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Histoires de sagesse !


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Guest Damnée sur terre

J'ai ouvert un même topic, ne sachant pas qu'il y en avait déjà un :rolleyes:

 

Très belles histoires, je ne risque pas de m'ennuyer, vais les lire une par une, seulement, il aurait été plus judicieux s'il aurait été déplacé vers la rubrique: Littérature, Culture, Art c'est ça place je pense :)

 

Dieu a-t-il créé le mal ?

 

Le mal existe-t-il ?

 

Un professeur universitaire défia ses étudiants avec cette question :

 

 

Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?

 

 

Un étudiant répondit bravement, "oui, Il l'a fait !"

 

 

Le professeur dit, "Dieu a tout créé ?"

 

 

"Oui, monsieur", répliqua l'étudiant.

 

 

Le professeur répondit, "si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais."

 

 

L'étudiant fut silencieux devant une telle réponse.

 

 

Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

 

 

Un autre étudiant leva sa main et dit, "Puis-je vous poser une question professeur ?"

 

 

"Bien sûr", répondit le professeur.

 

 

L'étudiant répliqua, "Professeur, le froid existe-t-il ?"

 

 

"Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ?" dit le professeur.

 

 

Le jeune homme dit, "En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur."

 

 

L'étudiant continua. "Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?"

 

 

Le professeur répondit, "Bien sûr qu'elle existe !"

 

 

L'étudiant : "Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus.

 

 

L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'ondes de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu’occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière."

 

 

Finalement, le jeune homme demanda au professeur, "Monsieur, le mal existe-t-il ?"

 

 

Maintenant incertain, le professeur répondit, "Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal !"

 

 

L'étudiant répondit, "Le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son cœur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière."

 

 

Le professeur s’assis abasourdi d’une telle réponse.

 

Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein

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Guest Damnée sur terre

Mais non, lorsque j'ai ouvert le topic je ne savais pas qu'il y en avait un autre, j'ai juste ajouté cette histoire qui n'a pas été mentionnée ici ;) et je laisse tomber mon topic, c'est comme si j’éteignais la télé du salon, pour reprendre l'histoire du film, en le regardant à la télé de ma chambre :mdr:

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Guest D. ESSERHANE
Mais non, lorsque j'ai ouvert le topic je ne savais pas qu'il y en avait un autre, j'ai juste ajouté cette histoire qui n'a pas été mentionnée ici ;) et je laisse tomber mon topic, c'est comme si j’éteignais la télé du salon, pour reprendre l'histoire du film, en le regardant à la télé de ma chambre :mdr:

 

alors finie la sagesse?

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Guest Damnée sur terre
Si tu te disais qu'il serait plus sage que j'en finisse avec ces histoires de sagesse

A toi de voir

 

Quand est ce j'ai dit ça? awah c'est toi qui prends des joints :mdr:

 

J'ai dit que j'allais pas m'ennuyer à lire ces histoires :rolleyes:

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Guest D. ESSERHANE
Pourquoi? n'est pas sagesse ce que je viens de faire :(

 

J'ai oublié de préciser qu'elles étaient toutes les deux allumées :D

les clopes ou les joints

bon, on attend une autre histoire de sagesse, si tu le veux bien, ok?

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Quand le sage désigne la lune, les idiots regardent le doigt.

 

- Tu m’as déjà entretenu de la folie, Maître.

 

- Oui. C’est un sujet qui passionne les jeunes fous de ton espèce. C’est comme leur tendre un miroir. Mais ils s’y reconnaissent rarement.

 

- Moi, je m’y reconnais à merveille. Mais je ne suis plus si jeune.

 

- Peuh ! A côté de moi, tu fais figure de poupon. Tu as encore du lait à la bouche. Lèche-toi les babines et vide ton sac. Que me veux-tu avec cette histoire de folie ? N’es-tu pas rassasié de folie ?

 

- Quant on est vraiment fou on n’en a jamais assez. Pardonne-moi, Maître, c’était une boutade. Tu m’as parlé de la folie, Maître, mais tu n’as jamais rien dit de la bêtise. Tu m’as déjà déployé toute la palette des sentiments humains et même les autres. Tu as dénoncé la haine, dévoilé la jalousie, raillé l’amour, exalté la candeur, que sais-je encore, prêché le renoncement, et tu as laissé de côté la bêtise. Et pourtant, que de bêtises ne commet-on point en son nom !

 

- Que dire de la bêtise ? Elle est si répandue qu’on ne la voit même plus. Le sage ne s’en soucie pas plus que de la pluie sur son chapeau.

 

- Tu parles-là, Maître, de la bêtise ordinaire. On s’y habitue ; il faut bien. Elle florissait tant à ma cour que j’en étais émerveillé. Mais je veux parler de cas exceptionnels. Des gens dont l’idiotie confine au génie. L’idiotie n’est-elle pas le contraire de la sagesse, Maître ?

 

- On peut voir ça comme ça. Si l’on veut. Mais où Diable veux-tu en venir ?

 

- A ceci, Maître : si l’idiotie est le contraire de la sagesse, alors, il faut un très grand sage pour contrebalancer un très grand idiot.

 

- C’est ce qui arrive parfois dans les contes de fée. Dans le monde de tous les jours, hélas, on rencontre pas mal d’idiots mais les sages ne courent pas les rues. Je veux parler des vrais, naturellement, pas des charlatans qui font commerce de leur prétendue sagesse.

 

- J’en ai connu de ceux-là, du temps où je régnais, Maître. Ils s’agglutinaient autour du trône comme des nuées de taons sur la croupe d’un cheval fourbu. Ils m’offraient leur soutien et me faisaient payer cher leurs conseils. Ils tenaient boutique de sagesse, mais ils n’avaient pas le moindre échantillon en vitrine.

 

- Il n’y avait vraiment pas de sage, à ta Cour ?

 

- Tu penses bien que non, Maître. S’il y en était venu un, il aurait pris ses jambes à son cou à peine dans les murs. Une cour princière ressemble à un bocal grouillant de scorpions. C’est une maison de fous où règne la loi du plus impitoyable. Par chance, c’était moi. Non, il n’y avait pas de sage en mon palais, et si j’en avais démasqué un, je l’aurais fait mettre à mort sur-le-champ. Pour insolence. La sagesse est un luxe de faible.

 

- Tu devais être un monarque terrible, je n’en doute pas.

 

- Oh, pas plus que mon père, ni que son père à lui, d’ailleurs. Nos sujets s’étaient faits à la poigne de fer de notre lignée. Elle les rassurait. Ils pensaient qu’elle s’abattrait avec autant de vigueur sur leurs ennemis. En bref, la sagesse était bannie de ma Cour. En revanche, je t’ai déjà dit que la bêtise y foisonnait. Mais parmi tous ces imbéciles, il y avait un véritable idiot, un homme dont la stupidité défiait l’entendement. Je ne parle pas d’un pauvre idiot de naissance, victime d’un maléfice congénital. Non je parle d’un idiot sain d’esprit et de corps, un idiot qui s’est fait lui-même, quoi.

 

- Oh, je te vois venir. Toi tu meurs d'envie de me raconter une histoire !

 

- Et quoi d’autre, Maître ? D’autant que celle-ci s’accorde à merveille à notre sujet du jour, la bêtise.

 

- C’est toi qui en as fais le sujet du jour, faux jeton ! N’importe, continue. Je suis curieux de voir ce qu’un imbécile peut raconter à propos d’un idiot.

 

- Merci, Maître. Je n’en attendais pas moins de ta bienveillance. L’homme dont il est question occupait une fonction très subalterne à ma Cour. Même s’il avait été de bonne naissance, il n’aurait pas été apte à grand-chose. Mais son père était commis de cuisine au Palais et sa mère lingère du personnel domestique. Des serviteurs de serviteurs, en quelque sorte. Cela n’aide pas à faire carrière. Lorsque je l’ai rencontré, il travaillait à la buanderie. On pensait peut-être que sa bêtise fondrait sous l’effet de la chaleur.

 

- Il y a une certaine logique là-dedans. Qu’allais-tu faire dans cette buanderie ? Je t’imagine mal en train de repasser ta tunique ou essorer les draps de soie de ta concubine.

 

- J’y allais précisément pour rencontrer cet homme.

 

- L’idiot ? Toi, le Prince, tu as condescendu à te mêler aux lingères et aux repasseuses simplement pour rencontrer un idiot ?

 

- Oh mais ce n’était pas n’importe qui, que cet idiot-là. Je ne me serais pas déplacé pour le premier imbécile venu, tu penses bien, Maître. D’autant que j’avais ce qu’il fallait autour de moi ! Mais de celui-là, on me rabattait les oreilles du lever au coucher. Depuis mon insolente favorite jusqu’au plus modeste de mes chambellans, tous chantaient ses louanges.

 

- Ses louanges ?

 

- Enfin c’est une façon de parler, Maître. Je veux dire par là qu’ils ne tarissaient pas d’épithètes sur l’étendue de sa bêtise. Elle était tout à la fois une source de raillerie, d’étonnement et même d’admiration. Une foule d’anecdotes plus extravagantes les unes que les autres couraient sur lui et le petit peuple, toujours gouailleur, en avait fait le héros d’innombrables histoires drôles – généralement du plus mauvais goût. Inutile de te dire que les plus drôles et les plus grossières ne tardaient pas à remonter jusqu’à moi.

 

- Oui. Le modeste chambellan aura plaisanté avec la chambrière, laquelle se sera confiée au valet de pied son époux, qui n’aura pas manqué de bavarder avec l’une de tes concubines. C’est ainsi que se propagent les histoires drôles. Les autres aussi, d’ailleurs.

 

- Cet idiot-là était devenu une manière de célébrité. Les curieux et les gogos auraient envahi le Palais rien que pour venir voir l’objet de leurs moqueries. J’ai dû faire sévèrement bastonner un de mes meilleurs intendants. Moyennant une roupie d’argent, il faisait entrer clandestinement au Palais des jeunes femmes de la meilleure société pour leur faire voir le phénomène.

 

- L’idiot aurait dû quitter ton service. Sa fortune était faite.

 

- On ne quittait pas le service du Prince comme cela. Ses parents servaient mon père, celui-ci me servait, ses enfants, s’il en avait, serviraient mon héritier. Et puis rappelle-toi, Maître, il était complètement idiot. L’idée de monnayer sa bêtise ne lui serait même pas venue. A force d’ouïr ses faits d’armes, je conçus quelque ombrage de cette notoriété.

 

- Cela ne me surprend guère. Que vaut le prestige du Prince si le dernier des idiots fait davantage parler de lui ?

 

- Je ne te le fais pas dire, Maître ! Aussi décidé-je de voir ce que le bonhomme avait dans son sac. Immédiatement, le chef de ma garde donna l’ordre qu’on m’amène le faquin dare-dare, dûment enchaîné. Je m’y opposai et exigeai de le rencontrer sur son lieu de travail. Je ne voulais pas d’un captif tremblant de peur prosterné à mes pieds sous la menace d’une pique. La terreur aurait pu le faire réfléchir.

 

- Il arrive en effet que la peur donne des ailes à un ***-de-jatte. Pourquoi ne donnerait-elle pas de la jugeote à un abruti ?

 

- En effet, Maître. Lorsque j’ai voulu entrer dans la buanderie, mes gardes tentèrent de m’en dissuader. La chaleur y était trop vive et la vapeur risquerait de me suffoquer. J’ai répondu que je me rendais tous les jours à mon hammam, et que je n’y passais pas moins d’une heure dans l’étuve. On me conduisit au quidam. Tous les employés présents étaient figés de respect et d’appréhension. Lui continuait à travailler comme si de rien n’était. Enfin son contremaître sortit de sa stupeur et l’empoigna rudement. « Arrête, imbécile. Sa Majesté le Rajah est ici et voudrait te parler, tu comprends ? » Rien n’indiqua qu’il ait compris ou non ce que lui vociférait la brute, mais il se laissa traîner docilement jusqu’à moi. C’était un idiot obéissant. « Ainsi c’est toi l’idiot du village ? » lui dis-je « Parmi tous ces imbéciles, c’est toi qui qu’ils ont choisi pour maître ? » Bien entendu, le pauvre bougre n’entendait rien à mes propos, mais il n’en rosissait pas moins de plaisir lorsque je parlais de lui. Cela m’agaça prodigieusement. Je n’étais pas un prince modèle.

 

- Tu n’es pas un disciple modèle non plus. Mais il faut bien que je me contente de toi : tu es le seul que j’aie.

 

- J’ai voulu mesurer sa bêtise. Et la mienne par la même occasion. Je lui parlais en ces termes : « Tu te mesures à moi, vermisseau ? Tu te crois à l’abri dans ton antre embrumée ? Eh bien je vais t’arracher à ton obscurité et te jeter en pleine lumière. On verra si tu feras autant le malin. »

 

- Que comptais-tu faire ?

 

- J’avais toujours eu autour de moi des conseillers aussi stupides que fourbes et corrompus. J’ai voulu en nommer un qui ne fût qu’idiot. Idiot au point de n’être ni fourbe ni corrompu. Il ne serait pas de plus mauvais conseil et me coûterait moins cher. C’était tout bénéfice. Le soir même, c’était chose faite, et dès le lendemain, l’idiot siégeait en mon conseil privé. En tunique brodée d’or, coiffé d’un turban de soie piqué d’un rubis, et sentant le parfum coûteux. La ressemblance avec un vrai ministre était frappante.

 

- J’imagine comment les autres membres du conseil ont pris la chose.

 

- Ils en auraient mangé leur barbe mais ils ne mouftaient pas. Il n’aurait plus manqué que cela ! Et puis la présence d’un imbécile de plus au conseil ne changeait guère les choses. Il ne déparait pas dans le tableau. S’il était vraiment aussi stupide qu’on le racontait, chacun se sentirait un peu plus sage, par comparaison.

 

- Que valaient ses conseils ?

 

- Guère plus que ceux des autres conseillers, mais comme il était en désaccord sur tout avec tous, je suivais les siens. Le royaume ne s’en portait pas plus mal et moi j’étais soulagé du fardeau de la décision. Au bout du compte, c’était toujours le hasard ou le Destin qui décidaient du cours des choses, et l’idiot n’était ni plus imprévisible ni plus cruel qu’eux. Il me fit mener des guerres que je perdis et d’autres que je gagnais. Si j’avais écouté mes conseillers habituels, j’aurais gagné les premières et perdu les secondes. Il fit vaciller les finances du royaume par son ignorance des principes de l’économie, mais les rétablit en dépensant encore plus. Les royaumes voisins se disputaient le privilège de prêter de l’argent à un état si prodigue de ses deniers. Lorsque survint la grande sécheresse, il se distingua en faisant construire d’immenses digues sur les rives des cours d’eaux desséchés. Les grands travaux le réjouissaient. La sécheresse dura trois ans, mais lorsqu’elle prit fin, tous les fleuves du royaume débordèrent. Seules les digues de l’idiot sauvèrent les maigres récoltes.

 

- Tu es sûr qu’il était si idiot que cela, ton idiot ?

 

- Oh il l’était, Maître, c’est indéniable. C’est tout juste s’il était capable de mettre un pied devant l’autre. Et encore : il se cassait la figure dix fois par jour. Il était bête à manger du foin, comme on dit, mais je le nourrissais d’ortolans et de gâteaux à la cannelle car tel était mon bon plaisir. Dans leurs plaisanteries, mes sujets m’associaient désormais à lui. Il était mon mentor, mon âme damnée, celui qui faisait la pluie et le beau temps dans le royaume, mais en mon nom. Les blagues n’en étaient que plus drôles et inconvenantes. J’ai dû sévir : cette fois-ci elles s’en prenaient à la Majesté Royale. J’ai ordonné qu’on saisisse quelques plaisantins.

 

- A feu vif, je suppose. La cruauté est un vice de puissant.

 

- Tu as raison, Maître. J’étais alors un monarque cruel. C’est pourquoi je suis devenu un disciple respectueux. Le respect désarme la cruauté. Après avoir réglé leur compte aux farceurs, j’ai décidé de me séparer de l’idiot. Il avait assez régné à ma place. Désormais, s’il y avait des bêtises à faire, je les ferais moi-même. J’y parvins sans peine.

 

- Je le crois volontiers. Et l’idiot ?

 

- Je lui ai donné assez d’argent pour qu’il se retire à la campagne avec ses parents. Il paraît qu’il s’y épanouit et que sa notoriété fait la prospérité de son village. Il a épousé la fille du maire et on songe à lui pour lui succéder.

 

- Belle histoire, ma foi ! Et quelle morale en tires-tu ?

 

- Il en faut vraiment une, Maître ?

 

- Et comment, béotien ! A belle histoire, bonne morale. C’est l’usage. Par ici la morale.

 

- Eh bien Maître, oserais-je dire que la morale de cette histoire est que la très grande bêtise a parfois les mêmes effets que la plus grande sagesse ?

 

- Moi je dirais plutôt qu’à la cour des imbéciles, l’idiot est roi.

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Les trois tamis.

 

Quelqu'un vient un jour trouver Socrate et lui dit :

"Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

 

-Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire

passer le test des 3 tamis.

-Les 3 tamis ?

 

Le premier tamis est celui de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

-Non. J'en ai entendu seulement parler ...

-Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

 

Essayons de filtrer en utilisant un autre tamis, celui de la bonté.

Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

-Ah non ! Au contraire.

-Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui

et, tu n'es même pas certain si elles sont vraies.

 

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste un tamis, celui de l'utilité.

Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

-Non. Pas vraiment.

 

Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est

ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

 

 

Paroles de sagesse de Socrate.

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J'ai toujours plaisir à lire ses histoires de sagesses, j'ai contribué avec des paroles de Socrate qui sont toujours d'actualité !

Merci Solitaire pour ton topic, certains et certaines devraient en prendre de la graine :)

Continue de nous conter de belles histoires.....:)

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Une fille aveugle se détestait tellement parce qu'elle était aveugle.

Elle haïssait tout le monde sauf son ami un garçon. Il était toujours là pour elle.

Un jour, elle lui dit:

 

« Si seulement je pouvais voir le monde, je me marierais avec toi. »

 

Un jour, quelqu'un lui a fait le don de ses yeux, un donneur anonyme. Quand les bandages ont été enlevés, elle fût capable de tout voir incluant son ami le garçon.

Il lui demanda:

 

« Maintenant que tu peux voir le monde, te marieras-tu avec moi? »

La fille le regarda et elle vit qu'il était aveugle aussi. La vue de ses paupières fermées la bouleversa. Elle ne s'attendait pas à ça.

La pensée de le voir ainsi pour le reste de sa vie la mena à refuser de le marier.

 

Son ami la quitta en pleurs et quelques jours plus tard lui écrivit une note qui disait :

« Prends bien soin de tes yeux, car avant qu'ils deviennent les tiens, ils étaient les miens. »

 

Voilà comment (parfois) le cerveau humain fonctionne quand notre état change.

Seulement très peu de personnes se rappellent ce qu'était la vie avant, et qui était toujours à leurs côtés dans les situations les plus difficiles et douloureuses…

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  • 1 month later...

Le feu de l’amour !

 

Un Sage avait un disciple laïc, celui-ci vivait dans le monde et venait régulièrement rendre visite à son instructeur. Un jour, pendant l’une de ses visites, le disciple annonça joyeusement au Maître qu’il était amoureux d’une femme, et qu’il songeait à vivre avec cette femme pour le restant de ses jours. Le Maître demanda au disciple ce qu’il entendait par être amoureux, et le disciple s’efforça d’exprimer aussi clairement qu’il en était capable la teneur et la nature de son sentiment. « Je ressens comme un feu qui me dévore, comme un vin qui m’enivre, dit le disciple. Quand je pense à ma bien-aimée, un doux frisson me traverse, et mon corps flotte comme sur un nuage, bercé par une indicible sensation de plénitude, réchauffé par une douce et ferme chaleur. Mon esprit nage dans les eaux colorées du ravissement, et ma pensée la plus douce est de me retrouver dans le sein de celle qui est l’étoile de mon cœur. ». Ainsi parla le disciple... Le Maître ne dit rien et laissa le disciple s’en aller.

Quelques semaines plus tard, le disciple revint, la mine défaite et l’esprit confus. « Que se passe-t-il donc ? » questionna le Maître. Après un long silence entrecoupé de soupirs de dépit, le disciple se confia : « La femme que j’aimais est devenue méconnaissable. Ses membres se sont déformés, au point de produire de monstrueuses infirmités. Sa peau s’est ridée et des boutons pleins de pus ne cessent de jaillir comme la lave d’un volcan déchaîné. Sa voix est devenue un croassement désagréable, et son regard n’est plus qu’une ombre sinistre. Je ne l’aime plus, mon sentiment s’est évanoui au fur et à mesure que son corps sombrait dans un cauchemar de laideur. Je reste encore avec elle seulement par devoir et par attachement atavique, mais bientôt je la quitterai. ». Le Maître se contenta ensuite de questionner le disciple sur le véritable fondement du sentiment d’amour qu’il avait éprouvé la première fois. En réfléchissant, le disciple finit par comprendre : « Son corps me paraissait une fleur belle et suave. Les traits harmonieux de son visage, le rebond adoucissant de ses formes, le timbre envoûtant de sa voix, les amusantes inflexions de sa manière de parler, l’éclat pénétrant de ses yeux... sa façon de marcher, le tendre velours de sa peau, sa façon d’être, de mouvoir son corps, la danse cadencée de ses bras, de sa tête... tout cela suscitait en moi un puissant sentiment doux et enivrant. ». Le Maître écouta en silence...

Durant les quelques jours qu’il passa auprès du Maître, le disciple prit le temps de réfléchir à ce qui lui était arrivé. Il avait vraiment cru avoir trouvé l’amour, mais il avait découvert que le sentiment éprouvé se fondait sur une sorte de réactivité instinctive par rapport au corps physique, plus précisément ce sentiment avait pour objets les caractéristiques brutes et les caractéristiques psychophysiques du corps. Après que les caractéristiques qui suscitaient en lui le sentiment amoureux aient disparu, il lui restait une sorte d’attachement instinctif, vestige persistant d’un ancien sentiment fougueux... Il résolut de demander au Maître des explications, et le Sage lui décrivit en quelques mots ce qui s’était passé : « Tu as éprouvé l’amour animal, un sentiment qui peut être vécu avec une grande intensité, d’autant plus que sa composante hormonale en fait une expérience psychophysique très concrète. Un tel sentiment découle d’un programme mental inconscient, propre au patrimoine psychogénétique de l’espèce humaine, qui accorde une grande importance à l’apparence psychophysique des Êtres. Celui qui sait que le masque psychophysique est superficiel et ne saurait avoir quelque importance, ne réagit pas face aux apparences psychophysiques, car une chose reconnue réellement comme étant sans importance ne saurait émouvoir en aucune façon, ou si peu qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un vague et passager borborygme de la sphère instinctive de l’Être physique. Seuls des Êtres immatures connaissent ce sentiment animal, du moins en tant qu’intense expérience, et l’appellent ‘amour’. ».

Le disciple ne fut pas content de s’entendre dire qu’il était immature, il en voulut au Maître durant quelques jours pour cela. Lorsque son mécontentement céda la place à une lucide réflexion, il dût reconnaître qu’effectivement il avait fait preuve d’une navrante immaturité, il s’était laissé affecter par des apparences transitoires. Il résolut de retirer aux apparences transitoires l’importance inconsciente qu’il leur accordait, et décida d’aiguiser son regard et de chercher à saisir l’essentiel... Mais qu’était l’essentiel chez un Être ? Le Maître ne voulut lui fournir aucune explication en ce domaine, et le disciple fut contraint de retourner à son existence quotidienne sans aucune directive... Quelques mois plus tard, par le biais des jeux des relations humaines, il fit la connaissance d’une femme à l’allure extérieure presque neutre : elle n’était pas spécialement belle, sans être particulièrement laide, et ses caractéristiques psychophysiques ne correspondaient en rien aux canons du disciple. Cela aida le disciple à entrer en relation avec cette femme sans soubresauts psychophysiques... Au bout de plusieurs semaines de fréquentation, le disciple se rendit compte qu’il éprouvait un étrange sentiment envers cette femme. Cela était très différent de l’amour animal. A première vue il s’agissait d’une expérience moins intense, du point de vue du vécu physique/hormonal ; mais d’un autre point de vue, cette expérience avait une profondeur, une pureté et une grandeur indéniable. Troublé, le disciple alla voir son instructeur afin d’avoir quelques éclaircissements sur cette étonnante étrangeté.

C’est avec un évident sourire que le Maître l’accueillit. Comme à son habitude, le Maître demanda au disciple de bien vouloir expliciter clairement ce qui le préoccupait, et le disciple s’efforça de dire les choses telles qu’il paraissait les vivre : « J’éprouve comme une brise légère qui me caresse le cœur lorsque je pense à cette femme. Une brise légère, mais solide, forte d’une force tranquille. Cette brise me fait l’effet d’un sentiment d’admiration, de grandeur et de profondeur dont cette femme est la cause. Quelque part au-dedans de moi, c’est comme s’il existait un lien subtil entre elle et moi, une familiarité secrète, une silencieuse participation à quelque étrange fraternité intemporelle. C’est si étrange et si différent du sentiment animal que je ne saurais dire qu’il s’agit d’amour. ». Le Maître ne répondit rien et laissa le disciple repartir. Au moins le disciple avait-il essayé de mettre des mots sur ce qu’il ressentait, cet effort devait suffire pour l’instant à apaiser son questionnement à propos de cet inclassable sentiment. Quelques semaines plus tard, la femme subit les mêmes difformités que la première. Mais, au lieu du rejet éprouvé lors de la première expérience, le disciple découvrit que son sentiment paraissait encore plus éclatant lorsque l’éclat du corps physique palissait. Il découvrit qu’au fond de lui-même, il aspirait à partager sa vie avec cette femme, non pas qu’il la désirait physiquement, mais parce qu’il éprouvait un sain plaisir à jouir de sa présence de conscience. C’est avec un cœur heureux qu’il prit soin de cette femme, et au bout de quelques mois les problèmes physiques se dissipèrent, et la femme reprit son ancienne apparence. Tout naturellement, le disciple et la femme se mirent ensemble, au sens où ils formaient désormais un couple... Le disciple découvrit que, par la vertu de cet étrange sentiment, il trouvait cette femme d’une exquise beauté, non qu’elle fût belle selon des critères extérieurs, encore que si elle l’eusse été cela n’aurait eu aucune incidence, mais son corps devenait beau parce que c’était elle qui l’habitait...

C’est avec une joie rare que le disciple se rendit une nouvelle fois auprès du Maître. Aux questions du Maître à propos de l’origine de ce sentiment, le disciple répondit : « Je me suis rendu compte que ce sont ses qualités intérieures qui me plaisent profondément. Je les trouve belles, grandes et merveilleuses ; mais aussi étrangement mystérieuses et subtiles. Elle est intérieurement pétrie d’une fine intelligence, sa compassion et sa générosité sont vibrantes de lumière vivifiante, et sa candeur ajoute de l’éclat à la bienveillance immanente qui émaille son regard sur tous ceux qui l’entourent. Elle est animée d’un feu d’humanité qui attise en moi ce qu’il me semble avoir de plus noble au regard de ma nature humaine. ». Puis, réfléchissant comme à part lui-même, le disciple ajouta : « Je me rends compte que j’aurais été incapable de ressentir ce sentiment, ou d’en prendre conscience, si j’avais continué à accorder une importance inconsciente aux apparences psychophysiques. Mes réactions animales auraient facilement brouillé la perception de ce qui pourtant existait au fond de mon cœur, car ce sentiment est subtil et transparent, alors que le sentiment animal est brutal et opaque. Ce sentiment est profond et doux, alors que le sentiment animal tape fort sur les tôles extérieures de notre Être, avec une férocité hormonale qui donne l’illusion d’une vraie intensité, alors qu’il s’agit d’une intensité extérieure à notre essence, comme l’est l’intensité d’une grande faim physique. ».

Le Maître hocha la tête et ajouta : « L’Être mature est celui qui a su dépasser l’hypnose illusoire des apparences psychophysiques, et qui sait poser son regard sur la nature d’Âme des Êtres. Le sentiment dont tu fais l’expérience est le seul qui mérite le nom d’amour, lorsqu’il s’agit d’envisager la relation de deux personnes dans la logique d’un couple. C’est l’amour spirituel, plus réel et plus profond que l’amour animal, malgré l’intensité hormonale que peut avoir le second. L’Être immature ne saurait éprouver cet amour spirituel, et l’Être à demi mature peut encore se laisser tromper par ses réactions animales, alors même qu’il se montre capable de reconnaître son sentiment spirituel. L’Être à demi mature est encore en attente du sentiment animal, et sa faible capacité à accéder pleinement à la sphère de vie du sentiment spirituel, fait qu’il peut dédaigner ce sentiment et le trouver moins intense. L’Être mature sait que, lorsque l’amour spirituel est présent, et lorsque la réactivité animale est dépassée, l’Être aimé devient également, aux yeux de l’Être qui aime, extérieurement beau, d’une exquise beauté, non pas du fait de quelque critère extérieur, mais comme la simple conséquence de la beauté d’Âme. L’amour spirituel, porté jusqu’à sa véritable maturité, embrasse l’Âme et le corps, et le corps devient beau parce qu’il est la demeure d’une Âme belle, alors plus aucun besoin de sentiment animal ne subsiste, et il émerge un désir pur sublimé par la connexion d’Âme. ». Les explications du Maître avaient parachevé la compréhension du disciple, c’est avec gratitude qui rentra retrouver celle qu’il aimait.

Au bout de quelques années, son amour spirituel n’avait pas décliné, mais avait grandi, tout en demeurant aussi subtil et profond, seulement accessible au champ d’une conscience mature, expérience parfaitement incompréhensible pour les Êtres immatures. Cet amour spirituel avait pour objet cette femme à l’Âme si merveilleusement belle. La femme éprouvait le même amour spirituel à son égard, avec la même inclusion du corps dans la beauté de l’Âme. Mais, face au reste de l’Humanité, le disciple découvrit un sentiment d’un genre très particulier. Ce sentiment paraissait aussi subtilement supérieur à l’amour spirituel, que l’amour spirituel l’était par rapport à l’amour animal. Il conservait intact l’amour spirituel qu’il éprouvait envers sa compagne, mais il éprouvait un nouveau sentiment, qui s’étendait à tout le monde sans aucune espèce de distinction, et sans tenir compte des caractéristiques de l’Âme. En explorant son propre cœur, il découvrit que ce sentiment n’était pas une réaction à quelque beauté d’Âme de quelque Individualité, il s’agissait plutôt d’un sentiment qui prenait naissance dans son propre cœur, de son propre chef, et rayonnait sur tout le monde sans faire aucune espèce de différence. Avant de décider d’aller trouver le Maître, il essaya de cerner ce nouveau sentiment. Il découvrit qu’il s’agissait d’une radiance du cœur qui rayonnait une joie pure et inconditionnée sur toute chose, et qui comprenait une évidente volonté de lumière, volonté que tous les Êtres réalisent la lumière et vivent la lumière. Cette radiance semblait comprendre que tous les Êtres sont fondamentalement d’essence lumineuse, et le nouveau sentiment ne voyait que cette essence.

Lorsque le disciple arriva chez le Maître, ce dernier l’accueillit en souriant et se proposa spontanément de lui fournir les explications qu’il désirait, action étonnante par rapport aux habitudes du Maître. Le Sage expliqua : « Ce dont tu fais à présent l’expérience est l’amour divin, celui qui aime tous les Êtres, avec la même intensité, la même constance, la même clarté, sans qu’un Être paraisse plus estimable ou moins aimable qu’un autre. Développe intensément cet amour divin, car il te conduira jusqu’à l’Éveil. L’amour spirituel est ce qui doit te guider dans le choix de tes compagnes, d’incarnation en incarnation, et ce qui doit modeler l’existence de ton couple en tant que couple. L’amour divin est ce qui doit t’éclairer dans ta relation au monde en général. Comme cet amour te montre tous les Êtres sans les différencier en aucune sorte, il ne saurait constituer la base d’un couple en tant que couple, mais il est la véritable base de la fraternité universelle. L’amour spirituel est précieux car il fermente l’Âme, tandis que l’amour divin nourrit l’Esprit. L’amour divin apparaît aisément dans un cœur où l’amour spirituel s’est épanoui, et c’est l’expérience que tu es en train de faire. ». En entendant ces explications, le disciple se sentit heureux. Le Maître venait de lui enseigner le chemin de l’Eveil, chose qu’il désirait connaître depuis longtemps et que son instructeur paraissait lui refuser, et en son cœur il comprenait les paroles du Maître, car son cœur était beaucoup plus vivant, d’une vie spirituelle et divine. Il se rendit compte qu’il aurait été incapable de comprendre les paroles du Maîtres s’il n’avait d’abord dépassé l’amour animal, découvert l’amour spirituel puis rencontré l’amour divin.

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  • 2 months later...

Un garçon de 10 ans se promenait sur la plage en compagnie de sa maman.

Il lui demanda subtilement :

"Maman, comment fait-on pour garder un ami quand finalement on en a trouvé un ?"

La maman réfléchit quelques instants, puis se baissat et prit deux poignées de sable.

Tenant les paumes vers le haut, elle ferma une main et pressa fortement :

le sable s'échappa entre ses doigts, et plus elle serrait le poing, plus le sable s'enfuyait.

En revanche, l'autre main elle la tenait bien ouverte :

le sable resta intégralement.

L'enfant observa la démonstration avec étonnement, puis s'écria :

"Je comprends ! "

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