Guest Nimos Posted June 6, 2012 Partager Posted June 6, 2012 Hausse inquiétante des abus sexuels contre les enfants en Algérie - A la une - El Watan Considérée comme la violence la plus dévastatrice, la pédophilie gagne du terrain. Chaque année, le nombre de victimes augmente. En 2012, les services de sécurité ont enregistré 847 cas de mineurs victimes de pédophilie. Ils étaient 3988 recensés en 2011 et 2507 en 2010. La progression inquiétante est loin de représenter la réalité sur le terrain eu égard à la loi de l’omerta et aux pesanteurs de la société. Elle démontre, cependant, que nos enfants ne sont en sécurité ni dans la cellule familiale ni dans l’espace public. Un père accusé par ses trois filles mineures de violences sexuelles ; un imam dénoncé par le frère de sa femme, âgé de 6 ans, pour les sévices pervers qu’il lui faisait subir ; un professeur de musique confronté par son élève, une adolescente, qui souffre des actes qu’il lui faisait faire ; des élèves qui subissent les mains baladeuses de leurs entraîneurs… Ce sont là quelques exemples de ces milliers d’enfants victimes de pédophilie qui souffrent en silence. C’est le cas du petit Oussama qui a comparu, il y a une semaine, devant le tribunal criminel d’Alger. Dans la salle d’audience, sa mère, vêtue d’un djilbab, fait les cent pas. Elle semble très inquiète. L’histoire qu’elle nous raconte nous laisse sans voix. Agé de 6 ans, Oussama doit témoigner contre le mari de sa fille. «Je ne veux pas que mon fils soit entendu devant tout ce monde», nous dit-elle, avant que le policier ne lui fasse savoir que son affaire va passer à huis clos. Les faits remontent à deux ans. «Ma fille a emmené son frère chez elle. Elle habite à quelques encablures de la maison. Il a passé la nuit avec elle. Il y a eu une dispute avec son mari et, le lendemain, elle est venue chez moi. Je suis partie chercher mon fils qu’elle avait laissé derrière elle. Je ne sais même pas pourquoi ma fille et son mari se sont disputés», raconte-t-elle d’une voix nouée. «C’est en faisant prendre un bain à mon fils que ce dernier m’a raconté ce que mon gendre lui a fait faire. C’est très grave. Mon fils m’a raconté dans le détail la fellation qu’il a été obligé de faire. J’ai senti la terre trembler sous mes pieds. Je l’ai tout de suite emmené à la brigade de gendarmerie, qui l’a orienté vers un psychologue. J’ai déposé une plainte et, durant des mois, c’était le calvaire. L’auteur a nié les faits. Il a dit au juge que mon mari et moi regardons des films osés en présence de mon fils. C’est irréel. Aujourd’hui, l’affaire doit passer devant le tribunal criminel et je ne sais comment mon fils va réagir après avoir subi une thérapie de deux ans», témoigne cette mère dont le mari, un repenti, ignore totalement cette histoire. Nous ne savons pas quel a été le verdict. Le procès, comme tous ceux liés aux affaires de mœurs, s’est tenu à huis clos. Le cas de cet enfant n’est pas isolé. Le phénomène prend de l’ampleur. Les chiffres avancés par les services de sécurité sont ahurissants, que ce soit dans les villes ou à l’intérieur du pays. Ainsi, sur les 732 mineurs victimes de violences durant les quatre premiers mois de l’année en cours, 307 ont subi des violences sexuelles. Les filles sont plus confrotées au viol avec 39 cas, alors que les garçons sont plutôt sujets aux attentats à la pudeur avec 104 cas de garçons contre 63 filles. La police a enregistré, durant la même période, 627 enfants victimes de violences sexuelles. Ces chiffres ont connu une hausse significative entre 2010 et 2012. Ainsi, sur les 1753 affaires de mineurs traitées en 2010 par la gendarmerie, 933 concernent des cas de violence sexuelle. On relève que 457 enfants ont subi des actes qualifiés d’attentat à la pudeur, dont 300 garçons. Les homicides volontaires et involontaires concernent 262 enfants, alors que les viols ont touché 107 filles et l’inceste 7 enfants. Ces chiffres ont connu une hausse en 2011, puisque sur 2440 mineurs victimes de violences, 2260 ont été victimes de pédophilie. Parmi eux, 832 (dont 449 garçons) ont fait l’objet d’attentat à la pudeur, 132 filles ont été victimes de viol et 4 d’inceste. Une progression inquiétante, relevée également par le réseau Nada de défense des droits de l’enfant, à travers les plaintes qu’il reçoit quotidiennement par le biais du numéro vert (33 30) mis en place en 2008 pour dénoncer les violences contre les enfants. Le président de ce réseau, Abdelkader Araar, affirme qu’en 2012, 1150 plaintes ont été reçues, parmi elles 150 concernent les abus sexuels qui vont de l’attouchement jusqu’au viol. De juin 2010 à décembre 2011, le réseau, ajoute notre interlocuteur, a reçu 13 000 appels portant dénonciation de différentes formes de violences à l’égard d’enfants et ce, dans 15 wilayas. Sur les 700 cas que le réseau a pris en charge, 103 ont subi des agressions sexuelles. Pour M. Araar, «l’âge des victimes varie de 2 à 18 ans et la catégorie de plus en plus touchée est celle des moins de 8 ans. Les victimes d’abus sexuels sont issues de toutes les catégories sociales et il en est de même pour les pédophiles qui se comptent, dans une forte proportion, parmi les étrangers». Selon lui, la cellule familiale «devient de plus en plus un lieu de tous les dangers pour les enfants, alors qu’avant, c’est la rue qui avait cette réputation. Nous constatons, à travers les plaintes que nous recevons, que les victimes de violences sexuelles sont de plus en plus parmi les plus proches des enfants. Les filles sont les premières à se plaindre du comportement de leur père, frère, cousin ou autres membres de la famille. Cela va de l’attouchement jusqu’au viol. Les conséquences sont désastreuses. La fille fugue du domicile familial et se retrouve dans la rue, notamment lorsqu’elle est enceinte», explique notre interlocuteur. Selon lui, même s’ils viennent en troisième position après la maltraitance et les violences physiques, «les abus sexuels sont plus graves parce que leurs conséquences sur les victimes et la famille sont extrêmement dévastatrices», dit-il. Il plaide pour une législation contraignante qui «rend la dénonciation des violences à l’égard des enfants obligatoire. Il est très important que les parents, les enseignants, les voisins et les médecins, quand ils sont témoins de violences, puissent informer. Il y va d’abord de la santé de l’enfant, mais également de celle des autres qui seront à tout jamais menacés parce que le silence encourage les auteurs». En fait, cette tendance à la hausse de la pédophilie est encouragée par l’omerta toujours de mise lorsqu’il s’agit de protéger un membre de la famille auteur de l’agression. Souvent, souligne une psychologue de la brigade des mineurs de la Gendarmerie nationale, «les violences ne sont découvertes qu’après une fugue du domicile familial, une grossesse ou un infanticide». Pour les spécialistes, aucun enfant n’est à l’abri de ces pratiques perverses, que ce soit au sein de la cellule familiale, à l’école, dans la rue ou ailleurs. Lors d’une journée d’étude sur le sujet organisée, il y a une semaine, à l’université de Batna, par l’association Aurès-Santé et le service de pédiatrie du CHU de la ville, le docteur Farid Bouaziz, médecin légiste, a tiré la sonnette d’alarme en affirmant : «Une moyenne de 1000 cas de violences sur des enfants sont recensés au sein de son service, dont certains ont entraîné la mort. C’est un indicateur inquiétant de l’ampleur de ce fléau.» Un cri du cœur qui doit interpeller, à plus d’un titre, les autorités et le mouvement associatif sur l’urgence d’une prise en charge psychologique des victimes, sur la nécessité d’installer des mécanismes de dépistage et de dénonciation rapides de la pédophilie, mais également sur la mise en place d’un dispositif de prévention et de répression contre les pédophiles. Les violences sexuelles, faut-il le préciser, sont les plus dévastatrices par leurs conséquences sur les enfants. Citer Link to post Share on other sites
Guest blood-n-sugar Posted June 6, 2012 Partager Posted June 6, 2012 J'ai pas tout lu, je lirai demain à tête reposée. Est-ce qu'il y a vraiment une hausse des abus, ou plutôt une hausse du nombre d'enfants qui en osent en parler, et de l'enregistrement des affaires par la police? Citer Link to post Share on other sites
hurlevent 10 Posted June 6, 2012 Partager Posted June 6, 2012 Je crois comme Blood-and-sugar que les statistiques ne sont que le reflet du phénomène de dénonciation qui est plus toléré maintenant qu'avant. Les abus sexuels envers les enfants, on les retrouve dans toutes les sociétés. Et le facteur de multiplication tend à augmenter partout ou ça demeure tabou d'en parler. Souvent on privilégie de préserver la réputation de l'adulte au détriment de l'enfant.Faut que ça cesse. Citer Link to post Share on other sites
hurlevent 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Etonnant que personne ne s'intéresse à ton sujet. Citer Link to post Share on other sites
Guest aladin1000 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Je crois comme Blood-and-sugar que les statistiques ne sont que le reflet du phénomène de dénonciation qui est plus toléré maintenant qu'avant. Les abus sexuels envers les enfants, on les retrouve dans toutes les sociétés. Et le facteur de multiplication tend à augmenter partout ou ça demeure tabou d'en parler. Souvent on privilégie de préserver la réputation de l'adulte au détriment de l'enfant.Faut que ça cesse. je rejoins ton avis. les tabous sur ce sujet commencent à disparaître, et les parents n'ont plus 'honte' à dénoncer comme ce fut le cas autrefois. un point positif. Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 la hausse est dans l'abus et non le nombre de plainte pourquoi ? la loi na jamais était autant bafouer dans le pays donc je ne vois ce qui inciterai les gens a se plaindre un peu plus qu'avant ...d'ailleurs parmi les accusé y a beaucoup de récidiviste a une époque pas aussi lointaine un telle acte aurait fait coulé du sang malheureusement y a une sorte de banalité qui s'installe on dirait qu'on fini par s'habituer a tout ! Citer Link to post Share on other sites
Nivazo 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Etonnant que personne ne s'intéresse à ton sujet. C'est un peuple qui a connu une enfance pleine d'interdits, d'obligations, de tabous... Ainsi, les débats sur le sexe sont inconnus ,inexistants pour certains . Pour le sujet ,on en parle plus souvent ,mais les faits persuasifs sont presque inexistants . Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 C'est un peuple qui a connu une enfance pleine d'interdits, d'obligations, de tabous... Ainsi, les débats sur le sexe sont inconnus ,inexistants pour certains . Pour le sujet ,on en parle plus souvent ,mais les faits persuasifs sont presque inexistants . encore de la psychologie de comptoir !! :mdr: en occident le sexe c'est tellement banalisé que tu peux en commander par téléphone et par catalogue !! peut tu me dire pourquoi il y a autant de pédophile chez eux ??? c'est a l’échelle industrielle chez eux !! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 En fait, cette tendance à la hausse de la pédophilie est encouragée par l’omerta toujours de mise lorsqu’il s’agit de protéger un membre de la famille auteur de l’agression. Souvent, souligne une psychologue de la brigade des mineurs de la Gendarmerie nationale, «les violences ne sont découvertes qu’après une fugue du domicile familial, une grossesse ou un infanticide». Pour les spécialistes, aucun enfant n’est à l’abri de ces pratiques perverses, que ce soit au sein de la cellule familiale, à l’école, dans la rue ou ailleurs. Je pense pas que se soit l'omerta ou la pression familial qui fait que l'on se tait. C'est tout simplement qu'on a pas envie que le regard que nous porte les autres change. Citer Link to post Share on other sites
Nivazo 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 encore de la psychologie de comptoir !! :mdr: en occident le sexe c'est tellement banalisé que tu peux en commander par téléphone et par catalogue !! peut tu me dire pourquoi il y a autant de pédophile chez eux ??? c'est a l’échelle industrielle chez eux !! :mdr: Je parlais du ''débat'' sur le sexe .......et non sur le sexe ;) Citer Link to post Share on other sites
calculon 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 C'est un peuple qui a connu une enfance pleine d'interdits, d'obligations, de tabous... Ainsi, les débats sur le sexe sont inconnus ,inexistants pour certains . Piste intéressante, peux tu développer stp? Nous avons eu une enfance pleine d'interdits, je ne m'en rapelle pas vraiment, rafraichis moi la mémoire en expliquant leur impact sur l'augmentation du nombre d'actes pédophiles Des obligations, oui on en avez, pleins même, mais lesquelles étaient de nature à rendre les actes pédophiles banaux ? Les débats sur le sexe: dans quel cadre? qui sera concerné? et quel en sera l'effet sur la lutte contre la pédophilie? Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 encore de la psychologie de comptoir !! :mdr: en occident le sexe c'est tellement banalisé que tu peux en commander par téléphone et par catalogue !! peut tu me dire pourquoi il y a autant de pédophile chez eux ??? c'est a l’échelle industrielle chez eux !! :mdr: Bof j'ai subi un attouchement quand j'étais enfant à l'âge de 10 ans au pays et j'ai deux amies à qui s'est aussi arrivé. Il m'est jamais rien arrivé ici. Peut être qu'à force d'interdire ça craint des frustrés et des pervers. Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Je parlais du ''débat'' sur le sexe .......et non sur le sexe ;) ............ ben je n'ai fais que démonté ton argument fais de même ou ravale le ! ;) Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Bof j'ai subi un attouchement quand j'étais enfant à l'âge de 10 ans au pays et j'ai deux amies à qui s'est aussi arrivé. Il m'est jamais rien arrivé ici. Peut être qu'à force d'interdire ça craint des frustrés et des pervers. ............... lis le poste n:8 et je t'invite a faire une recherche sur la pédophilie chez les occidentaux ! Citer Link to post Share on other sites
Guest Nimos Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 STOP POLLUTION LE TOPIC TRAITE DE L´ALGERIE RESTONS DANS LE SUJET LE DERNIER DES SOUCIS DE NIMOS EST LA FRANCE ET LA PEDOPHILIE DANS L OCCIDENT Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 19 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 STOP POLLUTION LE TOPIC TRAITE DE L´ALGERIE RESTONS DANS LE SUJET LE DERNIER DES SOUCIS DE NIMOS EST LA FRANCE ET LA PEDOPHILIE DANS L OCCIDENT ............. depuis le temps tu devrai savoir que tout est lié on essaie de comprendre la problématique d'un telle acte est pour cela tout les exemples son bon a prendre ! :D Citer Link to post Share on other sites
Guest Nimos Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 ............. depuis le temps tu devrai savoir que tout est lié on essaie de comprendre la problématique d'un telle acte est pour cela tout les exemples son bon a prendre ! :D Depuis le temps que la pleurnicherie ne fonctionne pas avec Nimos tu devrais savoir que le topic est clairement et spécifiquement Algerien et ca ne traite ni de l´occident ni rien... Restons dans le sujet Algerien. Pour débattre des Pedophilie Algerienne VS autres, mieux vaut créer un topic.... Citer Link to post Share on other sites
Nivazo 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 ............ ben je n'ai fais que démonté ton argument fais de même ou ravale le ! ;) Démonté ? on parlant des autres ? encore de la psychologie de comptoir !! :mdr: en occident le sexe c'est tellement banalisé que tu peux en commander par téléphone et par catalogue !! peut tu me dire pourquoi il y a autant de pédophile chez eux ??? c'est a l’échelle industrielle chez eux !! :mdr: On s'en fout de l'occident ,pourquoi faut il toujours parler des autres dans chaque sujet qui concerne notre pays ? Citer Link to post Share on other sites
Nivazo 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Piste intéressante, peux tu développer stp? Nous avons eu une enfance pleine d'interdits, je ne m'en rapelle pas vraiment, rafraichis moi la mémoire en expliquant leur impact sur l'augmentation du nombre d'actes pédophiles Des obligations, oui on en avez, pleins même, mais lesquelles étaient de nature à rendre les actes pédophiles banaux ? Les débats sur le sexe: dans quel cadre? qui sera concerné? et quel en sera l'effet sur la lutte contre la pédophilie? Ah! parce-que toi tu a eu une éducation sexuelle en Algérie; si tu vis en Algérie bien sur ! Les pédophiles ont existé et existerons toujours ,on en parle plus c'est tout Citer Link to post Share on other sites
calculon 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Ah! parce-que toi tu a eu une éducation sexuelle en Algérie; si tu vis en Algérie bien sur ! Il n'y avait aucune affirmation dans mon messages, que des questions! j’aurais aimer que tu développes ce que tu disais dans ton premier message Les pédophiles ont existé et existerons toujours ,on en parle plus c'est tout La vérité de La Palice Cependant, et c'est une réalité, ces actes sont en augmentation en Algérie, une situation de propagation qui nécessite d'en connaitre les causes pour y remédier. c'est un sujet sérieux, à aborder avec sérieux, et qui ne tolère pas la légèreté Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Débat sans grand intérêt. La manière de combattre ce phénomène c'est une sensibilisation des enfants et du corps enseignant. Il faut que les enseignants soient capables de détecter les enfants qui ont des problèmes. Sensibilisation des parents afin qu'ils prennent conscience du danger et de la réalité de ce phénomène. Perso si il m'est rien arrivé ici c'est peut être aussi parce que mes parents n'ont jamais eu confiance en des étrangers, alors qu'en Algérie ils se sont sentis en sécurité dans notre petit village d'origine. Citer Link to post Share on other sites
Guest Louva Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 - Remarque inappropriée ici. Désolée Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Quelle remarque? Citer Link to post Share on other sites
Guest Tiziri Bleue Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 Bonsoir Hausse inquiétante des abus sexuels contre les enfants en Algérie - A la une - El Watan Considérée comme la violence la plus dévastatrice, la pédophilie gagne du terrain. Chaque année, le nombre de victimes augmente. En 2012, les services de sécurité ont enregistré 847 cas de mineurs victimes de pédophilie. Ils étaient 3988 recensés en 2011 et 2507 en 2010. La progression inquiétante est loin de représenter la réalité sur le terrain eu égard à la loi de l’omerta et aux pesanteurs de la société. Elle démontre, cependant, que nos enfants ne sont en sécurité ni dans la cellule familiale ni dans l’espace public. Un père accusé par ses trois filles mineures de violences sexuelles ; un imam dénoncé par le frère de sa femme, âgé de 6 ans, pour les sévices pervers qu’il lui faisait subir ; un professeur de musique confronté par son élève, une adolescente, qui souffre des actes qu’il lui faisait faire ; des élèves qui subissent les mains baladeuses de leurs entraîneurs… Ce sont là quelques exemples de ces milliers d’enfants victimes de pédophilie qui souffrent en silence. C’est le cas du petit Oussama qui a comparu, il y a une semaine, devant le tribunal criminel d’Alger. Dans la salle d’audience, sa mère, vêtue d’un djilbab, fait les cent pas. Elle semble très inquiète. L’histoire qu’elle nous raconte nous laisse sans voix. Agé de 6 ans, Oussama doit témoigner contre le mari de sa fille. «Je ne veux pas que mon fils soit entendu devant tout ce monde», nous dit-elle, avant que le policier ne lui fasse savoir que son affaire va passer à huis clos. Les faits remontent à deux ans. «Ma fille a emmené son frère chez elle. Elle habite à quelques encablures de la maison. Il a passé la nuit avec elle. Il y a eu une dispute avec son mari et, le lendemain, elle est venue chez moi. Je suis partie chercher mon fils qu’elle avait laissé derrière elle. Je ne sais même pas pourquoi ma fille et son mari se sont disputés», raconte-t-elle d’une voix nouée. «C’est en faisant prendre un bain à mon fils que ce dernier m’a raconté ce que mon gendre lui a fait faire. C’est très grave. Mon fils m’a raconté dans le détail la fellation qu’il a été obligé de faire. J’ai senti la terre trembler sous mes pieds. Je l’ai tout de suite emmené à la brigade de gendarmerie, qui l’a orienté vers un psychologue. J’ai déposé une plainte et, durant des mois, c’était le calvaire. L’auteur a nié les faits. Il a dit au juge que mon mari et moi regardons des films osés en présence de mon fils. C’est irréel. Aujourd’hui, l’affaire doit passer devant le tribunal criminel et je ne sais comment mon fils va réagir après avoir subi une thérapie de deux ans», témoigne cette mère dont le mari, un repenti, ignore totalement cette histoire. Nous ne savons pas quel a été le verdict. Le procès, comme tous ceux liés aux affaires de mœurs, s’est tenu à huis clos. Le cas de cet enfant n’est pas isolé. Le phénomène prend de l’ampleur. Les chiffres avancés par les services de sécurité sont ahurissants, que ce soit dans les villes ou à l’intérieur du pays. Ainsi, sur les 732 mineurs victimes de violences durant les quatre premiers mois de l’année en cours, 307 ont subi des violences sexuelles. Les filles sont plus confrotées au viol avec 39 cas, alors que les garçons sont plutôt sujets aux attentats à la pudeur avec 104 cas de garçons contre 63 filles. La police a enregistré, durant la même période, 627 enfants victimes de violences sexuelles. Ces chiffres ont connu une hausse significative entre 2010 et 2012. Ainsi, sur les 1753 affaires de mineurs traitées en 2010 par la gendarmerie, 933 concernent des cas de violence sexuelle. On relève que 457 enfants ont subi des actes qualifiés d’attentat à la pudeur, dont 300 garçons. Les homicides volontaires et involontaires concernent 262 enfants, alors que les viols ont touché 107 filles et l’inceste 7 enfants. Ces chiffres ont connu une hausse en 2011, puisque sur 2440 mineurs victimes de violences, 2260 ont été victimes de pédophilie. Parmi eux, 832 (dont 449 garçons) ont fait l’objet d’attentat à la pudeur, 132 filles ont été victimes de viol et 4 d’inceste. Une progression inquiétante, relevée également par le réseau Nada de défense des droits de l’enfant, à travers les plaintes qu’il reçoit quotidiennement par le biais du numéro vert (33 30) mis en place en 2008 pour dénoncer les violences contre les enfants. Le président de ce réseau, Abdelkader Araar, affirme qu’en 2012, 1150 plaintes ont été reçues, parmi elles 150 concernent les abus sexuels qui vont de l’attouchement jusqu’au viol. De juin 2010 à décembre 2011, le réseau, ajoute notre interlocuteur, a reçu 13 000 appels portant dénonciation de différentes formes de violences à l’égard d’enfants et ce, dans 15 wilayas. Sur les 700 cas que le réseau a pris en charge, 103 ont subi des agressions sexuelles. Pour M. Araar, «l’âge des victimes varie de 2 à 18 ans et la catégorie de plus en plus touchée est celle des moins de 8 ans. Les victimes d’abus sexuels sont issues de toutes les catégories sociales et il en est de même pour les pédophiles qui se comptent, dans une forte proportion, parmi les étrangers». Selon lui, la cellule familiale «devient de plus en plus un lieu de tous les dangers pour les enfants, alors qu’avant, c’est la rue qui avait cette réputation. Nous constatons, à travers les plaintes que nous recevons, que les victimes de violences sexuelles sont de plus en plus parmi les plus proches des enfants. Les filles sont les premières à se plaindre du comportement de leur père, frère, cousin ou autres membres de la famille. Cela va de l’attouchement jusqu’au viol. Les conséquences sont désastreuses. La fille fugue du domicile familial et se retrouve dans la rue, notamment lorsqu’elle est enceinte», explique notre interlocuteur. Selon lui, même s’ils viennent en troisième position après la maltraitance et les violences physiques, «les abus sexuels sont plus graves parce que leurs conséquences sur les victimes et la famille sont extrêmement dévastatrices», dit-il. Il plaide pour une législation contraignante qui «rend la dénonciation des violences à l’égard des enfants obligatoire. Il est très important que les parents, les enseignants, les voisins et les médecins, quand ils sont témoins de violences, puissent informer. Il y va d’abord de la santé de l’enfant, mais également de celle des autres qui seront à tout jamais menacés parce que le silence encourage les auteurs». En fait, cette tendance à la hausse de la pédophilie est encouragée par l’omerta toujours de mise lorsqu’il s’agit de protéger un membre de la famille auteur de l’agression. Souvent, souligne une psychologue de la brigade des mineurs de la Gendarmerie nationale, «les violences ne sont découvertes qu’après une fugue du domicile familial, une grossesse ou un infanticide». Pour les spécialistes, aucun enfant n’est à l’abri de ces pratiques perverses, que ce soit au sein de la cellule familiale, à l’école, dans la rue ou ailleurs. Lors d’une journée d’étude sur le sujet organisée, il y a une semaine, à l’université de Batna, par l’association Aurès-Santé et le service de pédiatrie du CHU de la ville, le docteur Farid Bouaziz, médecin légiste, a tiré la sonnette d’alarme en affirmant : «Une moyenne de 1000 cas de violences sur des enfants sont recensés au sein de son service, dont certains ont entraîné la mort. C’est un indicateur inquiétant de l’ampleur de ce fléau.» Un cri du cœur qui doit interpeller, à plus d’un titre, les autorités et le mouvement associatif sur l’urgence d’une prise en charge psychologique des victimes, sur la nécessité d’installer des mécanismes de dépistage et de dénonciation rapides de la pédophilie, mais également sur la mise en place d’un dispositif de prévention et de répression contre les pédophiles. Les violences sexuelles, faut-il le préciser, sont les plus dévastatrices par leurs conséquences sur les enfants. Informer plus les familles, lever certains tabou Éduqué les enfants sur ce fléau là, qu ils sachent dire non et surtout eviter de se mettre dans certaines situations qui risque.. Donner plus d informations dans les écoles Sensibiliser tout le monde que hélas ca peut venir pas juste de cet inconnu, voisin, ou ami ...MAIS aussi de la propre famille: oncle, cousin, père .. Mais surtout sensibiliser grâce aux médias, que l enfant n 'est pas coupable ,ni doit avoir peur de parler.. Citer Link to post Share on other sites
reda4 10 Posted June 8, 2012 Partager Posted June 8, 2012 si le phénomène a augmenté ou pas, pas facile de répondre... ce qui est sûr c'est que les plaintes augmentent dans tous les pays du monde... la 7chouma, la honte, même chez nous, n'existe plus et d'après moi c'est grâce aux paraboles et à Internet... Citer Link to post Share on other sites
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