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La Nakba: Expulsion de 800 000 Palestiniens en mai 1948.


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Guest prenpalatete
C'est quoi ici un interrogatoire ?

 

les questions n'étaient pas malveillantes :je ne correspondais pas sans doute aux réponses que je faisais,rien de bien mechant!

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Pour en revenir au sujet les Palestiniens n'auraient pas du faire confiance à la délégation arabe à l'ONU qui était censée les représenter ils se sont fait entuber comme ils se sont fait entuber lors de la guerre de 47 en comptant sur leur soutien, ils auraient du faire cavaliers seuls

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Pour en revenir au sujet les Palestiniens n'auraient pas du faire confiance à la délégation arabe à l'ONU qui était censée les représenter ils se sont fait entuber comme ils se sont fait entuber lors de la guerre de 47 en comptant sur leur soutien, ils auraient du faire cavaliers seuls

 

Analyse bien simplette.

- il y a eu un discours pro-palestinien à l'ONU, il a été redécouvert dans les archives. Il est imparable. Aucune concession au mouvement sioniste (MS).

- le MS a mobilisé de nombreux moyens:

--- Truman a ainsi dit un jour «Je suis désolé, Messieurs, mais j'ai à répondre à des centaines de milliers qui se soucient du succès du sionisme; je n 'ai pas des centaines de milliers d'Arabes parmi mes électeurs »

--- le Libéria a été menacé du retrait des investissements US s'il ne votait pas dans le bon sens,

--- La tragédie de l'Exodus a été exploitée à outrance devant une délégation de l'ONU présente à ce moment en Palestine.

--- ... etc

 

 

LOBBY Sioniste

Un lobby parmi tant d'autres, dans cette Amérique où les groupes de pression font partie intégrante de la vie démocratique? Oui, mais il jouit d'un atout dont aucun ne dispose : la concentration électorale. «Depuis 1876 (sauf Wilson en 1916) — écrira à Truman, en 1947, son conseiller Clark Clifford — aucun candidat ayant perdu New York n'a gagné la Présidence»23. Or ce qui vaut pour New York s'applique, à des degrés divers, à plusieurs autres Etats. Pas plus donc que les présidentiables, les postulants à la Chambre des Représentants ou au Sénat, les candidats-maires ou gouverneurs, les appareils des partis, voire les directeurs de journaux et de radios ne sauraient mésestimer le poids de l'électoral juif et, au-delà, celui des autres Américains sensibles au destin des survivants du génocide. Rien d'étonnant à ce que, durant ces années, au bas des pétitions des amis de Wise et Silver, se soient retrouvées les signatures de quelque soixante sénateurs, deux cent cinquante représentants, sans compter les gouverneurs et les maires, et ce avec l'appui de toute la presse, mis à part le New York Times.

De ce quotidien, et sous la plume de James Reston, un jugement selon lequel l'attitude de Harry Truman — mais ne s'applique-t-il pas également à Frankiin D. Rooseveit? — «illustre l'influence de la politique intérieure sur la politique extérieure des Etats-Unis, et démontre les limites de la théorie selon laquelle la politique s'arrête au bord de l'eau»2*. Le premier ministre britannique Attlee n'hésita d'ailleurs pas à formuler publiquement le même reproche, en termes encore plus désobligeants. Mais l'intéressé lui-même ne reconnut-il pas qu'il était fondé ? Recevant un jour les ambassadeurs américains dans les pays arabes, venus se plaindre des conséquences des déclarations pro-sionistes, Harry Truman rétorqua franchement : «Je suis désolé, Messieurs, mais j'ai à répondre à des centaines de milliers qui se soucient du succès du sionisme; je n 'ai pas des centaines de milliers d'Arabes parmi mes électeurs »25!... Propos pertinentissime s'agissant de la présidentielle de 1948, qui s'annonce difficile pour Truman — même pas assuré, faute de l'autorité indiscutée d'une élection, de l'investiture démocrate. Un temps, le partage lui parut donc sans doute la position la plus équilibrée entre les pressions qu'il subissait, et la plus rentable. p 127 in «*Palestine 47 un partage avorté*» Alain Gresh, Dominique Vidal Editions Complexe. 1994.

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A qui le dit tu???

Les yehouds ont dit que la palestine était leur terre et ils se sont battus et le monde entier avec eux!!! Nous on est bras ballants a regarder nos freres palestiniens se faire massacrés tous les jours!!

C'est un droit certes mais il faut comme tu l'as dit plus haut que les arabes et les musulmans en prennent conscience et travaillent dans ce but...

Allahouma ounsour ikhounana fi filstine oua fi kouli makane allahouma amine...

 

Pas tous les Yehouds.

- ceux du Bund n'ont jamais voulu aller en Palestine,

- d'ailleurs ils ont été raillés et qualifiés de "sionistes ne savant pas nager", c'est à dire ayant peur de prendre le bateau vers la Palestine.

 

Il faut savoir que le mouvement sioniste à démoli plusieurs communautés juives:

- comme les Juifs du Yémen,

- comme les Juifs de de l'Europe de l'Est. Les sionistes ont fait même disparaître leur langue: le yiddish.

 

Conclusion: les juifs ne sont pas tous sionistes. Certains parlaient même d'une société mixte avec les Palestiniens.

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Pour en revenir au sujet les Palestiniens n'auraient pas du faire confiance à la délégation arabe à l'ONU qui était censée les représenter ils se sont fait entuber comme ils se sont fait entuber lors de la guerre de 47 en comptant sur leur soutien, ils auraient du faire cavaliers seuls

 

L'Arabe qui leur a porté le coup fatal est le roi de la Transjordanie.

Il a rencontré Golda Meir en 1947 et lui a laissé entendre qu'il occuperait El Quds (rappel: à l'époque la Transjordanie n'avait qu'un bout de désert sec et les Hachémites avaient été évincés des lieux saints de la Mecque. Ils cherchaient à asseoir leur prestige en occupant El Qods).

La Transjordanie avait, avec la légion Arabe, une armée professionnelle. Mais:

- ses approvisionnements en munitions ont été bloqués sur le canal de Suez par les Anglais,

- le Roi a demandé à ses troupes d'occuper El Quds et d'arrêter les combats.

 

TRANSJORDANIE Collusion across Jourdain

Et pourtant, selon Yaacov Shimoni, un haut responsable du département politique de l'Agence juive, malgré les manières fuyantes d'Abdallah, l'accord avec lui était :

[...] tout a fait clair dans son esprit général. Nous allions accepter la conquête de la partie arabe de la Palestine par Abdallah. Nous n'allions pas lui faire obstacle. Nous n'allions pas l'aider, nous n'allions pas nous en emparer pour lui donner. Il devrait s'en saisir par ses propres moyens et stratagèmes, mais nous ne lui ferions pas d'ombre. Quant à lui, il n'allait pas nous empêcher d'établir l'État d'Israël en divisant le pays, en prenant notre part et en y établissant un État. Son ambiguïté et son imprécision consistaient à refuser d'écrire quoi que ce soit, de préparer quoi que ce soit qui le contraindrait. Cela, il ne le voulait pas. Mais jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière minute, il répéta encore et encore : « Peut-être accepteriez-vous une indépendance moins totale, un État moins achevé, peut-être accepteriez-vous l'autonomie complète ou un canton juif sous le toit de la couronne hachémite ? » Régulièrement, il revenait sur cette idée, et bien sûr il était accueilli chaque fois par un silence glacé. Nous lui dîmes que nous étions en train de discuter d'une indépendance complète, totale et entière et n'étions pas prêts à discuter quoi que ce soit d'autre. Et il semblait résigné, tout en ne disant jamais : « D'accord, un État indépendant. » II ne le disait pas, il ne s'engageait pas, il n'était pas précis. Mais c'était l'esprit de l'accord, tout le monde le savait parfaitement. In Avi Shlaïm ISRAËL ET LA COALITION ARABE EN 1948. Avi Shlaïm est membre du Saint Antony’s College et professeur de relations internationales à l’université d’Oxford.

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T'es mignon tout plein Zoubirovitch mais tu es encore loin du compte, approfondis donc l'affrontement au sein du Haut Comité arabe entre Husseini et Nashashibi

 

- Puisque vous abordez les divisions du camp palestinien, il serait bon que vous les développiez.

 

- Il me semble cependant, que ces divisions ne suffisent pas à expliquer la défaite en 1948 du mouvement national palestinien. Il ne faut pas oublier:

-- la répression de ce mouvement par le Mandat Britannique suite au soulèvement de 1936-39 (première révolte d'ampleur dans une possession Britannique). Des nationalistes Palestiniens furent exécutés, emprisonnés, exilés.

--- la force du mouvement sioniste international.

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Le 15 mai 1948 marque le sommet des expulsions de Palestiniens par l'Irgoun et la Hagannah en Palestine.

 

Que ceux qui ont des connaissances historiques nous apportent leur analyse.

 

LES MASSACRES COMMIS PAR LES SIONISTES

BENNY MORRIS Benny Morris :

Vingt-quatre massacres [eurent lieu en 1948]. Dans certains cas, quatre ou cinq personnes furent exécutées. Dans d'autres, on en exécuta soixante-dix, quatre-vingts, cent. Il y eut également un grand nombre de liquidations sommaires. Deux vieillards sont signalés marchant dans un champ. Abattus. Une femme est trouvée dans un village abandonné. Abattue. Il y eut des cas tel celui du village de Dawayima [région d'Hébron], où une colonne pénétra dans le village faisant feu dans toutes les directions et tuant tout ce qui bougeait. Les pires cas furent ceux de Saliha (soixante-dix ou quatre-vingts tués), Deir Yassine (cent ou cent dix), Dawayima (plusieurs centaines), et peut-être Abou Shusha (soixante-dix). Il n'y a pas de preuve irréfutable qu'un massacre à large échelle fut commis à Tantoura, mais des crimes de guerre y furent commis. Un massacre a bien été commis à Jaffa, mais nous n'avons à ce jour aucun détail sur cet épisode. De même qu'à Arab al-Mawassi, dans le Nord. La moitié des massacres eurent lieu dans le cadre de l'opération Hiram [dans le Nord, en octobre 1948] : à Safsâf, Saliha, Jish, 'Ailabûn, 'Arab al-Mawâsî, Deir al-Asad, Majd al-Kurûm, Sa'sa'. On relève dans le cadre de l'opération Hiram un taux inhabituellement élevé d'exécutions de gens que l'on a alignés contre un mur ou liquidés à proximité d'un puits. Tout ceci ne peut être accidentel. C'est un schéma. Il semble que nombre d'officiers qui participèrent à l'opération comprirent que l'ordre d'expulser qu'ils avaient reçu les autorisait à commettre ces actes pour encourager la population à prendre la route. Et le fait est qu'aucun ne fut puni pour ces meurtres. Ben Gourion étouffa l'affaire; II couvrit les officiers responsables de ces massacres. [...] À partir d'avril 1948, Ben Gourion veut délivrer un message de transfert. Il n'existe aucun ordre écrit explicite à ce sujet [...] mais le transfert est dans l'air. Tout le commandement l'a compris.

Chacun des chefs d'unité a compris ce que l'on attendait de lui. »

 

LES ARMES DE LA HAGANNAH.

Même Dominique Lapierre et Larry Collins, peu suspects de sympathies pro-arabes, reconnaissent dans leur fameux «*érusalem*» qu'à la veille de la guerre, « sur le papier, la situation des Juifs n'était pas aussi désespérée qu'elle le paraissait. La Hagana pouvait s'appuyer sur un effectif de 60 000 hommes militairement instruits. Un tiers de ces soldats-citoyens avaient acquis leur expérience dans la Brigade juive ou quelque autre force armée pendant la Seconde Guerre mondiale. 28 000 immigrants, pour la plupart d'âge militaire, attendaient dans les camps de détention anglais de Chypre que les bateaux les transportent en Palestine dès la fin du mandat. D'autres, en ce 12 mai, étaient déjà en route sur des navires bondés venant d'Europe ». Cependant, précisent-ils, « 20 000 seulement des 60 000 juifs militairement instruits étaient mobilisés [du fait du] manque d'armes. Aux 10 000 fusils qui en constituaient l'armement de base étaient venus s'ajouter récemment 4 500 fusils achetés par Ehud Avriel en Tchécoslovaquie et 7 000 mitraillettes fabriquées dans les ateliers secrets de Haïm Slavine. En dépit de sa faiblesse, ce armement léger représentait un trésor à côté de la pénurie d'armes lourdes. [...** Il n 'existait pas un seul avion de combat dans tout le pays. Les ateliers de Joseph Avidar avaient recouvert de plaques de blindage quelque 600 véhicules de toute nature, mais, s'ils avaient offert une réelle protection sous les balles des embuscades, ils ne seraient que des cercueils roulants devant les autocanons de Glubb ou les blindés égyptiens ». Toutefois, Lapierre et Collins ajoutaient : « Sur la table de travail de Ben Gourion, deux dossiers contenaient les seuls motifs de croire obstinément en la victoire, et les principaux arguments qui convaincraient peut-être ses compagnons de proclamer l'État. Dans ces dossiers figurait la liste des armements achetés à l'étranger [...]. Entreposés en Europe en attendant que la souveraineté de l'État juif leur permît de prendre légalement le chemin de la Palestine, ces armes pourraient changer le cours du conflit. » D Vidal in Le Péché originel d'Israël. Editions de l'Atelier.

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  • 1 month later...
A qui le dit tu???

Les yehouds ont dit que la palestine était leur terre et ils se sont battus et le monde entier avec eux!!! Nous on est bras ballants a regarder nos freres palestiniens se faire massacrés tous les jours!!

C'est un droit certes mais il faut comme tu l'as dit plus haut que les arabes et les musulmans en prennent conscience et travaillent dans ce but...

Allahouma ounsour ikhounana fi filstine oua fi kouli makane allahouma amine...

Avec vos dou3a , la palestine aurait ete libre depuis lurette.j'AI UNE SOLUTION,chaque pays arabe, prend un quota de palestiniens et on n'aura aucun probleme avec ISRAEL
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Guest prenpalatete
oui un peu

merci pour l'info

il faut apprendre la Nakba à nos enfants, comme l'histoire de l'Algérie.

 

si c'est comme apprendre l'histoire de l'Algerie,je crains que cela soit soit une histoire tronquée selon les interêts des uns et des autres!

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si c'est comme apprendre l'histoire de l'Algerie,je crains que cela soit soit une histoire tronquée selon les interêts des uns et des autres!

 

- Concernant la Palestine, c'est simple,

- le mouvement sioniste à dès 1880 décidé la colonisation rampante de la Palestine,

- dès 1947, ils lancent de grandes opérations militaires contre les villages palestiniens avec les armes achetés dans les stocks US de la seconde guerre mondiale. (Voir sur Google ou sur le site France-Palestine Dominique VIDAL L'expulsion des Palestiniens).

- ils chassent 800 000 Palestiniens,

- le droit international dit que tout réfugié à le droit au retour.

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  • 9 months later...
  • 1 month later...

Anniversaire de la Nakba ce jour:

OBJECTIF:

je distribue plusieurs centaines de tracts Palestine.

 

 

Puis quand je vois la hoggra des pro-Israéliens comme Elisabeth LEVY dès qu'ont parle de Palestine j'ai la rage. Et alors je prends mes paquets de tracts et je vais faire mon petit jihad militant.

http://youtu.be/rQerJ07E1Vs

CLASH _ Roland Dumas atomise Elisabeth Levy (CSOJ Taddëi)

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Guest
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