Guest D. ESSERHANE Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Samir Allam Depuis le début de la saison estivale, la circulation sur la route menant de Staoueli à l’hôtel Sheraton, à l’ouest d’Alger, est fortement restreinte. Pour emprunter cette route longue de quelques kilomètres, il faut montrer patte blanche. Ici, ce ne sont pas les gendarmes qui effectuent les contrôles d’identité sur les automobilistes, comme l’exige la loi. Mais bien des agents privés appartenant à la société qui gère Club des Pins et Moretti, les deux résidences d’État où vivent les membres du régime et certains privilégiés. Les agents de sécurité, équipés de talkies‑walkies et portant des uniformes bleu marine semblables à ceux de la police organisent la circulation, sous le regard indifférent des gendarmes. Sur place, on a l’impression que la gendarmerie est placée sous l’autorité des agents de sécurité. Pour pouvoir emprunter la route, il faut montrer un "badge" de résident. Même les clients de l’hôtel Sheraton doivent rebrousser chemin, repasser par le centre de Staoueli et emprunter une autre route elle aussi soumise à de fortes restrictions. « Ils nous pourrissent la vie. Ils nous traitent comme des chiens », témoigne un chauffeur de taxi de Staoueli qui affirme ne plus emprunter la route pour déposer ses clients au Sheraton. Qui a autorisé ces agents de sécurité à effectuer des contrôles d’identité à la place de policiers ou de gendarmes en uniforme ? Ici, il y a un homme tout‑puissant. C’est Hamid Melzi, le directeur de la résidence d'État. Les gendarmes postés à l’entrée de la résidence Moretti semblent lui obéir plus qu’à leur propre patron, le général Boustilla. Sûrs de leur puissance, les agents de sécurité qui effectuent ces contrôles ont en effet l’air de ne douter de rien. Même pas du fait qu’ils n’ont pas le droit de s’adresser aux automobilistes. Et ces derniers ne protestent que rarement. Ceux qui osent le faire sont souvent malmenés. Plus troublant, ces agissements se déroulent sous les yeux des hauts responsables de l’État, qui possèdent tous une habitation dans l’une des deux résidences d’État. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia lui‑même posséderait une résidence à Club des Pins. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 HAMID MELZI, l'homme qui commence à se faire parler de lui S'agit-il d'un CHIKOUR? Tenez-en Résidence du Club des pins (Alger) : Melzi est-il au-dessus de la loi ' 20/05/2009 Envoyer Imprimer Réagir Le directeur de la résidence d'Etat du Club des Pins, Hamid Melzi, ne veut pas entendre raison. Le jugement rendu en référé le 12 mai dernier par le tribunal de Chéraga dans l'affaire l'opposant aux locataires de cette résidence relevant des services du Premier ministre ne trouve toujours pas exécution. La justice l'a pourtant astreint à rétablir le courant à ces résidents sous peine d'une amende de 3000 DA par jour, s'il n'exécute pas cette décision. Mais en dépit de ce jugement et de l'intervention d'une haute personnalité de l'Etat pour laquelle Melzi a pourtant promis de régler le problème de ces résidents, celui-ci est resté sourd. Melzi est-il au-dessus de la loi ' Pourquoi les pouvoirs publics n'interviennent-ils pas pour rétablir ces familles dans leur droit ' Qui a intérêt à pourrir la vie aux locataires de la résidence de Moretti Club des Pins ' Nos multiples tentatives de le joindre ont été infructueuses. Silence radio. Contacté dimanche, sa secrétaire a certes pris le soin de nous répondre gentiment que « M. Melzi est en réunion à la chefferie du gouvernement ». Elle n'a pas omis de ce fait de nous orienter vers son intérimaire avec lequel elle nous a promis une entrevue. Mais notre attente, jusqu'à hier, était restée vaine. Le téléphone de la secrétaire de M. Melzi sonnait dans le vide. Une vingtaine de résidents se retrouvent subitement, depuis le début du mois de mai, dans le noir et sans gaz. C'est là une mesure, qualifiée par les concernés de « coercitive », qu'a prise à leur encontre depuis le début du mois le directeur général de la résidence d'Etat Sahel Club des Pins. Par cette décision, « illégitime, arbitraire et insultante », s'indignent-ils, ce dernier voudrait les « faire payer » pour leur refus de signer un cahier des charges qui leur était destiné, il y a près d'une année (au mois de juillet 2008). Dans la lettre accompagnant ce document, le DG de la résidence Sahel a précisé que « ce cahier des charges était officiellement approuvé par les pouvoirs publics, le 25 juin 2008 », faisant référence à un arrêté du ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani.L'arrêté en question n'a jamais été publié dans le Journal officiel (JO). Une précision cependant : la résidence d'Etat du Sahel est sous la tutelle du Premier ministre (ex-chefferie du gouvernement). « C'est de la hogra », dénoncent les résidents, dont certains se sont déplacés à notre rédaction, pour exprimer leur colère à l'endroit de M. Melzi. Touchés dans leur honneur, ils n'ont pas manqué de déposer plainte en référé contre l'auteur de cette coupure. Mais à leur surprise, ce dernier, pourtant débouté par la justice, « continue toujours à narguer et défier cette dernière ». Le cahier des charges, « qui fixe les droits et les obligations des propriétaires et des occupants de logements et de locaux situés dans l'enceinte de la résidence d'Etat du Sahel à Club des Pins, porte gravement atteinte à nos droits », estiment-ils. Ne se sentant pas concernés par ce document, ils ont demandé son « annulation immédiate » du fait qu'« il (le cahier des charges, ndlr) est anticonstitutionnel et comporte de nombreux points de non-respect des lois de notre pays ». Les propriétaires de ces maisons ou d'appartements à Moretti soutiennent, dans une lettre qu'ils ont adressée à M. Melzi, avoir acquis leurs habitations dans « le cadre des lois de la République ».Les pouvoirs publics doivent intervenirDes actes de vente en notre possession datant de 1998 et dûment signés par les Domaines en font d'ailleurs foi. Et dans ce cadre, « il a été fait usage, au moment des formalités d'acquisition, de la stricte application de la loi, affirment-ils, avant de rappeler qu'ils ont de ce fait acquis des droits de propriété qui doivent être respectés par toute personne physique ou morale au nom du respect de cette même loi ». Etant donc co-propriétaires avec les institutions publiques, ils partagent la gestion syndicale des lieux. Pour ces résidents, « les propriétés privées d'habitation de l'ex-Moretti, rattachées à la résidence d'Etat, ne peuvent obéir à des règles d'hébergement relevant de l'hôtellerie qui portent atteinte au droit de propriété et de jouissance de citoyens propriétaires ». Il est utile de rappeler dans ce cadre le décret exécutif n° 97-294 du 5 août 1997 portant création d'un établissement public de résidence d'Etat du Sahel. Ce texte stipule que le patrimoine de l'établissement est constitué de l'ensemble des éléments du patrimoine, de l'Entreprise de gestion du centre touristique du Club des pins, de la résidence d'Etat, l'Entreprise de gestion touristique du Sahel, à l'exception des structures et locaux d'avant-indépendance, occupés par des personnes privées en propriété ou en location. Ces structures et locaux sont transférés pour gestion au domaine public, relèvent-ils. Selon eux, un cahier des charges de gestion d'un site d'habitations, déjà construites, ne peut être établi, en effet, que par des propriétaires après avoir été discuté et approuvé par eux, puisqu'il est destiné à protéger les droits de chacun, par référence exclusive aux lois en vigueur. « Aucune autre personne ou autorité ne peut imposer un cahier des charges qui viole le droit de propriété, l'atteinte à la jouissance de son bien et la substitution des fonctionnaires sans aucune qualification spécialisée et sans mandat légal défini par les lois », précisent-ils encore. En attendant, les pouvoirs publics se doivent d'intervenir au plus vite pour régler ce litige qui ne fait que « pourrir » la vie de certaines familles. Citer Link to post Share on other sites
MedVal 10 Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Avant c'etait l'interdiction totale de parler ,maintenant changement de politique : " Ghayet Ghila Lasbah " ou " Les chiens aboyent la caravane passe " c'est du " Chikourisme et laxisme totale pour le reste !!!:chut: Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Que devient l'affaire de son fils ? Lui et ses amis ont pratiquement tué un jeune et l'ont laissé pour mort dans une décharge... Une autre fois, le fils de son père a giflé un gendarme à l'entrée de club des chiens parcequ'il a osé l'arrêter pour contrôler son véhicule ! Mais tout ça c'est normal : C'est la principauté des nouveaux colons de l'Algérie! Il faudra un jour décoloniser ce bout d'Algérie et éliminer tout ces colons ! Citer Link to post Share on other sites
karimcirta 10 Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Samir Allam Depuis le début de la saison estivale, la circulation sur la route menant de Staoueli à l’hôtel Sheraton, à l’ouest d’Alger, est fortement restreinte. Pour emprunter cette route longue de quelques kilomètres, il faut montrer patte blanche. Ici, ce ne sont pas les gendarmes qui effectuent les contrôles d’identité sur les automobilistes, comme l’exige la loi. Mais bien des agents privés appartenant à la société qui gère Club des Pins et Moretti, les deux résidences d’État où vivent les membres du régime et certains privilégiés. Les agents de sécurité, équipés de talkies‑walkies et portant des uniformes bleu marine semblables à ceux de la police organisent la circulation, sous le regard indifférent des gendarmes. Sur place, on a l’impression que la gendarmerie est placée sous l’autorité des agents de sécurité. Pour pouvoir emprunter la route, il faut montrer un "badge" de résident. Même les clients de l’hôtel Sheraton doivent rebrousser chemin, repasser par le centre de Staoueli et emprunter une autre route elle aussi soumise à de fortes restrictions. « Ils nous pourrissent la vie. Ils nous traitent comme des chiens », témoigne un chauffeur de taxi de Staoueli qui affirme ne plus emprunter la route pour déposer ses clients au Sheraton. Qui a autorisé ces agents de sécurité à effectuer des contrôles d’identité à la place de policiers ou de gendarmes en uniforme ? Ici, il y a un homme tout‑puissant. C’est Hamid Melzi, le directeur de la résidence d'État. Les gendarmes postés à l’entrée de la résidence Moretti semblent lui obéir plus qu’à leur propre patron, le général Boustilla. Sûrs de leur puissance, les agents de sécurité qui effectuent ces contrôles ont en effet l’air de ne douter de rien. Même pas du fait qu’ils n’ont pas le droit de s’adresser aux automobilistes. Et ces derniers ne protestent que rarement. Ceux qui osent le faire sont souvent malmenés. Plus troublant, ces agissements se déroulent sous les yeux des hauts responsables de l’État, qui possèdent tous une habitation dans l’une des deux résidences d’État. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia lui‑même posséderait une résidence à Club des Pins. Nous sommes désormais des marocains ou tunisiens au choix..... Bien que le besoin de sécurité soit légitime, on ne peut accepter que l'espace publique partagé par toutes et tous soit restreint par les privilèges de certains puissants. La solution est celle que les vrais Algériens connaissent bien, à savoir systématiquement refuser de se laisser dicter quoi que ce soit par cette "milice privée" et répondre au besoin de maniere musclée Je suis de nature tres légaliste, mais quand on peut avec certitude ne pas compter sur le concours de l'état il ne reste que l"initiative populaire à la maniere des descentes récurrentes des villageois pour assainir leurs localités des fléaux de la drogue/alcool et prostitution. A bon entendeur Citer Link to post Share on other sites
LostSoul 10 Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Euhhhh....tu veux dire....Club des Chiens....!!!! Citer Link to post Share on other sites
MedVal 10 Posted June 22, 2012 Partager Posted June 22, 2012 Euhhhh....tu veux dire....Club des Chiens....!!!! Qu'il soient des chiens ou loups ,IL EST CONFISQUE !!!!!!!murFrape Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Moi ce que je comprend pas , c'est comment le peuple ait pu voter et élire des gens qui habitent au club des chiens !!! Comme Ghoul, Ouyahya, etc .... Ce tchoukir est révoltant !!!! Citer Link to post Share on other sites
Thanatos 10 Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Avant c'etait l'interdiction totale de parler ,maintenant changement de politique : " Ghayet Ghila Lasbah " ou " Les chiens aboyent la caravane passe " c'est du " Chikourisme et laxisme totale pour le reste !!!:chut: + 10 000 Il y a des situations parfois absurdes où des plages sont privatisées par des personnes qui n'en sont pas propriétaires, où il y a limite un racket qui est fait. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Melzi est l'un de ces hommes de l'ombre, corrompus et corrupteurs, qu'il faut virer au plus tot. Il s'appuie sur ses relations avec les "résidents" du club des chiens( dont Kafi et Belkheir auparavant) pour faire son bizness et imposer sa loi. Le sheraton c'est lui ( Groupe Melzi) celui d'Oran aussi ( en association avec ..le fils de Khadafi) et plein d'autre trucs. Un simple citoyen lui a fait mordre la poussière pourtant. Rappelez vous de l'affaire du fils de Melzi..Le docteur Sari ( pharmacie à l'entrée de l'hopital Mustapha Bacha, a refusé la somme de 10 millards ( ou 5 , je ne m'en souviens pas très bien) comme compensation suite à la ..mort de son fils assassiné par le rejeton Melzi. Le Dr Sari en a vu de toutes les couleurs mais il n'a pas laché prise jusqu'à ce que justice soit faite. Les habitants de Staoueli devraient pouvoir faire de meme. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Melzi est l'un de ces hommes de l'ombre, corrompus et corrupteurs, qu'il faut virer au plus tot. Il s'appuie sur ses relations avec les "résidents" du club des chiens( dont Kafi et Belkheir auparavant) pour faire son bizness et imposer sa loi. Le sheraton c'est lui ( Groupe Melzi) celui d'Oran aussi ( en association avec ..le fils de Khadafi) et plein d'autre trucs. Un simple citoyen lui a fait mordre la poussière pourtant. Rappelez vous de l'affaire du fils de Melzi..Le docteur Sari ( pharmacie à l'entrée de l'hopital Mustapha Bacha, a refusé la somme de 10 millards ( ou 5 , je ne m'en souviens pas très bien) comme compensation suite à la ..mort de son fils assassiné par le rejeton Melzi. Le Dr Sari en a vu de toutes les couleurs mais il n'a pas laché prise jusqu'à ce que justice soit faite. Les habitants de Staoueli devraient pouvoir faire de meme. Comment s'est terminé l'affaire ? il est en prison le fils Melzi ? Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Comment s'est terminé l'affaire ? il est en prison le fils Melzi ? Il avait pris 4 ans ( mineur) et d'autres complices ( dont des fils de pontes)avaient pris perpet et condamnation à mort. Citer Link to post Share on other sites
MedVal 10 Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 + 10 000 Il y a des situations parfois absurdes où des plages sont privatisées par des personnes qui n'en sont pas propriétaires, où il y a limite un racket qui est fait. Depuis " l'independece de 62 " la commune de Mohammadia ( Alger ,ex Lavigerie ) avait un espace avec ue petite foret situe au bord de la mer pour la pratique sportive ,specialement footing qui etait la source d'oxygene pour les jeunes ou moins jeunes qui preferent le sport au drogues ou boisson ... .Maitenant il est interdit de faire du sport ,photographier,d'entrer car c'est pris par el hares el joumhouri.:chut: Citer Link to post Share on other sites
Thanatos 10 Posted June 23, 2012 Partager Posted June 23, 2012 Depuis " l'independece de 62 " la commune de Mohammadia ( Alger ,ex Lavigerie ) avait un espace avec ue petite foret situe au bord de la mer pour la pratique sportive ,specialement footing qui etait la source d'oxygene pour les jeunes ou moins jeunes qui preferent le sport au drogues ou boisson ... .Maitenant il est interdit de faire du sport ,photographier,d'entrer car c'est pris par el hares el joumhouri.:chut: Idem à Jijel, où des militaires ou fonctionnaires se permettent de mettre du grillage, de transformer des plages normalement publiques (comprendre détruire la nature)...Je ferais mieux de m'arrêter ici, mais la situation devient grave (en plus du laxisme par rapport au squat qui parfois met en danger les autres citoyens). En image, cela donne: Citer Link to post Share on other sites
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