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En Algérie, des mines françaises explosent encore


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De 1957 à 1959, durant la guerre d'Algérie, les autorités françaises ont miné les frontières qui séparent le pays du Maroc et de la Tunisie, dressant un rempart de 1 160 km de barbelés électrifiés et de quelque 11 millions de mines antipersonnel, pour la plupart à effet de souffle. Le travail de déminage, entamé après l'indépendance, interrompu par la guerre civile et relancé en 2004, n'est pas terminé, rappelle le quotidien La Croix lundi. Les mines françaises, pour certaines déplacées par les vents, les rivières et les accidents climatiques, tuent régulièrement.

 

L'Etat algérien a recensé 3 500 victimes de ces engins depuis l'indépendance, qu'il indemnise. Selon Handicap international, qui travaille en Algérie sur la prévention de ces accidents, les morts sont beaucoup plus nombreuses.

 

En 2004, l'armée algérienne évaluait à 3 millions le nombre d'engins encore enfouis dans le pays, en comptant les bombes artisanales posées par les groupes terroristes durant les années 1990 et les mines qu'elle avait semées elle-même sur une quinzaine de sites jugés stratégiques. Depuis, 600 000 engins ont été neutralisées. Le nettoyage aurait dû être terminé cette année, selon le calendrier établi après la signature par l'Algérie de la convention d’Ottawa sur la destruction des mines antipersonnel. Le pays estime pouvoir l'achever en 2017.

 

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Blog.Le Monde.fr

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  • 2 weeks later...
Guest Mandragora
De 1957 à 1959, durant la guerre d'Algérie, les autorités françaises ont miné les frontières qui séparent le pays du Maroc et de la Tunisie, dressant un rempart de 1 160 km de barbelés électrifiés et de quelque 11 millions de mines antipersonnel, pour la plupart à effet de souffle. Le travail de déminage, entamé après l'indépendance, interrompu par la guerre civile et relancé en 2004, n'est pas terminé, rappelle le quotidien La Croix lundi. Les mines françaises, pour certaines déplacées par les vents, les rivières et les accidents climatiques, tuent régulièrement.

 

L'Etat algérien a recensé 3 500 victimes de ces engins depuis l'indépendance, qu'il indemnise. Selon Handicap international, qui travaille en Algérie sur la prévention de ces accidents, les morts sont beaucoup plus nombreuses.

 

En 2004, l'armée algérienne évaluait à 3 millions le nombre d'engins encore enfouis dans le pays, en comptant les bombes artisanales posées par les groupes terroristes durant les années 1990 et les mines qu'elle avait semées elle-même sur une quinzaine de sites jugés stratégiques. Depuis, 600 000 engins ont été neutralisées. Le nettoyage aurait dû être terminé cette année, selon le calendrier établi après la signature par l'Algérie de la convention d’Ottawa sur la destruction des mines antipersonnel. Le pays estime pouvoir l'achever en 2017.

 

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Bonjour

 

Pour ceux qui ne respectent pas l'histoire, la mémoire collective d'un peuple, les traumatismes d'une société après une profonde aliénation au profil du colon, pour ceux qui déclarent que la guerre d'Algérie est de l'histoire ancienne, les engins de guerres, les objets, sont toujours là pour leur rappeler leur bêtise, pour leur rappeler qu'ils ont plus de mémoire qu'un cerveau humain.

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Guest mimineVnoir
bonsoir

En plus des irradies du sud de l’Algérie , des enfumades, il est temps d'exiger des dommages pour les victimes de ces crimes de guerre.

ESSINOU BISSINI WAL BADIOU ADHLAM.

 

Oui voilà , revenons en arrière et faisons les marioles pour un truc dont on a même pas besoin. La France c'est finit , et on a prouvé qu'on pouvait s'entretuer sans la France , donc maintenant remercions nos martyrs et allons de l'avant une bonne fois pour toute.

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et oui il a fallu attendre les sernieres années chirac pour qu on daigne donner partiellement les plans d implantations de ces mines .

si ce n'est pas constitutif de crime contre l humanité .drole de comportement d'un pays avec qui un traité d amitié était prévu.

faire l embargo sur ces archives de plans de mines ça n'a pas de nom.

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Régulièrement des Algériens sautent encore sur des mines anti-personnels qui avaient été posées par la France pendant la guerre. Onze millions de mines avaient alors été posées. Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, il en reste 2,5 millions à neutraliser. La France n’a remis à l’Algérie la carte des zones minées qu’en 2007.

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