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Les "Yordim", ces Israéliens qui quittent Israël.


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Texte (de Sylvain CYPEL) trouvé sur le Net.

À côté d'efforts intenses en faveur de l'« alyah » (montée) des Juifs de la diaspora vers Israël, la question des Yordim, ceux qui quittent Israël, par rapport aux Olim, ceux qui y émigrent, est la plus taboue du pays. En près de soixante ans d'existence, environ 2,5 millions de Juifs sont venus vivre en Israël, et environ un million l'ont quitté. Combien partent actuellement ? Combien sont-ils au regard de ceux qui viennent s'y installer ? Qui sont-ils ? Impossible de collecter des chiffres précis, d'autant qu'il est difficile de faire la différence entre ceux qui s'en vont définitivement et ceux qui partent en pensant que ce n'est que temporaire, qu'ils reviendront, parce qu'ils sont patriotes. Ceux-là reviennent ou finissent par rester patriotes... à l'étranger.

 

« Les départs d'Israël prennent une proportion gigantesque », titrait Yedioth Aharonot en 200341. Le quotidien populaire est connu pour ses titres spectaculaires. Reste qu'il suffit de se promener dans East Village, à Manhattan, pour palper la dimension du phénomène : autour de St Mark's Street, on y entend autant l'hébreu que l'anglais. Ces Israéliens sont presque toujours jeunes, 20-30 ans. Pour 5,2 millions d'habitants juifs en Israël, le nombre des Israéliens enregistrés aux États-Unis s'élève à 488 000. Au total, les services consulaires israéliens dénombrent 650 000 Yordim, soit 12,5 % environ de la population juive du pays. La proportion est en réalité supérieure, puisque les statistiques ne recensent que les plus de 18 ans partis du pays depuis au moins quatre ans sans y être revenus, même en vacances, auxquels s'ajoute le nombre de ceux qui y séjournent sans être enregistrés dans leurs consulats.

Qui sont les nouveaux Yordim ? Souvent des sabras, nés au pays, généralement dotés d'une éducation solide, baccalauréat minimum, presque toujours laïques et fortement individualistes. Bref, les plus mentalement « globalisés » et les moins portés à la sanctification de la Terre, au mysticisme de l'élection juive. Ceux habitant souvent la bande côtière entre Tel-Aviv et Haïfa, dont l'historien Shlomo Sand dit que « s'ils constituaient tout Israël, il y a longtemps que la paix aurait été signée42 ». Ceux-là ne sont pas forcément de grands progressistes, fls peuvent être très « anti-Arabes ». Souvent, ils vivent à l'étranger dans la nostalgie d'Israël. Mais l'absence de perspective de « vie normale » dans leur pays l'emporte sur l'attachement physique ou culturel qu'ils lui portent. Le phénomène n'est pas unique : la mondialisation suscite, partout, une émigration de « cerveaux » vers les pays riches. Mais elle )$ est là très importante, dans un pays développé, « en guerre », et où le patriotisme a toujours été une vertu partagée.

En janvier 2002, Yossi Beilin évoquait la « fuite » des rejetons du « bel Israël », cette strate sociale qui tient les rênes du pays, familles implantées depuis l'époque du ychouv. Yedioth Aharonot décidait d'aller y voir de plus près. À son effarement, sous le titre « Les parents gèrent le pays, les enfants sont outre-mer43 », son enquêteur constatait que deux fils du ministre Roni Milo (droite modérée) vivaient à New York. Tali, fille du ministre de la Défense Benyamin Ben Eliezer (travailliste « faucon »), était également aux États-Unis. Le fils d'Itzhak Rabin, Youval, est installé à Washington. Orit, petite-fille de l'ex-Premier ministre Menahem Begin, avait aussi quitté Israël. Ehoud Barak avait récemment eu le bonheur de devenir grand-père : sa fille, Mikhal, avait accouché à New York, où elle réside avec son mari. Ygal, fils de

 

41 Yedioth Aharonot, 20 juillet 2003.

42 Entretien, 20 février 2002.

43 Yedioth Aharonot, 28 janvier 2002.

 

l'ex-ministre de la Défense (Likoud) Moshe Arens, vit à Los Angeles. L'avocat Yoël Herzog, fils de l'ancien président de l'État Haïm Herzog, avait opté pour Genève. La liste comprenait nombre d'enfants de députés et de généraux installés en Occident. Droite et travaillistes étaient représentés équitablement. Le quotidien rappelait qu'Alon Ben Gourion, petit-fils de David Ben Gourion, le « père de la nation », était directeur de l'Hôtel Waldorf Astoria, à New York.

Beilin fut alors accusé, comme souvent dans ces cas-là, de « saper le moral de la nation » en portant atteinte à son image. « Israël est un pays libre, répondit-il. Celui qui décide d'émigrer n'en devient pas pour autant à mes yeux un déchet, et ses parents n'ont pas à s'en excuser. Le vrai débat est celui-ci : la politique gouvernementale, hormis de renforcer des phénomènes graves comme le refus d'officiers de servir dans les Territoires ou de jeunes de s'enrôler dans l'armée, ne provoque-t-elle pas le refus le plus silencieux de tous, celui de ceux qui s'en vont44 ? » Le départ de ces jeunes est effectivement révélateur d'un phénomène profond et multiforme. Il réunit d'abord ceux qui, confusément et plus socialement que politiquement, ne se voient pas vivre dans un pays où, comme leur propose Ariel Sharon, « leurs enfants et leurs petits-enfants connaîtront encore la guerre » ; qui ont perdu, au grand dam du Premier ministre, cette « détermination » de la génération de 1948 qu'ont récupérée les colons du Grand Israël. « Le danger, dit David Grossman, n'est pas le terrorisme, qui ne parviendra jamais à nous effondrer. Il est que nos jeunes n'imaginent pas de vie normale45. » II est aussi que nombre de parents de ces jeunes ne voient pas d'un mauvais œil le départ de leurs enfants vers d'autres cieux « tant que dure la situation ».

Israël a déjà connu deux phases de « départs » importants, en 1954-1956, puis en 1964-1966, dus à des récessions économiques. Cette raison est de nouveau présente. En 2002, dans la « ville de développement » de Kiryat Malakhi, où le taux de chômage était particulièrement élevé, un jeune de 18 ans me disait : « Si je ne parviens pas à devenir militaire de carrière, je me tire de ce pays46. » Plus en profondeur, cependant, les départs actuels expriment un sentiment rarement explicite, mais très profond. Combien de temps cet Israël-là pourra-t-il encore exister dans son environnement ? Combien de temps pourra-t-il maintenir l'« autre » enfermé derrière des murs et s'enfermer lui-même dans ses propres murs, en suscitant une telle détestation ? « Allez au consulat de Pologne, dit encore David Grossman, vous y verrez des files d'attente de gens requérant la nationalité polonaise, pour avoir un passeport européen. Quelle absurde ironie ! Nous, miraculés de l'Histoire, gâchons ce miracle de façon criminelle. Tant qu'aucune perspective de vie normale ne

44 Ibid.

45 Le Monde, 19 juin 2004.

46 Le Monde, 24 mai 2002.

 

poindra, ce phénomène grandira47. » Une « course au passeport stimule les imaginations48 », note le correspondant du Monde. Massivement, des Israéliens nés en Pologne, mais aussi en République tchèque, Hongrie, Lituanie, ou en Roumanie et Bulgarie, pays censés intégrer l'Union européenne en 2007, se précipitent vers leurs consulats pour tenter d'y obtenir la double nationalité. Selon une enquête de l'institut israélien Dahaf, réalisé à la demande de la Commission européenne, plus de 700 000 Israéliens pourraient être concernés. On estime à 140 000 le nombre de ceux qui en ont déjà fait la demande49.

Venant de déposer un dossier, Mordekhaï Gil, Israélien né en 1940 en Pologne et rescapé de la Shoah, explique dans Yedioth Aharonot : « J'aime Israël et je ne compte pas en partir mais, avec la situation actuelle, on ne peut pas savoir de quoi demain sera fait. Pourquoi ne pas profiter des avantages de l'Union européenne ? Cela ne peut faire de mal à personne50. » On ne peut pas savoir de quoi demain sera fait...

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bien que cet article est trop long à lire...

je vois pas qu'un père de famille digne de ce (nom) puisse amener sa famille vivre en Palestine... certes! ceci est dû leur propagande mais, ce qui est bien su c'est leur service nation qui s'étend à quatre ans de service et compris pour les deux sexes...et le risque de voir leur enfants mourir à tout moment et pour une cause perdue d'avance.;)

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bien que cet article est trop long à lire...

je vois pas qu'un père de famille digne de ce (nom) puisse amener sa famille vivre en Palestine... certes! ceci est dû leur propagande mais, ce qui est bien su c'est leur service nation qui s'étend à quatre ans de service et compris pour les deux sexes...et le risque de voir leur enfants mourir à tout moment et pour une cause perdue d'avance.;)

 

- article long,

- oui,

- faites en un copier coller sur word

- imprimez le

- ça fera de la lecture cet été à la plage:mdr:

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lol

ya si Zoubir n° Huit

tu crois que ça fera affaire?:rolleyes:

 

oui

je peux même mettre en ligne d'autres passages

cet auteur analyse d'une façon détaillée la société israélienne et ses contradictions.

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j'attends que vous nous proposez le texte d'une étude.:Lighten:

 

Et ben, aucun prob: vu que ta le temps:

 

Etude thématique du phénomène criminalité en Algérie .

Introduction:

 

la société Algérien voit le nombre de la délinquance augmente de façon effrayante.

 

d'après les dernières statiques de la police judiciaire Algérienne le nombre du criminel en Algérie a atteint 1 million d'individus

_ en pourcentage est 1 cas sur 37 individu.

amigos, je te laisse libre choix du reste ;)

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Guest mimineVnoir
Et ben, aucun prob: vu que ta le temps:

 

Etude thématique du phénomène criminalité en Algérie .

Introduction:

 

la société Algérien voit le nombre de la délinquance augmente de façon effrayante.

 

d'après les dernières statiques de la police judiciaire Algérienne le nombre du criminel en Algérie a atteint 1 million d'individus

_ en pourcentage est 1 cas sur 37 individu.

amigos, je te laisse libre choix du reste ;)

 

C'est quand on voit ces chiffres , que l'on se dit qu'Israël a plus le droit qu'exister que tous les pays arabes réunis.

On arrête pas de critiquer ce pays , de dire qu'ils sont violents , racistes , voleurs , criminels ; mais s'il y 'avait une étude comparative entre eux et nous , on devrait cacher notre visage de honte.

Ouvrez la bouche tant que vous y êtes , à parler de complot devant vos propres echecs , à croire que votre voie est meilleure et la seule ; car on est en 2012 ,et en 2012 les mensonges ne tiennent plus aussi longtemps.

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C'est quand on voit ces chiffres , que l'on se dit qu'Israël a plus le droit qu'exister que tous les pays arabes réunis.

On arrête pas de critiquer ce pays , de dire qu'ils sont violents , racistes , voleurs , criminels ; mais s'il y 'avait une étude comparative entre eux et nous , on devrait cacher notre visage de honte.

Ouvrez la bouche tant que vous y êtes , à parler de complot devant vos propres echecs , à croire que votre voie est meilleure et la seule ; car on est en 2012 ,et en 2012 les mensonges ne tiennent plus aussi longtemps.

 

- Mais la question n'est pas là. Cela est un autre sujet. Vous pouvez ouvrir un topic. A propos de mensonges, je peux vous sortir plusieurs citations de Ben Gourion et d'autres responsables sionistes qui disaient: nous devons occuper petits à petit les terres avec discrétion et quand nous serons plus fort nous chasserons les Palestiniens. Alors khouya, en matière de mensonges gheir askout!

 

- Israël est issue de l'expulsion de 800 000 Palestiniens,

- L'ONU dans son plan de partage avait prévu deux Etats,

- qu'Israel respecte l'ONU!

- l'état de guerre qu'entretient ce pays fait fuir même ses citoyens.

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Guest mimineVnoir
- Mais la question n'est pas là. Cela est un autre sujet. Vous pouvez ouvrir un topic. A propos de mensonges, je peux vous sortir plusieurs citations de Ben Gourion et d'autres responsables sionistes qui disaient: nous devons occuper petits à petit les terres avec discrétion et quand nous serons plus fort nous chasserons les Palestiniens. Alors khouya, en matière de mensonges gheir askout!

 

- Israël est issue de l'expulsion de 800 000 Palestiniens,

- L'ONU dans son plan de partage avait prévu deux Etats,

- qu'Israel respecte l'ONU!

- l'état de guerre qu'entretient ce pays fait fuir même ses citoyens.

 

 

Zoubir , on parlait politique ou société ?

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Zoubir , on parlait politique ou société ?

 

On parlait de la société israélienne. Wach djabna aux sociétés arabes?

Attention au syndrome de Sthokholm du colonisé (voir le livre célèbre d'Albert Memmi).:fish2:

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Guest mimineVnoir
On parlait de la société israélienne. Wach djabna aux sociétés arabes?

Attention au syndrome de Sthokholm du colonisé (voir le livre célèbre d'Albert Memmi).:fish2:

 

T'as de la gueule de m'avertir contre le syndrome de sthokholm du colonisé , toi qui vis en France.

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T'as de la gueule de m'avertir contre le syndrome de sthokholm du colonisé , toi qui vis en France.

 

Ce syndrome se manifeste pour une admiration sans borne vis à vis du dominant.

Rad balek khouya.:mdr:

 

Pou en revenir à l'entité sioniste, ce n'est qu'un morceau du monde occidental rapporté au moyen orient.

Les soirs de finale de foot US, ils sont tous devant leur télé à suivre cet évennement américain.

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  • 10 months later...

Extrait du livre "Les Emmurés" de Sylvain CYPEL 2005.

 

En janvier 2002, Yossi Beilin évoquait la « fuite » des rejetons du « bel Israël », cette strate sociale qui tient les rênes du pays, familles implantées depuis l'époque du ychouv. Yedioth Aharonot décidait d'aller y voir de plus près. À son effarement, sous le titre « Les parents gèrent le pays, les enfants sont outre-mer43 », son enquêteur constatait que deux fils du ministre Roni Milo (droite modérée) vivaient à New York. Tali, fille du ministre de la Défense Benyamin Ben Eliezer (travailliste « faucon »), était également aux États-Unis. Le fils d'Itzhak Rabin, Youval, est installé à Washington. Orit, petite-fille de l'ex-Premier ministre Menahem Begin, avait aussi quitté Israël. Ehoud Barak avait récemment eu le bonheur de devenir grand-père : sa fille, Mikhal, avait accouché à New York, où elle réside avec son mari. Ygal, fils de

•bre 2002, le chiffre des déserteurs m une armée de 186 500 soldats de

41 Yedioth Aharonot, 20 juillet 2003.

42 Entretien, 20 février 2002.

43 Yedioth Aharonot, 28 janvier 2002.

 

l'ex-ministre de la Défense (Likoud) Moshe Arens, vit à Los Angeles. L'avocat Yoël Herzog, fils de l'ancien président de l'État Haïm Herzog, avait opté pour Genève. La liste comprenait nombre d'enfants de députés et de généraux ins*tallés en Occident. Droite et travaillistes étaient représentés équitablement. Le quotidien rappelait qu'Alon Ben Gourion, petit-fils de David Ben Gourion, le « père de la nation », était directeur de l'Hôtel Waldorf Astoria, à New York.

Beilin fut alors accusé, comme souvent dans ces cas-là, de « saper le moral de la nation » en portant atteinte à son image. « Israël est un pays libre, répondit-il. Celui qui décide d'émigrer n'en devient pas pour autant à mes yeux un déchet, et ses parents n'ont pas à s'en excuser. Le vrai débat est celui-ci : la politique gouvernementale, hormis de renforcer des phénomènes graves comme le refus d'officiers de servir dans les Territoires ou de jeunes de s'enrôler dans l'armée, ne provoque-t-elle pas le refus le plus silencieux de tous, celui de ceux qui s'en vont44 ? » Le départ de ces jeunes est effective*ment révélateur d'un phénomène profond et multiforme. Il réunit d'abord ceux qui, confusément et plus socialement que politiquement, ne se voient pas vivre dans un pays où, comme leur propose Ariel Sharon, « leurs enfants et leurs petits-enfants connaîtront encore la guerre » ; qui ont perdu, au grand dam du Premier ministre, cette « détermination » de la génération de 1948 qu'ont récupérée les colons du Grand Israël. « Le danger, dit David Grossman, n'est pas le terrorisme, qui ne parviendra jamais à nous effondrer. Il est que nos jeunes n'imaginent pas de vie normale45. » II est aussi que nombre de parents de ces jeunes ne voient pas d'un mauvais œil le départ de leurs enfants vers d'autres cieux « tant que dure la situation ».

Israël a déjà connu deux phases de « départs » importants, en 1954-1956, puis en 1964-1966, dus à des récessions économiques. Cette raison est de nou*veau présente. En 2002, dans la « ville de développement » de Kiryat Malakhi, où le taux de chômage était particulièrement élevé, un jeune de 18 ans me disait : « Si je ne parviens pas à devenir militaire de carrière, je me tire de ce pays46. » Plus en profondeur, cependant, les départs actuels expriment un sentiment rarement explicite, mais très profond. Combien de temps cet Israël-là pourra-t-il encore exister dans son environnement ? Combien de temps pourra-t-il maintenir l'« autre » enfermé derrière des murs et s'enfermer lui-même dans ses propres murs, en suscitant une telle détestation ? « Allez au consulat de Pologne, dit encore David Grossman, vous y verrez des files d'attente de gens requérant la nationalité polonaise, pour avoir un passeport européen. Quelle absurde ironie ! Nous, miraculés de l'Histoire, gâchons ce miracle de façon criminelle. Tant qu'aucune perspective de vie normale ne

44 Ibid.

45 Le Monde, 19 juin 2004.

46 Le Monde, 24 mai 2002.

 

poindra, ce phénomène grandira47. » Une « course au passeport stimule les imaginations48 », note le correspondant du Monde. Massivement, des Israé*liens nés en Pologne, mais aussi en République tchèque, Hongrie, Lituanie, ou en Roumanie et Bulgarie, pays censés intégrer l'Union européenne en 2007, se précipitent vers leurs consulats pour tenter d'y obtenir la double nationa*lité. Selon une enquête de l'institut israélien Dahaf, réalisé à la demande de la Commission européenne, plus de 700 000 Israéliens pourraient être concernés. On estime à 140 000 le nombre de ceux qui en ont déjà fait la demande49.

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  • 1 year later...

salem zoubir

l etat israelien offre une maison.un travail je crois aussi un vehicule aux juifs qui viennent s installer et peupler la palestine.

il est plus facile de chasser un petit groupe de personnes qu un nombre en masse.

et ces gens croivent trouver le paradis,leur paradis.

et devine,sahraoui,ou l etat isarelien installe ces personnes.

aux frontieres avec GAZA et du LIBAN.

DES BOUCLIERS HUMAINS et comme ça ils pourront allez pleurer a l ONU pour crimes et terrorisme quand les rockettes leur tombent dessus.

cordialement

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Guest Mahboub

Salam, ba les juifs de la torah savent que dieu les a interdit de revenir et faire un état

Ceux qui reviennent ne suivent vraiment pas la torah, mais leurs passions, c'est des illégitimes

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  • 8 months later...

Alya… et retour ?

 

mercredi 28 janvier 2015

 

Israël annonce le nombre de juifs qui émigrent en Israël mais pas ceux qui en partent ! Mediapart publie quelques statistiques intéressantes sur le sujet.

 

"Avant même les attaques contre Charlie et le supermarché cachère de la porte de Vincennes, des responsables de l’Agence juive, qui organise l’émigration vers Israël, avaient déclaré qu’ils espéraient attirer 10 000 Français en 2015 et jusqu’à 40 000 en 2017. Pour soutenir ce mouvement, un lobby parlementaire vent d’être créé à la Knesset. Et des mesures d’incitation très convaincantes ont été adoptées par le gouvernement israélien.

 

Les « aides à l’intégration » recensées par l’Agence juive comprennent notamment la gratuité du billet d’avion aller, un pécule payable en 6 versements mensuels, de multiples réductions douanières et fiscales, des bourses d’études, un stage de formation professionnelle, des réductions d’impôts et dispenses de déclaration pour les revenus obtenus hors d’Israël pendant dix ans. Selon le ministère israélien de l’Immigration, plus de 90 000 Français juifs sont venus s’établir en Israël depuis la naissance de l’Etat juif en 1948. On évalue aujourd’hui à 150.000 le nombre de Franco-israéliens vivant en Israël.

 

Les nouveaux immigrants arrivés de France se dispersent pour la plupart autour de trois pôles principaux : la cité balnéaire de Netanya, à une trentaine de kilomètres au nord de Tel Aviv, pour les retraités, en particulier les plus fortunés ; la ville côtière d’Ashdod, à mi-chemin de Tel Aviv et Gaza, pour les immigrants aux revenus plus modestes et Jérusalem, pour les religieux.

 

A la sortie sud de Jérusalem, face à Bethléem, la colonie urbaine de Har Homa (Jebel Abou Ghneim, pour les Palestiniens), créée en 1997, sous le premier gouvernement de Benjamin Netanyahou, est devenue l’un des lieux de résidence préférés des immigrants francophones. Har Homa abrite actuellement une dizaine de milliers d’habitants mais, selon les experts de B’Tselem et La Paix maintenant, les extensions en cours devaient pouvoir en accueillir près de 40.000 dans les prochaines années.

 

Malgré les incitations et aides multiples offertes aux nouveaux arrivants (Français ou non) l’adaptation à la vie en Israël, l’obstacle de la langue franchi, n’est pas toujours simple. Le pays connait une grave pénurie de logements, qui s’accroit, ces dernières années avec l’arrivée des Français. En 2014, Les prix de l’immobilier ont augmenté de 4 à 10% selon les villes. Les professions libérales françaises ne sont pas reconnues en Israël et nombre de médecins, dentistes, kinés doivent passer des examens d’habilitation avant de pouvoir exercer. Certains choisissent d’ailleurs « l’émigration Boeing » en installant leur famille en Israël, en conservant une activité professionnelle en France et en faisant la navette le week-end.

 

L’adaptation des enfants à l’école israélienne pose aussi de sérieux problèmes.

 

L’Association Elem, qui aide les « jeunes dans la détresse » estime qu’à Netanya, près de 200 enfants arrivés de France qui sont sortis du système scolaire vivent en marge de la société et qu’ils seraient plusieurs centaines dans l’ensemble du pays à errer entre vagabondage et délinquance.

 

A cela s’ajoutent les mauvaises surprises des systèmes d’allocations familiales, de sécurité sociale et d’éducation israéliens, moins généreux que le système français. L’orthodontie, par exemple n’est pas remboursée en Israël alors qu’elle est en France.

 

« Au bout de trois ou quatre ans lorsque les aides de l’agence juive et du ministère de l’Intégration n’arrivent plus, les dettes s’accumulent, explique un Français de Jerusalem et il arrive que la question du retour se pose ». Les « déçus de l’alya » souhaitant rarement rendre leur décision publique, il n’existe pas de statistique indiscutable des retours en France. Un chiffre circule cependant avec insistance en Israël : 20 % des immigrants français reprendraient l’avion dans les cinq ans suivant leur arrivée. Une partie d’entre eux rentreraienten France. D’autres choisiraient de s’installer au Canada ou aux Etats-Unis.

 

« Les Français juifs qui sont inquiets pour leur sécurité feraient mieux d’émigrer au Canada, vient d’ailleurs de conseiller, dans une déclaration au Toronto Star, le rabbin Shmuel Herzfeld, responsable d’une synagogue de Washington. L’option israélienne n’est pas tellement attirante pour des gens qui ne parlent pas l’hébreu et qui n’ont pas envie de vivre dans un autre pays où le terrorisme est une inquiétude quotidienne ».

 

Source :

Alya... et retour?

 

CAPJPO-EuroPalestine

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