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Province de Al Hassakah :

 

L’armée syrienne et les forces de défense nationale prennent le contrôle de tous les villages situés sur la route Tal Hamiss – Al Qamisheli dans le nord et dans le nord – est du début du croisement Tal Hamiss – Al Qamisheli jusqu’à Tal Ahmad Abou Kabir, tous les villages sur ces routes libérés par les forces de sécurité.

 

Sources : Manqool news, médias syriens.

 

https://www.facebook.com/Syria4alasad/posts/518910298158314

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Aéroport militaire de Mingh

Destruction de 4 pick-up et un char d’assaut aux mains des miliciens. 17-06-2013 :

 

Sur la route reliant la localité de Mingh-Azaz dans la banlieue nord d’Alep, plusieurs véhicules dont un char d’assaut préalablement volé et quatre pick-up équipés de mitrailleuses lourdes soviétiques, utilisés dans les assauts à répétitions contre l’aéroport militaire de Mingh, ont été détruits dans une opération militaire réussie.

 

عاجل | ريف حلب الشمالي :

 

إعزاز - منّغ :

 

سلاح الجو القاذف ينفذ غارة جوية ناجحة على طريق إعزاز - منغ نجح خلالها بتدمير 3 أوكار لمرتزقة العدو الصهيوني , و تدمير دبابة مسروقة و 4 سيارات دوشكا كان يستخدمها العدو في هجماته المتكررة على مطار منّغ العسكري الصامد ..

 

أطلق نيرانك لا ترحم ..

 

Source: G.E.N.N

 

https://www.facebook.com/green.edleb.news.corp?ref=stream&hc_location=stream

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Une carte des combats à Damas

 

Cette carte en anglais est réalisée par la petite équipe d’un Syrien vivant aux États-Unis, un territoire où le régime et les médias sont hostiles, un peu comme ici.

 

Vocabulaire : "rats" et "rodents" signifient rebelles et "rat-free" signifie repris par l’armée syrienne aussi appelée "armée du régime de Bachar" dans la presse française.

 

Bon, vous voyez la tâche verte, c’est çà la Ghouta de l’est. Elle a l’air énorme, c’est une zone de campagne et de localités encerclée par l’armée syrienne.

 

La tâche verte s’est beaucoup dégonflée ces dernières semaines et la rébellion est en pleine déroute. Venus pour prendre la capitale, les rebelles reculent régulièrement et ne sont plus une nuisance qu’une menace.

 

Regardez au nord les villes de Douma (Duma) et Harrasta, ce sont deux points noirs, des fiefs rebelles en voie d’encerclement et presque coupés de Damas et de la Ghouta. Une partie importante de la guerre s’y joue actuellement.

 

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=480732258670250&set=a.435628676513942.99176.433440843399392&type=1&theater

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Banlieue nord d'Alep / 3 camions remplis d'armes détruits. 22-06-2013:

 

Les forces armées syriennes ont détruit aujourd'hui dans une opération de poursuite trois camions bourrés d'armes sur la route Aâzaz-Mingh juste à proximité de l'aéroport militaire de Mingh, dans la banlieue nord d'Alep, rapporte une source sécuritaire locale.Quant à l'aéroport militaire de Mingh, des sources confiées ont rapporté avant hier que des ravitaillements par voie terrestres avaient été acheminées en faveur de la garde de l'aéroport après plus d'un an de siège.

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Démission du chef de l’ASL à Alep

 

okeidi.jpg

 

Démission du chef de l’ASL à AlepLe chef du conseil militaire des miliciens à Alep, le colonel déserteur Abdel Jabbar al-Okaidi, a annoncé dans une vidéo mise en ligne qu’il démissionnait de l’état-major de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL).

 

Okeidi a justifié sa décision en invoquant « les comportements irresponsables de certains membres du commandement militaire de l’Etat-major présidée par Salim Idriss, qui se contentent de bavarder, et accordent une grande importance aux postes et voyages. »

 

Cette démission intervient à la veille d’une réunion à Doha des principaux pays soutenant la rébellion au cours de laquelle sera évoqué l’armement des insurgés.

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Un très bon article qui explique les enjeux géopolitiques en prenant le contrepied des actualités des médias traditionnels : Un prescripteur iranien pour éviter l?effondrement syrien

 

C'est evident que l'iran a son mot a dire. Personne ne peux nier que ce que l'on apelle le printemps arabe a ete recupere par les islamistes qui se sont ensuite jeter dans les bras du qatar et de l'arabie saoudite plein aux as mais partisant acharnes d'un afrontement avec les chiites qu'ils considerent comme des heretiques. Donc la syrie c'est surtout et en premier lieu un affrontement chiite et une ceraine tendance du sunnisme qui pretant representer tous les sunnites (principalement grace a leur puissance financiere qui mene les FM par le bout du nez car les FM se sont appercu, malgre eux, que la gestion d'un pays ne se fait pas avec des prieres)

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  • 3 years later...

Les démineurs à pied d’œuvre dans un quartier d’Alep libéré

 

Par Agence | 26/09/2016 | 9:15

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« Nous essayons de déminer le quartier le plus vite possible pour que les gens puissent regagner leurs foyers ». Les démineurs syriens inspectent le quartier résidentiel d’Alep Ramous libéré il y a trois semaines et désamorcent les nombreuses mines laissées par les terroristes.

 

Malgré le pilonnage nourri de la ville, les équipes de démineurs poursuivent le travail à Alep. Selon les spécialistes, les mines improvisées sont les plus difficiles à neutraliser. En outre, les fragments d’obus et de métal au sol entravent le travail des démineurs.

 

« C’est une mine improvisée avec amorçage à fil-piège, elle va exploser si le fil est rompu ou si on le tire », a raconté le militaire syrien Adnan Kazem montrant un dispositif trouvé près de l’entrée d’un marché d’Alep.

 

Un autre dispositif renfermant 1,5 kilogramme de TNT a été camouflé en autoradio et équipé d’un détonateur radioguidé. C’est le genre d’explosifs que les terroristes utilisent pendant les attentats et les sabotages.

 

Les démineurs extraient avec précaution la charge et la font exploser à distance dans un terrain vague. « Pendant la guerre, nous avons déjà étudié des principales méthodes de travail des terroristes et la fabrication de leurs mines improvisées », relatent des démineurs syriens.

 

Les convois qui acheminent l’aide alimentaire et médicale à Alep traversent le quartier de Ramous. L’armée syrienne tente de repousser les terroristes le plus loin possible et d’assurer une sécurité absolue dans le quartier.

 

« Les terroristes nous pilonnent chaque jour. Hier, un obus est tombé près d’un poste de contrôle et nous avons pu éviter les pertes humaines uniquement parce qu’il n’a pas explosé. Nous avons coupé la route et on l’a fait exploser. Nous essayons de déminer le quartier le plus vite possible pour que les gens puissent regagner leurs foyers », a raconté le chef du poste de contrôle Rami Hassoun.

 

Le 24 septembre, l’armée syrienne a libéré une autre localité, le camp de réfugiés palestiniens de Handarat, au nord-est d’Alep, qui était contrôlé par les groupes terroristes de Jaysh al-Fatah (Armée de la conquête) et du Front al-Nosra (récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham).

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Les barbares islamistes se mangent entre eux...

Bonne nouvelle!

 

En Syrie, l’« ennemi américain » exacerbe les tensions entre rebelles islamistes

 

Djihadistes et salafistes s’opposent sur la participation des groupes rebelles à l’offensive turque soutenue par les Etats-Unis dans le nord de la Syrie.

 

LE MONDE | 26.09.2016 à 10h50 | Par Madjid Zerrouky

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image: http://s2.lemde.fr/image/2016/09/26/534x0/5003340_6_e79a_2016-08-07-84606af-16060-5zvakl_e31d5ddc83d12afb2a0ecbf810ae96b7.jpg

Un combattant du Front Fatah Al-Cham (nouvelle appellation du Front Al-Nosra), à Alep, le 5 août.

Un combattant du Front Fatah Al-Cham (nouvelle appellation du Front Al-Nosra), à Alep, le 5 août. AMMAR ABDULLAH / REUTERS

Déjà qualifiés de « comploteurs et fossoyeurs de la révolution » en Syrie par le chef djihadiste Abou Mohammed Al-Joulani, samedi 17 septembre, les Etats-Unis sont désormais considérés comme « une force d’occupation », un « agresseur et un ennemi mécréant » par son mouvement, le Front Fatah Al-Cham (nouvelle appellation du Front Al-Nosra, l’ancienne branche d’Al-Qaida en Syrie), qui a durci le ton dans un communiqué publié par le groupe, vendredi 23 septembre.

 

Lire aussi : Syrie : l’ex-Front Al-Nosra, pierre d’achoppement des tentatives de trêves

 

Le mouvement djihadiste était la cible militaire désignée de l’accord américano-russe du 9 septembre, qui prévoyait, en cas de trêve prolongée, de procéder à des échanges de renseignements en vue de mener des bombardements conjoints contre ses troupes. Al-Joulani avait prévenu, le 17 septembre, qu’en cas de nouvelles attaques Washington « trouverait le peuple syrien sur sa route ». Or, les Américains se sont fait, ces dernières semaines, de nouveaux alliés en Syrie, non pas aux côtés de Kurdes, comme c’est le cas depuis un an, mais cette fois du côté des groupes rebelles syriens sunnites soutenus par l’intervention turque dans le nord du pays, officiellement pour combattre l’organisation Etat islamique (EI). Ce qui provoque le courroux du Front Fatah Al-Cham et des divergences croissantes entre mouvements armés.

Diversion

 

Comme une boule lancée dans un jeu de quilles, l’offensive militaire déclenchée par la Turquie et appuyée par les Américains dans le nord de la Syrie pourrait redistribuer les cartes au sein de la rébellion syrienne. L’entrée de vingt-cinq soldats des forces spéciales américaines, le 16 septembre dans la ville d’Al-Raï, où se déroule l’essentiel des combats entre les forces turco-rebelles et l’EI, avait déjà provoqué de fortes tensions entre groupes rebelles sur le terrain. Cette fois, les querelles affectent les relations entre le mouvement salafiste Ahrar Al-Cham et l’ex-Front Al-Nosra, les deux étant alliés au sein de l’Armée de la conquête, à ce jour la plus puissante coalition armée rebelle.

 

Lire aussi : Syrie : l’ex-Front Al-Nosra, pierre d’achoppement des tentatives de trêves

 

Le 20 septembre, le conseil religieux d’Ahrar Al-Cham a autorisé ses commandants militaires à participer à l’opération turque au nom de la « nécessaire présence d’une faction islamique sur les territoires libérés, pour ne pas laisser le champ libre aux forces contre-révolutionnaires [kurdes] du PKK et du PYD ». Le texte ne faisant qu’avaliser la participation d’une brigade locale du groupe à l’opération turque.

 

En réponse, le Front Fatah Al-Cham demande désormais instamment à Ahrar Al-Cham de « reconsidérer » sa position, qui « ne peut mener qu’à des résultats catastrophiques pour le djihad en Syrie ». Les batailles dans le nord du pays – « menées au nom d’intérêts étrangers » – ne seraient, pour lui, qu’une diversion visant à affaiblir le vrai combat : briser le siège d’Alep ainsi que les opérations à Hama et dans la banlieue de Damas. La coopération avec les Etats-Unis, redevenu un « ennemi », relève dès lors de la trahison. Une position proche de celle émise par le prédicateur palestino-jordanien Abou Mohammed Al-Maqdissi, figure du salafisme djihadiste et compagnon de route d’Al-Qaida, qui a qualifié les groupes rebelles collaborant avec la Turquie et les Etats-Unis d’« apostats ».

 

Lire aussi : Abou Mohammed Al-Maqdissi , un théoricien du djihad contre l’organisation Etat islamique

Pression accrue

 

Ce communiqué de Fatah Al-Cham accroît la pression sur son allié salafiste alors qu’il étale déjà ses divisions au grand jour et que le projet de fusion entre les deux groupes achoppe justement sur les désaccords entre deux des principaux courants qui composent Ahrar Al-Cham. Le premier, dit « politique », cherche à s’insérer dans le jeu régional en prévision de négociations de sortie de conflit et considère qu’un jour ou l’autre, l’issue de la guerre civile passera par un accord politique : il ne veut donc pas se couper du soutien des pays du Golfe et de la Turquie. Le second, dit « djihadiste », est proche des thèses d’Al-Qaida et considère que l’insurrection ne triomphera que par les armes. Pas grand-chose, en revanche, les sépare au niveau de la doctrine religieuse, salafiste.

 

Il y a quelques semaines, la katiba Ashida, une unité militaire d’Alep représentant l’aile djihadiste d’Ahrar Al-Cham a fait défection en dénonçant les « dernières orientations déviantes du mouvement ». Le 21 septembre, deux figures radicales du groupe, les Egyptiens Abou Al-Yaqadan Al-Masri et Abou Shouayb Al-Masri ont annoncé leur départ dans un tweet laconique : « Je quitte Ahrar Al-Cham ». Ils avaient notamment des responsabilités dans les camps de formation religieuse et d’entraînement militaire du mouvement dans la région d’Alep.

 

Comme en écho à ces départs, Iyad Charar, membre fondateur et conseiller du chef de l’aile politique du mouvement, a accusé, lui, à mots couverts le Front Fatah Al-Cham de tentatives répétées de déstabilisation, dans un entretien accordé à un site d’informations syrien le 19 septembre. Fatwa contre fatwa, donc. L’irruption de la Turquie dans le jeu syrien ne fait que cristalliser les tensions entre les courants salafiste et djihadiste, parmi les plus puissants de la rébellion armée syrienne sur la question des rapports à entretenir avec les puissances étrangères intervenant dans cette guerre.

 

image: http://s1.lemde.fr/image/2016/06/30/24x24/1100519260_4_ad15_14672737375136-phphwejyl_463457e9489e330d65926776f875a66a.jpg

Madjid Zerrouky

Journaliste au Monde

 

 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2016/09/26/en-syrie-l-ennemi-americain-exacerbe-les-tensions-entre-rebelles-islamistes_5003341_1618247.html#WCQAQCyfyrHBFR85.99

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Syrie : Nous sommes passés d’une guerre par procuration à une vraie guerre !

25 septembre 2016 Géopolitique Mouna Alno-Nakhal

 

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2016/09/Al-jaafari-21-setembre-20162-1728x800_c.png

Syrie : Nous sommes passés d’une guerre par procuration à une vraie guerre !

 

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Ce 21 septembre lors d’une énième session du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Syrie, Ban Ki-moon aurait déclaré :

 

« C’est l’occasion de rétablir la cessation des hostilités, faciliter l’aide humanitaire à Alep et dans tout le pays, maintenir au sol la force aérienne syrienne et voir une action militaire conjointe contre les groupes terroristes tels que Daech et Al Nosra… cela permettrait d’ouvrir la voie vers des négociations politiques » [*].

 

Maintenir au sol la force aérienne syrienne ! Pour quoi faire, sinon légitimer les mensonges, la cruauté et la rapacité de ses donneurs d’ordre ?

 

Pour mémoire, voici la réponse du Docteur Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies [NdT].

 

___________________________________

 

Mesdames et Messieurs,

 

Nous sommes réunis dans cette salle alors qu’au dehors nombre de manifestants sur la 47ème rue exigent que certains membres de ce Conseil ne touchent plus à la Syrie [Hands off Syria !], cessent leurs frappes et arrêtent de soutenir les organisations terroristes ; de telles manifestations ayant lieu dans plusieurs villes américaines, en Californie et ailleurs.

 

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2016/09/hands-off-Syria.jpg

hands off Syria

 

Monsieur le Président,

 

Cette importante séance du Conseil de sécurité sur la situation en mon pays se tient à un moment extrêmement sensible où nous constatons de dangereux déséquilibres contredisant les signaux indicateurs d’un dénouement positif la semaine passée.

 

Ceci, à cause des dérobades des États-Unis à l’accord conclu avec la Fédération de Russie, le 9 septembre dernier, et de leur absence de volonté d’obliger les organisations terroristes soutenues par ladite « Coalition internationale » à le respecter, en notant au passage que le caractère prétendument international de cette coalition ne correspond pas à la réalité des faits, étant donné qu’elle s’est constituée en dehors du cadre de la légalité internationale, sans résolution du Conseil de sécurité et sans consultations préalables de la partie concernée ; en l’occurrence, le Gouvernement de la République arabe syrienne.

 

Ce qui nous rappelle d’autres « coalitions destructrices », évoquées par certains intervenants que nous remercions, lesquelles coalitions n’ont engendré que des catastrophes sur des États, comme l’Irak, la Libye et le Yémen.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Il y a deux ans, quand l’Administration américaine a programmé son ingérence militaire aérienne unilatérale sur mon pays, les responsables américains sont venus nous trouver pour nous signifier l’engagement de Washington à ne pas cibler l’Armée arabe syrienne et les infrastructures vitales du pays, assurant qu’ils ne s’en prendraient qu’aux terroristes de Daech. Ce sont là des paroles qui m’ont été confiées par la déléguée permanente des USA auprès des Nations Unies, au nom de son gouvernement, et que j’ai transmises à mon gouvernement.

 

Mais voilà que deux ans plus tard, les responsables américains oublient les engagements et les promesses faites au nom de leur pays, et que l’aviation américaine frappe les bases de l’Armée arabe syrienne ainsi que les infrastructures du pays, après avoir déployé ses soldats sur le territoire syrien.

 

L’agression militaire américaine à l’est de notre pays, l’agression turque au nord et l’agression israélienne au sud signifient clairement que nous sommes passés de l’étape d’une guerre par procuration à celle d’une vraie guerre.

 

Mon pays avait accueilli favorablement les déclarations russo-américaines du 9 septembre, lesquelles soutenaient explicitement que les deux parties avaient réussi à trouver un accord concernant la lutte contre Daech et le Front al-Nosra, quel que soit le nom qu’ils se donnent ; un accord conclu à la connaissance et avec le consentement du gouvernement syrien.

 

Il n’empêche que la Communauté internationale, représentée par ce Conseil, est restée de marbre sans exprimer, ne serait-ce que par un bref communiqué, le moindre blâme ou inquiétude devant l’immense choc provoqué par l’agression barbare et injustifiée de l’aviation militaire des USA, de la Grande Bretagne, de l’Australie et du Danemark sur des positions de l’Armée arabe syrienne, laquelle se battait contre l’organisation terroriste Daech sur le mont de Tharda autour de l’aéroport de Deir ez-zor.

 

Aucune condamnation et pas le moindre blâme face à cette agression caractérisée contre des unités de l’Armée arabe syrienne, pourtant connues pour défendre depuis deux ans des dizaines de milliers de civils assiégés par Daech à l’intérieur de cette ville, avec pour résultat la mort de dizaines de soldats et d’officiers syriens : 82 martyrs et plus d’une centaine de blessés.

 

Une agression qui a duré cinquante minutes… cinquante minutes de frappes, précédées par le survol de drones ayant analysé la zone pendant deux jours.

 

Une agression qui a ouvert la route aux terroristes de Daech pour occuper ces positions militaires volontairement ciblées, avant que l’Armée arabe syrienne ne réussisse à les reprendre.

 

Pire encore, ces soldats et officiers de notre Armée ont dû subir un deuxième tour de frappes aériennes par drones de combats, alors qu’ils se retiraient de leurs positions sur le mont de Tharda.

 

Avant cette agression délibérée, le gouvernement de mon pays accordait une grande importance à la séparation entre les diverses organisations armées conformément au contenu de la Déclaration de Vienne 2, du 14 novembre 2015, quant à la définition de qui était terroriste et qui ne l’était pas, qui était opposant et qui ne l’était pas. Désormais, il faut croire que dix mois n’ont pas suffi à l’identification des indices de cette embarrassante énigme, d’autant plus que certains semblent avoir été frappés d’un Alzheimer précoce.

 

Dans ce même contexte, Damas attendait que Washington respecte ses engagements consistant à mettre un terme aux agissements des régimes de certains États impliqués dans le soutien du terrorisme politiquement, médiatiquement, logistiquement, financièrement et idéologiquement. Nous attendions aussi que cesse l’afflux des terroristes et des armes à travers les frontières de pays voisins et que cesse l’utilisation du terrorisme comme arme de chantage politique.

 

Monsieur le Président,

 

Les avions de reconnaissance et les satellites espions américains, ainsi que tous les Services du renseignement de ladite Coalition internationale, n’ont pas réussi à distinguer entre Daech et ceux qui combattent Daech. Ce qui n’est pas étonnant puisqu’ils auraient échoué, depuis de longues années, à repérer les milliers de terroristes étrangers exportés en Syrie et en Irak à partir de différents pays ; sujet évoqué par le Premier ministre espagnol que nous remercions.

 

Ils ont échoué à repérer des éléments terroristes étrangers infiltrés en Syrie à travers notre frontière avec la Turquie et d’autres pays voisins, comme ils ont échoué à repérer les convois de véhicules armés et les milliers de terroristes de l’organisation Daech, partis de leurs bases irakiennes pour un long périple de deux cents kilomètres, en plein désert syrien, en direction de Palmyre.

 

Comme ils ont échoué à repérer les milliers de camions acheminant le pétrole syrien volé, vers la Turquie, avant de le vendre à Israël pour financer les opérations terroristes de Daech.

 

Comme ils ont échoué à mettre fin au financement et à l’armement des organisations terroristes, bien qu’ils connaissent la source du moindre dollar encaissé par Daech, le Front al-Nosra et autres organisations qui leur sont étroitement liées.

 

En revanche, leur grand succès a consisté en la fabrication d’accusations mensongères, d’événements falsifiés, de rapports politisés et de films frelatés dans le but de diaboliser le gouvernement syrien et ses alliés.

 

Le plus étonnant est d’entendre le ministre américain des Affaires étrangères se fonder sur le témoignage d’un « témoin oculaire » qui aurait remarqué la présence d’engins volants au dessus du convoi d’aide humanitaire détruit hier, [le 20 septembre], par des frappes aériennes. Cet unique témoignage d’un témoin issu de ladite opposition syrienne, génétiquement modifiée en opposition armée « modérée », a suffi à Monsieur Kerry pour étayer ses accusations impliquant la Syrie et la Russie !

 

D’où la question : est-il possible qu’une seule personne ait pu remarquer la présence d’avions de combat dans le ciel d’une région peuplée par des centaines de milliers de personnes, devenues toutes aveugles à ce moment précis ?

 

D’ailleurs, ce problème des « témoins oculaires » suscite désormais beaucoup d’ironie, notamment si l’on se souvient que le gouvernement syrien a été accusé d’avoir utilisé des armes chimiques sur la foi d’un témoin oculaire, toujours issu de ladite opposition modérée génétiquement modifiée, lequel a déclaré avoir aperçu un hélicoptère lancer quelque chose qui s’est transformé en fumée orange. Là aussi, un seul de ces témoins a suffi pour en arriver à incriminer le gouvernement syrien, comme si personne ne disposait d’hélicoptères dans la zone concernée, ni l’armée turque, ni l’armée américaine, ni même les terroristes ayant notoirement volé quelques hélicoptères des aéroports syriens.

 

Pour rafraîchir la mémoire des États membres de ce Conseil je rappellerai quelques incidents qualifiés d’« erreurs » par les responsables américains, qualification qui insulte notre intelligence et suggère qu’apparemment les États-Unis ne tirent pas les leçons de leurs erreurs.

 

Ainsi, les Forces américaines se sont trompées, plusieurs fois, depuis la formation de ladite « Coalition internationale » ; laquelle a bombardé, par erreur, une école primaire pour enfants sourds et muets à Raqqa ; a balancé, par erreur, des armes, des grenades à main et des missiles tombés entre les mains de Daech à Aïn al-Arab ; a tué, par erreur, des civils syriens près de la ville de Raqqa sous prétexte d’avoir voulu détruire une usine de fabrication d’armes dépendant de Daech.

 

Et puis, les avions américains et français ont commis une grosse erreur lorsque leur raid s’est soldé par la mort de deux cents civils dans la ville de Manbej, près d’Alep ; Alep, sur laquelle vient de pleurer l’un d’entre eux, ses avions ayant frappé et tué, par erreur, les deux cents civils de Manbej.

 

Monsieur le Président,

 

Les dernières accusations calomnieuses portées contre le gouvernement de mon pays et de ses alliés, tous engagés dans la guerre contre le terrorisme, pour leur imputer la responsabilité de la destruction du convoi d’aide humanitaire près d’Alep, sont arrivées dans le sillage d’une guerre médiatique sans précédent et d’une sale politique, menées par des parties bien identifiées, lesquelles continuent à exploiter les souffrances du peuple syrien dans le seul but de nourrir une propagande médiocre et un chantage politique odieux censés concrétiser leurs propres calendriers. Faisant fi du prix exorbitant payé par le peuple syrien, elles sont déterminées à prolonger la crise et à torpiller tout espoir d’une solution qui serait incompatible avec leurs agendas politiques.

 

Dès l’annonce de l’accord russo-américain et avant même sa mise en exécution, mon pays a prévenu et continue à mettre en garde contre les velléités de certaines forces régionales cherchant à torpiller cet accord.

 

À cet effet, il a alerté le Conseil de sécurité pour qu’il prête son attention aux agressions israéliennes caractérisées sur le territoire syrien tout au long des semaines passées, avec une fréquence dangereusement accrue depuis que l’accord russo-américain a révélé que les deux parties s’était entendues pour mener la guerre contre le Front al-Nosra au même titre que d’autres organisations terroristes, dont le Liwa’ chouhada’ al-Yarmouk.

 

Des agressions couvertes par le terrible silence du Département des Opérations de Maintien de la Paix [DOMP ou DPKO], en dépit d’une dizaine de lettres que nous avons adressées à son Secrétaire général et à vous-même, concernant le soutien d’Israël aux terroristes du Front al-Nosra sur la ligne de séparation au Golan et les soins prodigués aux blessés de cette organisation dans les hôpitaux israéliens.

 

 

 

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2016/09/des-fleurs-pour-al-Nosra.jpg

des fleurs pour al-Nosra

 

Par ailleurs, j’attire l’attention du Conseil de sécurité sur les opérations guerrières illégales menées par les forces aériennes et terrestres de la Turquie en territoire syrien, sous prétexte de frapper Daech et sans coordination avec le gouvernement syrien ou la direction des opérations russe ; ce qui constitue en soi un « crime d’agression » selon la Charte des Nations Unies, le Droit international et les principes du Conseil de sécurité.

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Monsieur le Président,

 

Mon pays est disposé à poursuivre le dialogue entre Syriens, sans conditions préalables, conformément aux résolutions, accords et principes fixés dès le départ en faveur d’une solution politique décidée par les seuls Syriens et sans ingérence étrangère. Je souligne en rouge un million de fois « par les seuls Syriens et sans ingérence étrangère ».

 

Une solution qui fera qu’ils décideront de leurs choix et de leur avenir sous direction syrienne, avec la volonté de préserver la souveraineté, l’unité et l’intégrité de la Syrie. Nous ne permettrons jamais que notre pays soit transformé en une autre Libye ou un autre Irak. Jamais !

 

À ce sujet, nous affirmons que tout processus politique en Syrie nécessite l’entière coopération et l’entière coordination avec le gouvernement syrien, en sa qualité de partenaire fondamental à tout point de vue et dans tous les dossiers en rapport avec ce processus.

 

Car, aucun comité, aucune réunion, aucun congrès prétendant aboutir à une solution de ladite crise syrienne ne peuvent réussir tant que certaines parties prenantes travaillent, volontairement ou involontairement, à soustraire le gouvernement syrien, à semer le doute sur sa réelle coopération avec les Nations Unies, à dénigrer le succès de ses efforts de réconciliations nationales fondées sur l’engagement volontaire des individus armés à abandonner leurs armes avant règlement de leur situation par une amnistie et, sinon, sur l’acheminement des récalcitrants vers d’autres zones pour assurer le retour à une vie normale dans les régions qu’ils quittent, et permettre aux institutions étatiques de réparer et de reconstruire dans le cadre de leurs missions respectives.

 

Monsieur le Président,

 

Je terminerai par une question. Est-il concevable que des centaines de groupes armés avec des dizaines de milliers de terroristes soient capables de mener, pendant plus de cinq ans, un tel terrorisme contre le gouvernement, le peuple, l’Armée et les infrastructures de mon pays, sans soutien de l’étranger ?

 

N’est-il pas venu le temps que certains admettent cette vérité au lieu d’égarer le monde en soutenant que ce qui se passe en Syrie est une guerre civile ?

 

Merci, Monsieur le Président

 

Dr Bachar al-Jaafari

 

Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies

 

Source : You Tube / Al-Fadaiya TV [syrie]

 

 

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/syrie-nous-sommes-passes-dune-guerre-par-procuration-a-une-vraie-guerre/#QG2PP12I96ILsm4v.99

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Divergences, contradictions et confusion dans les rangs des milices du nord de la Syrie

Depuis 5 heures 26 septembre 2016 Al Manar

 

 

Les divergences et les contradictions font rage entre les différentes milices qui combattent dans le nord syrien, sur fond de la position à prendre de l’ingérence turco-américaine dans le nord syrien.

 

Trois courants s’en dégagent.

 

Le premier soutient cette intervention et encourage les rebelles à la rallier. Il comprend la plupart des milices qui combattent dans le cadre de la cellule de MOK en Jordanie, dont al-Jabhat al-Shamiyyat, Bataillon al-Moatassem, Brigade Hamzé, et le bataillon-51. Le conseil syrien islamique qui est leur référence semble lui aussi opter pour ce choix. Pourtant, première contradiction, il avait expliqué dans un communiqué publié en 2014 que « la guerre contre le terrorisme est une guerre contre les Sunnites », en appelant à s’ériger contre « les récentes alliances occidentales ».

 

Sachant que l’autre conseil en action dans cette région, le Conseil religieux d’Alep fait quant à lui partie du deuxième groupe qui soutient l’ingérence turque mais refuse l’américaine. Dans un communiqué, il a mis en garde contre « toute infiltration des soldats américains dans la région du parrain (turc) de crainte qu’ils ne détournent la bataille (de son objectif) et ne suscitent la discorde ».

 

Ce deuxième groupe a demandé aux premiers, qu’ils qualifient « les factions du Pentagone » de se dissoudre, tout en promettant de faire régir la législation dans les régions concernées par les opérations turques.

 

Quant au troisième groupe, il compte dans ses rangs ceux qui s’opposent aux deux ingérences, turque et américaine, à l’instar de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra (rebaptisé front Fateh al-Sham) qui a prohibé ouvertement de combattre sous la bannière de n’importe quel protagoniste régional ou même international dans la province d’Alep, que ce soit pour lui demander l’aide, ou même pour coordonner avec lui.

 

Alors que la plupart des milices rebelles ne voient aucun mal à combattre avec les Turcs, certaines semblent être embarrassées de combattre aux côtés des Américains.

 

Double langage et dissenssions

 

D’aucunes ne se ménagent de se ridiculiser par leur double langage. C’est le cas par exemple de la brigade Moetassem, qui prétend n’avoir aucun lien avec une partie étrangère, alors que son chef avait confié pour la Daily Beast que ses miliciens avaient été formés et entrainés par le Pentagone, la durée d’un an et demi.

 

Dès lors de nombreux mouvements de dissension ont été constatés, malgré les efforts monstres déployés pour les unifier.

 

Chez les Ahrar al-Sham, allié du front al-Nosra et qui s’est démarqué de lui en affichant sa volonté de combattre avec les Turcs, ce sont certains de ses religieux égyptiens qui l’ont quitté.

 

Il en est de même chez les milices « Brigades Achidda » et « Sokour al-Sham » qui a fait l’objet de nombreuses dissension.

 

De même se sont démarqués du groupe Jaïsh al-Islam au nord (pro saoudien), la 6ème brigade (Liwa6) et un prince religieux.

 

La milice Jaïsh al-Sunna a été le théâtre d’un coup d’état contre son commandant, le dénommé Amjad al-Bitar (qui avait fondé l’une des premières milices de l’ASL, Brigade al-Farouk islamiyyat).

 

Alors que dans les rangs du front al-Nosra, ce sont les religieux jordaniens qui continuent de faire défection, en raison de leurs divergences sur la nature de la position à adopter avec les groupes qui veulent combattre avec les Turcs.

 

Mais la dissension la plus importante est celle qui a eu lieu chez « l’Association des gens de la connaissance » sur laquelle dépendait le projet de fusion entre les différentes milices. Plusieurs de ses chefs l’ont abandonnée, car ils ont refusé les décrets qu’elle a promulgués concernant « la bataille de Jarablos » et qui avait interdit toute participation au combat sous la bannière turque. Dès lors, tout le projet d’unification est entièrement réduit en miettes.

 

Chez les pro US et pro turcs

Les coups de théâtre dans le camp pro américain ne manquent pas non plus : l’une de milices qui combattaient dans les rangs de la cellule MOK a décidé de la quitter et de rejoindre Jaïsh al-Fateh, la coalition dirigée par le front al-Nosra.

Au moment ou le mouvement Noureddine al-Zenki, est proche des Turcs a fait la même chose.

 

De même, la confusion règne sur l’identité du successeur du chef militaire du Jaïsh al-Fateh Abou Omar Sarakeb, qui a été tué depuis quelques semaines dans un raid dont l’origine est toujours inconnue.

 

D’aucuns indiquent que c’est le jordanien Abou Houssein, qui était le prince du front al-Nosra à Idleb, d’autres affirment qu’il s’agit de Abou Zoubeir al-Shami qui était membre du comité militaire du front al-Nosra et qui avait participé a l’offensive lancée pour briser le siège d’Alep et qui s’est soldée par un échec.

 

 

 

Traduit par la rédaction de notre site à partir du journal Assafir.

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Les avions russes détruisent un convoi de Daech en route vers Deir ez-Zor

 

Par Agence | 27/09/2016 Algérie1. com

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L’aviation russe a fortement intensifié son activité pour soutenir les troupes gouvernementales syriennes participant à des opérations terrestres contre les terroristes. Selon des données récentes, le nombre quotidien moyen de sorties aériennes a déjà dépassé 50.

 

Les bombardiers russes ont frappé les positions de l’Etat islamique à l’est de Homs. Ils ont également détruit plusieurs cibles près de la route qui mène à Deir ez-Zor.

 

Un centre de commandement de Daech a en outre été éliminé à quelques dizaines de kilomètres de Palmyre, rapporte l’agence AMN.

 

«Les avions russes ont redonné aux Syriens un espoir de vie et de sécurité» De plus, les forces aérospatiales russes ont détruit un convoi de véhicules blindés qui se déplaçait en direction de Deir ez-Zor pour consolider les acquis des militants de l’EI après les frappes de la coalition américaine sur les positions de l’armée syrienne dans cette zone.

 

En outre, les unités de l’armée gouvernementale syrienne continuent une offensive réussie à Alep. Ainsi, les troupes syriennes ont mené une opération réussie au nord-ouest de la citadelle de la plus grande ville syrienne et ont pris le contrôle de plus de la moitié du quartier d’Al-Farafira.

 

Actuellement, les militaires syriens effectuent des opérations de nettoyage, lors desquelles ils ont retrouvé un grand nombre armes abandonnées.

 

Il s’agit de fusils de sniper, de mitrailleuses lourdes et autres. L’armée syrienne amasse des forces supplémentaires dans la partie libérée du quartier afin de continuer l’offensive.(Sputnik)

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Alep : après les bombardements, l’opération terrestre : l’armée prend un quartier rebelle

27 Sep, 2016 20:16 27 septembre 2016 Al-Manar

 

 

L’armée syrienne a pris mardi le contrôle d’un quartier rebelle du centre d’Alep après plusieurs jours d’intenses bombardements aériens.

 

Des soldats syriens ont pénétré à la mi-journée dans le quartier Al-Farafira, situé en bordure de la vieille ville à proximité de l’imposante citadelle historique qui domine la deuxième agglomération de Syrie.

Cette citadelle est toujours entre les mains des forces régulières alors que tout le reste est occupé par les milices depuis 2012.

Une source militaire à Damas a précisé que l’armée en avait « repris complètement le contrôle » après « avoir neutralisé plusieurs terroristes ».

 

Ce secteur est situé sur « la ligne de front » qui sépare depuis 2012 les quartiers tenus par le gouvernement à l’ouest et ceux contrôlés par les miliciens à l’est.

Parmi ces derniers figurent le front al-Nosra, (branche d’Al-Qaïda rebaptisé front Fateh al-Sham), le mouvement Noureddine al-Zenki (celui qui a décapité un enfant palestinien le mois de juillet dernier) , Ahrar al-Sham, Hizb al-Islam al-Turkestani (pro turc), Jaïsh al-Sunna, Faïlak al-Sham, et d’autres…

Selon l’agence officielle Sana, la plupart des insurgés tués dans les combats de ce mardi appartiennent au groupe Noureddine al-Zenki et au front al-Nosra.

 

Selon Média de Guerre, instance médiatique de la Résistance en Syrie,, l’unité de génie s’attelle à désamorcer les mines et les engins explosifs abandonnés par les terroristes dans le quartier.

 

Des QG dans le collimateur

 

Entretemps, les raids contre les quartiers généraux des milices se poursuivent.

 

En milieu de journée, un siège installé dans le quartier al-Izaa (La radio) a été entièrement détruit dans la destruction d’un tunnel qui le côtoie et la plupart des miliciens qui y étaient retranchés ont péri, a indiqué Sana.

 

D’autres quartiers généraux des milices ont été détruits dans des frappes biens ciblées à Dar Aazza et Qabtane al-Jabal, à l’ouest d’Alep, ainsi que dans le sud de Handarate, ce camp de refugiés palestiniens qui a été repris dimanche par les milices, après avoir été conquis par les forces gouvernementales.

 

Mêmes attaques destructrices contre les sièges des milices dans les regions Kfar Hamra, Aandane et Hayyane, au nord-est d’Alep

 

Les habitants d’Alep protestent

 

Selon Média de guerre, Lundi, les habitants des quartiers est d’Alep se sont révoltés contre les groupuscules armés lorsqu’ils les ont vus installer leurs cellules d’opérations et leurs équipements de communication dans les bâtiments résidentiels, les prenant en otage ou comme boucliers humains.

 

Reconquérir Alep

 

C’est pour reconquérir l’ensemble d’Alep que le pouvoir syrien a lancé jeudi soir une vaste offensive.

Cette opération comprend « un volet aérien et un volet terrestre avec utilisation de l’artillerie », a précisé le responsable militaire, rapporte l’AFP.

 

Selon l’agence, mardi, le nombre de frappes a d’abord été nettement plus faible que les jours précédents avant de reprendre dans l’après-midi. Elles auraient fait au moins 11 morts, a rapporté l’OSDH.

 

A Deir Ezzor

 

Ailleurs en Syrie, les avions syriens et russes ont bombardé les positions de Daesh dans la colline Tharda, au sud de Deir Ezzor. Celle-ci était une position de l’armée syrienne avant d’être bombardé depuis une dizaine de jours dans les raids de la Coalition Internationale menée par les USA et qui a permis à Daesh de la conquérir.

 

Selon l’agence russe Sputnik, les forces aérospatiales russes ont détruit un convoi de véhicules blindés qui se déplaçait en direction de Deir Ezzor pour consolider les acquis des militants de l’EI après les frappes de la coalition américaine sur les positions de l’armée syrienne dans cette zone.

Un centre de commandement de Daech a en outre été éliminé à quelques dizaines de kilomètres de Palmyre, rapporte l’agence AMN

 

Les Turcs tuent 12 Syriens

 

Par ailleurs, 12 personnes, dont cinq enfants et deux femmes, ont été tuées par les garde-frontières turcs durant les dernières 24 heures en essayant d’entrer en Turquie par trois points différents, selon l’OSDH.

 

La Turquie a toujours démenti que ses forces ouvraient le feu sur des civils tentant de traverser la frontière depuis la Syrie et affirme que ses portes sont toujours ouvertes pour les Syriens fuyant les combats

 

Dans la Ghouta orientale dans la province est de Damas, occupée par la milice pro saoudienne Jaïsh al-Islam, cette dernière a reconnu ce mardi que l’armée syrienne s’est emparée de la région Rahbat al-Icharat , a indiqué la télévision iranienne arabophone al-Alam

 

Source: Divers

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La libération de Farafirat, et la reprise de Handarate : les atouts de forces de l’armée syrienne à Alep

 

Par Agence | 29/09/2016 | 22:19

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931097-un-soldat-du-regime-syrien-dans-la-ville-d-alep-en-syrie-le-16-septembre-2016Le succès réalisé depuis quelques jours par l’armée syrienne et ses alliés dans les quartiers Est d’Alep, en rentrant dans le quartier d’al-Farafirat pourraient expliquer la raison de la colère des Etats-Unis, contre la Russie surtout.

 

D’autant que depuis trois mois, les forces gouvernementales réalisent des progressions assidues sur le front aleppin qui saigne depuis 2012.

 

Il y a eu la prise de la route de Castello, principale voie de ravitaillement vers les quartiers insurgés d’Alep. Puis ce fut la riposte à une bataille de grande envergure lancée par Jaïsh al-Fateh dans le sud et l’ouest de la ville. Et le plus récent exploit, lequel pourrait devrait être suivi d’autres : la prise de Farafirat, un vieux quartier d’Alep, située à l’ouest de sa splendide citadelle, non moins historique.

 

farafirat200Cette conquête est surtout le fruit de plusieurs facteurs et d’atouts de forces en faveur des troupes gouvernementales : « dont le plus important est leur capacité à divertir les fronts adverses, en matraquent leurs points de faiblesse et en optant pour la tactique du grignotage », selon le constat du correspondant en Syrie du journal libanais al-Akhbar Sahib Anjrini. Lequel suit la situation en Syrie depuis l’éclatement de sa crise.

 

Selon lui, l’entrée au quartier al-Farafirat n’est pas une surprise en soi. Mais c’est surtout le meilleur choix qui soit. En raison de la mauvaise situation des milices dans cette zone et ses environs.

 

D’après le journaliste syrien, il semble aussi que les chances de succès des milices de reprendre le quartier en question soient presque nulles.

 

Mais leur situation dans les autres fronts, notamment celui de cheikh Saïd (sud de la ville) et celui du camp de Handarate (nord-est de la ville) est meilleure.

 

La progression ver les vieux quartiers d’Alep s’est faite dans la foulée d’une offensive lancée sur quatre fronts : celui de cheikh Saïd, celui du projet 1070 appartements au sud de la ville, celui de Handarate et celui des vieux quartiers.

 

L’opération syrienne a procédé par la tactique de la diversion des fronts et en se concentrant en revanche sur les points fragiles, pour avancer à travers elle, révèle le journaliste syrien.

 

« Cette tactique avantage l’armée et ses alliés en l’absence de coordination militaire efficace entre les groupes armés qui se partagent le contrôle des axes et des quartiers, sans oublier les changements importants survenus dans les rangs de l’armée et ses alliés et qui lui ont permis une supériorité sur de nombreuses milices », a expliqué aussi Aranji.

 

Selon lui, elle jouit d’une supériorité quantitative due entre autre aux pertes importantes que les milices ont subies lors de la guerre d’usure que les forces régulières leur ont livrée lors des dernières batailles autour des académies. Sans oublier l’effet du siège hermétique imposé à leurs quartiers, vers lesquels toutes infiltrations de miliciens ou d’armements sont devenues quasiment impossibles.

 

De même, la décision des miliciens des Ahrar al-Sham et de Noureddine al-Zenki de se retirer vers la province nord d’Alep pour combattre sous la bannière de l’armée turque a joué un rôle décisif dans la baisse des effectifs des miliciens d’Alep.

 

Sur le terrain, et àpartir des airs, les raids intensifs contre leurs sièges dans les quartiers Est, dont Chaar et Sakhour qui sont habituellement les lignes arrières des combattants les ont affaiblis alors qu’en même temps les camps de l’armée syrienne accueillait durant ces deux dernières semaines des renforts humains alliés.

 

Autre raison de la folle irritation des Américains : l’après Farafirat ne devrait plus tarder.

 

handarate_campJustement dans la soirée de ce jeudi, rapporte Media de guerre instance médiatique de la résistance, l’armée syrienne et ses alliés palestiniens sont de nouveau entrés dans le camp de Handarate, alors que les miliciens en ont opéré un retrait de masse. Selon l’agence Reuters, les forces régulières contrôlent désormais la totalité du camp.

 

Selon la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen, elles ont même conquis l’hôpital d’al-Kindi, situé sur une colline qui surplombe le camp et qui avait été transformé en le QG des miliciens de cette zone.(Agences)

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L'aviation syrienne a bombardé les réserves de munitions et la cuisine générale d'un des principaux groupes de terroristes.

Mes hommes n'ont pas mangé depuis 3 jours a dit au Figaro un des chefs de cette milice.

Chehhhh fikoum!:mdr:

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Les unités de l’armée arabe syrienne avancent au coeur d’Alep (TV syrienne)

6743 vues 08 octobre 2016 10 commentaires Guerres Réseau International

 

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2016/10/1885229-1728x800_c.jpg

Les unités de l’armée arabe syrienne avancent au coeur d’Alep (TV syrienne)

 

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La bataille d’Alep est l’une des batailles les plus décisives de ce conflit: le sort de cette ville historique risque d’être le détonateur d’une guerre nucléaire généralisée entre les États-Unis, parrains officiels de la rébellion et des mouvements terroristes sévissant dans le monde musulman depuis les années 80, et la Russie, alliée de la Syrie.

 

Sur cette vidéo diffusée le 07 octobre 2016 par la chaîne syrienne Al-Ikhbarya, des éléments des unités d’infanterie mécanisée relevant de la 3e brigade blindée investissent les jardins du Pacha, en plein coeur de la ville d’Alep.

 

La perte d’Alep par les alliés de Washington et Tel-Aviv signifie la fin de tous les plans de déstabilisation du Proche et Moyen-Orient par les mêmes milieux qui ont déclenché la Grande guerre de 1914-1918 et la guerre de 1939-1945. Cet enjeu explique l’impatience des milieux bellicistes pro-sionistes et leur comportement suicidaire en voulant provoquer un nouvel holocauste si leur plans de domination échouent.

 

source: https://strategika51.com/2016/10/07/les-unites-de-larmee-syrienne-avancent-au-coeur-dalep-tv-syrienne/

 

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/les-unites-de-larmee-arabe-syrienne-avancent-au-coeur-dalep-tv-syrienne/#dzsHFcDGgMIRHXK2.99

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  • 3 weeks later...

[h=3]À propos de l'Auteur[/h]Père Théodoros Daoud, pasteur à l’Église orthodoxe antiochoise, Baltimore – Maryland

Le Syrien n’est pas un Arabe, l’Irakien n’est pas Arabe, l’Egyptien n’est pas un Arabe, le Libanais n’est pas un Arabe, le Jordanien et le Palestinien non plus.

Nous sommes des Levantins, nous sommes des Byzantins, des syriaques, des Chaldéens, des Assyriens, des Coptes, nous sommes les descendants d’Ebla et de la Mésopotamie, des Phéniciens, des Pharaons, nous sommes du Levant et de son peuple autochtone. Nous ne sommes pas des Arabes. Assez de viol,de falsification de l’Histoire, de la géographie, de la vérité et de la réalité.

Les descendants de l’Arabie sont les Arabes – et pour rester fidèle à l’Histoire – nous disons qu’il y a des tribus arabes qui sont devenues chrétiennes mais l’arabité de la minorité ne saurait se généraliser à la majorité Levantine qui n’a jamais été Arabe.

Même si nous sommes arabophones, cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes des Arabes. l’Américain qui parle anglais n’est pas un anglais pour autant, le brésilien qui parle portugais n’est pas portugais pour autant et l’Argentin qui parle espagnol n’est pas espagnol pour autant. Ce sont des langues coloniales héritées d’un passé colonial.

Même si nous parlons arabe, nous ne sommes pas des Arabes et nous ne ressemblons en rien aux Arabes, ni dans la pensée, ni dans le goût ni non plus dans la civilisation. Eux, leur terre est le désert alors que la nôtre elle est celle du lait, du miel, de la figue, de l’amande, de la pomme et du raisin. Nos ancêtres avaient cultivé la terre et s’y ont enracinés et ils y sont devenus « des Authentiques » quant à vous, vous êtes des nomades, vous ne semez point et vous n’y êtes jamais enracinés.

Nos ancêtres avaient planté la vigne, fabriqué du vin et cultivé la musique, ils ont fait la fête, ils ont dansé, ils ont construit des civilisations et ont écrit des livres, vos grands-parents ont bu du sang et ils le font toujours, ils ont dansé sur des cadavres de certains d’entre eux et ont abattu certains d’entre eux pour faire la fête et ils le font toujours. Ils ont détruit les civilisations et brûlés des livres et et le font toujours. Que ce soit dans l’Histoire ancienne ou dans l’Histoire contemporaine, nous ne vous ressemblons point.

Notre passé est fait d’épopées, de science, et de gloire, quant à vous, votre passé est une trahison, votre présent est une trahison et votre avenir est une trahison. Ne nous vous ressemblons en rien, ni par notre passé humain, ni par notre passé chrétien, ni par notre passé musulman. Les musulmans de mon pays, sont des musulmans aimants de la science, de la vie, alors que vous avez élevé des peuples emplis de haine, de complexes, de maladies, qui adorent la mort. Notre passé est une civilisation, une science, une littérature, une musique, une poésie, votre passé est fait de sang, d’invasions, de haine et de convoitises.

Celui qui est devenu musulman dans mon pays, après l’invasion arabe, a gardé sa noblesse sociale, ses traditions, et ses coutumes et même celui qui a vécu parmi nous est devenu l’un des nôtres du point de vue social, nous avons mangé ensemble, dansé ensemble, ri ensemble et pleuré ensemble mais vous, vous ne changez jamais. 1400 ans et vous ne changez jamais et quand vous vous êtes rendu compte que vous n’arriverez pas à nous changer, vous avez détruit notre pays, notre patrimoine, notre coexistence et vous nous avez détruit. Le musulman Levantin n’a plus foi en vous, vous le dégoûtez plus que vous l’êtes pour un chrétien Levantin.

Nous vous avons enseigné, construit vos villes, vos hôpitaux et vos universités et préservé votre langue. Si seulement nous ne l’avons pas fait, si seulement nous vous avons laissé à la justice de Dieu et votre destin plus foncé que votre pétrole.

Nous étions un pont entre vous et l’Occident et vous êtes devenus un outil entre les mains de l’Occident pour détruire notre oritentalité. Nous vous avons connu à travers vos fruits, un passé barbare, fait d’humiliations et de fractures. Rappelez-nous une seule victoire à vous ? Ou une seule gloire à vous ? Vos victoires se réduisent à l’anéantissement de l’Autre, du frère à frère, du fils à son père pour le pouvoir ou pour une femme ou pour un chameau ou encore pour un âne. L’Occident vous a écrasé, celui-là même que vous taxez d’infidèle et vous lui léchez quand même les pieds pour qu’il préserve vos trônes, et voler ensuite les deniers des pauvres pour remplir ses ( l’Occident ) banques.

On en a assez et on ne couvrira plus jamais cette farce à partir d’aujourd’hui. Ô vous bergers et messieurs les arabisants et les passionnés de l’arabisme, si vous souhaitez la parler et vous en targuez, parlez plutôt de votre lâcheté et non des peuples massacrés, violés et enlevés et dont le passé et le présent ont été détruit et peut-être même l’avenir, tout au nom de l’arabisme.

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