Zoubir8 174 Posted October 31, 2016 Author Partager Posted October 31, 2016 Mossoul-Alep : La diagonale du fou… Par Médias | 26 Octobre 2016 | 13:37 Une pluie d’obus de mortier vient de s’abattre sur Bab-Touma, le quartier chrétien du centre historique de Damas. Des attaques similaires ont été menées contre la place des Abbassides (nord-est de la ville) où les jihadistes cherchent depuis plusieurs années à détruire une base d’hélicoptères de combat installée dans le stade national. N’ayant pas fait de victime, ces différentes opérations mal ciblées résonnent certainement comme le chant du cygne d’une rébellion en bout de course. Chaque jour, des centaines d’activistes déposent les armes pour négocier leur reddition, tandis que l’armée nationale syrienne progresse inexorablement dans la partie Est d’Alep encore aux mains d’Al-Qaïda en Syrie, alias Jabhat al-Nosra. Prévue avant la fin de l’année, la reconquête intégrale de la deuxième ville du pays va marquer un tournant majeur dans la guerre civilo-internationale qui ensanglante la Syrie depuis plus de cinq ans. En effet, elle va libérer quelques 30 000 combattants de l’armée arabe syrienne qui vont pouvoir se redéployer à l’Est du pays en direction de Deir ez-Zor, sur l’Euphrate, afin d’appuyer un mouvement tournant pour reconquérir la ville de Raqqa, le bastion syrien principal de Dae’ch. Cette manœuvre annoncerait le début de la fin de la rébellion syrienne et la reconquête complète du territoire national par son armée et ses autorités. Washington, Riyad, Tel-Aviv et les capitales européennes ne l’entendent pas de cette oreille, misant toujours sur une fragmentation territoriale et politique de la Syrie, partition du pudiquement baptisée «solution fédérale », l’objectif étant de faire dans ce pays, ce qui a été accompli dans les Balkans, en Irak et en Libye, à savoir la destruction de toutes infrastructures régaliennes et autres structures politiques et services publics. Ayant compris qu’il ne suffira pas de recycler les groupes jihadistes – même « rebaptisés » après avoir renoncé publiquement à « toute » relation avec Al-Qaïda (quelle bouffonnerie !) – pour empêcher l’armée arabe syrienne de reconquérir la totalité de son territoire national, Washington a décidé de miser sur les groupes kurdes en les armant massivement. Désormais, une course de vitesse est bien engagée entre Américains et Russes pour, après Mossoul, prendre le contrôle Raqqa. En réponse à la reconquête d’Alep, les Américains veulent appuyer les Kurdes dans leur offensive sur Mossoul. Celle-ci ne manquera pas de provoquer un repli des groupes terroristes de Dae’ch sur Raqqa afin de fixer, sinon d’épuiser la coalition russo-syrienne. Début octobre, une noria de C-130 américains a débarqué quelques 1500 tonnes de matériels (missiles antichars, systèmes de visée nocturne et consoles de transmission) sur l’aéroport militaire de Rimelan (extrême Nord-Est de la Syrie, près de la frontière irakienne non loin de Mossoul). A ces livraisons « classiques » s’ajoutaient – et c’est sans doute une première – des blindés légers armés de mitrailleuses et de canons sans recul. Jusqu’à maintenant, Washington n’avait livré aux Kurdes que des Humvee de transport. C’est dans cette même région verrou que se concentre aussi le tiers de la production pétrolière de Syrie. La nouvelle plateforme de Rimelan complète les trois autres aéroports militaires américains (Abou Ajar, Kobané et Tal Abyad à 500 mètres de la frontière turque). Depuis ces différents terrains s’effectuent différents mouvements de troupes et matériels qui convergent en direction de la localité d’Al-Bab – 60 000 habitants – (à trente kilomètres au Nord-Est d’Alep), convoitée à la fois par les Russes, les Américains et les Kurdes. C’est le dernier fief le plus important du nord de la Syrie qui reste aux mains de Dae’ch (les Katiba de Jound al-Khilafa, les forces syriennes de Dae’ch). Mais une fois encore, les Kurdes risquent d’être les dindons de la farce. L’armée turque vient d’ouvrir plusieurs accès en direction d’Afraïm, le cœur même des zones kurdes, désormais extrêmement menacées. L’objectif d’Ankara est parfaitement clair : casser toute continuité territoriale entre les zones contrôlées par les Kurdes afin d’éviter qu’ils ne prétendent à la reconnaissance de toute espèce d’entité quel que soit son statut (région autonome, province transfrontalière ou micro-Etat). En dépit des dernières livraisons de blindés et d’armes antichars, ni les Américains, ni les avions de la grande Coalition internationale ne les aident, le commandement kurde criant à la trahison et commençant par comprendre que leur combat est plus que jamais, instrumentalisé à la fois par Washington, Paris et Moscou… Parallèlement, l’offensive pour reconquérir Alep se poursuit, maison par maison, rue par rue… Dans la zone d’Alep-Est, il faut distinguer le Nord (peu densifié : maisons basses et bidonvilles) et le Sud (très urbanisé, immeubles de cinq étages et petits blocs, rues étroites difficiles d’accès). Le Nord est tenu par des groupes locaux avec lesquels l’armée gouvernementale a engagé des négociations de désarmement. Le Sud est tenu par les Katiba Zinki (du nom du cheikh Nourredine Zinki, un vieux héros de la mythologie islamiste). Leur chef Toufik Cherhabidine est un vieil ami des Frères musulmans turcs. Dans ce contexte, les Russes déploient deux stratégies concomitantes : pousser l’armée arabe syrienne à reprendre contact avec les groupes locaux (certains sont infiltrés depuis longtemps par des moukhabarat) en proposant notamment de sécuriser des passages d’exfiltration pour ceux qui acceptent de quitter l’Est d’Alep et de déposer les armes ; poursuivre les bombardements des états-majors enterrés, casser la logistique et détruire les stocks d’armes. Dans ces conditions, les Katiba sont coupées de leur état-major central et des commandements locaux prennent la suite de manière isolée, sans coordination, ni vision d’ensemble. Par conséquent, l’armée gouvernementale continue à progresser de manière substantielle. La bataille finale se déroule maintenant au sein des quartiers (Nord et Sud) de l’Est de la ville. Les blindés syriens restent aux portes des quartiers aux ruelles trop étroites et appuient des unités des forces spéciales. Depuis quatre ans, c’est la première fois que les deux lignes de défense de la zone Est sont ainsi transpercées et que les combats se déroulent maintenant au sein même du tissu urbain. Les Russes veulent maintenant en finir, estimant que la brouille durable avec Washington ouvre une fenêtre opportune pour « finir le travail », estime un officier général syrien. Une phase cruciale de la bataille d’Alep se déroule autour du passage du « Castello », porte d’entrée par le Nord de la zone Est. Du nom d’un restaurant connu, ce passe relie l’agglomération d’Alep à l’ensemble des villages de toute la zone très peuplée en direction d’Idlib qui reste l’un des points les plus forts de Jabhat al-Nosra. D’ores et déjà, c’est l’après Alep qui se joue. La reprise complète de la ville libérera le troisième corps d’armée syrien (30 000 hommes) qui pourra se redéployer dans d’autres régions, notamment vers Deir ez-Zor et Raqqa où s’intensifie la course de vitesse dont nous parlons entre l’alliance syro-russe appuyée par les Pasdarans iraniens et le Hezbollah libanais, et la Coalition internationale de Washington, les Kurdes étant instrumentalisés par les uns et les autres comme variable d’ajustement à leurs tribulations tactiques… Une véritable guerre psychologique est engagée par l’armée et les services spéciaux syriens pour amener les groupes de l’Est d’Alep à se réfugier dans la partie ouest de la ville. Se multiplient discussions et versements d’argent aux chefs de tribus, de familles et hommes d’affaires… De vieux contacts et filières ont été réactivés depuis le mois d’août afin de reconquérir la totalité de l’agglomération. Dernièrement, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Erdogan. L’un des principaux sujets de discussion : les dernières livraisons massives de matériels américains aux Kurdes. Si la réponse américaine à la reconquête d’Alep se confirmait en jouant la carte kurde, on comprend difficilement comment Washington laisse opérer l’armée turque en territoire syrien au point de menacer le cœur du dispositif kurde… Plusieurs observateurs militaires européens et arabes relèvent des divergences d’approche au sein même du Pentagone et des services américains alors que les Etats-Unis abordent la phase finale de leur élection présidentielle, qualifiant de « folle » la dernière évolution des opérations militaires en cours en Irak et en Syrie. Sur cette diagonale du fou Mossoul/Alep, il n’échappe à personne que la propagande médiatique bat son plein plus que jamais… Les opérations aériennes de la Coalition internationale, menées par les Etats-Unis (pas moins de 60 pays), sont qualifiées de « frappes », évidemment « chirurgicales », tuant essentiellement les « méchants » en évitant de frapper les « gentils », c’est-à-dire les « dégâts collatéraux». Les opérations analogues des aviations russe et syrienne contre les réduits salafo-jihadistes d’Alep-Est sont simultanément condamnés comme des « bombardements extrêmement meurtriers », tuant, le plus souvent des « civils innocents ». A Mossoul, les civils servent de boucliers humains aux terroristes, à Alep ils sont les « cibles délibérées » des bombardements… Dans tous les cas de figures, Mossoul doit être « libérée », « reconquise », tandis qu’Alep est « encerclée » et « assiégée » par sa propre armée nationale… Comprenne qui pourra, toujours est-il que les chasseurs de l’Arabie Saoudite (qui font partie de la Coalition internationale) continuent de détruire consciencieusement le Yémen, y menant un génocide dont personne (ou presque) ne parle. Même si elle est de moins en moins « protégée », la dictature saoudienne n’en continue pas moins de produire ses atrocités, dont le financement réfléchi de l’Islam radical dans le monde entier, sans beaucoup inquiéter les « régimes » de Barack Obama, de François Hollande, de Theresa May ou d’Angela Merkel… Par Richard Labévière Source: Proche et Moyen-Orient Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted November 12, 2016 Author Partager Posted November 12, 2016 Exclusive Strategika 51 According to our sources from Syria, The National Defense Force, a well-equipped paramilitary force fighting alongside the Syrian Army against Nato backed ISIL and Enosra Front will have the opportunity to use the T-90 S main battle tank in combat in Syria. The Syrian Armour units are still using T-55’s, T-62’s and T-72 S’ MBT while new T-80’s tanks dispatched by Russia are known to be used since December 2014 by the third Syrian Army Brigade in Southern Damascus within the Capital Defence Force. Initially, Moscow has stationed its first T-90’s at the Syrian Forward Operation Base in Latakia. But many reports NDF are starting to receive first batches of new tanks. In one occasion, one Russian cargo aircraft was hit by rockets launched by rebels and many T-90’s were damaged by the blasts. Who will operate the T-90’s on the battlefield? Open sources media outlets are talking about 2,000 Cuban military Advisers being sent to Syria to drive the new Syrian Battle Tanks but some sources claim more and more North Korean and Iranian military ‘advisers’ are already doing the job. The North Koreans sent to Syria are said to be very enthusiastic to fight since one Mikoyan Mig-29 Fulcrum North Korean pilot managed recently to wreak havoc near the Turkish Airspace, harassing the Turkish Air Force F-16’s. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted November 19, 2016 Author Partager Posted November 19, 2016 Préparation de la libération d’Alep-Est Réseau Voltaire | 12 novembre 2016 Au moins 10*000 jihadistes d’Al-Qaïda, sous le commandement du cheikh saoudien Abdullah al-Muhaysini, occupent actuellement les quartiers d’Alep-Est. Soutenus par la Coalition internationale qui les présente comme des «*révolutionnaires syriens*» ou des «*rebelles modérés*», ils sont assiégés par l’Armée arabe syrienne et le Hezbollah, mais continuaient à être approvisionnés grâce à des tunnels jusqu’à la semaine dernière. Malgré des tentatives répétées de la Russie d’ouvrir deux routes pour permettre à la fois aux civils et aux combattants de quitter la ville et de se replier sur Idleb, personne n’a pu sortir d’Alep-Est où s’exerce la terreur du tribunal islamique. Les civils qui ont tenté de rejoindre les zones gouvernementales ont été abattus par les jihadistes. Alors que son état-major s’apprêtait à bombarder les jihadistes, le président Poutine lui a demandé de ne rien entreprendre avant la fin de la campagne électorale aux États-Unis*; toute attaque russe étant susceptible de favoriser l’élection d’Hillary Clinton et donc de plonger le monde dans un Troisième affrontement mondial. L’Otan a profité de cette trêve pour tenter de briser le siège d’Alep-Est et acheminer des renforts. Situé sur la voie de communication, pris en tenaille entre les jihadistes d’Alep-Est et leurs renforts, le Hezbollah est parvenu à tenir sa position. L’armée arabe syrienne est parvenue à détruire les tunnels. Les jihadistes et leurs otages civils ne disposent plus de réserves de nourriture. Les ministres de la Défense de la Syrie, de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah devraient se rencontrer dans les prochains jours et coordonner la libération imminente d’Alep-Est. Compte-tenu des jihadistes kamikazes, la bataille devrait d’abord prendre la forme d’un puissant bombardement, tandis que les forces terrestres devraient tenir leurs positions et faire des prisonniers, si certains jihadistes se rendent. La libération d’Alep-Est sera suivie par celle d’Idleb. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted November 26, 2016 Author Partager Posted November 26, 2016 Une analyse de la situation militaire et géo-politique: [video=youtube_share;95mKlMqi9EE] Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 6, 2016 Author Partager Posted December 6, 2016 Syrie : le régime contrôle désormais la grande majorité d'Alep-Est Par lefigaro.fr , AFP agence Publié le 06/12/2016 Des forces pro-régime inspectent des roquettes laissées par les rebelles dans la partie est d'Alep, ce mardi. Après trois semaines de bombardements intenses, les rebelles qui contrôlent la partie méridionale de la ville font face à une avancée fulgurante des forces du régime syrien. Ce mardi, au moins 25 civils ont été tués par des bombardements. L'armée syrienne et ses alliés ont progressé rapidement ce mardi dans la partie orientale d'Alep dont ils contrôlent désormais la majeure partie, poussant des rebelles dépassés dans leurs derniers retranchements. Alors que les forces prorégime avancent inexorablement à Alep-Est, principal front du conflit, Moscou et Washington s'accusent mutuellement de bloquer toute tentative pour mettre fin aux violences qui ont fait des centaines de morts et poussé quelque 50.000 habitants à fuir la ville. » LIRE AUSSI:En Irak et en Syrie, l'État islamique a perdu de nombreuses villes ● Alep-Est contrôlée à 75% par le régime La partie est d'Alep bombardée par le régime. Trois semaines après le début de leur offensive dévastatrice pour reconquérir la totalité de la ville septentrionale d'Alep, les troupes prorégime, appuyées au sol par des combattants venus d'Iran et du Liban et par l'armée de l'air, ont réussi à s'emparer d'une dizaine de quartiers rebelles ces derniers jours. Ce mardi, elles ont repris l'important quartier de Chaar, et cinq autres districts tous situés dans la partie centrale d'Alep-Est, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Chaar est «le quartier résidentiel le plus important au cœur d'Alep-Est» et avec sa perte, «les rebelles sont acculés dans la partie sud et le régime peut accentuer la guerre d'usure» contre eux, a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Submergés par la puissance de feu du régime qui progresse à coups de raids aériens, de barils d'explosifs et de tirs d'obus incessants, les insurgés sont désormais cantonnés dans le secteur méridional d'Alep-Est, avec des milliers de familles prises au piège. Le régime contrôle désormais 75% de la partie orientale d'Alep tenue par les rebelles pendant quatre ans, les quartiers ouest étant restés aux mains du régime en 2012. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 6, 2016 Author Partager Posted December 6, 2016 cnc Grand nouvelle si c'est confirmé. La principale coalition de djihadsites d'Alep Est, le Fatah Halab rend les armes et évacue quatre quartiers : Al-Farafrah, Karm Al-Jabal, Bab Hadid et Afion. Les forces loyalistes ont atteint la citadelle d'Alep. Il reste trois quartiers au main d'al-Nosra. Finalement la libération d'Alep arrivera bien avant Noël. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 8, 2016 Author Partager Posted December 8, 2016 L’armée arrive à la citadelle : bientôt la fin de la bataille d’Alep 7 décembre 2016 Rédaction du site Al Manar. Les choses sont allées très vite à Alep. Et il se peut très bien que la bataille d’Alep s’achève avant la fin de l’an, date limite fixée par le gouvernement syrien. A l’heure actuelle ce sont près de 80% des quartiers est qui ont été repris depuis le lancement de la bataille d’Alep il y a trois semaines. « Pour le moment, 47 quartiers d’Alep-Est, assiégés auparavant par les terroristes, sont passés sous le contrôle absolu des forces syriennes. Le 7 décembre, les troupes syriennes ont libéré des djihadistes encore deux quartiers dans la partie est d’Alep et ont également pralep_ancienne_destructionis une grande hauteur dans le village de Sheikh Lutfi », a annoncé pour sa part le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. Ces dernières heures, ce sont les quartiers Bab al-Nayrab, al-Safsafah, Bab al-Hadid, Agyour, Karam al-Jabal et al-Farafirat qui ont été repris , mais les militaires ne les ont pas encore investis, en attendant l’arrivée des équipes de génie civile chargées de détecter les zones minées et piégées et de les nettoyer. Dans l’après-midi, l’armée syrienne a arboré de nouveau le drapeau syrien sur le batiment du Palais de justice situé au sud de la citadelle, a indiqué Média de guerre. Mardi, l’armée syrienne et ses alliés se trouvaient mardi à 800 mètres de la citadelle historique d’Alep. Vieux quartiers d'Alep Vieux quartiers d’Alep Ce mercredi ils sont arrivés au nord-ouest de ce fort, bâti depuis l’époque romaine et qui est resté entre les mains des militaires réguliers, malgré les centaines d’attaques des rebelles qu’ils ont encaissées durant ces 5 dernières années. Grande débandade des miliciens Entretemps ce fut la grande débandade des rebelles : des centaines ont d’ores et déjà déposé les armes et se sont rendus. D’autres ont pris la fuite durant la nuit, désertant entre autre les quartiers de la vielle ville d’Alep, et se retranchant davantage vtexte_capitulationers les quartiers qui leur restent au sud. Selon l’OSDH, les miliciens rebelles se sont retirés des parties de la Vieille ville qu’ils contrôlaient encore après la reconquête de l’armée des quartiers voisins de Bab al-Hadid and Aqyul, de « peur d’être assiégés ». Mais ils ne devraient pas rester longtemps dans cette partie. Selon les coordinations des rebelles, ces derniers ont finalement pris la décision de se retirer définitivement, notamment vers Idleb. Ils ont dit avoir mandaté des représentants en Turquie pour négocier avec l’armée syrienne leur sortie. Selon Média de guerre, il est également question d’une demande de trêve de 5 jours faite par les rebelles pour évacuer les blessés et permettre aux civils qui le désirent de sortir. Les quartiers qui leur restent étant Kallaseh, Boustane al-Kaser, al-Ansari, al-Machhad, al-Soukkkari, al-Salihine, et Karam al-Daadaa, en allant vers cheikh Said. Des militaires à Bab al-Naïrab Des militaires à Bab al-Naïrab C’est-à-dire en tout et pour tout 11 km2, sur les 45 km2 initiaux. L’offensive contre ces quartiers se fait à l’heure actuelle à partir de 4 axes. Ce mercredi soir, la nouvelle carte des quartiers est d’Alep encore sous le contrôle des rebelles, en bleu, se présente comme ci-dessous. carte_quartiers_rebelles_mercredi Encore des tués à l’ouest d’Alep Enfant tué mardi dans le pilonnage du quartier Seif al-Dawlé par les rebelles Enfant tué mardi Tué mardi à Halab al-Jadidat Tué mardi à Halab al-Jadidat Selon les dernières informations de Média de guerre, les forces gouvernementales et leurs alliés ont conquis le quartier al-Salihine. Entretemps, le bombardement des quartiers ouest ne connaissent pas de répit. Selon l’agence syrienne Sana, 12 personnes, dont des enfants, ont été tuées et au moins 64 autres blessées dans un pilonnage mené ce mercredi contre cinq quartiers différents. Mardi, 11 personnes avaient été tués par des tirs rebelles à l’ouest d’Alep, dont trois enfants. Les retrouvailles corespondantert evacuation_civils00 Se trouvant à Alep , la correspondante de la télévision russe RT a été témoin des retrouvailles des proches aleppins ayant vécu dans les deux parties de la ville. Ce fut selon elle un moment empli d’émotions pour des gens qui ne s’étaient vus depuis 2012. Sources: Média de guerre, AFP, RT, Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 8, 2016 Author Partager Posted December 8, 2016 Syrie : sévère défaite pour les rebelles à Alep Jean-Dominique Merchet Jean-Dominique Merchet 28 Novembre 2016 L’armée de Bachar est parvenue à couper en deux le secteur tenu par l’opposition armée, entraînant la fuite de milliers de civils hors de la poche © Sipa Press La France est « gravement préoccupée par les violences à Alep, consécutives à l’offensive massive du régime et de ses soutiens », a déclaré un porte-parole du Quai d’Orsay, alors que les rebelles hostiles au régime de Bachar al-Assad sont en train de perdre du terrain face à l’offensive de reconquête de l’armée syrienne et de ses alliés. « Dans ce contexte », Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères « souhaite organiser début décembre une réunion ministérielle du groupe des États affinitaires », soutenant les rebelles. La bataille d’Alep-Est est à un tournant. Durant le week-end, les rebelles ont subi une sérieuse défaite militaire sur le terrain, qui se traduit par la perte d’environ un tiers de la poche - sa partie nord - qu’ils contrôlaient encore en fin de semaine. Plusieurs milliers de civils ont fui ce secteur pour se réfugier dans les zones gouvernementales ou le quartier kurde de Cheikh-Maksoud. La situation est loin d’être stabilisée, mais les forces rebelles ne tiendraient plus qu’environ 30 km2 au sud-est de l’agglomération. Si elles parviennent à reconstituer leurs défenses, elles pourraient toutefois s’y maintenir très longtemps encore, comme de nombreux exemples le montrent en Syrie. La poche d’Alep-Est est encerclée par l’armée de Bachar depuis le mois de juillet. Toutes les tentatives pour briser le siège, venant de l’extérieur ou de l’intérieur, ont jusqu’à présent échoué. Une offensive est en cours depuis le 15 novembre. Ce week-end, la zone rebelle a été littéralement cisaillée par deux offensives menées au sol, d’abord depuis l’est (quartier d’Hanano), puis en provenance de l’ouest (quartier Sakhour). Le secteur nord semble ensuite s’être disloqué, alors que les milices kurdes YPG y pénétraient parallèlement à l’armée loyaliste. Le front s’est écroulé et, faute d’une défense en profondeur, les rebelles ont dû abandonner de larges portions du terrain. Côté loyaliste, les combats au sol ont été menés pour l’essentiel par les troupes d’élite Quwat Al Nimr (Force Tigre) du général Souhail el-Hassan, qui avaient déjà participé à la reconquête de Palmyre en mars dernier. Cette division blindée a profité de l’urbanisme d’Hanano - des immeubles séparés par de larges rues - pour y réaliser leur percée, appuyée par la puissance de feu de l’aviation. La présence iranienne semble discrète alors que l’aviation russe a repris ses frappes en milieu de semaine dernière. En face, il est quasiment impossible de savoir combien il reste de combattants rebelles. « C’est un agrégat de différentes katibas, essentiellement salafistes et djihadistes. S’ils ne sont pas seuls, les groupes Ahrar as-Sham et Fatah as-Sham (anciennement al-Nosra) dominent au niveau politique et du commandement », assure Frédéric Pichon, chercheur spécialiste de la Syrie. Même l’évaluation de la population reste très incertaine. A la vieille de l’offensive en cours, l’Onu parlait encore de 250 000. Les experts, comme Frédéric Pichon ou le géographe Fabrice Balanche, avancent des chiffres autour de 100 000. Accord tacite. L’offensive des forces loyalistes intervient dans un contexte international marqué par l’accord entre la Russie et la Turquie. « L’effondrement de la rébellion à Alep est l’effet de l’arrangement entre Poutine et Erdogan », avance Frédéric Pichon. « Les rebelles ont vu l’aide turque se tarir et une partie de leurs combattants - ceux qui auraient pu venir au secours d’Alep - sont désormais aux côtés de l’armée turque dans le secteur d’al-Bab », à l’est d’Alep. La Russie semble également bénéficier de l’accord tacite de Washington. « Les soutiens internationaux de la rébellion sont fatigués », note Fabrice Balanche. « Avec Obama, les Etats-Unis avaient déjà peu d’enthousiasme pour s’impliquer, mais l’élection de Trump est le coup de grâce », ajoute le chercheur. La reconquête totale des quartiers rebelles d’Alep serait une victoire politique stratégique pour Bachar al-Assad. Historiquement, la Syrie moderne s’est en effet construite sur l’alliance de deux grandes villes, Damas au sud et Alep au nord. Si Bachar remporte la bataille d’Alep, il ne restera plus au régime qu’à sécuriser quelques grands axes de communication (nord/sud et vers la côte) pour qu’il puisse considérer avoir gagné la guerre, même si de larges secteurs du pays lui échappent. La bataille d’Alep a débuté en juillet 2012, lorsque des groupes armés rebelles, venant de la banlieue rurale à l’Est de la ville ont tenté de prendre le contrôle de la cité. Frédéric Pichon fait une lecture sociale de cet événement : « Les rebelles viennent principalement de ce qu’on appelle le “ rif ”, un secteur pauvre. Les gens des campagnes s’y étaient récemment installés, chassés de chez eux par la sécheresse et le désengagement de l’Etat. Ce sont les victimes de la libéralisation économique du régime, avant 2011. En entrant à Alep, ils ont voulu prendre leur revanche sur les citadins, qui, eux, avaient profité de l’ouverture économique ». Les rebelles se sont heurtés, non seulement aux forces répressives du régime, mais à une grande partie de la population du centre-ville et des quartiers plus aisés. Pour la bourgeoisie locale sunnite, il s’agissait de « ploucs bigots », selon le mot d’un Alépin. Guerre sociale. La bataille d’Alep est « une guerre sociale, culturelle et territoriale » qui opposent souvent des sunnites à d’autres sunnites, confirme le géographe Fabrice Balanche. « L’Est d’Alep est constitué de quarties informels, plus ou moins illégaux, peuplés d’immigrants venus des campagnes environnantes depuis les années soixante-dix. Dans la décennie 2000, il y a eu une grosse pression sur Alep, quand l’Etat a arrêté les investissements publics dans les zones rurales où la croissance démographique restait très forte, avec huit enfants par femme. Lorsque les rebelles sont entrés à Alep en 2012, ils y ont retrouvés leurs familles dans les quartiers Est, mais à l’Ouest la population ne leur était pas favorable, même chez les gens pauvres. A cet égard, on ne peut pas parler d’un conflit de classes. Cette guerre oppose des citadins, qui ne veulent pas être “ruraliser “, inrifiyeh dit-on arabe, à ces nouveaux citadins. » Ces données sociologiques expliquent, en partie, pourquoi les rebelles ne sont pas parvenus à conquérir la totalité de la ville, ni même à conserver le contrôle des quartiers les plus centraux, vers la Citadelle. Très vite, ils se sont retranchés dans les zones Est, qu’ils tiennent depuis plus de quatre ans. Les choses ont commencé à bouger en février, lorsque l’armée de Bachar, appuyée par la Russie et alliée des Kurdes de l’YPG ont coupé la route vers la Turquie, isolant progressivement les zones rebelles d’Alep. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 8, 2016 Author Partager Posted December 8, 2016 Syrie : sévère défaite pour les rebelles à Alep Jean-Dominique Merchet Jean-Dominique Merchet 28 Novembre 2016 L’armée de Bachar est parvenue à couper en deux le secteur tenu par l’opposition armée, entraînant la fuite de milliers de civils hors de la poche © Sipa Press La France est « gravement préoccupée par les violences à Alep, consécutives à l’offensive massive du régime et de ses soutiens », a déclaré un porte-parole du Quai d’Orsay, alors que les rebelles hostiles au régime de Bachar al-Assad sont en train de perdre du terrain face à l’offensive de reconquête de l’armée syrienne et de ses alliés. « Dans ce contexte », Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères « souhaite organiser début décembre une réunion ministérielle du groupe des États affinitaires », soutenant les rebelles. La bataille d’Alep-Est est à un tournant. Durant le week-end, les rebelles ont subi une sérieuse défaite militaire sur le terrain, qui se traduit par la perte d’environ un tiers de la poche - sa partie nord - qu’ils contrôlaient encore en fin de semaine. Plusieurs milliers de civils ont fui ce secteur pour se réfugier dans les zones gouvernementales ou le quartier kurde de Cheikh-Maksoud. La situation est loin d’être stabilisée, mais les forces rebelles ne tiendraient plus qu’environ 30 km2 au sud-est de l’agglomération. Si elles parviennent à reconstituer leurs défenses, elles pourraient toutefois s’y maintenir très longtemps encore, comme de nombreux exemples le montrent en Syrie. La poche d’Alep-Est est encerclée par l’armée de Bachar depuis le mois de juillet. Toutes les tentatives pour briser le siège, venant de l’extérieur ou de l’intérieur, ont jusqu’à présent échoué. Une offensive est en cours depuis le 15 novembre. Ce week-end, la zone rebelle a été littéralement cisaillée par deux offensives menées au sol, d’abord depuis l’est (quartier d’Hanano), puis en provenance de l’ouest (quartier Sakhour). Le secteur nord semble ensuite s’être disloqué, alors que les milices kurdes YPG y pénétraient parallèlement à l’armée loyaliste. Le front s’est écroulé et, faute d’une défense en profondeur, les rebelles ont dû abandonner de larges portions du terrain. Côté loyaliste, les combats au sol ont été menés pour l’essentiel par les troupes d’élite Quwat Al Nimr (Force Tigre) du général Souhail el-Hassan, qui avaient déjà participé à la reconquête de Palmyre en mars dernier. Cette division blindée a profité de l’urbanisme d’Hanano - des immeubles séparés par de larges rues - pour y réaliser leur percée, appuyée par la puissance de feu de l’aviation. La présence iranienne semble discrète alors que l’aviation russe a repris ses frappes en milieu de semaine dernière. En face, il est quasiment impossible de savoir combien il reste de combattants rebelles. « C’est un agrégat de différentes katibas, essentiellement salafistes et djihadistes. S’ils ne sont pas seuls, les groupes Ahrar as-Sham et Fatah as-Sham (anciennement al-Nosra) dominent au niveau politique et du commandement », assure Frédéric Pichon, chercheur spécialiste de la Syrie. Même l’évaluation de la population reste très incertaine. A la vieille de l’offensive en cours, l’Onu parlait encore de 250 000. Les experts, comme Frédéric Pichon ou le géographe Fabrice Balanche, avancent des chiffres autour de 100 000. Accord tacite. L’offensive des forces loyalistes intervient dans un contexte international marqué par l’accord entre la Russie et la Turquie. « L’effondrement de la rébellion à Alep est l’effet de l’arrangement entre Poutine et Erdogan », avance Frédéric Pichon. « Les rebelles ont vu l’aide turque se tarir et une partie de leurs combattants - ceux qui auraient pu venir au secours d’Alep - sont désormais aux côtés de l’armée turque dans le secteur d’al-Bab », à l’est d’Alep. La Russie semble également bénéficier de l’accord tacite de Washington. « Les soutiens internationaux de la rébellion sont fatigués », note Fabrice Balanche. « Avec Obama, les Etats-Unis avaient déjà peu d’enthousiasme pour s’impliquer, mais l’élection de Trump est le coup de grâce », ajoute le chercheur. La reconquête totale des quartiers rebelles d’Alep serait une victoire politique stratégique pour Bachar al-Assad. Historiquement, la Syrie moderne s’est en effet construite sur l’alliance de deux grandes villes, Damas au sud et Alep au nord. Si Bachar remporte la bataille d’Alep, il ne restera plus au régime qu’à sécuriser quelques grands axes de communication (nord/sud et vers la côte) pour qu’il puisse considérer avoir gagné la guerre, même si de larges secteurs du pays lui échappent. La bataille d’Alep a débuté en juillet 2012, lorsque des groupes armés rebelles, venant de la banlieue rurale à l’Est de la ville ont tenté de prendre le contrôle de la cité. Frédéric Pichon fait une lecture sociale de cet événement : « Les rebelles viennent principalement de ce qu’on appelle le “ rif ”, un secteur pauvre. Les gens des campagnes s’y étaient récemment installés, chassés de chez eux par la sécheresse et le désengagement de l’Etat. Ce sont les victimes de la libéralisation économique du régime, avant 2011. En entrant à Alep, ils ont voulu prendre leur revanche sur les citadins, qui, eux, avaient profité de l’ouverture économique ». Les rebelles se sont heurtés, non seulement aux forces répressives du régime, mais à une grande partie de la population du centre-ville et des quartiers plus aisés. Pour la bourgeoisie locale sunnite, il s’agissait de « ploucs bigots », selon le mot d’un Alépin. Guerre sociale. La bataille d’Alep est « une guerre sociale, culturelle et territoriale » qui opposent souvent des sunnites à d’autres sunnites, confirme le géographe Fabrice Balanche. « L’Est d’Alep est constitué de quarties informels, plus ou moins illégaux, peuplés d’immigrants venus des campagnes environnantes depuis les années soixante-dix. Dans la décennie 2000, il y a eu une grosse pression sur Alep, quand l’Etat a arrêté les investissements publics dans les zones rurales où la croissance démographique restait très forte, avec huit enfants par femme. Lorsque les rebelles sont entrés à Alep en 2012, ils y ont retrouvés leurs familles dans les quartiers Est, mais à l’Ouest la population ne leur était pas favorable, même chez les gens pauvres. A cet égard, on ne peut pas parler d’un conflit de classes. Cette guerre oppose des citadins, qui ne veulent pas être “ruraliser “, inrifiyeh dit-on arabe, à ces nouveaux citadins. » Ces données sociologiques expliquent, en partie, pourquoi les rebelles ne sont pas parvenus à conquérir la totalité de la ville, ni même à conserver le contrôle des quartiers les plus centraux, vers la Citadelle. Très vite, ils se sont retranchés dans les zones Est, qu’ils tiennent depuis plus de quatre ans. Les choses ont commencé à bouger en février, lorsque l’armée de Bachar, appuyée par la Russie et alliée des Kurdes de l’YPG ont coupé la route vers la Turquie, isolant progressivement les zones rebelles d’Alep. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 8, 2016 Author Partager Posted December 8, 2016 Bonne analyse de Dominique Merchet Je vous conseille cette émission de la 5 du 8/12/2016 Replay - Alep : la revanche de Bachar al-Assad - C dans l'air Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 10, 2016 Author Partager Posted December 10, 2016 Ya Bashar, Zenga, Zenga, dar, dar... Pas de pitié pour les terroristes islamistes! Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 11, 2016 Author Partager Posted December 11, 2016 Palmyre serait tombé aux mains de Daesh. Une pensée à ses défenseurs. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 12, 2016 Author Partager Posted December 12, 2016 Situation critique à Tadmor : Daesh a investi 4000 miliciens. Les Turcs envoient leurs troupes vers al-Bab Depuis 1 jour 11 décembre 2016 Al-Manar La situation à Tadmor-Palmyre qui fait l’objet depuis vendredi d’une attaque de grand envergure lancée par Daesh semble encore floue. Depuis vendredi, la milice wahhabite takfiriste a lancé des centaines d’assauts simultanés contre des positions de l’armée syrienne sur plusieurs axes de la ville de Tadmor (Palmyre) et du champ pétrolier Mahr, dans la province de Homs a indiqué le journal libanais assafir. Trois véhicules piégés et des dizaines de kamikazes piégés ont pris part aux assauts. L’armée a du reculer dans un premier moment après avoir perdu 15 de ses soldats. Il est également question d’un officier russe qui a été tué. Les attaques de Daesh avaient été facilitées par un brouillard épais qui a rendu impossible les raids aériens. Une fois dissipée, ces raids ont repris au moyen d’appareils syriens et russes. Selon l’agence russe Sputnik, l’aviation russe a effectuées 64 frappes pour empêcher Daesh d’entrer à Palmyre et durant la nuit de samedi à dimanche les forces syriennes ont repoussé toutes les attaques des djihadistes takfiristes sur la ville et ont repris le contrôle de la totalité de la cité historique. Celle-ci a été libérée de l’emprise de Daesh le mois de mars dernier, après 10 mois d’occupation. Les avions russes ont porté cette nuit 64 frappes contre les terroristes, leurs positions, leurs colonnes ainsi que leurs entrepôts, coupant ainsi court à leur tentative de pénétrer dans Palmyre, a annoncé dimanche matin le ministère russe de la Défense. Selon lequel « les terroristes ont activement fait usage de voitures piégées, de blindés et d’artillerie guidée ». Les avions russes ont détruit 11 chars et véhicules d’infanterie, 31 véhicules dotés de mitrailleuses lourdes et éliminé plus de 300 terroristes, est-il écrit dans le document. « Les violents raids de l’aviation russe durant la nuit sur Palmyre ont contraint les jihadistes de l’EI à se retirer à l’aube, quelques heures après leur entrée dans la ville », a pour sa part déclaré à l’AFP le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane. Selon lui, les raids russes ont tué un grand nombre de jihadistes et le gouvernement syrien a dépêché dans le nuit des renforts à Palmyre pour déloger les jihadistes. 4000 miliciens investis, depuis Raqqa et Deir ez-Zor Mais la bataille n’est pas terminée pour autant. Après avoir regroupé ses forces, Daesh a mobilisé 4.000 combattants et lancé une nouvelle offensive sur Palmyre. L’armée syrienne est passée à la défensive ce dimanche. « Malgré d’importantes pertes humaines et techniques, les terroristes cherchent à s’approcher au maximum et s’installer dans la ville, car l’aviation russe ne porte pas de frappes contre les quartiers résidentiels », indique le communiqué diffusé par le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit. Daesh a dépêché d’importantes forces à Palmyre en partance de Raqqa, indiquent les responsables russes. Ceci, disent-ils, est devenu possible car la coalition dirigée par les États-Unis a suspendu cette semaine les manœuvres militaires contre les terroristes. Des groupes de réserve et des véhicules blindés ont en outre été dépêchés à Palmyre à partir de la région de Deir ez-Zor. « Plus tôt, le renseignement a appris que jusqu’à 5 000 combattants de Daesh avaient été dépêchés à Raqqa et à Deir ez-Zor depuis la ville irakienne de Mossoul », précise le document. « Les troupes syrienne mènent en ce moment des combats défensifs à Palmyre », indique le communiqué. Dernières évolutions : « Les commandants de l’armée syrienne ont décidé de quitter le centre de la ville de Tadmor (Palmyre) et de se déplacer vers les banlieues », a indiqué le gouverneur cité par la chaîne de télévision Al-Ikhbariyah TV. « La situation est difficile. On peut dire que la partie historique de Palmyre est de nouveau en danger, mais on ne peut pas affirmer qu’elle est tombée entre les mains des terroristes, les combats continuent », a indiqué le chef de la commission principale des antiquités et des musées de Syrie Ahmed Deeb. Les observateurs se son arrêtés sur le timing de l’attaque lancée par Daesh en direction de Tadmor : et surtout sur le fait qu’elle s’est réalisée simultanément avec un autre assaut lancée par les Turcs en direction de la localité al-Bab dans la province nord d’Alep. Citer Link to post Share on other sites
ouarseniss-02 319 Posted December 12, 2016 Partager Posted December 12, 2016 Les djihadistes du groupe terroriste Etat islamique (EI) se sont retirés de la ville antique de Palmyre dont ils s'étaient de nouveau emparés samedi, à la suite de violents raids de l'aviation russe, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Les violents raids de l'aviation russe durant la nuit sur Palmyre ont contraint les djihadistes de l'EI de se retirer à l'aube quelques heures après leur entrée dans la ville», a déclaré à l'AFP le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane. Les raids russes ont tué un grand nombre de djihadistes, a-t-il précisé, sans être en mesure de fournir un bilan. L'EI avait pris le contrôle de Palmyre en mai 2015 et en avait été chassé en mars dernier par le régime, avec l'aide de la Russie. Il a lancé jeudi une nouvelle offensive sur cette ville classée au patrimoine mondial de l'Humanité et s'est emparé samedi de la majeure partie de la ville antique, située dans le centre de la Syrie. Le retour de l'EI à Palmyre est intervenu alors que l'armée du régime resserrait l'étau sur les rebelles assiégés à Alep-Est, qu'elle contrôle désormais 85%. (afp/nxp) (Créé: 11.12.2016, 08h14) :mdr: :cool: :crazy: :mdr: Spaciba Vladimir. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 13, 2016 Author Partager Posted December 13, 2016 Lorsque les terro d'Alep seront éliminés (c'est maintenant une question d'heures) l'armée syrienne pourra détacher plus de forces vers Palmyre. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted December 13, 2016 Partager Posted December 13, 2016 Lorsque les terro d'Alep seront éliminés (c'est maintenant une question d'heures) l'armée syrienne pourra détacher plus de forces vers Palmyre. one minute,mister zoubyr.....pourquoi ne détache t'il pas son armées vers le pays qui occupe son territoire et le libéré des terroriste sioniste au-lieu d'aller chercher les petits bataille contre les gamins de da3ch.? Citer Link to post Share on other sites
ouarseniss-02 319 Posted December 13, 2016 Partager Posted December 13, 2016 one minute,mister zoubyr.....pourquoi ne détache t'il pas son armées vers le pays qui occupe son territoire et le libéré des terroriste sioniste au-lieu d'aller chercher les petits bataille contre les gamins de da3ch.? Si t'avais un peu réfléchi t'aurais pas sorti une ânerie pareille.......:mdr: Tes gamins de daesch sont justement les "soldats" des sionistes pour affaiblir tous leurs ennemis. Min lahyatou bakharlou. Ils sont forts ces sionistes. Et puis qualifier ces tueurs de "gamins" prouve ta "sagesse"....:o Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 13, 2016 Author Partager Posted December 13, 2016 Si t'avais un peu réfléchi t'aurais pas sorti une ânerie pareille.......:mdr: Tes gamins de daesch sont justement les "soldats" des sionistes pour affaiblir tous leurs ennemis. Min lahyatou bakharlou. Ils sont forts ces sionistes. Et puis qualifier ces tueurs de "gamins" prouve ta "sagesse"....:o Gamins? Où voyez vous cela dans mes écrits? Ce sont des égorgeurs dont l'armée syrienne et l'aviation russe va faire des confettis. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted December 14, 2016 Partager Posted December 14, 2016 Si t'avais un peu réfléchi t'aurais pas sorti une ânerie pareille.......:mdr: Tes gamins de daesch sont justement les "soldats" des sionistes pour affaiblir tous leurs ennemis. Min lahyatou bakharlou. Ils sont forts ces sionistes. Et puis qualifier ces tueurs de "gamins" prouve ta "sagesse"....:o comme tu vois je dis n'importe quoi je ne fais que passé de temps ici ,heureusement qu'il existe des cerveaux illuminé de ton genre pour nous éclairé. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 14, 2016 Author Partager Posted December 14, 2016 comme tu vois je dis n'importe quoi je ne fais que passé de temps ici ,heureusement qu'il existe des cerveaux illuminé de ton genre pour nous éclairé. "Maaloum ya Commissaire" comme aurait dit l'Abrenti: Oui pour "nous éclairer":mdr: Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted December 14, 2016 Partager Posted December 14, 2016 "Maaloum ya Commissaire" comme aurait dit l'Abrenti: Oui pour "nous éclairer":mdr: gogo gadgete tire boulette qu'est ce qui te fais tant rire comme ca gadgete?:D Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 14, 2016 Author Partager Posted December 14, 2016 Les terroristes sont reclus dans une zone de 5 km2 dans Alep Est. L'hystérie des médias français est à son comble. Les Marc Semo, Filiu, Frédéric Encel and C° sont exhibés sur les plateaux de télé afin de délivrer au public français leurs vérités partielles et partiales. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted December 15, 2016 Partager Posted December 15, 2016 (edited) tahki tkol rak m3ahoum fel front Edited December 15, 2016 by dentdesagesse Citer Link to post Share on other sites
ouarseniss-02 319 Posted December 16, 2016 Partager Posted December 16, 2016 comme tu vois je dis n'importe quoi je ne fais que passé de temps ici ,heureusement qu'il existe des cerveaux illuminé de ton genre pour nous éclairé. Je pense que t'es pas très "sombre" pour t'éclairer........:mdr: Tu souffres peut être. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted December 16, 2016 Partager Posted December 16, 2016 (edited) Je pense que t'es pas très "sombre" pour t'éclairer........:mdr: Tu souffres peut être. c'est exacte, auprès des bavards,ma nature souffre,les experts comme toi qui n'inventent rien me font tjr combler de malaise physique et psychique. remonte ton ancre,largue tes amarres,allume ton phare,éclaire ton navire,tu trouvera surement l'ile de tes espoirs ou tu pourra t’installer. Edited December 16, 2016 by dentdesagesse Citer Link to post Share on other sites
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