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Complot international d’émasculation de l’Algérie , qui va faire démissionner Zéroual et livrer le pays a Bouteflika


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Guest ameno

Il y a deux ans, un livre collectif écrit par un groupe d'Algériens révélait l'incroyable concussion entre le président Bouteflika et les affairistes des Emirats, complicité qui se faisait sur le dos de l'Algérie. Le livre, "Notre ami Bouteflika - de l'Etat rêvé à l'Etat scélérat" détaillait les combines auxquelles se livrent le clan du président et les riches prédateurs émiratis. Interdit en Algérie, l'ouvrage n'a pas eu l'audience qu'il a connu en France (classé dans les 25 meilleures ventes) et, de ce fait, nos compatriotes n'ont pas eu connaissance de l'ampleur du désastre.

 

Deux ans plus tard, notre confrère TSA confirme ce qui a été déjà écrit par les auteurs de Notre ami Bouteflika - de l'Etat rêvé à l'Etat scélérat et dévoile le scandale : sur instruction du président Abdelaziz Bouteflika, le fonds d’investissement émirati EIIC a bénéficié d’une autorisation exceptionnelle de financement via des banques algériennes pour son projet algérien Dounya Parc, d’un montant de 100 milliards de dinars. Les documents publiés hier jeudi par TSA attestent, sans l’ombre d’un doute, le coup de pouce subjectif du chef de l’État.

 

Pourquoi le président agit-il ainsi ?

 

Comment un lobby formé de Paris, Washington, Riad et Abu-Dhabi, en passant par les généraux, a fait démissionner Zéroual pour installer un président "dirigeable", LEUR président, et avoir mainmise sur le pouvoir, sur le pétrole, sur un pays qui saignait...

 

Nous sommes en 1998. L’Algérie est en train de se relever, laborieusement mais triomphalement, d’une bataille impitoyable contre le terrorisme islamiste. Le coût en vies humaines est énorme. Les temps sont durs. Le pétrole est à son plus bas niveau. Le pays est boycotté. Les ambassades ont fermé. Les compagnies étrangères ont quitté le territoire. Il n’y a plus d’argent dans les caisses. Mais l’Etat, en dépit de tout, reste debout et n’a pas capitulé devant l’islamisme comme le recommandait la plateforme de Sant'Egidio. Le général Liamine Zéroual est élu massivement, et avec enthousiasme

 

La Constitution est modifiée pour se baser désormais sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Elle abolit le pouvoir à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à deux (art.74). La Constitution de 1996, après celle de 1989, reconnaît et garantit le droit de créer des partis politiques (art.42) et des associations (art.4), y compris syndicales (art.56). Le chemin est ainsi désormais ouvert vers le pluralisme. La Constitution de 1996 dispose que "le peuple choisit librement ses représentants" (art.10). Combiné avec d’autres articles sur les libertés et les droits, et aussi les articles 6, 7, 11, 71 et 101, la Constitution algérienne opte clairement pour un système politique démocratique.

 

Ce pays qui ose l’intransigeance et dont le président Zéroual refuse de serrer la main à Chirac à Washington, inquiète les lobbies occidentaux et arabes.

Puisque Bouteflika était publiquement "notre ami". Un vieil obligé que Paris fascinait, et auquel l’intérêt stratégique de la France dictait de s’y accrocher. C’était pour le bien de la France que l’Elysée préférait voir s’éterniser cet homme sans relief. Pour profiter du vide géopolitique laissé par l’Algérie depuis, en particulier son arrivée au pouvoir. Pour asseoir un vieux projet d’expansion vers le sud..

 

Un complot international d’émasculation de l’Algérie va voir le jour, qui va faire démissionner Zéroual et livrer le pays à Abdelaziz Bouteflika. Il a réussi.

 

En quelques années, cet homme va stopper l’élan novateur de la société algérienne, décapiter l’embryon d’ouverture démocratique en Algérie, réduire la société au silence, réhabiliter l’islamisme, changer la Constitution, installer la corruption, aligner l’Algérie sur les dictatures arabes et faire le lit d’une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd’hui une guerre de gangs.

 

L’Algérie, Etat bananier infréquentable ! Comment en est-on arrivé là ? C’est toute l’histoire d’un stratagème, d’une formidable opération de camouflage et de travestissement, orchestrée conjointement par la caste militaire d’Alger, des capitales occidentales – à leur tête Paris – et des monarchies arabes. C’est l’histoire, somme toute classique, d’un choix fait par des lobbies sur le dos d’un peuple et qui plonge ce peuple, pour je ne sais combien de temps encore, dans l’inconnu. Rien que l’histoire d’une gigantesque opération de mystification qui a tourné mal et qui a réduit, en dix ans, un pays débout en nation égarée.

 

Dès l’été 1998, un axe formé de Paris, Washington, Riad et Abu-Dhabi, exploitant le malaise de l’Armée qui "ne veut plus" être au centre du système politique, va accélérer le départ du commandement militaire, pousser le général Zéroual à la démission et fabriquer de toutes pièces, ce 15 avril 1999, son successeur : Abdelaziz Bouteflika. Leur homme-orchestre : Larbi Belkheir, conseiller de l’ancien président Chadli Bendjedid et futur chef de cabinet de Bouteflika, porte-parole de la caste militaire et jouissant de bonnes relations avec les Emirats et l’Arabie Saoudite, développées du temps de Chadli. Il avait la confiance des Saoudiens.

 

Ils vont accuser l’armée d’avoir fomenté les carnages de populations civiles qui, tous, eurent lieu (coïncidence ?) juste après l’adoption de la nouvelle Constitution. C’est la préparation politique de l’arrivée de Bouteflika. Ces vénérables et puissantes personnes voulaient LEUR président pour avoir mainmise sur le pouvoir, sur le pétrole, sur un pays qui saignait... Sans doute ne sont-elles pas étrangères à l’impressionnante campagne politico-médiatique qui ciblait l’armée algérienne. Une campagne bien efficace : l'ANP, acculée par une campagne médiatique féroce qui l’accusait d’avoir commandité les carnages qui frappaient les populations, embarrassée par le fameux panel de l’ONU, la commission Soulier, la troïka et toutes ces ONG qui l’incriminaient, s'était décidée à "se retirer", sans plus tarder, de la politique. C’est ce calcul que le lobby Paris – Washington - Riad - Abu-Dhabi, va exploiter, sous la férule de Larbi Belkheir.

Le choix de Bouteflika apparut alors comme le choix idéal à tous.

 

La suite très intéressante pour comprendre le pourquoi du comment se trouve à cette adresse:

http://www.lematindz.net/news/8335-les-dessous-de-la-complicite-bouteflika-emirats-partie-1.html

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Il faut vraiment apprendre aux journalistes algériens à écrire ...

 

J'ai remarqué que la majeure partie des quotidiens algériens sont écrits avec un français lamentable... Des phrases de 3km, des conjonctions en rafale, des tournures maladroites, une syntaxe déplorable ...

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