d'être dite.

 

Alors avant de te dire quelque chose, ou de répéter ce qu'on t'a raconté, n'oublie pas de soumettre tes paroles au test des trois filtres !

Cela t'évitera certainement des péchés.

 

 

 

Allah nous dit dans le Coran :

 

«Ô vous qui croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux-ci soient meilleurs que ceux-là. Que les femmes ne se moquent pas les unes des autres, car

il se peut que celles-ci soient meilleures que celles-là. Ne vous calomniez pas

les uns les autres, et ne vous donnez pas de sobriquets injurieux.

Quel vilain mot que « perversion », quand on a déjà la foi.

Ceux qui ne se repentent pas, voilà les injustes.»

(Sourate 49, verset 11)L

Link to post
Share on other sites

Un homme est allé chez un coiffeur pour couper ses cheveux et sa barbe. L'homme et coiffeur ont commencé à parler. Ils ont parlé de tant de choses et de divers sujets.

 

Quand ils ont par la suite touché au sujet de Dieu, le coiffeur dit :

Je ne crois pas que Dieu existe.

Pourquoi vous dites ça ? a demandé le client.

Bon, vous devez juste sortir dans la rue pour vous rendre compte que Dieu n'existe pas.

Est-ce que, si Dieu existait, y- aurait 'il tant de personnes malades? Y aurait-il des enfants abandonnés ?

Si Dieu existait, on ne souffrirait pas de douleur.

Je ne peux pas m'imaginer aimer un Dieu qui permettrait tous ça.

 

Le client a pensé pendant un moment, mais n'a pas répondu parce qu'il n'a pas d'argument. Juste après, il voit un homme dans la rue avec des cheveux longs, visqueux, sales. Il semble très sale.

 

Le client revient et entre dans le magasin du coiffeur encore et il dit au coiffeur :

Tu sais quoi ? Les coiffeurs n'existent pas.

Comment pouvez vous dire ça ? a demandé le coiffeur étonné.

Je suis là et je suis un coiffeur et je viens de vous couper les cheveux

Non ! hurle le client.

Les coiffeurs n'existent pas ; parce que s'ils existaient, il n'y aurait personne avec de longs cheveux sales comme cet homme qui est dehors.

Ah, mais les coiffeurs existent ! Ce qui se produit, c'est que ces gens ne viennent pas à moi.

Exactement ! affirme le client.

C'est bien ça ! Dieu, aussi, existe ! Ce qui se produit, c'est que les gens ne vont pas chez lui et ne le recherchent pas.

C'est pourquoi il y a tellement de douleur et de souffrance dans ce monde.

Link to post
Share on other sites

Une petite fille demande un jour à sa mère: Maman, comment la race humaine est-elle apparue?

La maman répond : Dieu fit Adam et Eve et ils eurent des enfants. C'est ainsi que la race humaine est apparue.

Deux jours plus tard, la petite fille pose à son père la même question.

Le papa répond : il y a très longtemps existaient les singes. Au fil des années ils se transformèrent pour devenir des hommes. C'est ainsi qu'est apparue la race humaine.

Confuse, la petite fille retourne voir sa mère et lui demande : Maman comment se fait-il que tu m'aies dit que la race humaine a été créée par Dieu et que papa m'affirme qu'elle vient du singe ?

Chérie, répond la maman, c'est que moi je t'ai parlé de l'origine de ma famille et ton père de la sienne !

Link to post
Share on other sites
Guest palestine libre!
Une petite fille demande un jour à sa mère: Maman, comment la race humaine est-elle apparue?

La maman répond : Dieu fit Adam et Eve et ils eurent des enfants. C'est ainsi que la race humaine est apparue.

Deux jours plus tard, la petite fille pose à son père la même question.

Le papa répond : il y a très longtemps existaient les singes. Au fil des années ils se transformèrent pour devenir des hommes. C'est ainsi qu'est apparue la race humaine.

Confuse, la petite fille retourne voir sa mère et lui demande : Maman comment se fait-il que tu m'aies dit que la race humaine a été créée par Dieu et que papa m'affirme qu'elle vient du singe ?

Chérie, répond la maman, c'est que moi je t'ai parlé de l'origine de ma famille et ton père de la sienne !

 

Hahaha! Bien ouéj;)

Link to post
Share on other sites

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent.

Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.

“Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince.

Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Vieux Sage, cependant je veux bien te donner quelques indications.

Sur ta route, tu trouveras 3 portes.

Lis les préceptes indiqués sur chacune.

Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Si tu cherchais à t'en détourner, tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Vas, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."

 

Le Vieil Homme disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

CHANGE LE MONDE.

"C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent vraiment pas."

Et il entama son premier combat.

Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.

Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais il ne trouva pas l'apaisement du coeur.

Il réussit à changer certaines choses mais la plupart lui résistèrent.

 

Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, à discerner entre

ce qui est en mon pouvoir et ce qui échappe à mon contrôle,

entre ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas.

- C'est bien, dit le vieux Sage. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.

Et le Vieil Homme disparut.

 

Peu de temps après cette rencontre, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait lire sur le fronton : CHANGE LES AUTRES.

"C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction, mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration."

Et il s'insurgea contre tout ce qui le dérangeait et lui déplaisait chez ses semblables.

Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts.

Ce fut là son deuxième combat.

Bien des années passèrent.

 

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont ni la cause, ni la source de mes joies, de mes peines, de mes satisfactions et de mes déceptions. Ils ne font que les révéler et me donner l'occasion de les voir.

C'est en moi que prennent racine toutes ces émotions."

- Tu as raison, dit le Vieux Sage.

Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi la joie et le plaisir. Sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance et frustration. C’est à travers eux que la Vie t'enseigne et qu'elle te montre le chemin qu’il te reste à parcourir

Et le Vieil Homme disparut.

 

Le Prince continua son chemin et se trouva bientôt face à une autre porte sur laquelle était écrit : CHANGE-TOI TOI-MÊME.

Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est tout ce qu’il me reste à faire !

Et il entama son 3ème combat.

Il chercha à modifier son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.

Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès et beaucoup d’échecs, le Prince rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda :

 

“Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à changer.

- "C'est bien," Vieux dit le Sage.

- Oui, répondit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous et contre moi-même. Cela ne finira-t-il donc jamais ?

Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat,

de renoncer à vouloir tout changer, de tout abandonner, de lâcher prise."

"C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage, mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru."

Et le Vieil Homme disparut.

 

Le Prince se retourna et vit dans le lointain la dernière porte qu’il avait franchie.

Il s'aperçut en s’approchant qu'elle portait au dos une inscription qui disait : ACCEPTE-TOI TOI-MÊME

Le Prince s'étonna de ne pas avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte dans l'autre sens.

"Quand on combat on devient aveugle ?” se dit-il.

Il vit aussi, éparpillé, gisant sur le sol, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :

ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites et tous ses vieux démons.

Il apprit à les connaître, à les accepter et à les aimer.

Il apprit à s'aimer, sans se comparer, sans se juger, sans se blâmer.

Et il continua son chemin.

Quand il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, qu’en détestant ou en refusant une partie de moi, je me condamnais à n’être jamais en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter tel que je suis.

C'est bien, dit le Vieux Sage, c'est la première Sagesse.

Maintenant tu peux repasser la 3ème porte.

Et le vieil homme disparut.

 

Et le Prince continua son chemin.

Il aperçut bientôt l’arrière de la seconde porte sur laquelle étaient gravés ces mots : ACCEPTE LES AUTRES.

Il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées, celles qu'il avait aimées et celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il ne voyait plus les imperfections et les défauts

qui l'avaient tellement gêné autrefois et contre quoi il s'était battu.

Quand il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.

J'ai appris à les accepter et à les aimer tels qu’ils sont.

- "C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.

Maintenant tu peux repasser la deuxième porte.

Et le vieil homme disparut.

 

Et le Prince continua son chemin.

Il arriva bientôt derrière la première porte,

au dos de laquelle était écrit : ACCEPTE LE MONDE.

 

Curieux, se dit-il, que je n'avais pas vu cette inscription.

Il regarda autour de lui et vit le monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection.

Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

- J'ai appris, répondit le Prince, que le monde est le miroir de mon coeur. Que je ne voyais pas le monde, je me voyais dans le monde. Quand j’étais enjoué, le monde me semblait gai.

Quand j’étais accablé, il me semblait triste. Le monde n'est ni triste, ni gai. Il est là, il existe, c'est tout.

Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à l’accepter sans le juger." C'est la 3ème Sagesse, dit le vieux Sage.

Te voilà maintenant en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.

 

Un profond sentiment de paix, de sérénité et de plénitude envahit le Prince. Pour mieux goûter cette sensation nouvelle, il ferma les yeux un instant. Quand il les rouvrit, le Vieil Homme avait disparu.

Link to post
Share on other sites
merci pour le partage belle histoire

 

Un beau matin de printemps, un fermier et son fils emmenaient leur âne au marché

pour le vendre.

 

Le père et son fils marchaient et l'âne les suivait. A peine avaient-ils fait quelques pas qu'ils rencontrèrent un groupe de filles marchant dans la direction opposée.

- " Regardez-les ! ", s'est exclamée une des filles en montrant le fermier du doigt,

"Qu'ils sont idiots ! Ils marchent à pied alors qu'ils pourraient monter sur leur âne! ".

Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter à l'arrière de l'âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché...

 

Ils passèrent devant un groupe d'hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire :

" Les jeunes n'ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours.

Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père! ".

Le fils descendit alors d'un bond et son père prit sa place...

Bientôt, ils croisèrent des femmes avec leurs enfants.

" Regardez cet homme cruel ! " se sont-elles écriées !

" Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre!

Le fermier s'est alors arrêté et a soulevé le garçon pour le mettre derrière lui...

Ils continuèrent leur chemin et étaient presque arrivés au marché quand un commerçant les arrêta .

" Est-ce votre âne? " a-t-il demandé.

" Oui," a répondu le fermier.

" Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez," a répondu le commerçant.

" Deux personnes à l'arrière d'un âne, c'est trop !

Il va sûrement mourir de cette façon. Vous devriez plutôt le porter!"

 

Suite à ce conseil, le fermier et son fils descendirent de l'âne, lui lièrent ses pattes et le portèrent. Mais l'âne refusa d'être ainsi porté et, luttant à coups de pattes, il cassa la corde qui tenait ses pattes puis tomba dans une rivière près de la route et se noya. Le fermier n'ayant rien pu faire, il retourna bredouille à la maison.

 

Quoi que l'on dise, quoi que l’on fasse, les gens trouveront toujours quelque chose à dire. Alors, oeuvrons selon ce qui satisfait Allah car c'est à Lui Seul que nous devons plaire. Et quant aux conseils d'autrui, prenons-en le meilleur et laissons le reste !

Link to post
Share on other sites
Un jour un homme est venue se plaindre auprès d'un cheikh de son extrême pauvreté, il lui dit qu'il était dans une grande détresse et préférerait la mort à une telle vie.

Le cheikh lui demanda : " Voudriez vous échanger vos yeux contre dix mille dirhams."

Il répondit : " Certainement pas. "

Le cheikh dit encore : " Voudriez vous echanger votre langue contre dix mille dirhams ? "

L'homme dit : "Naturellement pas."

Le cheikh dit : " Seriez vous d'accord d'avoir vos mains et pieds coupés en échange de vingt mille dirhams."

L'homme répondit que "Non."

Le cheikh demanda : " Seriez vous prêt a perdre l'esprit en échange de dix mille dirhams ? "

L'homme répondit qu'il n'y était pas disposé.

À ceci, le cheikh lui dit :

"N'avez-vous pas honte de vous-même ? Vous admettez qu'Allah vous a accordé tant de cadeaux précieux, dont la valeur selon votre propre évaluation, excède cinquante mille dirhams et vous vous plaignez de la pauvreté ! "

 

merci Solitaire pour cette magnifique histoire, elle est pleine d'enseignements et sagesses...

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...