Guest syrius Posted June 17, 2012 Partager Posted June 17, 2012 Comme à l’accoutumé Mahfoud jeune homme bien portant de 16 ans était affalé dans le fauteuil en semi cuir du salon. Le regard fixe face à lui un poste de télévision et la chaine d’info en continu, des images du monde entier défilent et il absorbe l’information sans froncer les sourcils le visage toujours inexpressif. Quand soudain on toque à la porte, inébranlable il ne se laisse point distraire. Le bruit se fait de plus en plus fort ce qui alerte sa mère qui sort de la cuisine affolée et sprintant en direction de l’antre de la demeure en poussant des petits cris difficilement compréhensible. En moins de 2 secondes elle ouvre la porte et un individu entre. « Dix ans, dix ans pour ouvrir la porte ! » s’exclame-t-il, cette voix qu’il lui est plus que familière n’est autre que celle de son père. Le regard glacial il avance doucement dans le couloir afin de gagner le salon, la maitresse de maison justifie déjà de son activité au combien utile qui consiste à préparer le déjeuner. Mahfoud comprend très vite qu’il est le prochain sur la liste le regard affolé de sa mère se transforme à son tour en regard glacial. Il se lève alors rapidement et s’éloigne du fauteuil. Son esprit cherche une issue, comment pourrait-il échouer à régler un problème si élémentaire alors qu’il évolue dans une autre sphère. Le regard de son père se pose sur lui et à nouveau il lui répète la même phrase « dix ans pour ouvrir la porte ». Mahlouf comprend alors qu’il va devoir user de ses connaissances. « Papa, papa t’as pas vu les informations il y a Sarkozy qui a pris les devants dans l’histoire de l’affaire Bettencourt ». Il le fixe du regard et s’opère alors comme par magie une sorte de coupure, son regard se perd et ses sourcils se froncent. Le jeune homme a alors bien compris qu’il a visé juste et que son opération est un franc succès. Son père retire son manteau qu’il laisse endossé à une des multiples chaises autour de la table à manger. Et gagne alors le fauteuil que le jeune homme occupait précédemment. Tel le roi lion sur son trône. « Celui-là il faut qu’il l’envoie en prison. » Sa mère regagne la cuisine et finit de préparer le somptueux repas. Le jeune homme récupère une des multiples chaises et se place face à son père s’engage alors une conversation à sens unique dans un premier temps au sujet de Sarkozy, puis de la France et de Mr Hollande. Mahlouf écoute d’une oreille attendant l’heure du déjeuner occasion pour lui de mettre fin à cet échange. Les allées et venues de sa mère qui pose les ustensiles de cuisine sur la table à manger lui laisse penser qu’il ne devrait plus en avoir pour bien longtemps. « A table » finit-elle par crier. Va appeler ta sœur et dis-lui que c’est l’heure de manger. Le jeune homme enjambe alors les marches de l’escalier deux à deux et gagne l’étage. Il ouvre la porte et face à lui se dresse sa sœur Zoulira. « On t’a pas appris à frapper la porte. » « Il y a maman qui m’a dit de te dire que c’était l’heure de manger. » « Oui j’ai entendu je suis occupé. » dit-elle d’un ton agacé. Mahlouf referme la porte, se contenant face à cette ingratitude lui qui s’était déplacé. Alala se disait-il si les gens la connaissaient comme je la connais, un dragon au visage d’ange. Zoulira était en effet une jeune femme de 19 ans qui au premier abord semblait effacé, douce et fragile. Mais lui plus que quiconque savait qu’il n’en était rien. Citer Link to post Share on other sites
Guest Esquimau Posted June 17, 2012 Partager Posted June 17, 2012 Ne postez pas SVP, je prends le tour. Merci Depuis 18h15 ? :ohmy: Nouna il est 21h40 et on attend toujours :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 17, 2012 Partager Posted June 17, 2012 Ça prend du temps d'écrire surtout quand on a du talent et qu'on est perfectionniste. :o Citer Link to post Share on other sites
Guest momo18 Posted June 17, 2012 Partager Posted June 17, 2012 Ça prend du temps d'écrire surtout quand on a du talent et qu'on est perfectionniste. :o justement, cela doit être instantané et non réfléchi . Citer Link to post Share on other sites
Guest momo18 Posted June 18, 2012 Partager Posted June 18, 2012 les pensées s'entrechoquent dans sa tête, cruel dilemme, comment résoudre cette situation. l'été s'annonce et avec lui son cortège de voyageurs. parmi eux, une présence l'inquiète. les projets de son père ne sont pas partager, cet homme qui soudainement daigne se rappeler à leurs bon souvenir après une décennie de silence l'interpelle. plusieurs fois, elle à surpris ses parents dans une discutions animé, cela la étonné, aussi loin que remonte ses souvenirs, jamais sa mère n'avait élevé le ton ou tenu tête à son mari. deux mots ressortaient de ses éclats, "fils et mariage". de quel noce parlent ils, Mahfoud n'est qu'un enfant. une pensée insidieuse la taraude. questionné, sa mère à éluder, prétextant n'être au courant de rien. le lendemain, contrairement à son habitude d'étudiante studieuse, elle décida de sécher les cours et courut au domicile de sa tante maternelle Lady dada. celle ci, un peu surprise, reçue un flot ininterrompue des questions. la tante, voyant l'état d’excitation de sa nièce la fit entrer dans l'appartement au grand désappointements de sa voisine qui s’ingéniait depuis dix minutes à chercher ses clefs sans perdre une note de la conversation. sur le canapé du salon, LADY Dada fini par avoué. oui elle était au courant, sa sœur l'avait consulté, son oncle ZOUBIR, un homme d'affaire ayant fait fortune en conseillant de judicieux investissement en Algérie avait un fils en age de s'unir. le choix s'était tourné naturellement vers les voix du sang. après d'ultimes tractations téléphonique, ils avaient décider d'officialiser cette union cet été. cette femme, selon sa tante, serait bénie des dieux, une vie oisive et aisée s'ouvrait à elle. Zoulira n'était pas matérialiste, peu lui importé les ors et les honneurs. son cœur depuis longtemps se porter vers un jeune étranger, Esquimau de son état, débarquer un soir d'été en son école dans les bagages d'un père, "Administrateur de société" d’où son sobriquet de "Admino". sa timidité et sa blancheur avaient de suite séduit ce cœur vierge de sentiments. les regards échanger promettaient mont et merveilles aux tourtereaux. A suivre Citer Link to post Share on other sites
Guest choukaplum Posted June 18, 2012 Partager Posted June 18, 2012 le lendemain, contrairement à son habitude d'étudiante studieuse, elle décida de sécher les cours et courut au domicile de sa tante maternelle Lady dada. sur le canapé du salon, LADY Dada fini par avoué. oui elle était au courant, sa sœur l'avait consulté, son oncle ZOUBIR, un homme d'affaire ayant fait fortune en conseillant de judicieux investissement en Algérie avait un fils en age de s'unir. le choix s'était tourné naturellement vers les voix du sang. après d'ultimes tractations téléphonique, ils avaient décider d'officialiser cette union cet été. cette femme, selon sa tante, serait bénie des dieux, une vie oisive et aisée s'ouvrait à elle. Zoulira n'était pas matérialiste, peu lui importé les ors et les honneurs. son cœur depuis longtemps se porter vers un jeune étranger, Esquimau de son état, débarquer un soir d'été en son école dans les bagages d'un père, "Administrateur de société" d’où son sobriquet de "Admino". sa timidité et sa blancheur avaient de suite séduit ce cœur vierge de sentiments. les regards échanger promettaient mont et merveilles aux tourtereaux. A suivre :D ..................... Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted June 18, 2012 Partager Posted June 18, 2012 Zoulira fut alors effrayée par cette nouvelle et se rendit à la facultée pour retrouver ses amies. Elle y étudiait le droit. Une fois sur place elle retrouvit Agnès. C'était une jeune étudiante un peu fofole abonnée aux soirées et aux petits potins . Agnès se mit alors à lui conter son week end. Perdu dans ses pensées elle ne distingua que les mots Max, boite, champagne... Suffisamment pour comprendre qu'il s'agissait d'un monde éloigné du siens. "Tu viens ça va être l'heure du cours" dit Agnès avec une nonchalance qui lui était inhabituelle. Arrivé dans cet immense capharnaüm qui servait de salle de cours, meublé par une multitude de vieux bancs en bois qui faisaient face à un immense tableau. Une multitude d'étudiants s'entrechoquaient en quête d'une place. Elles rejoignirent la mêlée et après d’âpre négociation finirent par trouver leurs bonheurs. Zoulira ne put s’empêcher de remarquer la présence d’innombrables graffitis sur la table et commença à les déchiffrer. Elle se mit alors à les trier en trois catégories les claniques, les mots doux et les petits annonces. Les claniques englobaient tous les messages d'appartenance à un groupe en défiance par rapport au reste du monde. Cette appartenance pouvait être fondé sur des critères géographiques, l'appartenance à un quartier, religieuse ou ethnique... Les mots doux étaient le plus souvent constitués par des paires de nom, ils étaient autant de trace indélébile d'amour éphémère. Les petits annonces étaient à l'opposé des mots doux des messages crus, peut être la part sombre de l'homme ou les véritables intentions qu'ils tentent de cacher à coup de "je t'aime". Le professeur un certains Mr Heisenberg fit alors irruption dans la salle et le brouhaha qui régnait jusque là cessa. Citer Link to post Share on other sites
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