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Cher carnet,

 

Le bonheur se conjugue au présent,mais pas seulement,au futur aussi.La promesse d'un bonheur ne nous emplit-elle pas d'allégresse?Il ne se conjugue pas au passé car son évocation nous rend chagrin.

Le malheur, lui ,se conjugue à tous les temps.

Au passé,sa seule évocation continue à susciter de l'affliction,de l'amertume.

Au présent,,il nous broie.

Au futur , simplement y penser nous emplit d'effroi.

Oui N. le lendemain ton état s'est aggravé,tu étais inondée,il fallait faire quelque chose,au plus vite.Tu es repartie chez elle,tu as trouvé porte close.Tu as imploré cette porte pour qu'elle s'ouvre,en vain.Inconsciente de l'inanité de ton insistance ,tu es restée de longues minutes à supplier une porte obstinément hermétique.

C'est chancelante que tu es parti chercher quelqu'un pour te soigner.ou as-tu trouver la force pour arriver jusque à lui?Je ne le saurai jamais.

Il t'a allongé doucement,du reste? tu ne te souviens plus de rien.Sauf de ce visage qui se penchait vers le tien et la sensation d'une main ferme posée sur ta nuque pour la soulever.Au malheur s'ajoutait l'impuissance.L'impuissance d'une poupée de chiffon qu'il pouvait désarticuler comme il lui plairait...

Cette ultime brisure ,celle de trop,était de celles qui vous menait vers un rivage nouveau,que tu ne connaissais pas.Le rivage ou s'échouent les âmes brisées .

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Chères feuilles blanches,

 

Chère N. tu t'es laissée flotter,portée longuement par les vagues,allongée sur ton vague à l'âme,une manière de ménager tes forces,un peu peu comme ces grands malades que l'on place dans un coma artificiel pour préserver ce qui leur reste de vie.Comme l'ours blanc qui hiberne pendant de longs mois pour conserver le gras qui lui permettra de survivre jusqu'au printemps suivant et pouvoir à nouveau chasser et ainsi nourrir ses petits et se nourrir .C'est, instinctivement ,ce que tu as fait.Tel Robinson Crusoé tu as survécu,trouvant en toi un jour une brindille pour allumer un feu,le feu qui éclairera désormais tes pas,un autre jour la substance qui nourrira la force qui t'éloignera de ce passé injuste. Peut-on parler de passé lorsqu'on a vingt ans?assurément non,on parle de jeunesse,d'avenir et de projets.On ne parle pas de passé.

Tu avais décidé de regarder vers l'avenir,ou plutôt c'est ton caractère qui en a décidé ainsi ,car tu es de celles auprès de qui on vient pour puiser de l'énergie,de la joie.Tu es d'un naturel insouciant,portée vers les petits bonheurs simples,d'un caractère optimiste et décidé!Le désespoir ne peut s'enraciner en toi ,plus assez de place,la joie de vivre étant chevillée en toi depuis toujours.

J'ai entendu frapper à la porte,maman qui est venue passer quelques jours me demanda d'aller ouvrir.Maman voudrait que je reste plus auprès d'elle,que je lui parle,comme s'il s'agissait pour elle de combler l'absence de son fils ,un fils parti trop loin,depuis trop longtemps et dont elle se languissait tant.Je sens qu'elle craint plus que tout au monde de partir avant de l'avoir revu une dernière fois.

Maman ,tu as raison je devrais prendre le temps de rester auprès de toi, te parler,seulement les mots que tu aurais voulu entendre ont du mal à sortir,ils s'alignent plus aisément sur du papier.Pardon maman.

J'ai ouvert la porte,c'était Z.une ancienne voisine qui est restée en contact avec moi.j'ai réprimé une geste d'agacement,elle ne m'avait pas prévenue.Je ne lui en voulait pas vraiment,elle aimait venir et me confier ses tracas,ses déceptions.Nous nous sommes assises toutes les trois dans le séjour,ma mère ravie d'une compagnie inespérée qui m'obligeait à rester à ses cotés et profitant de surcroît des confidences de Z. J'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur car finalement c'était confortable pour moi aussi de prêter une oreille distraite à leur bavardage et m'évitant ainsi de trop y prendre part.La journée s'est consumée ainsi,bercée par le son familier de leurs voix...

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Cher journal

 

Comme à son habitude maman s'est levée ¨tôt ce matin, elle a pris son petit dejeuner servi dans un vieux plateau qui lui appartenait .Je detestais ce plateau qu'elle m'imposait sous pretexte qu'on n'en fabriquait plus de cette qualité!

Je lui ai ramenais le vieil album photo qu'elle m'avait demandé,aprés s'être confortablement installée,maman l'a posé sur la table et l'a ouvert délicatement avec un plaisir manifeste.elle feuilletait doucement les pages,poussant de temps à autre un petit grognement de satisfaction,visiblement heureuse de comtempler sa vie défiler sous ses yeux,s'attardant longuement sur certaines petites photos jaunies par le temps,essayant de se souvenir de l'année ou a été prise telle ou telle photo et me mettant à contribution quand elle n'y parvenait pas:

-dis moi,c'était en quelle année?je ne m'en souviens plus.

-Tu as vu cette robe ?je l'avais acheté pour telle occasion!

-ou étions-nous ici?qui est cette personne?je ne la reconnais pas!

Et c'est ainsi qu'elle passa de longues heures à égrener les pages de son album de famille et moi m'évertuant de répondre à ses questions qui n'en finissaient pas...

Mais tout de même heureuse qu'elle puisse prendre plaisir à évoquer un passé révolu.

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Guest Scapine

Journal ultime

Rien de neuf, sauf que les nunuches se démocratisent et les mecs se féminisent pour suivre la tendance, la toile n'échappe pas à la vraie vie, que d'hypocrites comme si la nature profonde craint et fait criandre !

Journal ultime, ou intime, je ne laisserai que des conneries sur tes pages car la vraie vérité est ailleurs comme toujours!

Tiens, comme les quinca sont moches ! autant que nous sommes moches pour les trentenaires !

Ces rides, ces plaies sont affreuses, elles n'attendent que les anniv pour tracer encore un autre sillon !

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mon journal intime

 

Hier était un jour spécial, un jour inoubliable

Nous étions assis, l’un à coté de l’autre, nos épaules se touchent, nos cœurs battent la chamade

On était on train de discuter, Soudainement, Il a pris ma main entre les siennes, m’a dit qu’il veut me dire quelque chose, j’ai lui demandé de la larguer et je l’ai retirée même si j’ai apprécié mes sentiments ce moment là. Il n’a donné un brin d’importance à mes paroles et a repris ma main. Il s’est approché de moi pour me chuchoter à l’oreille ‘je t’aime’

J’étais choquée, perturbée, je n’ai trouvé rien à dire, je suis restée bouche bée.

Il était aussi perturbé, très ému.son respiration diminue

Hier j’ai remarqué qu’il ne peut plus me regarder dans les yeux alors qu’avant il ne laisse pas ses yeux quitter les miens.ses yeux s’ntre-ouvrent quand je lui regarde comme s'il est en train de s'évanouir

Je me suis tjs dites qu’il m’aime, après de longues réflexions je dis non, je il ne va pas déchirer cette amitié sacrée, qui existent entre nous

Je m’interroge mnt sur le où va cette relation changée complètement

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Guest D. ESSERHANE

alors, fuis-le, il te suit ( tu dois respecter cette attitude) parce que...

si tu le suis, il va te fuir et te larguer, en fin compte...

 

paroles d'un expert

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Guest Scapine

Elle ne peut pas le fuir, de lui elle est éprise et par le sentiment elle est prise

Tu as vu l'effet que ses deux mains ont eu sur notre Queen!

La prochaine fois, il tentera de l'embrasser et elle se laissera porter par ce doux voyage auquel ses lèvres l'inviteront!

Tu ne peux pas lui demander de fuir maintenant qu'elle veut toucher le bonheur ne serait-ce que "temporel"

Tu sais bien que des instants pareils durent des éternités alors, brise-coeur laisse -la vivre son aventure et apprendre la vie!

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Guest D. ESSERHANE
Elle ne peut pas le fuir, de lui elle est éprise et par le sentiment elle est prise

Tu as vu l'effet que ses deux mains ont eu sur notre Queen!

La prochaine fois, il tentera de l'embrasser et elle se laissera porter par ce doux voyage auquel ses lèvres l'inviteront!

Tu ne peux pas lui demander de fuir maintenant qu'elle veut toucher le bonheur ne serait-ce que "temporel"

Tu sais bien que des instants pareils durent des éternités alors, brise-coeur laisse -la vivre son aventure et apprendre la vie!

 

tu ne comprends rien toi

les mecs sont machos, ils aiment se faire languir

plus une nana est distante, plus, l'on aime

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Guest Scapine
tu ne comprends rien toi

les mecs sont machos, ils aiment se faire languir

plus une nana est distante, plus, l'on aime

 

Alors j'ai intérêt à être sur mes gardes une fois que je me retrouverai dans ses sillages ! Car il ya bien longtemps qu'il se languit de moi ...

 

Bonne nuit à toi Didine:)

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Maman m'a annoncé qu'elle partirai le lendemain,écourtant ainsi son séjour.Je lui ai longuement demandé de rester,en vain.Mon insistance semblait lui faire plaisir néanmoins.Voulais t-elle tester mon affection pour elle?Probablement.

Elle ne comprenait pas que je lui parle moins qu'a l'accoutumé.En effet,j'évitais de lui faire part de mes soucis,elle les prenait trop à coeur et dissimulait mal sa désapprobation à l'égard ceux qui pouvaient me faire de la peine.

Je l'ai raccompagné .Je suis rentré dans cette maison ou chaque objet,chaque pièce pouvait ,si je m'en donnais la peine,me raconter une partie de ma vie,à quoi bon?

Le moindre bruit me fait sursauter,séquelle sans doute de ces années ou la vie de chacun d'entre nous ne tenait quà un fil,ou nous vivions dans l'incertitude du lendemain,ou le danger pouvait revêtir toutes sortes de visages,ou le péril pouvait frapper à la porte ,s'introduire et frapper sans que nous puissions nous défendre!les mauvaises nouvelles tombaient en salve,toutes plus traumatisantes les unes que les autres.Qui se souvient de tous ces morts?Il arrive qu'on évoque çà et là la mémoire de l'un d'entre eux...

Le bruit du verrou de la porte me fit sursauter,tu es entré comme à ton habitude,silencieux,jetant d'un geste négligé les journaux que tu avais achetés et te dirigeant vers la salle de bain pour te laver les mains pendant de longues minutes,les rinçant à la manière des chirurgiens ,en les tournant pendant de longues minutes sous le jet du robinet,puis fermant le robinet d'un geste sec du coude.

Tu es d'un caractère distant,j'ai eu du mal à m'y faire,sans doute ne m'y suis-je jamais habituée...

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Cher journal,

 

Ne pas montrer ses sentiments,être dans la retenue.Ne pas rire bruyamment,parler doucement.Marquer une distance avec les gens sous peine de subir une familiarité intrusive.Ces recommandations sans cesse répétées à voix basse devenaient assourdissantes .Tu souhaitais me façonner à ton image.Je ne savais plus qui j'étais,fragilisée par le départ des êtres chers vers un lointain exil.Tu ne t'en préoccupais pas,c'est du moins ce que je ressentais.Tu étais tout,je n'étais rien.Je m'enfonçais dans un abattement incomprehensible pour certains,selon lesquels ,j'avais tous les attributs classiques du bonheur.

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Cher journal,

 

Pourtant j'aimais quand j'allais à S.,j'en appréciais l'anonymat,il m'arrivait même de ne plus en voir la saleté, la ville s'étant complètement délabrée.Des quartiers entiers qui avaient poussés dans le désordre la rendaient difforme,les rues cagneuses en soulignaient cruellement la laideur.Au noms de fleurs et autres se sont substituées des appellations qui marquaient le nombre de logements ,le nombre de familles,le nombre de mal vie...Des noms de cité infâmes,pour des cités immondes et ou il arrivait que des enfants jouent à cache cache derrière des poubelles vomissantes.Ou la répugnance des lieux semblait répondre en écho à l'affliction de ses habitants.Des femmes traînant leur progéniture d'une main ,un vieux panier de l'autre se hâtaient de rentrer à la maison pour y préparer sans doute le repas famillial,le regard fatigué et vide,sourdes aux suppliques de leur enfant qui répetait inlassablement:"maman achètes moi du chocolat,maman je veux du chocolat...",seul un coup sec de la main,tirant brusquement sur le petit ,répondait à la demande de l'enfant.La dureté de la vie semblait ensevelir tout sentiment ,ne laissant place quà une indifference apparente,une froideur qui était l'expression des soucis,des difficultés.

Il y avait aussi ce qu'on appelait les beaux quartiers,les nouvelles bâtisses était reconnaissables immédiatement , ou l'argent rimait avec mauvais goût et ostentation.Les façades s'étaient recouvertes curieusement,pour certaines d'entre elles,de toutes sortes de faïences,aussi incongrues que disgracieuses.

Pauvre pays qu'avons nous fait de toi?pourquoi ne savons-nous pas t'aimer?pourquoi t'aimons-nous si mal?

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Cher journal,

Les journées se font de plus en plus chaudes,j'ai l'impression que j'ai le cerveau en bouilli et ça devient de plus en plus dure de porté des vêtements.Je trouve qu'on devrai voté une loi pour autoriser le nudisme , et même installer des plages mais manque de bol il n'y a pas d'eau.

Ps: Cher journal au cas ou je n'écrirais plus sache qu'il y a deux possibilitées , soi j'aurais perdus ma faculté à raisonner , soi ce sera par peur de t'innondé de sueur.:rolleyes:

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Pourquoi,Licorne?j'ai pris plaisir à te lire.

 

Désolée naiade...

 

Un moment de nostalgie...

Alors que je parcourais ce journal intime m'est revenu le souvenir d'un air de musique qui, pour je ne sais quelle raison, est resté gravé dans ma mémoire... Puis des bribes de souvenir…

 

 

J’avais le "cœur à marée basse" :confused:

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cher journal

 

que raconter,les mots ,parfois,sont ravalés,la penseé égareé,la routine et l ennui s installent.......... a quoi bon etre raisonnable quand tout est déraisonnable

 

je m etonne parfois moi meme de trouver encore la volonté de manger,dormir,et aller travailler pil a lheure,c est deja la un parcours de combatant :boxing:

bréf pas de temps au temps,cela m évite,au moins de reflechir et de rester zin dans un monde sans gout ni couleurs :beta: :D

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Désolée naiade...

 

Un moment de nostalgie...

Alors que je parcourais ce journal intime m'est revenu le souvenir d'un air de musique qui, pour je ne sais quelle raison, est resté gravé dans ma mémoire... Puis des bribes de souvenir…

 

 

J’avais le "cœur à marée basse" :confused:

 

Ce que tu dis est étonnant,sais-tu que ton texte exhalait une douceur de vivre sereine,il semblait même s'en dégager un "coeur à marée haute".

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Guest Scapine
Ce que tu dis est étonnant,sais-tu que ton texte exhalait une douceur de vivre sereine,il semblait s'en dégager un coeur à "marée haute",dirais-je.

 

J'me rapelle aussi de ce que j'ai lu, je me suis vu sur les épaules de mon père et j'ai imaginé ma mère au bout!

:(

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Cher journal,

 

J'ai énormément de travail, mais j'ai du mal à m'y mettre sérieusement ...

Je me dis parfois, à quoi bon? pourquoi consumer sa vie au travail? :rolleyes:

Qui a décidé qu'on devait travailler de la sorte, tout le temps sous pression, attendant un salaire, tout le temps obligés de fournir plus et en s'adaptant aux exigences du monde?

 

On a décidé pour nous, du système qui gérerait nos vies, on a décidé de nous gouverner, de nous asservir ... on nous a conditionnés à croire que le monde doit ainsi fonctionner ...

 

 

 

Bon, faut pas trop me prendre au sérieux là :D

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