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Bachar el-Assad met en garde François Hollande


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Mis à jour le 17/05/2012 à 15:09 | publié le 17/05/2012 à 13:04

 

Le leader syrien souhaite que le nouveau chef de l'État pense «à l'intérêt de la France», qui ne réside pas, selon lui, dans «l'incitation au chaos et à la crise».

 

Le président syrien Bachar el-Assad souhaite que l'arrivée de François Hollande à l'Élysée change l'attitude de la France au Moyen-Orient. Dans un entretien diffusé mercredi par la chaîne russe Rossia 24, le dirigeant syrien «espère que le nouveau président (français) pensera à l'intérêt de la France», soulignant que ce dernier «ne réside pas dans de nouvelles incitations aux chaos et à la crise au Proche-Orient et dans le monde arabe». Il laisse ainsi entendre que le soulèvement populaire entamé à la mi-mars 2011, et qui aurait déjà fait plus de 12.000 victimes, est encouragé par les puissances occidentales.

 

Les États qui «sèment le chaos» en Syrie pourraient bien en être victimes à leur tour, avertit le président. «Ce qui se passe au Moyen-Orient, le chaos qu'on y crée - le terrorisme - aura un effet négatif en Europe aussi, parce que ce n'est pas loin de notre région», explique le chef de l'État, évoquant les soulèvements populaires du «printemps arabe». «Pour les dirigeants de ces pays, il devient clair que ce n'est pas le “printemps” mais le chaos et, comme je l'ai dit, si vous semez le chaos en Syrie vous pourriez être touché vous-même, ce qu'ils comprennent parfaitement», dit-il.

 

«L'Europe et les États-Unis ne sont pas le monde entier»

 

Bachar el-Assad reconnaît par ailleurs que les sanctions occidentales affectent l'économie syrienne, mais assure que Damas garde d' «excellentes relations» avec d'autres pays. «Nous pouvons trouver des alternatives qui nous permettront de surmonter ces difficultés. L'Europe et les États-Unis ne sont pas le monde entier», ironise-t-il. La Russie et la Chine sont les rares alliés qui restent au régime baassiste. «Ce n'est pas moi qu'ils soutiennent, ils soutiennent la stabilité de la région et comprennent le rôle géopolitique de la Syrie», a appuyé le président syrien.

 

Damas impute depuis des mois le soulèvement populaire à des «terroristes» soutenus par des pays étrangers, visant notamment l'Arabie saoudite et Qatar, favorables à des livraisons d'armes à destination des insurgés. La Russie soutient cette version et rend coupables les rebelles de l'essentiel des violences commises depuis le cessez-le-feu du 12 avril négocié par Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe. Les attentats commis récemment à Damas et à Alep ont relancé cette théorie du complot étranger, mais l'opposition accuse les autorités de les avoir elles-mêmes ordonnés pour discréditer les rebelles.

 

In : lefigaro.fr

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Je suis optimiste:

- FH souhaite retirer ses troupes d'Afghanistan,

- la France est exsangue, son économie est en faillite,

- la France n'a plus les moyens de faire la guerre,

- les intérêts du CRIF rentrent en totale contradiction avec ceux de la société française,

- les prochains mois vont être intéressants.

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Je suis optimiste:

- FH souhaite retirer ses troupes d'Afghanistan,

- la France est exsangue, son économie est en faillite,

- la France n'a plus les moyens de faire la guerre,

- les intérêts du CRIF rentrent en totale contradiction avec ceux de la société française,

- les prochains mois vont être intéressants.

 

Mais FH est pour une intervention de la France et de l'OTAN si cette dernière décide d'attaquer le régime en Syrie !

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Guest ameno
Mis à jour le 17/05/2012 à 15:09 | publié le 17/05/2012 à 13:04

 

Le leader syrien souhaite que le nouveau chef de l'État pense «à l'intérêt de la France», qui ne réside pas, selon lui, dans «l'incitation au chaos et à la crise».

 

Le président syrien Bachar el-Assad souhaite que l'arrivée de François Hollande à l'Élysée change l'attitude de la France au Moyen-Orient. Dans un entretien diffusé mercredi par la chaîne russe Rossia 24, le dirigeant syrien «espère que le nouveau président (français) pensera à l'intérêt de la France», soulignant que ce dernier «ne réside pas dans de nouvelles incitations aux chaos et à la crise au Proche-Orient et dans le monde arabe». Il laisse ainsi entendre que le soulèvement populaire entamé à la mi-mars 2011, et qui aurait déjà fait plus de 12.000 victimes, est encouragé par les puissances occidentales.

 

Les États qui «sèment le chaos» en Syrie pourraient bien en être victimes à leur tour, avertit le président. «Ce qui se passe au Moyen-Orient, le chaos qu'on y crée - le terrorisme - aura un effet négatif en Europe aussi, parce que ce n'est pas loin de notre région», explique le chef de l'État, évoquant les soulèvements populaires du «printemps arabe». «Pour les dirigeants de ces pays, il devient clair que ce n'est pas le “printemps” mais le chaos et, comme je l'ai dit, si vous semez le chaos en Syrie vous pourriez être touché vous-même, ce qu'ils comprennent parfaitement», dit-il.

 

«L'Europe et les États-Unis ne sont pas le monde entier»

 

Bachar el-Assad reconnaît par ailleurs que les sanctions occidentales affectent l'économie syrienne, mais assure que Damas garde d' «excellentes relations» avec d'autres pays. «Nous pouvons trouver des alternatives qui nous permettront de surmonter ces difficultés. L'Europe et les États-Unis ne sont pas le monde entier», ironise-t-il. La Russie et la Chine sont les rares alliés qui restent au régime baassiste. «Ce n'est pas moi qu'ils soutiennent, ils soutiennent la stabilité de la région et comprennent le rôle géopolitique de la Syrie», a appuyé le président syrien.

 

Damas impute depuis des mois le soulèvement populaire à des «terroristes» soutenus par des pays étrangers, visant notamment l'Arabie saoudite et Qatar, favorables à des livraisons d'armes à destination des insurgés. La Russie soutient cette version et rend coupables les rebelles de l'essentiel des violences commises depuis le cessez-le-feu du 12 avril négocié par Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe. Les attentats commis récemment à Damas et à Alep ont relancé cette théorie du complot étranger, mais l'opposition accuse les autorités de les avoir elles-mêmes ordonnés pour discréditer les rebelles.

 

In : lefigaro.fr

Le monde n'est plus ce qu'il était, les expéditions guerrières de l'Otan sont terminées, la meilleure chose que ferait FH pour les intérêts de son peuple serait de quitter l'Otan. En a-t-il la volonté, surtout le pouvoir?
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Mais FH est pour une intervention de la France et de l'OTAN si cette dernière décide d'attaquer le régime en Syrie !

 

- suivisme pour ne pas se faire remarquer,

- mais il n'est pas va-t'en-guerre comme l'était Sarko.

 

A suivre...

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- suivisme pour ne pas se faire remarquer,

- mais il n'est pas va-t'en-guerre comme l'était Sarko.

 

A suivre...

 

Et il te l'a dit ? qui t'a dit que c'est du suivisme ? :confused:

 

De tout façon, comme tout le monde le sait, il y a toujours la Russie qui bloque l'ONU donc pas d'intervention tant que le régime russe est contre !

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