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Israël: les clandestins africains dans la tourmente.


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Gros dilemme en Israël:

- expluser les noirs africain pour garder la pureté de la "race"?

- mais se voir acuser de racisme.

 

Israël: les clandestins africains dans la tourmente

Israël fait actuellement face à un sérieux problème d’immigration illégale. Le gouvernement menace d’expulser des dizaines de milliers de clandestins. Le traitement de ces migrants divise la société israélienne.

Un Sud Soudanais, prochainement expulsé, dans les rues de Tel Aviv, le 11 juin 2012. REUTERS/Baz Ratner

 

Une série de viols et d’actes de violences commis par des migrants africains ces dernières semaines est venue attiser la colère des habitants des quartiers populaires du sud de Tel Aviv. Plusieurs centaines d’entre eux sont descendus dans la rue pour demander l’expulsion de ces hommes à la peau noire. Mais ces manifestations ont été émaillées de slogans racistes et se sont terminées dans la violence. Des magasins tenus par des immigrés ont été attaqués et des migrants ont été physiquement agressés. Ce cri de colère qui a viré à l’hostilité raciale a choqué l’opinion israélienne, suscitant une vive polémique dans le pays et relançant le débat sur le sort des demandeurs d’asile.

 

Les milliers de demandeurs d’asile africains sont devenus aujourd’hui l’un des problèmes majeurs de la société israélienne. D’après les chiffres du gouvernement, depuis 2006, ils seraient près de 60.000 migrants illégaux dans le pays. En 2010, plus de 13.500 Africains sont entrés clandestinement en Israël. Chaque mois, entre 2.000 et 3.000 clandestins franchissent le Sinaï égyptien à pied pour fouler la Terre promise, un chiffre deux fois plus élevé que l’an dernier.

 

Lors du passage de la frontière, certains migrants se font tirer dessus par les soldats égyptiens. Côté israélien, ceux qui sont arrêtés par l’armée sont directement envoyés dans le centre de détention de Saharonim, au milieu du désert du Néguev. Un pénitencier d’une capacité d’accueil de 5.400 places. A leur sortie du centre, la plupart des migrants obtiennent un permis de séjour temporaire auprès du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de Tel Aviv.

 

On retrouve alors ces silhouettes sombres filiformes errer dans les villes de Tel Aviv, Eilat ou encore Beersheva. Pour survivre, ils alimentent le travail au noir: la plonge dans les restaurants, le nettoyage dans les hôtels, le balayage des rues… Une main d’œuvre sous payée, silencieuse et disciplinée, qui parfois tombe sur des patrons peu scrupuleux qui refusent de les payer après les avoir exploités.

 

Suite slate.fr

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