An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 Langue sémitique à l’instar de l’hébreu et de l’araméen, l’arabe a contribué dans la renaissance de l’hébreu moderne. En effet, nombre de linguistes juifs se sont référé à l’arabe pour faire renaître et reconstituer leur propre langue, celle de l’état israélien. Mais ce n’est pas le sujet à proprement parlé. Ce qui est en question dans ce topic ce sont certains concepts et termes bibliques, plus précisément les mots messie (مسيح), Bethléem (بيت لحم) ainsi que le nom arabe de Jésus (عيسى). Ceux-ci sont intéressants à plus d’un titre car ils jettent un regard nouveau, et peut-être plus conforme, sur les écrits. Je commence par le mot "Messie" : le sens généralement attribué à ce titre est celui de "oint". Ce sens provient de la racine sémitique m.s.h qui, en hébreu, en arabe ou en araméen, signifie "oindre", "essuyer". Mais ce qui est étonnant c’est que l’acte d’onction dont Jésus tirerait le titre de "messie" n’est nulle part mentionné dans le Nouveau Testament ! Comment se fait-il que cette acte suprême, celui qui consacrera Jésus en tant que messie (mashiah = oint) ne soit pas présent dans les écrits des chrétiens ? Ceux-là même qui invoquent un tas de passage de l’Ancien Testament pour, justement, dire que Jésus est le mashiah (l’oint). Se ferait-il que le titre de messie, concernant Jésus précisément, soit mal compris ? On est tentés de le penser si l’ont considère mieux la vie de Jésus tel qu'elle est justement narrée dans les Evangiles canoniques. Si ces derniers ne parlent même pas de son onction, en revanche ils sont prolixes sur ses déplacements. Jésus y est présenté comme un véritable voyageur qui traverse la Palestine d’est en ouest et du nord au sud. Il est tantôt en Galilée, tantôt en Samarie, en Judée, à Jérusalem, à Qana, sur les rives du Jourdain, sur les rives du lac Tibériade, etc. Il est partout et prêche partout son message. Un seul constat s’impose : nous avons bien affaire à quelqu’un qui se déplace énormément. Ou, pour résumer, à un gyrovague. Or c’est exactement le sens du mot arabe massîh (مسيح), de la racine s.y.h et qui a donné également le sens moderne de "sâ-ih" (سائح) qui veut tout simplement dire "touriste", "voyageur". Jésus était ce gyrovague qui allait de Nazareth, à Jérusalem, à Qana, à Capharnaüm, sur les rives du Jourdain, etc. Il a sillonné toute la Palestine pour prêcher son message. Il n’est pas "l’oint" car, tout simplement, il n’a pas reçu l’onction et le Nouveau Testament n’en fait d'ailleurs pas référence. Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 Tu te trompes l'onction de Jésus par Marie de Béthanie soeur de Lazhar,une semaine avant la Pâque + la réaction de Judas qui a suivi (pq dépenser de lui parfumée qd on pourrait donner aux pauvres), est mentionnée par 3 évangélistes, dont deux synoptiques. (On mentionne aussi une autre onction, chez Luc, par une pécheresse. Mais ce celle-ci n'a pas la même importance en regard de la trad chrétienne) Laisse moi essayer de deviner ta thèse: Quand le coran dans sa traduction française mentionne le mot Messie, en fait c'est une erreur de traduction vu que Jésus n'est pas "oint", en fait au lieu de Messie, il faudrait écrire gyrovague (merci pr le mot d'ailleurs:p). ............... messie = massih non ? Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Author Partager Posted May 20, 2012 Tu te trompes l'onction de Jésus par Marie de Béthanie soeur de Lazhar,une semaine avant la Pâque + la réaction de Judas qui a suivi (pq dépenser de lui parfumée qd on pourrait donner aux pauvres), est mentionnée par 3 évangélistes, dont deux synoptiques. (On mentionne aussi une autre onction, chez Luc, par une pécheresse. Mais ce celle-ci n'a pas la même importance en regard de la trad chrétienne Jamais au grand jamais le lavage des pieds (dont tu fais une onction) par Marie de Béthanie n'est considéré comme étant l'acte qui confère à Jésus le titre de mashiah. Si tel était le cas, ce passage des évangiles aurait été, par exemple, titré "Onction de Jésus et sa déclaration en tant que Mashiah (Messie)". Comme c'est le cas pour plusieurs passages évangéliques qui sont bien titrés d’après un évènement crucial. Et l’ordination de Jésus en tant que Christ (caractéristique qui est d'ailleurs accolée à son nom, c'est dire!) devrait être explicitement évoquée. Non? Laisse moi essayer de deviner ta thèse: Quand le coran dans sa traduction française mentionne le mot Messie, en fait c'est une erreur de traduction vu que Jésus n'est pas "oint", en fait au lieu de Messie, il faudrait écrire gyrovague (merci pr le mot d'ailleurs:p). Si on veut être en phase avec les évangiles (qui décrivent Jésus comme un voyageur infatigable sans jamais mentionner son onction) ainsi qu'avec le terme arabe coranique: alors oui. C'est une meilleure traduction. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Author Partager Posted May 20, 2012 Je répondais au fait que tu dises qu'on ne parle jamais d'onction, alors que cette histoire est fondatrice, elle est lue à la messe durant le Carême et prépare Pâques. Au point de vue artistique, cette scène est aussi représentée comme l'onction du Christ. Pour ton histoire de titre, chez Jean, c'est compris dans préparatifs à la Pâques, il pouvait pas mettre un nouveau titre toute les 8 lignes non, plus. De toute façon, je ne pense pas que les Chrétiens voient ça comme une onction matérielle old school à l'huile. Il est fort possible que le baptême soit considéré comme une "onction divine" ou encore l'incarnation. La doctrine chrétienne a changé à ces débuts, je pense qu'il y a clairement eu volonté de "conformer" le personnage de Jésus à ce qui était annoncé dans l'At, d'où ces histoires d'onction. Qu'il s'agisse d'onction divine ou matérielle aucune des deux ne figure de toute façon dans les écrits chrétiens. Ce qui est d'autant plus étrange que Jésus est censé être le messie (Christos en grec et mashiah en hébreu) prophétisé dans l'Ancien Testament. En revanche, et au risque de me répéter, l'aspect gyrovague de Jésus est clairement perceptible à la lecture des évangiles. Et c'est cette aspect de son ministère (d'un prophète sillonnant le pays pour prêcher son message) qui est pleinement rendu par le mot arabe massîh (مسيح). La correspondance est parfaite. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Author Partager Posted May 20, 2012 le personnage de Jésus Deuxième point du topic après celui de Messie. Pourquoi penses-tu que le Coran n'a pas rendu le nom "Yashua'" (Jésus) tout simplement par "yassou"' (يسوع) ou "yassa'" (يسع) ou quelque chose du genre, mais par 'issâ (عيسى)? A quoi la forme du nom fait-elle référence selon toi? Citer Link to post Share on other sites
mirabata 10 Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 Deuxième point du topic après celui de Messie. Pourquoi penses-tu que le Coran n'a pas rendu tout simplement par "yassou"' (يسوع) ou "yassa'" (يسع) ou quelque chose du genre, mais par 'issâ (عيسى)? A quoi la forme du nom fait-elle référence selon toi? Je ne sais pas mais je suis toute ouie, cultive-moi oh valeureux Annisr:o Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Author Partager Posted May 20, 2012 Je ne sais pas mais je suis toute ouie, cultive-moi oh valeureux Annisr:o C'est parce que je suis bien gentil... Le nom arabe de Jésus ('Issa) fait directement référence aux Esséniens (Essaioï - Εσσαίοι en grec). Ce groupe de juifs qui étaient en complet désaccord avec le judaïsme officiel et les prêtres du Temple. De tous les courants qui existaient à l'époque (Pharisiens, Saducéens et Esséniens) seuls ces derniers (les Essé-niens donc) ne sont pas critiqués par le Nouveau Testament. Les Pharisiens et les Saducéens sont souvent pointé du doigt. La raison: les rédacteurs du Nouveau Testament étaient des esséniens eux-mêmes. Groupe auquel appartenait Issâ (l'essé-nien). Tu veux qu'on passe à la signification de Bethléem, son symbolisme et sa relation avec la langue arabe? :shifty: Citer Link to post Share on other sites
mirabata 10 Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 C'est parce que je suis bien gentil... Le nom arabe de Jésus ('Issa) fait directement référence aux Esséniens (Essaioï - Εσσαίοι en grec). Ce groupe de juifs qui étaient en complet désaccord avec le judaïsme officiel et les prêtres du Temple. De tous les courants qui existaient à l'époque (Pharisiens, Saducéens et Esséniens) seuls ces derniers (les Essé-niens donc) ne sont pas critiqués par le Nouveau Testament. Les Pharisiens et les Saducéens sont souvent pointé du doigt. La raison: les rédacteurs du Nouveau Testament étaient des esséniens eux-mêmes. Groupe auquel appartenait Issâ (l'essé-nien). Tu veux qu'on passe à la signification de Bethléem, son symbolisme et sa relation avec la langue arabe? :shifty: Je ne suis pas une connaisseuse dans ce domaine, je ne pourrais ni refuter ni accepter. Par contre, je vais me renseigner ça c'est sûr Merci quand même:) Citer Link to post Share on other sites
Guest Anda Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 C'est parce que je suis bien gentil... Le nom arabe de Jésus ('Issa) fait directement référence aux Esséniens (Essaioï - Εσσαίοι en grec). Ce groupe de juifs qui étaient en complet désaccord avec le judaïsme officiel et les prêtres du Temple. De tous les courants qui existaient à l'époque (Pharisiens, Saducéens et Esséniens) seuls ces derniers (les Essé-niens donc) ne sont pas critiqués par le Nouveau Testament. Les Pharisiens et les Saducéens sont souvent pointé du doigt. La raison: les rédacteurs du Nouveau Testament étaient des esséniens eux-mêmes. Groupe auquel appartenait Issâ (l'essé-nien). Tu veux qu'on passe à la signification de Bethléem, son symbolisme et sa relation avec la langue arabe? :shifty: C'est de toi cette théorie ? Tu pourrais au moins citer l'apport considérable des manuscrits de la Mer Morte qui assimilent les enseignements de Jésus à ceux des Esséniens au lieu de faire ton linguiste :D Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 20, 2012 Author Partager Posted May 20, 2012 C'est de toi cette théorie ? Tu pourrais au moins citer l'apport considérable des manuscrits de la Mer Morte qui assimilent les enseignements de Jésus à ceux des Esséniens au lieu de faire ton linguiste :D J'allais justement en venir... Le Coran fait remonter l’ascendance de Marie aux "Gens d'Imrâne" (آل عمران). On ne sait pas s'il faille comprendre ces Âl Imrâne au sens de "famille de" ou de "groupe de" (en principe, bien que des ossements de femmes ont été trouvés dans le cimetière alentour, les Esséniens ne se mariaient pas ou, du moins, leurs familles n'étaient pas présentes à Qumrâne). Or on sait que les Manuscrits de la Mer morte que tu cites sont très liés au site de Qumrâne (قمران), qui tire son nom de la vocalisation véhiculée par les bédouins de la région mais dont la forme était 'amora (عمورا), sans doute 'amorane (عموران) à l'origine. Nul doute donc que le nom arabe de Jésus renvoie aux Esséniens dont le destin et l'histoire sont fortement liés à Qumrâne. Nombre d'indices le corroborent: - La forme arabe de son nom - La mention de Imrâne (qui n'est rien d'autre que Qumrâne) - La non-critiques des Esséniens par le Nouveau Testament, contrairement aux Pharisiens et Saducéens qui sont pris à partie - La description qui est faite de Jean-le-Baptiste dans les Evangiles (qui correspond à la descriptions qu'ont fait les auteurs anciens des Esséniens de la région) Pour ne citer que cela. Citer Link to post Share on other sites
Guest ameno Posted May 20, 2012 Partager Posted May 20, 2012 J'allais justement en venir... Le Coran fait remonter l’ascendance de Marie aux "Gens d'Imrâne" (آل عمران). On ne sait pas s'il faille comprendre ces Âl Imrâne au sens de "famille de" ou de "groupe de" (en principe, bien que des ossements de femmes ont été trouvés dans le cimetière alentour, les Esséniens ne se mariaient pas ou, du moins, leurs familles n'étaient pas présentes à Qumrâne). Or on sait que les Manuscrits de la Mer morte que tu cites sont très liés au site de Qumrâne (قمران), qui tire son nom de la vocalisation véhiculée par les bédouins de la région mais dont la forme était 'amora (عمورا), sans doute 'amorane (عموران) à l'origine. Nul doute donc que le nom arabe de Jésus renvoie aux Esséniens dont le destin et l'histoire sont fortement liés à Qumrâne. Nombre d'indices le corroborent: - La forme arabe de son nom - La mention de Imrâne (qui n'est rien d'autre que Qumrâne) - La non-critiques des Esséniens par le Nouveau Testament, contrairement aux Pharisiens et Saducéens qui sont pris à partie - La description qui est faite de Jean-le-Baptiste dans les Evangiles (qui correspond à la descriptions qu'ont fait les auteurs anciens des Esséniens de la région) Pour ne citer que cela. Très intéressant ton topic...Tiens jette un oeil par ici:Jésus était-il un maître essénien ? Citer Link to post Share on other sites
Guest Mandragora Posted May 21, 2012 Partager Posted May 21, 2012 Bonsoir Merci pour le topic, très intéressant. Ça donne envie de lire sur le sujet... Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 21, 2012 Author Partager Posted May 21, 2012 Très intéressant ton topic...Tiens jette un oeil par ici:Jésus était-il un maître essénien ? Merci pour le lien Ameno. Je rajouterai un petit détail: Jean (Le Baptiste) est appelé par le Coran Yahiya (يحي) qui veut dire "il vit", or l'un des surnoms par lequel les Esséniens se désignaient était: les vivants! Le lien que tu cites confirme aussi que Qumrân ('amorâ à l'origine) est le berceau du christianisme. Ceci concorde avec le nom عمران ('imrâne) présent dans le Coran et qui est en relation directe avec Marie, mère de Jésus, et sa famille. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 22, 2012 Author Partager Posted May 22, 2012 Personne ne veut rien savoir sur Bethléem? Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 23, 2012 Author Partager Posted May 23, 2012 Toujours personne? Citer Link to post Share on other sites
7aregh 10 Posted May 23, 2012 Partager Posted May 23, 2012 vas-y an-nisr je prêt a t'ecouter. Citer Link to post Share on other sites
Guest Mandragora Posted May 23, 2012 Partager Posted May 23, 2012 Roh,... hata louken ma t'rodch el tahiya, rana nekraw,... Citer Link to post Share on other sites
Guest yasmi Posted May 23, 2012 Partager Posted May 23, 2012 Personne ne veut rien savoir sur Bethléem? C'est la maison du pain en syriaque et aussi en hébreux. Moi j'avais pensé à viande :D Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted June 5, 2012 Author Partager Posted June 5, 2012 C'est la maison du pain en syriaque et aussi en hébreux. Moi j'avais pensé à viande :D Bethléem – بيت لحم Les thèmes d’esprit et de corps sont des éléments majeurs dans le christianisme. Ils sont peut-être les plus forts qu’on trouve dans les évangiles, surtout celui selon Jean qui demeure sans doute le plus intéressant et le plus mystérieux. Esprit, verbe, corps, chair...autant de mots qui sont récurrents et centraux. Exemples : Jean, chapitre 1, verset 14 : Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Chapitre 2, versets 19 à 21 : Les Juifs, prenant la parole, lui dirent (à Jésus) : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit : Détruisez ce temple (bayt en hébreu et en arabe), et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais Jésus parlait de son corps. Et les références sont nombreuses. Jésus est bien sûr le personnage central, autour duquel tournent les notions d’esprit, de corps, de corps-temple...Jésus c’est le Verbe divin qui s’est fait chair par sa naissance da la matrice de Marie. Et cette naissance est relatée avec détails. Celle-ci à eu lieu en un endroit désormais célèbre : Bethléem (qui abrite l’Eglise de la Nativité du Christ). Qu’est-ce que cela a à voir avec la langue arabe ? Eh ben c’est là que le nom de cette ville, qui est loin d’être fortuit, entre en jeu. Celui-ci vient(drait) de l’hébreu beyt laham qui signifie maison (ou temple) du pain. Le nom arabe de la ville est quant à lui : bayt lahm (بيت لحم) et signifie : maison (ou temple) de chair. Vous voyez quelque chose ? Si non, revoyez les versets cités plus haut et dites moi si vous pouvez faire la liaison... Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted June 12, 2012 Author Partager Posted June 12, 2012 Personne ne veut se donner la peine? Citer Link to post Share on other sites
Carsanilm 80 Posted June 13, 2012 Partager Posted June 13, 2012 Bethléem – بيت لحم Les thèmes d’esprit et de corps sont des éléments majeurs dans le christianisme. Ils sont peut-être les plus forts qu’on trouve dans les évangiles, surtout celui selon Jean qui demeure sans doute le plus intéressant et le plus mystérieux. Esprit, verbe, corps, chair...autant de mots qui sont récurrents et centraux. Exemples : Jean, chapitre 1, verset 14 : Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Chapitre 2, versets 19 à 21 : Les Juifs, prenant la parole, lui dirent (à Jésus) : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit : Détruisez ce temple (bayt en hébreu et en arabe), et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais Jésus parlait de son corps. Et les références sont nombreuses. Jésus est bien sûr le personnage central, autour duquel tournent les notions d’esprit, de corps, de corps-temple...Jésus c’est le Verbe divin qui s’est fait chair par sa naissance da la matrice de Marie. Et cette naissance est relatée avec détails. Celle-ci à eu lieu en un endroit désormais célèbre : Bethléem (qui abrite l’Eglise de la Nativité du Christ). Qu’est-ce que cela a à voir avec la langue arabe ? Eh ben c’est là que le nom de cette ville, qui est loin d’être fortuit, entre en jeu. Celui-ci vient(drait) de l’hébreu beyt laham qui signifie maison (ou temple) du pain. Le nom arabe de la ville est quant à lui : bayt lahm (بيت لحم) et signifie : maison (ou temple) de chair. Vous voyez quelque chose ? Si non, revoyez les versets cités plus haut et dites moi si vous pouvez faire la liaison... Je ne vois pas ce qu'il y'a de spécial dans tout ça, l'hébreux, l'araméen et le syriaque sont plus anciens que l'arabe, je dirais plutôt que l'arabe moderne a été construit à partir de ces langues, pas étonnant de trouver des concordances. Le Coran si tu le relis sans point ou accent (tel qu'il été à l'origine) en syriaque tu trouvera des versets avec un sens totalement différents et qui sont plus logique et compréhensible que ce que la lecture arabe moderne nous offre. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted June 14, 2012 Author Partager Posted June 14, 2012 Je ne vois pas ce qu'il y'a de spécial dans tout ça, l'hébreux, l'araméen et le syriaque sont plus anciens que l'arabe, je dirais plutôt que l'arabe moderne a été construit à partir de ces langues, pas étonnant de trouver des concordances. D'une il s'agit de l'arabe coranique. Il n'est donc pas moderne. De deux, dire que l'arabe (moderne ou ancien) s'est construit à partir de l'hébreu, de l'araméen ou du syriaque c'est une énormité sans nom. C'est faire preuve de sa complète méconnaissance du sujet. Et moderne pour moderne, c'est plutôt l'hébreu moderne qui s'est construit sur l'arabe! Le Coran si tu le relis sans point ou accent (tel qu'il été à l'origine) en syriaque tu trouvera des versets avec un sens totalement différents et qui sont plus logique et compréhensible que ce que la lecture arabe moderne nous offre. Ni accent ni point. Le Coran est une oraison avant d'être une transcription (ce détail est surtout valable pour les premiers musulmans). D'ailleurs parler d'un "exemplaire original" du Coran est insensé puisque son origine même est orale, et le Prophète lui-même comptait sur l'oralité plutôt que sur l'écriture. De trois, que tu ne vois rien de spécial ne signifie pas qu'il n'y a rien de spécial. Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted June 14, 2012 Partager Posted June 14, 2012 Comment l'arabe la dernière née des langues sémitiques pourrait il prééxister à l'hébreu beaucoup plus ancien, du grand n'importe quoi encore Citer Link to post Share on other sites
Carsanilm 80 Posted June 14, 2012 Partager Posted June 14, 2012 D'une il s'agit de l'arabe coranique. Il n'est donc pas moderne. De deux, dire que l'arabe (moderne ou ancien) s'est construit à partir de l'hébreu, de l'araméen ou du syriaque c'est une énormité sans nom. C'est faire preuve de sa complète méconnaissance du sujet. Et moderne pour moderne, c'est plutôt l'hébreu moderne qui s'est construit sur l'arabe! Ni accent ni point. Le Coran est une oraison avant d'être une transcription (ce détail est surtout valable pour les premiers musulmans). D'ailleurs parler d'un "exemplaire original" du Coran est insensé puisque son origine même est orale, et le Prophète lui-même comptait sur l'oralité plutôt que sur l'écriture. De trois, que tu ne vois rien de spécial ne signifie pas qu'il n'y a rien de spécial. Que dire de plus que WOW! :woot_jump: Normalement la discussion s'arrête là, mais bon... Les civilisations les plus développé sont celle qui imposent leurs langues - Kalam(crayon) vient d'égypte (utilisé par les scribes égyptiens pour écrire sur les papyrus) - Sabt (samedi) vient de l'hébreu "shabbat" - "shams" vient de mésopotamie (Shamash est le nom Akkadien du dieu-soleil) - ....etc Mais évidemment pour toi tous ça c'est les bédouins arabes qui les ont inventé. L'écriture arabe avec les points et accents n'existait pas avant les abassides, cherche "coran d'othman" tu verra de quoi avez l'air ce que t'appel un livre saint, cherche aussi "la lecture syro-araméenne du coran" c'est encore plus parlant que ce que t'essaye de te prouver à toi même dans ce topic Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted June 14, 2012 Author Partager Posted June 14, 2012 Que dire de plus que WOW! :woot_jump: Normalement la discussion s'arrête là, mais bon... Et moi je te dis que normalement on évite d'aborder les sujets qu'on ne connait pas. L'arabe sert de langue de référence aux spécialistes pour la connaissance, le déchiffrement et la compréhension des langues sémitiques telles l'akkadien, le phénicien, l'ancien hébreu ou le sud-arabique. - Sabt (samedi) vient de l'hébreu "shabbat" Depuis quand y a-t-il une civilisation juive ou hébraïque? Tu m'apprends quelque chose là...! - "shams" vient de mésopotamie (Shamash est le nom Akkadien du dieu-soleil) Shamsh est un mot proto-sémitique commun. Voilà tel qu'il se présente dans les différente langues sémitiques: Arabe: shams Hébreu: shemesh Araméen: shimsha Akkadien: shamash Amharique: shamas Phénicien: shmsh (on ne connaît pas la vocalisation phénicienne) Ugaritique: shmsg (idem) Etc. La forme proto-sémitique étant: shamsh. Les Mésopotamien ont tout naturellement attribué le mot "soleil" (shamash) au dieu solaire. Tout simplement. L'écriture arabe avec les points et accents n'existait pas avant les abassides, cherche "coran d'othman" tu verra de quoi avez l'air ce que t'appel un livre saint, cherche aussi "la lecture syro-araméenne du coran" c'est encore plus parlant que ce que t'essaye de te prouver à toi même dans ce topic Ecoute l'ami les écritures sémitiques sont toutes des abjads, c'est-à-dire consonantiques (c'est le cas aussi des langues berbères), où les voyelles n'étaient pas notées. En hébreu également on ne pouvait, à la lecture, faire la différence entre par exemple un "s" et un "sh". La notation des voyelles (signes diacritiques) est antérieure à l'apparition de l'écriture, que ce soit en arabe, hébreu, araméen, etc. Pour le reste, tu parles du Coran d'Uthman tout en semblant oublier le petit détail que j'ai donné plus haut: le Coran est une oraison et non une transcription. Le Prophète était porteur de paroles qu'il prononçait mais qu'il n'écrivait pas. D'ailleurs tu parles du "Coran d'Uthman" alors que premiers musulmans l'appellent plutôt mus-haf 'uthmane (et non Qurâne). Car pour eux c'étaient clair: l'oralité est primordiale et antérieure à l'écriture. Ils s'inscrivaient de ce fait dans la pratique prophétique authentique (Ce qui n'a pas empêché les musulmans de produire de la littérature et de développé la graphie arabe jusqu'à ses plus belles expressions). Citer Link to post Share on other sites
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